Cette édition 2024 du Cabaret Vert a réuni 107 000 personnes. Un record sur 4 jours ! Avec une programmation variée, le festival a réussi à séduire tous les publics. Nous étions présents le jeudi et le dimanche qui proposaient une affiche plus rock et metal.
Jour 1
AYYA
C’est avec Ayya que nous avons le plaisir de débuter les festivités. La formation Nancéienne prend possession de la scène Razorback pour nous offrir du rock instrumental. Le duo évolue sur une base guitare, batterie, synthé, et nous propose un savant mélange d’électro, de post rock, de noise. L’ensemble est très dansant, quelques parties planantes, limite psychédéliques. De l’énergie, du rythme, des envolées. Le tout ne peut que nous plaire !
Direction la scène Illuminations où les Rémois nous emmènent dans leur univers teinté d’indé, de house et de pop. Composé de Marianne Mérillon (Bewitched Hands, Black Bones), d’Anthonin Ternant (Bewitched Hands, Black Bones) et d’Odilon Horman (Chester Remington, Black Bones), le groupe nous offre un ensemble qu’il définit comme une sorte de dj set indie house pop. Mais avec instruments ! Les titres s’enchaînent, passant d’un style à l’autre. Un joli moment !
La scène Zanzibar s’est transformée en véritable fosse aux lions. Les Destroy Boys, trio punk rock Californien, déchaînent les foules avec une énergie brute et communicative. Dès leur entrée sur scène, le public est immédiatement conquis. Les riffs acérés, la voix puissante et les rythmes endiablés créent une atmosphère électrique. Une performance explosive et pleine d’énergie, avec une petite reprise des Clash – « Should I Stay or Should I Go » – qui fait sensation !
La scène Illuminations accueille les Flogging Molly qui enflamment Le Cabaret Vert avec du punk rock aux sonorités celtiques. Une belle énergie nous est proposée dès le départ avec « Drunken Lullabies ». L’enchaînement est fait avec « The Hand Of John L. Sullivan » et « Swagger », et la dynamique reste la même. Tous les ingrédients sont là pour véhiculer la bonne humeur et une ambiance festive. Le Cabaret Vert s’est transformé en véritable pub Irlandais le temps d’un concert explosif. Dave King, le chanteur charismatique et plein d’humour, fédère le public tout au long du set. Les instruments traditionnels, tels que la vielle à roue, la flûte Irlandaise et l’accordéon donnent une couleur authentique aux mélodies entraînantes. Le groupe de folk punk Irlando-Américain a une fois de plus prouvé pourquoi il est l’un des plus appréciés du public.
Retour à la scène Razorback où vibrent les rythmes envoûtants de Blondshell. Sabrina Teitelbaum, la figure emblématique du projet, offre au public Ardennais un show alternant rythme et mélancolie. Le set est lancé avec « Veronica Mars », suivi de « Docket » et « Cartoon Earthquake ». Influencée par Patti Smith, Joy Division et le Velvet Underground, Teitelbaum nous raconte ses propres histoires sur des guitares gémissantes et un sens maîtrisé de la mélodie. Le show se poursuit avec « Sepsis » et « What’s Fair », nous transportant dans l’univers sombre et mélodique de Blondshell. Un tour de chant qui confirme son statut de révélation de la scène indie rock. Une musique brute, sincère et profondément touchante !
Le parterre de la scène Zanzibar est rempli. La magnétique et cultissime PJ Harvey prend possession des lieux et va nous enchanter avec un concert enivrant. Le set est lancé avec « Prayer At The Gate ». Le public est immédiatement hypnotisé par les charmes de sa voix et de ses compositions. Le show se poursuit avec « The Nether-Edge », « I Inside The Old Year Dying » et « The Glorious Land ». La prêtresse communique très peu entre les titres qu’elle enchaîne. Juste pour présenter les musiciens… Mais peu importe, les fans sont comblés par la performance ensorcelante et la voix envoûtante de l’artiste. Le tour de chant se termine avec les 2 tubes « Down By The Water » et « To Bring You My Love ». Véritable icône de la scène rock international, PJ Harvey a littéralement envoûté Le Cabaret Vert ! Un moment magique et somptueux !
La musique de Fontaines D.C est une fusion unique de post-punk, de rock indépendant et de spoken word. Les paroles poétiques et introspectives de Chatten, combinées à l’énergie brute et à la puissance des instruments, créent une ambiance sombre et captivante. Ils sont sans aucun doute l’un des groupes les plus passionnants et innovants de leur génération. Les Irlandais lancent les festivités avec « Romance ». Une entrée en douceur avant le plus rythmé « Jackie Down The Line ». Le chanteur semble comme un lion en cage, errant sur scène comme s’il était possédé. « Televised Mind » est envoyé dans la foulée, et le show se poursuit avec « Roman Holiday ». Le charismatique frontman hypnotise littéralement la foule avec sa voix rauque et ses mouvements frénétiques. Les riffs de guitare tranchants, associés à une basse profonde et à une batterie implacable, créent une onde de choc qui secoue l’assistance. La performance est intense, et Fontains D.C. réussit à créer une belle émulation collective, grâce à des titres comme « Here’s The Thing », « I Love You » et « Starbuster ». Les Irlandais, connus pour leur énergie brute et leurs textes introspectifs, n’ont pas déçu, offrant un show intense et mémorable.
Connu pour ses riffs simplement agressifs, sa batterie inhabituelle, sa basse puissante et sa pincée d’humour, Paleface est la formation la plus heavy de Suisse. Le show est énergique, puissant. Fort du nouvel album « Fear & Dagger » sorti en 2022, le groupe propose un set musclé qui fait vibrer la foule. L’ambiance est électrique. Le set est lancé avec « Please End Me ». Dès les premières notes, le public est emporté par l’énergie débordante de Paleface Swiss. L’enchaînement est fait avec « The Orphan » et « Best Before : Death », mettant en avant les performances vocales exceptionnelles de Marc « Zelli » Zellweger. Avec Yannick à la guitare, Tommy à la basse et CJ à la batterie, le groupe nous livre un concert intense, une ambiance survoltée et un son puissant.
Direction la scène Illuminations où nous retrouvons le chanteur Australien, dont la musique unique mélange folk, rock et sonorités aborigènes. Seul, avec sa voix envoûtante et ses talents d’instrumentiste, il captive le public. Engagé pour l’environnement et les cultures autochtones, Xavier Rudd transcende les frontières avec ses paroles poétiques et son mode de vie durable. Ses chansons sont une invitation au voyage et à la découverte. Un artiste complet, alliant talent, engagement et spiritualité.
Avec la basse implacable et unique de Georgia South, le chant torturé et incisif d’Amy Love, Nova Twins a fait sensation au Cabaret Vert. La formation Londonienne nous offre un mélange de punk et de rock. Le duo est accompagné d’un batteur sur scène pour nous présenter le nouvel album « Supernova » sorti en 2022. Nova Twins a créé un genre qui lui est propre : l’urban punk, défendant l’ouverture d’esprit et la diversité par le biais de textes engagés. La formation offre une performance scénique ravageuse, dopée aux riffs et aux lignes de basses de plus en plus lourdes. Un show à la fois incisif, décomplexé et acidulé. Avec une énergie contagieuse qui secoue le public, la prestation restera sans aucun doute dans les mémoires.
Le groupe évolue dans la soul et nous transporte avec ses harmonies rêveuses, ses rythmes endiablés. Fort du nouvel album « Silver » sorti en 2023, la formation est un clin d’oeil aux groupes de filles de la fin des années 70, avec les trois voix de Piya Malik, de Sabrina Mileo Cunningham et de Nya Gazelle Brown et les musiciens qui les accompagnent.
Ancien membre du groupe britannique One Direction, Louis Tomlinson a acquis une renommée internationale en tant que l’un des membres les plus reconnaissables de la formation. Après la fin du groupe en 2016, Louis Tomlinson a entamé une carrière solo et a rapidement conquis le public avec des singles tels que « Just Hold On », suivi des titres « Back To You » et « Miss You ». Sa musique combine des mélodies accrocheuses avec des paroles personnelles, reflétant sa maturité artistique et sa croissance en tant qu’artiste solo. Une prestation attendue avec impatience par des milliers de fans qui connaissant les paroles par coeur. C’est impressionnant d’entendre les titres chantés à l’unisson. Les reprises « Drag Me Down » et « Where Do Broken Hearts Go » de One Direction en sont le parfait exemple. Un joli moment !
Les premiers sons retentissent avec « Mass Veritas ». L’excitation est palpable et le public claque des mains. Il est déjà chaud bouillant ! Mouss s’adresse d’emblée à la foule. Bonsoir les furieux !!! Bonsoir les furieuses !!! Le groupe reçoit une ovation dès le départ. Les bras se lèvent et le Cabaret Vert hurle sa joie. Les slams sont lancés sur « Positif À Bloc », envoyé tel un scud. « Chien De La Casse » est enchaîné dans la foulée, suivi de « Vae Soli ! ». Quelle débauche d’énergie mes amis ! Le prochain morceau s’appelle « Nerf De Boeuf » ! Guitaristes et bassiste naviguent et occupent pleinement l’espace, se postant en première ligne, renforçant la sensation de puissance. Mouss parcourt également la scène de long en large, saluant les résistants culturels. « Se Brûler Sûrement» vient poursuivre le show. Les applaudissements sont chaleureux. Merci les comploteurs ! « L’Émotif Impérieux » amène une nouvelle ovation, suivi de « Reprendre Mes Esprits ». Il vous reste un peu de jus ?!! « Arômes Complexes » déclenche un nouveau circle-pit. La déferlante se poursuit avec « L’Enfer Des Dieux ». « Tenace » est envoyé dans la foulée, suivi de « Contraddiction » qui nous amène petit à petit à la fin du tour de chant. C’est avec « Plus Que Du Metal » que le set se termine. Jump et wall of death sont de la partie. Quelle débauche d’énergie ! Un show intense et mémorable !!!
Bien connu pour offrir les meilleurs shows de la planète, Shaka Ponk en a encore sous le capot ! Le groupe nous l’a encore démontré ce soir. Le parterre est noir de monde. Une petite intro annonce le début des festivités. Les musiciens prennent possession de la scène. Frah et Sam arrivent à leur tour, et donnent le ton. Du rock enflammé qui retourne la foule ! Le set est lancé avec « Je M’Avance », extrait du dernier album. Un visuel hors norme nous est proposé avec des vidéos et des animations en pagaille. Une chorale se joint au groupe, ce qui fait un paquet de monde sur scène. Sam et Frah sont toujours aussi survitaminés. Ils n’hésitent pas à aller au contact du public. « Wanna Get Free » est enchaîné, dans une ambiance de folie. Les applaudissements sont nourris. Le public saute sur le refrain, avec une énergie incroyable, encouragé par le chanteur qui ne cesse d’attiser la foule en délire. Les musiciens se donnent à fond, chevelures virevoltantes. Ça envoie du lourd. Le groupe déborde d’énergie et nous offre du pur Shaka Ponk ! Frah ne se prive pas de prendre un bon bain de foule. La prestation est ahurissante. Un show spectaculaire, une énergie fracassante ! Du punk, de l’électro, du rock et des créations numériques à couper le souffle ! Un concert de dingue !
Pour cette date unique en France, Korn a enflammé le Cabaret Vert. Une soirée de pure adrénaline et un live mémorable ! L’écran géant qui masque la scène se lève et laisse apparaître le groupe qui lance les festivités avec « Rotting In Vain ». Une entrée en scène fracassante. Quelle énergie dès le départ ! Le public est aux anges. Nous en prenons plein les oreilles avec ce son puissant, et plein les yeux avec les vidéos qui donnent encore plus de force à l’ensemble. Jonathan Davis, le charismatique frontman, captive le public avec sa présence scénique indéniable. Les riffs lourds et les rythmes effrénés de transforment le Cabaret Vert en une véritable arène. Le show se poursuit avec « Here To Stay » et « A.D.I.D.A.S. ». Le public chante en chœur, formant un mur de son impressionnant. La déferlante continue avec « Clown », « Start The Healing », « Good God ». Un petit solo de batterie nous est alors proposé. La formation au complet revient sur scène avec « Blind » et « Got The Life ». Ce soir, les Ardennes tremblent sous la puissance de Korn ! « Falling Away From Me » met le public en ébullition, et l’ambiance ne retombe aucunement avec « Coming Undone ». Un petit extrait de « We Will Rock You » est glissé en passant. « Somebody Someone » et « Y’All Want A Single » nous amènent à l’heure du rappel. Le retour est fait avec « Shoots And Ladders », où « One » de Metallica fait une petite apparition. Nous arrivons petit à petit à la fin du show avec « Twist », et c’est avec « Divine » et « Freak On A Leash » que le set se termine. Korn nous a livré un spectacle de haute volée et une soirée d’anthologie !
Les 15 et 18 Août 2024 /
Charleville-Mézières (08) /
Notre avis : [star rating= »5″ max= »5″]
Cette édition 2024 du Cabaret Vert a réuni 107 000 personnes. Un record sur 4 jours ! Avec une programmation variée, le festival a réussi à séduire tous les publics. Nous étions présents le jeudi et le dimanche qui proposaient une affiche plus rock et metal.
Jour 1
AYYA
C’est avec Ayya que nous avons le plaisir de débuter les festivités. La formation Nancéienne prend possession de la scène Razorback pour nous offrir du rock instrumental. Le duo évolue sur une base guitare, batterie, synthé, et nous propose un savant mélange d’électro, de post rock, de noise. L’ensemble est très dansant, quelques parties planantes, limite psychédéliques. De l’énergie, du rythme, des envolées. Le tout ne peut que nous plaire !
Les photos : ici.
M.A.O. CORMONTREUIL
Direction la scène Illuminations où les Rémois nous emmènent dans leur univers teinté d’indé, de house et de pop. Composé de Marianne Mérillon (Bewitched Hands, Black Bones), d’Anthonin Ternant (Bewitched Hands, Black Bones) et d’Odilon Horman (Chester Remington, Black Bones), le groupe nous offre un ensemble qu’il définit comme une sorte de dj set indie house pop. Mais avec instruments ! Les titres s’enchaînent, passant d’un style à l’autre. Un joli moment !
Les photos : ici.
DESTROY BOYS
La scène Zanzibar s’est transformée en véritable fosse aux lions. Les Destroy Boys, trio punk rock Californien, déchaînent les foules avec une énergie brute et communicative. Dès leur entrée sur scène, le public est immédiatement conquis. Les riffs acérés, la voix puissante et les rythmes endiablés créent une atmosphère électrique. Une performance explosive et pleine d’énergie, avec une petite reprise des Clash – « Should I Stay or Should I Go » – qui fait sensation !
Les photos : ici.
FLOGGING MOLLY
La scène Illuminations accueille les Flogging Molly qui enflamment Le Cabaret Vert avec du punk rock aux sonorités celtiques. Une belle énergie nous est proposée dès le départ avec « Drunken Lullabies ». L’enchaînement est fait avec « The Hand Of John L. Sullivan » et « Swagger », et la dynamique reste la même. Tous les ingrédients sont là pour véhiculer la bonne humeur et une ambiance festive. Le Cabaret Vert s’est transformé en véritable pub Irlandais le temps d’un concert explosif. Dave King, le chanteur charismatique et plein d’humour, fédère le public tout au long du set. Les instruments traditionnels, tels que la vielle à roue, la flûte Irlandaise et l’accordéon donnent une couleur authentique aux mélodies entraînantes. Le groupe de folk punk Irlando-Américain a une fois de plus prouvé pourquoi il est l’un des plus appréciés du public.
Les photos : ici.
BLONDSHELL
Retour à la scène Razorback où vibrent les rythmes envoûtants de Blondshell. Sabrina Teitelbaum, la figure emblématique du projet, offre au public Ardennais un show alternant rythme et mélancolie. Le set est lancé avec « Veronica Mars », suivi de « Docket » et « Cartoon Earthquake ». Influencée par Patti Smith, Joy Division et le Velvet Underground, Teitelbaum nous raconte ses propres histoires sur des guitares gémissantes et un sens maîtrisé de la mélodie. Le show se poursuit avec « Sepsis » et « What’s Fair », nous transportant dans l’univers sombre et mélodique de Blondshell. Un tour de chant qui confirme son statut de révélation de la scène indie rock. Une musique brute, sincère et profondément touchante !
Les photos : ici.
PJ HARVEY
Le parterre de la scène Zanzibar est rempli. La magnétique et cultissime PJ Harvey prend possession des lieux et va nous enchanter avec un concert enivrant. Le set est lancé avec « Prayer At The Gate ». Le public est immédiatement hypnotisé par les charmes de sa voix et de ses compositions. Le show se poursuit avec « The Nether-Edge », « I Inside The Old Year Dying » et « The Glorious Land ». La prêtresse communique très peu entre les titres qu’elle enchaîne. Juste pour présenter les musiciens… Mais peu importe, les fans sont comblés par la performance ensorcelante et la voix envoûtante de l’artiste. Le tour de chant se termine avec les 2 tubes « Down By The Water » et « To Bring You My Love ». Véritable icône de la scène rock international, PJ Harvey a littéralement envoûté Le Cabaret Vert ! Un moment magique et somptueux !
Les photos : ici.
FONTAINES D.C.
La musique de Fontaines D.C est une fusion unique de post-punk, de rock indépendant et de spoken word. Les paroles poétiques et introspectives de Chatten, combinées à l’énergie brute et à la puissance des instruments, créent une ambiance sombre et captivante. Ils sont sans aucun doute l’un des groupes les plus passionnants et innovants de leur génération. Les Irlandais lancent les festivités avec « Romance ». Une entrée en douceur avant le plus rythmé « Jackie Down The Line ». Le chanteur semble comme un lion en cage, errant sur scène comme s’il était possédé. « Televised Mind » est envoyé dans la foulée, et le show se poursuit avec « Roman Holiday ». Le charismatique frontman hypnotise littéralement la foule avec sa voix rauque et ses mouvements frénétiques. Les riffs de guitare tranchants, associés à une basse profonde et à une batterie implacable, créent une onde de choc qui secoue l’assistance. La performance est intense, et Fontains D.C. réussit à créer une belle émulation collective, grâce à des titres comme « Here’s The Thing », « I Love You » et « Starbuster ». Les Irlandais, connus pour leur énergie brute et leurs textes introspectifs, n’ont pas déçu, offrant un show intense et mémorable.
Les photos : ici.
Jour 2
PALEFACE SWISS
Connu pour ses riffs simplement agressifs, sa batterie inhabituelle, sa basse puissante et sa pincée d’humour, Paleface est la formation la plus heavy de Suisse. Le show est énergique, puissant. Fort du nouvel album « Fear & Dagger » sorti en 2022, le groupe propose un set musclé qui fait vibrer la foule. L’ambiance est électrique. Le set est lancé avec « Please End Me ». Dès les premières notes, le public est emporté par l’énergie débordante de Paleface Swiss. L’enchaînement est fait avec « The Orphan » et « Best Before : Death », mettant en avant les performances vocales exceptionnelles de Marc « Zelli » Zellweger. Avec Yannick à la guitare, Tommy à la basse et CJ à la batterie, le groupe nous livre un concert intense, une ambiance survoltée et un son puissant.
Les photos : ici.
XAVIER RUDD
Direction la scène Illuminations où nous retrouvons le chanteur Australien, dont la musique unique mélange folk, rock et sonorités aborigènes. Seul, avec sa voix envoûtante et ses talents d’instrumentiste, il captive le public. Engagé pour l’environnement et les cultures autochtones, Xavier Rudd transcende les frontières avec ses paroles poétiques et son mode de vie durable. Ses chansons sont une invitation au voyage et à la découverte. Un artiste complet, alliant talent, engagement et spiritualité.
Les photos : ici.
NOVA TWINS
Avec la basse implacable et unique de Georgia South, le chant torturé et incisif d’Amy Love, Nova Twins a fait sensation au Cabaret Vert. La formation Londonienne nous offre un mélange de punk et de rock. Le duo est accompagné d’un batteur sur scène pour nous présenter le nouvel album « Supernova » sorti en 2022. Nova Twins a créé un genre qui lui est propre : l’urban punk, défendant l’ouverture d’esprit et la diversité par le biais de textes engagés. La formation offre une performance scénique ravageuse, dopée aux riffs et aux lignes de basses de plus en plus lourdes. Un show à la fois incisif, décomplexé et acidulé. Avec une énergie contagieuse qui secoue le public, la prestation restera sans aucun doute dans les mémoires.
Les photos : ici.
SAY SHE SHE
Le groupe évolue dans la soul et nous transporte avec ses harmonies rêveuses, ses rythmes endiablés. Fort du nouvel album « Silver » sorti en 2023, la formation est un clin d’oeil aux groupes de filles de la fin des années 70, avec les trois voix de Piya Malik, de Sabrina Mileo Cunningham et de Nya Gazelle Brown et les musiciens qui les accompagnent.
Les photos : ici.
LOUIS TOMLINSON
Ancien membre du groupe britannique One Direction, Louis Tomlinson a acquis une renommée internationale en tant que l’un des membres les plus reconnaissables de la formation. Après la fin du groupe en 2016, Louis Tomlinson a entamé une carrière solo et a rapidement conquis le public avec des singles tels que « Just Hold On », suivi des titres « Back To You » et « Miss You ». Sa musique combine des mélodies accrocheuses avec des paroles personnelles, reflétant sa maturité artistique et sa croissance en tant qu’artiste solo. Une prestation attendue avec impatience par des milliers de fans qui connaissant les paroles par coeur. C’est impressionnant d’entendre les titres chantés à l’unisson. Les reprises « Drag Me Down » et « Where Do Broken Hearts Go » de One Direction en sont le parfait exemple. Un joli moment !
Les photos : ici.
MASS HYSTERIA
Les premiers sons retentissent avec « Mass Veritas ». L’excitation est palpable et le public claque des mains. Il est déjà chaud bouillant ! Mouss s’adresse d’emblée à la foule. Bonsoir les furieux !!! Bonsoir les furieuses !!! Le groupe reçoit une ovation dès le départ. Les bras se lèvent et le Cabaret Vert hurle sa joie. Les slams sont lancés sur « Positif À Bloc », envoyé tel un scud. « Chien De La Casse » est enchaîné dans la foulée, suivi de « Vae Soli ! ». Quelle débauche d’énergie mes amis ! Le prochain morceau s’appelle « Nerf De Boeuf » ! Guitaristes et bassiste naviguent et occupent pleinement l’espace, se postant en première ligne, renforçant la sensation de puissance. Mouss parcourt également la scène de long en large, saluant les résistants culturels. « Se Brûler Sûrement» vient poursuivre le show. Les applaudissements sont chaleureux. Merci les comploteurs ! « L’Émotif Impérieux » amène une nouvelle ovation, suivi de « Reprendre Mes Esprits ». Il vous reste un peu de jus ?!! « Arômes Complexes » déclenche un nouveau circle-pit. La déferlante se poursuit avec « L’Enfer Des Dieux ». « Tenace » est envoyé dans la foulée, suivi de « Contraddiction » qui nous amène petit à petit à la fin du tour de chant. C’est avec « Plus Que Du Metal » que le set se termine. Jump et wall of death sont de la partie. Quelle débauche d’énergie ! Un show intense et mémorable !!!
Les photos : ici.
SHAKA PONK
Bien connu pour offrir les meilleurs shows de la planète, Shaka Ponk en a encore sous le capot ! Le groupe nous l’a encore démontré ce soir. Le parterre est noir de monde. Une petite intro annonce le début des festivités. Les musiciens prennent possession de la scène. Frah et Sam arrivent à leur tour, et donnent le ton. Du rock enflammé qui retourne la foule ! Le set est lancé avec « Je M’Avance », extrait du dernier album. Un visuel hors norme nous est proposé avec des vidéos et des animations en pagaille. Une chorale se joint au groupe, ce qui fait un paquet de monde sur scène. Sam et Frah sont toujours aussi survitaminés. Ils n’hésitent pas à aller au contact du public. « Wanna Get Free » est enchaîné, dans une ambiance de folie. Les applaudissements sont nourris. Le public saute sur le refrain, avec une énergie incroyable, encouragé par le chanteur qui ne cesse d’attiser la foule en délire. Les musiciens se donnent à fond, chevelures virevoltantes. Ça envoie du lourd. Le groupe déborde d’énergie et nous offre du pur Shaka Ponk ! Frah ne se prive pas de prendre un bon bain de foule. La prestation est ahurissante. Un show spectaculaire, une énergie fracassante ! Du punk, de l’électro, du rock et des créations numériques à couper le souffle ! Un concert de dingue !
Les photos : ici.
KORN
Pour cette date unique en France, Korn a enflammé le Cabaret Vert. Une soirée de pure adrénaline et un live mémorable ! L’écran géant qui masque la scène se lève et laisse apparaître le groupe qui lance les festivités avec « Rotting In Vain ». Une entrée en scène fracassante. Quelle énergie dès le départ ! Le public est aux anges. Nous en prenons plein les oreilles avec ce son puissant, et plein les yeux avec les vidéos qui donnent encore plus de force à l’ensemble. Jonathan Davis, le charismatique frontman, captive le public avec sa présence scénique indéniable. Les riffs lourds et les rythmes effrénés de transforment le Cabaret Vert en une véritable arène. Le show se poursuit avec « Here To Stay » et « A.D.I.D.A.S. ». Le public chante en chœur, formant un mur de son impressionnant. La déferlante continue avec « Clown », « Start The Healing », « Good God ». Un petit solo de batterie nous est alors proposé. La formation au complet revient sur scène avec « Blind » et « Got The Life ». Ce soir, les Ardennes tremblent sous la puissance de Korn ! « Falling Away From Me » met le public en ébullition, et l’ambiance ne retombe aucunement avec « Coming Undone ». Un petit extrait de « We Will Rock You » est glissé en passant. « Somebody Someone » et « Y’All Want A Single » nous amènent à l’heure du rappel. Le retour est fait avec « Shoots And Ladders », où « One » de Metallica fait une petite apparition. Nous arrivons petit à petit à la fin du show avec « Twist », et c’est avec « Divine » et « Freak On A Leash » que le set se termine. Korn nous a livré un spectacle de haute volée et une soirée d’anthologie !
Les photos : ici.
Photos : Fabrice A.
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By Fabrice A. • Reportage Festival, Reportages • Tags: AYYA, Blondshell, Charleville, Charleville-Mézières, Destroy Boys, Flogging Molly, Fontaines D.C., Korn, Le Cabaret Vert, Louis Tomlinson, M.A.O. CORMONTREUIL, Mass Hysteria, Nova Twins, Paleface Swiss, PJ Harvey, Say She She, shaka ponk, Xavier Rudd