6e édition du
Festival Saint-Malo Rock City
JOUR 1
Avec :
03/05 : The Psychotic Monks, Disruptive Element, Druids of The Gué Charette, Tekemat, Fawl, Bops
04/05 : Yarol, Dead Sexy, (Thisis) Redeye, Gad Zukes, S-T-R-W-H-R, Abyss
Style : Pop, Rock, Folk Rock, Punk Rock, Batcave, Ambiant Pop, Drum & Bass, Slam/Hip Hop
Lieu : Bretagne, Saint Malo (35)
Notre avis :
Par Mike S.
Voilà, encore un épisode qui s’achève pour cette extraordinaire aventure qui a débuté en 2014. Il y a 6 ans, on découvrait lors du tout premier St Malo Rock City : Undobar, Les Kitschenettes, The Travellers, Melt, Huma Bird ou encore Black Boys on Moped ! Il y avait aussi quelques valeurs sûres comme Marajujah ou The Gang Bang Therapy. Et il en fut ainsi chaque année, depuis. Cette année, pour cette 6e édition, pas de raison, qu’il en soit autrement !
Côté organisation : toujours 2 soirées, 2 salles et une petite douzaine de groupes pour faire du bruit sous les remparts ! Côté public : quelques centaines de jeunes de 7 à 77 ans pour essayer de faire plus de bruit que les musiciens entre chaque chanson ! Dès le premier soir, bien que la programmation ne soit pas la plus attractive des deux soirées, le public répond présent en nombre (près de 500 spectateurs sur la soirée !). Dans la petite salle, tout d’abord, avec le trio de frangins BOPS, qui distille une Pop 60’s acidulée à la manière de Weezer ou des Beach Boys, (selon votre âge et/ou vos références…) avec un partition vocal qui se joue à deux et même parfois à trois. Les mélodies sont impeccables, les refrains imparables et le public est vite conquis ! Belle découverte en ouverture de Festival. Et en descendant vers le concert de FAWL, je découvre au stand Merchandising que le groupe a déjà un album, à la couverture blanche minimaliste, très DIY, et que je m’empresse d’acquérir dans sa version vinyle, la plus adaptée, à la musique vintage que le trio nous a fait découvrir ce soir, en live !
Déjà vus dans ce Festival il y a quelques années, FAWL nous embarque dans un set Rock très électrique, tout droit influencé par le groupe Muse. Déjà entendus donc, et l’occasion de se dire que ça reste pas mal du tout, mais que ça manque un chouïa de personnalité propre finalement. Il faudrait trouver un truc qui les distingue, une patte perso, même s’il faut reconnaître que le groupe se donne bien sur scène, une vrai présence, et sur le milieu du set, un son qui se muscle encore un peu, devenant presque indus, façon N.I.N.. Presque, j’ai dit ! Mais c’est certain que ces FAWL ont bien joué leur rôle en faisant monter la température de La Nouvelle Vague, en ouverture d’un festival, qui attendait encore ses spectateurs, en ce début de soirée.
Une fois la température remontée au delà des normales saisonnières, il n’y avait plus qu’à l’empêcher de retomber ! TEKEMAT sont alors entrés en action ! Sans doute le groupe le plus original de l’ensemble du Festival millésime 2019. A la batterie Mathieu Garreau, ayant déjà œuvré pour le Rock’n’Reggae de Maracujah, réalise une véritable expérience, en direct, avec son comparse Matthieu Letournel au sousaphone, un gros « machin » à vent de fanfare : de la « transe acoustique » ! Ou bien de la « Drum’n’Bass organique » ! Car, comme vous pouvez le voir sur la photo ou sur une vidée qui tourne sur YT (dans les rue de St Malo intra), nul besoin de prise électrique (si ce n’est les micros) pour jouer la musique de Tekemat. Juste une bonne dose de technique et beaucoup d’ingéniosité. Le groupe intègre à son set quelques autres surprises dont certaines visibles sur la photo, mais là, je ne vous en dit pas plus, je préfère que vous alliez les découvrir par vous même ! Perso, je les verrais bien à la prochaine Route du Rock, entre 1h et 2h du mat, sur la grande scène, pour mettre le public en transe sur des cadences démoniaques !
De démons, il en était presque question, ensuite, avec l’arrivée sur la Grande scène, de ces DRUIDS OF GUE CHARETTE, tous flanqués d’une toge grise, ridicule ou inquiétante, selon l’état dans lequel vous êtes en début de set. Mais une fois le concert débuté, ça rigole plus ! Leur Rock Garage parfois Punk parfois Psyché et même gothique est d’une efficacité redoutable. Leur style singulier est une synthèse de plusieurs courants musicaux, que l’on a pu entendre chez les Sisters Of Mercy, sur leurs tout premiers singles, ou Fields of the Nephilim, me disait, à juste titre, un ami, assistant à la soirée, et tout aussi impressionné par la voix caverneuse du chanteur et le show de ses diables gris, originaires de Rennais signés chez Beast Records. Dernier petit conseil, ne vous arrêtez pas à la simple écoute de le dernier album, il est bien plus sage que leur prestation scénique !
Pour terminer la soirée, The Psychotic Monks et Disruptive Element, que je n’ai pas eu l’occasion de voir (à cause de mon âge bien avancé sans doute…), mais on m’en a dit le plus grand bien, l’un comme l’autre. L’un pour son Rock math’n’psychédélique furieusement hypnotique. L’autre pour leur Rock’n’Punk musclé terrible Old School.
La suite du Reportage : Saint Malo Rock City – #6 – part II
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A lire :
Les Reports :
Saint Malo Rock City – #1
Saint Malo Rock City – #2 – part I
Saint Malo Rock City – #2 – part II
Saint Malo Rock City – #3
Saint Malo Rock City – #4 – part I
Saint Malo Rock City – #4 – part II
Saint Malo Rock City – #5
Saint Malo Rock City – #6 – part II
Les Compils :
Saint-Malo Rock City – CompiIation # 3
Saint-Malo Rock City – CompiIation # 2
Les interviews :
Rencontre avec DIERICK DHZ
Rencontre avec Black Boys on Moped
Rencontre avec Undobar
6e édition du
Festival Saint-Malo Rock City
JOUR 1
Avec :
03/05 : The Psychotic Monks, Disruptive Element, Druids of The Gué Charette, Tekemat, Fawl, Bops
04/05 : Yarol, Dead Sexy, (Thisis) Redeye, Gad Zukes, S-T-R-W-H-R, Abyss
Style : Pop, Rock, Folk Rock, Punk Rock, Batcave, Ambiant Pop, Drum & Bass, Slam/Hip Hop
Lieu : Bretagne, Saint Malo (35)
Notre avis :
Par Mike S.
Voilà, encore un épisode qui s’achève pour cette extraordinaire aventure qui a débuté en 2014. Il y a 6 ans, on découvrait lors du tout premier St Malo Rock City : Undobar, Les Kitschenettes, The Travellers, Melt, Huma Bird ou encore Black Boys on Moped ! Il y avait aussi quelques valeurs sûres comme Marajujah ou The Gang Bang Therapy. Et il en fut ainsi chaque année, depuis. Cette année, pour cette 6e édition, pas de raison, qu’il en soit autrement !
Côté organisation : toujours 2 soirées, 2 salles et une petite douzaine de groupes pour faire du bruit sous les remparts ! Côté public : quelques centaines de jeunes de 7 à 77 ans pour essayer de faire plus de bruit que les musiciens entre chaque chanson ! Dès le premier soir, bien que la programmation ne soit pas la plus attractive des deux soirées, le public répond présent en nombre (près de 500 spectateurs sur la soirée !). Dans la petite salle, tout d’abord, avec le trio de frangins BOPS, qui distille une Pop 60’s acidulée à la manière de Weezer ou des Beach Boys, (selon votre âge et/ou vos références…) avec un partition vocal qui se joue à deux et même parfois à trois. Les mélodies sont impeccables, les refrains imparables et le public est vite conquis ! Belle découverte en ouverture de Festival. Et en descendant vers le concert de FAWL, je découvre au stand Merchandising que le groupe a déjà un album, à la couverture blanche minimaliste, très DIY, et que je m’empresse d’acquérir dans sa version vinyle, la plus adaptée, à la musique vintage que le trio nous a fait découvrir ce soir, en live !
Déjà vus dans ce Festival il y a quelques années, FAWL nous embarque dans un set Rock très électrique, tout droit influencé par le groupe Muse. Déjà entendus donc, et l’occasion de se dire que ça reste pas mal du tout, mais que ça manque un chouïa de personnalité propre finalement. Il faudrait trouver un truc qui les distingue, une patte perso, même s’il faut reconnaître que le groupe se donne bien sur scène, une vrai présence, et sur le milieu du set, un son qui se muscle encore un peu, devenant presque indus, façon N.I.N.. Presque, j’ai dit ! Mais c’est certain que ces FAWL ont bien joué leur rôle en faisant monter la température de La Nouvelle Vague, en ouverture d’un festival, qui attendait encore ses spectateurs, en ce début de soirée.
Une fois la température remontée au delà des normales saisonnières, il n’y avait plus qu’à l’empêcher de retomber ! TEKEMAT sont alors entrés en action ! Sans doute le groupe le plus original de l’ensemble du Festival millésime 2019. A la batterie Mathieu Garreau, ayant déjà œuvré pour le Rock’n’Reggae de Maracujah, réalise une véritable expérience, en direct, avec son comparse Matthieu Letournel au sousaphone, un gros « machin » à vent de fanfare : de la « transe acoustique » ! Ou bien de la « Drum’n’Bass organique » ! Car, comme vous pouvez le voir sur la photo ou sur une vidée qui tourne sur YT (dans les rue de St Malo intra), nul besoin de prise électrique (si ce n’est les micros) pour jouer la musique de Tekemat. Juste une bonne dose de technique et beaucoup d’ingéniosité. Le groupe intègre à son set quelques autres surprises dont certaines visibles sur la photo, mais là, je ne vous en dit pas plus, je préfère que vous alliez les découvrir par vous même ! Perso, je les verrais bien à la prochaine Route du Rock, entre 1h et 2h du mat, sur la grande scène, pour mettre le public en transe sur des cadences démoniaques !
De démons, il en était presque question, ensuite, avec l’arrivée sur la Grande scène, de ces DRUIDS OF GUE CHARETTE, tous flanqués d’une toge grise, ridicule ou inquiétante, selon l’état dans lequel vous êtes en début de set. Mais une fois le concert débuté, ça rigole plus ! Leur Rock Garage parfois Punk parfois Psyché et même gothique est d’une efficacité redoutable. Leur style singulier est une synthèse de plusieurs courants musicaux, que l’on a pu entendre chez les Sisters Of Mercy, sur leurs tout premiers singles, ou Fields of the Nephilim, me disait, à juste titre, un ami, assistant à la soirée, et tout aussi impressionné par la voix caverneuse du chanteur et le show de ses diables gris, originaires de Rennais signés chez Beast Records. Dernier petit conseil, ne vous arrêtez pas à la simple écoute de le dernier album, il est bien plus sage que leur prestation scénique !
Pour terminer la soirée, The Psychotic Monks et Disruptive Element, que je n’ai pas eu l’occasion de voir (à cause de mon âge bien avancé sans doute…), mais on m’en a dit le plus grand bien, l’un comme l’autre. L’un pour son Rock math’n’psychédélique furieusement hypnotique. L’autre pour leur Rock’n’Punk musclé terrible Old School.
La suite du Reportage : Saint Malo Rock City – #6 – part II
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Les Reports :
Saint Malo Rock City – #1
Saint Malo Rock City – #2 – part I
Saint Malo Rock City – #2 – part II
Saint Malo Rock City – #3
Saint Malo Rock City – #4 – part I
Saint Malo Rock City – #4 – part II
Saint Malo Rock City – #5
Saint Malo Rock City – #6 – part II
Les Compils :
Saint-Malo Rock City – CompiIation # 3
Saint-Malo Rock City – CompiIation # 2
Les interviews :
Rencontre avec DIERICK DHZ
Rencontre avec Black Boys on Moped
Rencontre avec Undobar