Wassailer – I, the bastard

2021 –  11 titres – 41’19
Label : Empty Streets Records / Because Music 
Style : Electronic / Electro Pop
Origine :  UK, Borough Of Lewisham, London
Date de sortie de l’album : 27 janvier 2021


Notre avis : [star rating= »3″ max= »5″]


Par Mike S.

Wassailer égraine depuis septembre dernier, les titres de son nouvel album. « Son », « 242 », « Three Dots In A Bubble » et « Song For Elsa » se sont succédés comme autant de variantes à l’univers personnel de Wassailer. Cette fois, c’est avec un album complet que le compositeur londonien d’adoption va tenter de se faire entendre d’un plus large public… 

3e homme du trio electro-pop franco-anglais We Were Evergreen, William Serfass alias Wassailer esquisse depuis quelques mois les contours de sa propre musique. Des nappes synthétiques electro et des rythmiques variées servent de décor à la plupart de ses titres, mais c’est avec une véritable recherche sonore qu’il choisit d’accompagner sa voix. A la manière de Bjork ou de Beck, il travaille le son comme une matière qu’il faut modeler à son idée. Il y intègre aussi des voix, sons World (Trad, Three Dots in a Bubble) ou des séquençages plus danse (Going to the Club, Settlement), donnant ainsi bons nombres de variations à son album.

Quoique synthétique, la musique de I, the bastard a quelque chose d’organique, parfois même empreinte d’émotions. Le plus beau titre de l’album se trouve d’ailleurs dans ce registre, et tout au bout de l’album : Song for Elsa est une balade jouée au piano et la voix de Wassailer prend une forme de gravité qui s’apparenterait presque à celle de Chris Martin, la voix charismatique de Coldplay.

I, the bastard est un album d’une rare originalité, à découvrir et à écouter sans modération.

 

 


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Line-up :
 William Serfass

Tracklist :
1. Foreplay
2. Trad
3. Miss Trolleys
4. Domestic Dogs Barking
5. Son 03:10
6. Ghosts (feat. DemiMa & Johnny Woodham)
7. Going to the Club
8. Three Dots in a Bubble
9. Settlement
10. 242
11. Song for Elsa