2019 – 12 titres – 44’44 Label : Vaudeville Park Style : Pop Origine : Japon, Takarazuka, Hyogo Date de sortie de l’album : 22 novembre 2019
Notre avis : [star rating= »3.5″ max= »5″]
Par Mike S.
4 ans presque jour pour jour après la sortie de leur précédent album, le groupe japonais The Penelopes fait son retour avec ce nouvel opus composé de 5 nouvelles chansons et 7 remixes de titres plus anciens. Entré irrémédiablement dans un monde parallèle vivant encore dans les 60’s, le groupe poursuit sa quête de la perfect pop song.
C’est dans la Pop anglaise que le groupe a puisé depuis déjà 30 ans la source de son inspiration, débuté en 1992 avec In a Big Golden Cage. Des années 60’s aux 90’s, le groupe s’est imprégné d’un style, d’un état d’esprit, pour édifier son propre univers. Tatsuhiko Watanabe, la tête pensante de ce band made in Japan, résiste donc toujours aux modes avec cette poignée de nouvelles compositions, autour desquelles il ajoute des titres plus anciens, retravaillés pour les faire passer discrètement, pour certaines, dans notre XXIe siècle !
C’est sur la basse de Chigusa Miyata que l’album débute avec le single Anybody Falls in love. D’un coup d’un seul, le titre nous replonge dans l’univers du groupe, avec sa patine à la fois oldies façon Belle & Sebastian, et son petit accent d’on ne sait où, mais qu’on devine lorsqu’on sait que le groupe enregistre dans son petit studio à Takarazuka, « petite » ville de la banlieue d’Osaka au Japon.
Avec le titre Noctambulists, le groupe s’éloigne de la pop à proprement parler, pour s’orienter vers des ambiances plus sombres, sur une rythmique 80’s, à la manière de Genesis ou de Peter Gabriel. Le rendu est assez envoûtant, sans être vraiment oppressant, comme ceux que peut imaginer parfois David Sylvian. Avec Vapour trail, on remonte doucement à la surface, tout en restant sur une balade légère et brumeuse. Le dernier titre, parmi les nouveaux, Honeymoon is over, nous ramène à cette Pop sixties, à la fois vive et ensorcelante, qui n’est pas sans nous rappeler l’univers tout aussi joyeux-mélancolique de The Beautiful South.
Ces 5 nouveaux titres ont donc tous quelque chose d’assez singuliers, auxquels on peut ajouter un inédit exhumé, Warbler, qui permet à Tatsuhiko Watanabe de pousser sa voix un peu plus haut qu’à son habitude et de la mêler aux chants des oiseaux, des fauvettes, sans doute, le Sherlock Holmes que je suis ayant été traduire le titre de la chanson sur google…
Le reste de l’album est un ambitieux travail de relecture de titres plus anciens de la discographie du groupe. Le titre Larkspur (sorti initialement sur Sweet Amazer), par exemple, introduit des instruments organiques et classieux, à la manière de The Divine Comedy, tout en gardant son âme, et la voix attachante si particulière de Tatsuhiko. Il y a une douceur et une fragilité dans ce titre, qui le distingue des autres compositions, plus enjouées, comme ce Heartache Close tellement dynamique, malgré une orchestration extrêmement sobre. La réalisation est minimaliste, tellement loin des grosses productions anglaises, qu’il permet de garder une grande fraîcheur et une spontanéité.
C’est sans doute là que réside le secret de The Penelopes, capable de nous toucher encore, année après année, malgré la surenchère de groupes toujours plus attachés à produire des disques en 48 pistes, plutôt que de rechercher celle qui apportera l’émotion.
The Penelopes, en toute intimité, continue d’écrire et enregistre quelques unes des plus belles balades de la Pop, sans ambitions et sans frontières, juste pour son plaisir et celui d’un public curieux ou en recherche de frissons simples. Pacific Amplifier est un album qu’on gardera à portée de main pour les jours de pluies. En ces temps de come-back de la bonne vieille K7, peut-être l’album idéal à écouter sur son walkman… avec My song, en boucle !
Tracklist : 1. Anybody Falls In Love – 2:43
2. My Song – 3:27
3. Noctambulists – 2:45
4. Vapour Trail – 5:21
5. Honeymoon Is Over (2019 mix) – 4:11
6. Ghost Ship (2019 mix) – 3:50
7. Sweet Amazer (2019 mix) – 3:42
8. Heartache Close (2019 mix) – 3:58
9. Cloudcastle (2019 mix) – 3:38
10. Larkspur (2019 mix) – 3:36
11. And She Does (Does Me Good) (2019 mix) – 4:03
12. Warbler (2019 mix – Previously unreleased) – 3:30
Discography : 1993 In A Big Golden Cage (Por Supuesto)
1994 Touch the Ground (Por Supuesto)
1997 Kiss of Life Green Goo
1997 A Place in the Sun (Vaudeville Park)
1999 Inner Light (Vaudeville Park)
2003 Eternal Spring (Vaudeville Park)
2006 Summerdew Avenue (Vaudeville Park)
2013 Sweet Amazer (Vaudeville Park)
The Penelopes – Pacific Amplifier
2019 – 12 titres – 44’44
Label : Vaudeville Park
Style : Pop
Origine : Japon, Takarazuka, Hyogo
Date de sortie de l’album : 22 novembre 2019
Notre avis : [star rating= »3.5″ max= »5″]
Par Mike S.
4 ans presque jour pour jour après la sortie de leur précédent album, le groupe japonais The Penelopes fait son retour avec ce nouvel opus composé de 5 nouvelles chansons et 7 remixes de titres plus anciens. Entré irrémédiablement dans un monde parallèle vivant encore dans les 60’s, le groupe poursuit sa quête de la perfect pop song.
C’est dans la Pop anglaise que le groupe a puisé depuis déjà 30 ans la source de son inspiration, débuté en 1992 avec In a Big Golden Cage. Des années 60’s aux 90’s, le groupe s’est imprégné d’un style, d’un état d’esprit, pour édifier son propre univers. Tatsuhiko Watanabe, la tête pensante de ce band made in Japan, résiste donc toujours aux modes avec cette poignée de nouvelles compositions, autour desquelles il ajoute des titres plus anciens, retravaillés pour les faire passer discrètement, pour certaines, dans notre XXIe siècle !
C’est sur la basse de Chigusa Miyata que l’album débute avec le single Anybody Falls in love. D’un coup d’un seul, le titre nous replonge dans l’univers du groupe, avec sa patine à la fois oldies façon Belle & Sebastian, et son petit accent d’on ne sait où, mais qu’on devine lorsqu’on sait que le groupe enregistre dans son petit studio à Takarazuka, « petite » ville de la banlieue d’Osaka au Japon.
Avec le titre Noctambulists, le groupe s’éloigne de la pop à proprement parler, pour s’orienter vers des ambiances plus sombres, sur une rythmique 80’s, à la manière de Genesis ou de Peter Gabriel. Le rendu est assez envoûtant, sans être vraiment oppressant, comme ceux que peut imaginer parfois David Sylvian. Avec Vapour trail, on remonte doucement à la surface, tout en restant sur une balade légère et brumeuse. Le dernier titre, parmi les nouveaux, Honeymoon is over, nous ramène à cette Pop sixties, à la fois vive et ensorcelante, qui n’est pas sans nous rappeler l’univers tout aussi joyeux-mélancolique de The Beautiful South.
Ces 5 nouveaux titres ont donc tous quelque chose d’assez singuliers, auxquels on peut ajouter un inédit exhumé, Warbler, qui permet à Tatsuhiko Watanabe de pousser sa voix un peu plus haut qu’à son habitude et de la mêler aux chants des oiseaux, des fauvettes, sans doute, le Sherlock Holmes que je suis ayant été traduire le titre de la chanson sur google…
Le reste de l’album est un ambitieux travail de relecture de titres plus anciens de la discographie du groupe. Le titre Larkspur (sorti initialement sur Sweet Amazer), par exemple, introduit des instruments organiques et classieux, à la manière de The Divine Comedy, tout en gardant son âme, et la voix attachante si particulière de Tatsuhiko. Il y a une douceur et une fragilité dans ce titre, qui le distingue des autres compositions, plus enjouées, comme ce Heartache Close tellement dynamique, malgré une orchestration extrêmement sobre. La réalisation est minimaliste, tellement loin des grosses productions anglaises, qu’il permet de garder une grande fraîcheur et une spontanéité.
C’est sans doute là que réside le secret de The Penelopes, capable de nous toucher encore, année après année, malgré la surenchère de groupes toujours plus attachés à produire des disques en 48 pistes, plutôt que de rechercher celle qui apportera l’émotion.
The Penelopes, en toute intimité, continue d’écrire et enregistre quelques unes des plus belles balades de la Pop, sans ambitions et sans frontières, juste pour son plaisir et celui d’un public curieux ou en recherche de frissons simples. Pacific Amplifier est un album qu’on gardera à portée de main pour les jours de pluies. En ces temps de come-back de la bonne vieille K7, peut-être l’album idéal à écouter sur son walkman… avec My song, en boucle !
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Line-up :
Tatsuhiko Watanabe – vocals guitars, keyboards and programming
Chigusa Miyata – bass
Tracklist :
1. Anybody Falls In Love – 2:43
2. My Song – 3:27
3. Noctambulists – 2:45
4. Vapour Trail – 5:21
5. Honeymoon Is Over (2019 mix) – 4:11
6. Ghost Ship (2019 mix) – 3:50
7. Sweet Amazer (2019 mix) – 3:42
8. Heartache Close (2019 mix) – 3:58
9. Cloudcastle (2019 mix) – 3:38
10. Larkspur (2019 mix) – 3:36
11. And She Does (Does Me Good) (2019 mix) – 4:03
12. Warbler (2019 mix – Previously unreleased) – 3:30
Discography :
1993 In A Big Golden Cage (Por Supuesto)
1994 Touch the Ground (Por Supuesto)
1997 Kiss of Life Green Goo
1997 A Place in the Sun (Vaudeville Park)
1999 Inner Light (Vaudeville Park)
2003 Eternal Spring (Vaudeville Park)
2006 Summerdew Avenue (Vaudeville Park)
2013 Sweet Amazer (Vaudeville Park)