Heavy Week-End /
Le Zénith /
Le 08 Juin 2025 – Nancy (54) /
Notre avis : 5/5.
Le Zénith de Nancy a tremblé ce week-end sous le poids d’un line-up taillé pour les amateurs de décibels furieux et d’énergie. En tête d’affiche : les mastodontes masqués de Slipknot, toujours aussi puissants et dérangeants, venus enflammer la scène avec leur chaos millimétré. À leurs côtés, les vétérans de Mass Hysteria, fers de lance du metal hexagonal, ont déchaîné leur rage contagieuse dans un set survolté. Et pour ouvrir les festivités, Rise Of The Northstar a injecté sa fusion unique de metal, de hardcore, avec une intensité à faire vaciller les fondations du Zénith. Retour sur une journée où sueur, cris et wall of death ont été les mots d’ordre : bienvenue au Heavy Week-End à Nancy !
RISE OF THE NORTHSTAR
C’est dans une ambiance électrique que Rise Of The Northstar fait son entrée sur la scène du Zénith, prêt à livrer un show d’une intensité rare. Les patrons incontestés du metal crossover français donnent le ton dès les premières secondes avec « Nekketsu », un opener qui déclenche instantanément une vague d’enthousiasme. Le public, survolté, répond présent sans la moindre hésitation. Le set s’annonce explosif, et il le reste jusqu’au bout. La fosse s’embrase sur « Welcame (Furyo State Of Mind) », où les premiers pogos déchaînés mettent en lumière la furie contrôlée qui caractérise les concerts de ROTN. « Crank It Up » et « Here Comes The Boom », tout aussi efficaces, confirment la puissance de feu du groupe. Le public les reprend en chœur, chaque riff déclenchant une décharge d’adrénaline collective. Vithia, frontman au charisme inébranlable, harangue la foule. Cette fusion unique entre metal, hip-hop et culture manga prend tout son sens en live, créant une atmosphère immersive, entre rage et spiritualité. Les titres s’enchaînent sans laisser de répit : « One Love », « Showdown », puis « Neo Paris » qui plonge l’assistance dans une vision dystopique aussi brutale que fédératrice. Les moshpits se multiplient, culminant sur l’incandescent « Bosozoku ». Chaque titre est une claque sonore, une déclaration de guerre portée par des riffs tranchants et une section rythmique implacable. Avec « Demonstrating My Saiya Style », Rise Of The Northstar prouve encore une fois qu’il règne en maître sur la scène crossover. Puis arrive « Rise », véritable hymne de cohésion, porté par une énergie dévastatrice. Enfin, c’est avec « Again And Again » que le set se termine dans une ambiance survoltée. Les sourires se lisent sur tous les visages, les poings levés saluent une performance magistrale. Rise Of The Northstar nous a livré un concert d’une puissance rare, alliant rage sonore et communion totale avec son public. Une démonstration de force, une célébration de la scène, une claque que l’on prend… encore et encore.

Rise Of The Northstar : Facebook / Instagram / Twitter / TikTok / Youtube / Site Officiel
Les photos de la soirée : ici.
MASS HYSTERIA
Les premières notes de « Mass Veritas » résonnent, et d’un coup, l’ambiance explose. Le Zénith, déjà chauffé à blanc, se transforme en brasier humain. Le public claque des mains, hurle, s’enflamme – le signal est donné. Mouss, frontman au charisme ravageur, surgit au micro avec un : « Bonsoir les furieux ! Bonsoir les furieuses ! ». Et la tempête commence. Sans laisser le temps de respirer, « Positif À Bloc » est lancé comme un missile. La fosse explose dans une ovation colossale, les bras s’élèvent, les corps s’agitent. Déjà, la symbiose entre le groupe et ses fans est totale. L’atmosphère s’électrise davantage avec « Chiens De La Casse », véritable concentré de rage sonore. Mouss et ses acolytes imposent une énergie démente, le public suit avec la même intensité. « Vae Soli ! » vient durcir encore le ton, sur fond de slams qui fusent et de pogos incontrôlables. Le set gagne en puissance et en cohérence, chaque morceau relançant la machine avec plus de force. Sur « Notre Complot », c’est la déflagration : circle-pits, wall of death et un chaos parfaitement orchestré. Mouss galvanise la foule : « Merci !!! Merci d’être là ce soir !!! Merci Nancy !!! ». Le show est millimétré. Les musiciens se donnent à fond, chacun occupant l’espace scénique avec fluidité. Les guitares hurlantes, la basse tellurique, la batterie précise et brutale : tout est là pour emporter. Mouss, infatigable, arpente la scène, harangue les « résistants culturels », se nourrit de la ferveur ambiante : « Est-ce que vous êtes heureux ?!! Merci pour ces putains de frissons !!! Merci pour cette érection pileuse !!! ». « L’Inversion Des Pôles » et « Nerf De Bœuf » viennent intensifier cette avalanche sonore. À ce moment du concert, l’énergie est purement électrique. Sur « Se Brûler Sûrement », Mouss s’adresse à nouveau au public, transpirant la gratitude et l’adrénaline : « Il vous reste du jus ?!! Merci !!! Merci à bloc d’être là !!! ». La suite est un crescendo d’intensité. « L’Émotif Impérieux » et « Reprendre Mes Esprits » enfoncent le clou, et « Arômes Complexes » transforme la fosse en un théâtre cathartique : tout le monde s’agenouille, avant de se relever dans une explosion d’énergie collective. « Gardez cette force !!! Gardez cette foi !!! », lance Mouss, messager d’un idéal viscéral. Le point d’orgue émotionnel arrive avec « L’Enfer Des Dieux », dédiée à ceux partis trop tôt. Tout le Zénith chante en chœur, chaque mot résonne fort et juste. L’émotion supplante la brutalité. Un silence dense suit la dernière note, avant une salve d’applaudissements, lourds de sens et d’amour. « Tenace » et « Contraddiction » envoient les fans de la première heure dans un ultime tourbillon. C’est « Plus Que Du Métal » qui clôture magistralement ce concert : hymne fédérateur, cri de ralliement, manifeste. Ce soir, Mass Hysteria a offert un manifeste vivant, une communion, une claque monumentale. Un son massif, un public incandescent, une émotion brute. Mouss l’a dit, et il avait raison : « Vous êtes tous des bâtisseurs de rêves ! ». Et ce rêve-là, Nancy s’en souviendra longtemps. Merci Mass Hysteria !

Mass Hysteria : Facebook / Instagram / Twitter / Youtube / Bigcartel
Les photos de la soirée : ici.
SLIPKNOT
Dès les premières secondes, l’air devient irrespirable de tension. La foule est compacte, compressée comme une bête prête à bondir. L’excitation est palpable, électrique, fauve. L’atmosphère est lourde, étouffante. Des hurlements s’élèvent, viscéraux. Et soudain, la bande son de K2000 se fait entendre, déclenchant une salve d’applaudissements et des sourires. Quand le groupe débarque, c’est l’apocalypse. Une explosion sonore. Le coup d’envoi est donné par « (sic) », véritable décharge frontale, dévastatrice. Dès cet instant, Slipknot ne relâchera plus jamais la pression. C’est une montée en puissance permanente, une charge sans répit. « People = Shit », « Gematria (The Killing Name) », « Wait And Bleed » : les morceaux s’enchaînent comme une mitraille, chacun plus brutal, plus agressif que le précédent. Le son martèle les corps, les riffs lacèrent, les percussions écrasent tout sur leur passage. Sur scène, c’est un chaos organisé, une orgie visuelle et sonore. Les percussionnistes masqués se déchaînent dans une fureur presque animale. Chaque note est une détonation, chaque cri de Corey Taylor est un uppercut. La scène tremble, vibre, hurle. Le public entre littéralement en ébullition sur « Nero Forte », se suspend à chaque mot sur « Yen », avant d’être englouti à nouveau dans un maelström de violence avec « Psychosocial ». Les pogos deviennent furieux, les slams pleuvent. Difficile de dire si nous sommes en concert ou en pleine transe tribale. Slipknot règne sans partage. « The Heretic Anthem » et « The Devil In I » maintiennent cette tension, presque oppressante, jusqu’au paroxysme. Le climax arrive avec « Unsainted », hurlé à l’unisson par une marée humaine en délire, et un « Duality » tout simplement dévastateur, crié à pleins poumons, comme une libération collective. Après une courte pause, le groupe revient pour un rappel infernal. Corey Taylor, en maître de cérémonie démoniaque, électrise la foule une dernière fois. « Spit It Out » déclenche une hystérie générale, « Surfacing » pulvérise les dernières forces des survivants. Et pour finir, dans une atmosphère lourde, presque rituelle, « Scissors », rare et hypnotique, s’étire comme un ultime exorcisme, sauvage et incantatoire. Quelle furie ! Une performance aussi violente que millimétrée, un set maîtrisé à la perfection, à la fois barbare et transcendé. Slipknot a tout simplement écrasé cette journée de festival, laissant un champ de ruines fumantes, un public abasourdi et totalement conquis. C’est bel et bien la déflagration de la journée avec un show d’une intensité animale, brute et furieuse.

Slipknot : Facebook / Instagram / Twitter / TikTok / Youtube / Site Officiel
Les photos de la soirée : ici.
Photos : Fabrice A. et GregH Photographer pour Slipknot
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Le Zénith /
Le 08 Juin 2025 – Nancy (54) /
Notre avis : 5/5.
Le Zénith de Nancy a tremblé ce week-end sous le poids d’un line-up taillé pour les amateurs de décibels furieux et d’énergie. En tête d’affiche : les mastodontes masqués de Slipknot, toujours aussi puissants et dérangeants, venus enflammer la scène avec leur chaos millimétré. À leurs côtés, les vétérans de Mass Hysteria, fers de lance du metal hexagonal, ont déchaîné leur rage contagieuse dans un set survolté. Et pour ouvrir les festivités, Rise Of The Northstar a injecté sa fusion unique de metal, de hardcore, avec une intensité à faire vaciller les fondations du Zénith. Retour sur une journée où sueur, cris et wall of death ont été les mots d’ordre : bienvenue au Heavy Week-End à Nancy !
RISE OF THE NORTHSTAR
C’est dans une ambiance électrique que Rise Of The Northstar fait son entrée sur la scène du Zénith, prêt à livrer un show d’une intensité rare. Les patrons incontestés du metal crossover français donnent le ton dès les premières secondes avec « Nekketsu », un opener qui déclenche instantanément une vague d’enthousiasme. Le public, survolté, répond présent sans la moindre hésitation. Le set s’annonce explosif, et il le reste jusqu’au bout. La fosse s’embrase sur « Welcame (Furyo State Of Mind) », où les premiers pogos déchaînés mettent en lumière la furie contrôlée qui caractérise les concerts de ROTN. « Crank It Up » et « Here Comes The Boom », tout aussi efficaces, confirment la puissance de feu du groupe. Le public les reprend en chœur, chaque riff déclenchant une décharge d’adrénaline collective. Vithia, frontman au charisme inébranlable, harangue la foule. Cette fusion unique entre metal, hip-hop et culture manga prend tout son sens en live, créant une atmosphère immersive, entre rage et spiritualité. Les titres s’enchaînent sans laisser de répit : « One Love », « Showdown », puis « Neo Paris » qui plonge l’assistance dans une vision dystopique aussi brutale que fédératrice. Les moshpits se multiplient, culminant sur l’incandescent « Bosozoku ». Chaque titre est une claque sonore, une déclaration de guerre portée par des riffs tranchants et une section rythmique implacable. Avec « Demonstrating My Saiya Style », Rise Of The Northstar prouve encore une fois qu’il règne en maître sur la scène crossover. Puis arrive « Rise », véritable hymne de cohésion, porté par une énergie dévastatrice. Enfin, c’est avec « Again And Again » que le set se termine dans une ambiance survoltée. Les sourires se lisent sur tous les visages, les poings levés saluent une performance magistrale. Rise Of The Northstar nous a livré un concert d’une puissance rare, alliant rage sonore et communion totale avec son public. Une démonstration de force, une célébration de la scène, une claque que l’on prend… encore et encore.
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MASS HYSTERIA
Les premières notes de « Mass Veritas » résonnent, et d’un coup, l’ambiance explose. Le Zénith, déjà chauffé à blanc, se transforme en brasier humain. Le public claque des mains, hurle, s’enflamme – le signal est donné. Mouss, frontman au charisme ravageur, surgit au micro avec un : « Bonsoir les furieux ! Bonsoir les furieuses ! ». Et la tempête commence. Sans laisser le temps de respirer, « Positif À Bloc » est lancé comme un missile. La fosse explose dans une ovation colossale, les bras s’élèvent, les corps s’agitent. Déjà, la symbiose entre le groupe et ses fans est totale. L’atmosphère s’électrise davantage avec « Chiens De La Casse », véritable concentré de rage sonore. Mouss et ses acolytes imposent une énergie démente, le public suit avec la même intensité. « Vae Soli ! » vient durcir encore le ton, sur fond de slams qui fusent et de pogos incontrôlables. Le set gagne en puissance et en cohérence, chaque morceau relançant la machine avec plus de force. Sur « Notre Complot », c’est la déflagration : circle-pits, wall of death et un chaos parfaitement orchestré. Mouss galvanise la foule : « Merci !!! Merci d’être là ce soir !!! Merci Nancy !!! ». Le show est millimétré. Les musiciens se donnent à fond, chacun occupant l’espace scénique avec fluidité. Les guitares hurlantes, la basse tellurique, la batterie précise et brutale : tout est là pour emporter. Mouss, infatigable, arpente la scène, harangue les « résistants culturels », se nourrit de la ferveur ambiante : « Est-ce que vous êtes heureux ?!! Merci pour ces putains de frissons !!! Merci pour cette érection pileuse !!! ». « L’Inversion Des Pôles » et « Nerf De Bœuf » viennent intensifier cette avalanche sonore. À ce moment du concert, l’énergie est purement électrique. Sur « Se Brûler Sûrement », Mouss s’adresse à nouveau au public, transpirant la gratitude et l’adrénaline : « Il vous reste du jus ?!! Merci !!! Merci à bloc d’être là !!! ». La suite est un crescendo d’intensité. « L’Émotif Impérieux » et « Reprendre Mes Esprits » enfoncent le clou, et « Arômes Complexes » transforme la fosse en un théâtre cathartique : tout le monde s’agenouille, avant de se relever dans une explosion d’énergie collective. « Gardez cette force !!! Gardez cette foi !!! », lance Mouss, messager d’un idéal viscéral. Le point d’orgue émotionnel arrive avec « L’Enfer Des Dieux », dédiée à ceux partis trop tôt. Tout le Zénith chante en chœur, chaque mot résonne fort et juste. L’émotion supplante la brutalité. Un silence dense suit la dernière note, avant une salve d’applaudissements, lourds de sens et d’amour. « Tenace » et « Contraddiction » envoient les fans de la première heure dans un ultime tourbillon. C’est « Plus Que Du Métal » qui clôture magistralement ce concert : hymne fédérateur, cri de ralliement, manifeste. Ce soir, Mass Hysteria a offert un manifeste vivant, une communion, une claque monumentale. Un son massif, un public incandescent, une émotion brute. Mouss l’a dit, et il avait raison : « Vous êtes tous des bâtisseurs de rêves ! ». Et ce rêve-là, Nancy s’en souviendra longtemps. Merci Mass Hysteria !
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SLIPKNOT
Dès les premières secondes, l’air devient irrespirable de tension. La foule est compacte, compressée comme une bête prête à bondir. L’excitation est palpable, électrique, fauve. L’atmosphère est lourde, étouffante. Des hurlements s’élèvent, viscéraux. Et soudain, la bande son de K2000 se fait entendre, déclenchant une salve d’applaudissements et des sourires. Quand le groupe débarque, c’est l’apocalypse. Une explosion sonore. Le coup d’envoi est donné par « (sic) », véritable décharge frontale, dévastatrice. Dès cet instant, Slipknot ne relâchera plus jamais la pression. C’est une montée en puissance permanente, une charge sans répit. « People = Shit », « Gematria (The Killing Name) », « Wait And Bleed » : les morceaux s’enchaînent comme une mitraille, chacun plus brutal, plus agressif que le précédent. Le son martèle les corps, les riffs lacèrent, les percussions écrasent tout sur leur passage. Sur scène, c’est un chaos organisé, une orgie visuelle et sonore. Les percussionnistes masqués se déchaînent dans une fureur presque animale. Chaque note est une détonation, chaque cri de Corey Taylor est un uppercut. La scène tremble, vibre, hurle. Le public entre littéralement en ébullition sur « Nero Forte », se suspend à chaque mot sur « Yen », avant d’être englouti à nouveau dans un maelström de violence avec « Psychosocial ». Les pogos deviennent furieux, les slams pleuvent. Difficile de dire si nous sommes en concert ou en pleine transe tribale. Slipknot règne sans partage. « The Heretic Anthem » et « The Devil In I » maintiennent cette tension, presque oppressante, jusqu’au paroxysme. Le climax arrive avec « Unsainted », hurlé à l’unisson par une marée humaine en délire, et un « Duality » tout simplement dévastateur, crié à pleins poumons, comme une libération collective. Après une courte pause, le groupe revient pour un rappel infernal. Corey Taylor, en maître de cérémonie démoniaque, électrise la foule une dernière fois. « Spit It Out » déclenche une hystérie générale, « Surfacing » pulvérise les dernières forces des survivants. Et pour finir, dans une atmosphère lourde, presque rituelle, « Scissors », rare et hypnotique, s’étire comme un ultime exorcisme, sauvage et incantatoire. Quelle furie ! Une performance aussi violente que millimétrée, un set maîtrisé à la perfection, à la fois barbare et transcendé. Slipknot a tout simplement écrasé cette journée de festival, laissant un champ de ruines fumantes, un public abasourdi et totalement conquis. C’est bel et bien la déflagration de la journée avec un show d’une intensité animale, brute et furieuse.
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Photos : Fabrice A. et GregH Photographer pour Slipknot
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By Fabrice A. • Reportage Festival, Reportages • Tags: Heavy Week-End, Label LN, Le Zénith, Le Zénith de Nancy, Les Productions Label LN, Mass Hysteria, Nancy, Nancy Open Air, Rise Of The Northstar, Slipknot, Zénith, Zénith Du Grand Nancy