2018 – 7 titres – 26’50 Label : Autoprod Style : Neo Metal /Rap / Fusion Origine : France, Bourgogne-Franche-Comté, Dole (39)
Date de sortie de l’album : 31 octobre 2018
Notre avis : [star rating= »3″ max= »5″]
Par Mike S.
Le Métal français est en train d’enfanter un nouveau petit teigneux ! A avoir trop écouté Mass Hysteria, Aqme ou encore Pleymo, le groupe Waking The Sleeping Bear – qu’on rebaptisera sans doute très vite WTSB – a imaginé son propre son, au croisement de toutes ces influences. C’est avec un premier EP, « Jungle Urbaine », que le groupe débarque en cette fin d’année 2018, dans une déferlante de riffs au verbe mordant et corrosif.
Dans un capharnaüm de riffs musclés et de samples electro surpuissants, Adrien plaquee son flow rapide, alternant entre rap, voix claire et chant guttural. C’est massif et bien orchestré. Pour un premier essai, dans ce genre musical, on peut dire que le groupe et l’ingé-son ont bien bossé. Chapeau ! Côté textes, encore un peu difficile à s’y retrouver, il faudrait s’y pencher un peu plus, comme on doit le faire parfois sur des albums de Lofofora ou de Mass Hysteria. Car on imagine que cela envoie du lourd là aussi, du coté des idées et des slogans partagées, avec des titres tels que « Que Dieu Nous Pardonne« , « Cannibale » ou encore « Machines de guerre » ! C’est dommage d’ailleurs que le groupe n’ait pas mis ses textes sur son Bandcamp, ça pourrait éclairer un peu sa démarche, qu’on imagine seulement, en tirant quelques bribes dans ce flow infernal tel que : « Cannibale Animal, Qu’est qui reste au final…« . « Surtout pas de larmes, il faut rester de marbre, je suis le fruit tombé de l’arbre… »
Mais qu’importe, cela viendra, à force d’écoutes, et dans un premier temps, on se concentre sur l’énergie brute qui se dégage de ces 5 compositions, augmentées d’un prologue – Alerte – et d’un épilogue – Rien à signaler – qui ouvrent encore un peu le champ des possibles avec un flow 100 % rap, qui se rapprocherait presque du flow marseillais d’I AM et son Ecole du Micro d’Argent, riche en allitérations, métaphores et autres assonances ! Dans les années 90’s, on parlait de fusion avec Oneyed Jack et No one is Innocent. Aujourd’hui, tout s’entremêle, sans s’occuper des cases. Et ce qui compte, ce sont les énergies et les émotions qui s’en dégagent ! Et à ce petit jeu-là, Waking The Sleeping Bear tire déjà son épingle du jeu, en provoquant quelques effets secondaires, à la suite d’une écoute prolongée de son répertoire naissant !
Alors, attention ! Avis de tempête franc-comtoise sur la « Jungle Urbaine « ! Vous êtes prévenus !
Waking The Sleeping Bear – Jungle Urbaine
2018 – 7 titres – 26’50
Label : Autoprod
Style : Neo Metal /Rap / Fusion
Origine : France, Bourgogne-Franche-Comté, Dole (39)
Date de sortie de l’album : 31 octobre 2018
Notre avis : [star rating= »3″ max= »5″]
Par Mike S.
Le Métal français est en train d’enfanter un nouveau petit teigneux ! A avoir trop écouté Mass Hysteria, Aqme ou encore Pleymo, le groupe Waking The Sleeping Bear – qu’on rebaptisera sans doute très vite WTSB – a imaginé son propre son, au croisement de toutes ces influences. C’est avec un premier EP, « Jungle Urbaine », que le groupe débarque en cette fin d’année 2018, dans une déferlante de riffs au verbe mordant et corrosif.
Dans un capharnaüm de riffs musclés et de samples electro surpuissants, Adrien plaquee son flow rapide, alternant entre rap, voix claire et chant guttural. C’est massif et bien orchestré. Pour un premier essai, dans ce genre musical, on peut dire que le groupe et l’ingé-son ont bien bossé. Chapeau ! Côté textes, encore un peu difficile à s’y retrouver, il faudrait s’y pencher un peu plus, comme on doit le faire parfois sur des albums de Lofofora ou de Mass Hysteria. Car on imagine que cela envoie du lourd là aussi, du coté des idées et des slogans partagées, avec des titres tels que « Que Dieu Nous Pardonne« , « Cannibale » ou encore « Machines de guerre » ! C’est dommage d’ailleurs que le groupe n’ait pas mis ses textes sur son Bandcamp, ça pourrait éclairer un peu sa démarche, qu’on imagine seulement, en tirant quelques bribes dans ce flow infernal tel que : « Cannibale Animal, Qu’est qui reste au final…« . « Surtout pas de larmes, il faut rester de marbre, je suis le fruit tombé de l’arbre… »
Mais qu’importe, cela viendra, à force d’écoutes, et dans un premier temps, on se concentre sur l’énergie brute qui se dégage de ces 5 compositions, augmentées d’un prologue – Alerte – et d’un épilogue – Rien à signaler – qui ouvrent encore un peu le champ des possibles avec un flow 100 % rap, qui se rapprocherait presque du flow marseillais d’I AM et son Ecole du Micro d’Argent, riche en allitérations, métaphores et autres assonances ! Dans les années 90’s, on parlait de fusion avec Oneyed Jack et No one is Innocent. Aujourd’hui, tout s’entremêle, sans s’occuper des cases. Et ce qui compte, ce sont les énergies et les émotions qui s’en dégagent ! Et à ce petit jeu-là, Waking The Sleeping Bear tire déjà son épingle du jeu, en provoquant quelques effets secondaires, à la suite d’une écoute prolongée de son répertoire naissant !
Alors, attention ! Avis de tempête franc-comtoise sur la « Jungle Urbaine « ! Vous êtes prévenus !
Bandcamp / Facebook
Line up :
Edwin : Guitare,
Simon : Basse,
Arthur : Batterie,
Adrien « Papa Ours » : Chant
Tracklist :
1. Prologue (Alerte) 01:09
2. Jungle Urbaine 03:49
3. Crash Test 04:57
4. Cannibale 04:54
5. Que Dieu Nous Pardonne 05:03
6. Machines de Guerre 05:06
7. Épilogue (Rien à Signaler) 01:49