La Rockhal /

Periphery + Crooked Royals /

Le 29 Janvier 2024 – Esch Sur Alzette (Lux) /

Notre avis :


Ce lundi soir, La Rockhal a vibré au son du metal progressif avec la performance explosive de Periphery. Dans une salle bien remplie, les fans ont plongé dans un voyage musical unique, rythmé par des riffs complexes et des mélodies captivantes. La première partie de soirée était assurée par Crooked Royals.

CROOKED ROYALS

Originaire de Nouvelle Zélande, Crooked Royals est composé de Lee Mackley et de Christian Carstensen au chant, de Jake Andrews à la guitare, de Keane Gilles à la batterie, et de Conor Lawson à la basse. Le groupe, qui évolue dans le metalcore progressif et le post-hardcore, lance les festivités de façon explosive avec « Glass Hands ». Le public est immédiatement plongé dans leur univers captivant. L’enchaînement est fait avec « Counterfeit » et « Ill Manor », toujours avec la même fougue et la même intensité. L’album « Quarter Life Daudream » sorti en 2022 nous est ainsi présenté. Le show se poursuit avec « Paper Warrior ». L’ensemble est percutant. Le public est enthousiaste. Le circle-pit est de rigueur. Les protagonistes occupent pleinement l’espace, parcourant la scène de long en large. Une chanson d’amour nous est alors offerte. Les leds des téléphones illuminent La Rockhal sur « Between You and I ». « Dissentients », extrait du 1er EP « Rumination » sorti en 2019, et « Copacetic » maintiennent la cadence et nous amènent petit à petit à la fin du set. C’est avec « Rumination » que le tour de chant se termine. Crooked Royals a prouvé ce soir qu’ils étaient bien plus qu’un simple groupe de metalcore. Leur performance à La Rockhal a été une démonstration magistrale de leur maîtrise musicale et de leur capacité à captiver une audience.

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Les photos de la soirée : ici.

PERIPHERY

Fort du nouvel album « Periphery V : Djent Is Not A Genre » sorti en 2023, Periphery prend possession de la scène et lance les festivités avec « Dracul Gras ». Le public est immédiatement plongé dans l’univers sonore distinctif de la formation Américiane. L’ensemble est impressionnant de puissance, explorant les limites du metal progressif avec une créativité débridée. Les morceaux s’enchaînent avec une énergie effervescente, passant de « Wildfire » à « Atropos », avec une précision technique remarquable. La symbiose entre les membres du groupe est évidente, créant une synergie captivante sur scène. La diversité des titres interprétés ravit les fans, avec des moments intenses comme « The Scourge » et « Make Total Destroy », alternant avec des instants plus intimes tels que l’interprétation acoustique émouvante de « Scarlet ». Spencer Sotelo démontre sa polyvalence vocale impressionnante, passant sans effort des rugissements percutants aux mélodies douces. « The Way The News Goes… » enflamme la foule avec son dynamisme contagieux, suivi de près par « Marigold » qui fait ressortir la virtuosité des guitaristes. « Satellites » ajoute une dimension atmosphérique à la performance, transportant l’auditoire dans un voyage introspectif. Les leds des téléphones illuminent la salle. Le point culminant de la soirée est sans aucun doute « Blood Eagle », un morceau intense qui fait trembler les fondations de La Rockhal. Les jeux de lumières synchronisés avec les changements de tempo crééent une expérience visuelle immersive, renforçant l’impact du spectacle. Dans une ambiance électrique, les fans se sont laissés emporter par la virtuosité instrumentale du groupe, créant un océan de têtes en mouvement et de corps en synchronisation sur un rythme effréné. Les cris et les acclamations du public ont alimenté l’énergie sur scène, créant une symbiose unique entre les artistes et leur public.

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Les photos de la soirée : ici.

Photos : Fabrice A.

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