2018 – 5 titres – 18’43
Label : Autoprod/Modulor
Style : Chanson
Origine : France, IDF, Paris (75)
Date de sortie de l’album : 30 novembre 2018
Notre avis : [star rating= »3.5″ max= »5″]
Par Mike S.
« Amour / Origine / Symbole » est le titre complet de ce triptyque dont le premier volet (Amour) était sorti fin 2015. Il aura donc fallu 3 ans pour que Nicolas Haas enregistre 5 titres supplémentaires à son projet. Un temps nécessaire pour livrer un travail minutieux et exigeant. Un temps nécessaire pour ne pas aller trop vite. Un temps nécessaire pour créer le manque et nous donner l’envie.
L’EP débute sur le titre Le ruisseau et l’oiseau et nous fait d’emblée entendre un son plus guitare, celle de Matthieu Imbert (No One is Innocent), mais en gardant l’esprit poétique du premier. Rapidement, le titre, écoute après écoute, va dévoiler tout son pouvoir hypnotique. A la manière d’un titre de Bertrand Betsch, dont la voix semble finalement si proche, dans le second titre, A l’origine, les antidépresseurs en moins ! Si le label Lithium était encore en activité, nul doute que Nicolas Haas y aurait trouvé sa place depuis longtemps, entre Dominique A et Michel Cloup. Mais ceci est une époque tellement lointaine aujourd’hui…
… alors revenons-en à Nicolas Haas et au 2e volet de son triptyque qui n’a pas encore fini de dévoiler ses secrets. Intégrant des éléments plus électroniques, au fur et à mesure du disque, l’auteur-compositeur mais aussi interprète fait varier son interprétation sur Je suis, mêlant le parler au chanter. Il aborde ici le sujet central de son projet, à savoir, L’Homme comme un « simple » maillon dans la chaîne infinie de l’Humanité. Et pour illustrer son propos, une photo rare et personnelle, à l’intérieur du digipack, dans laquelle on retrouve 4 générations réunies sur ce même cliché. Tout un symbole, auquel on ne prête parfois pas assez attention, et sur lequel, peut-être, le troisième triptyque saura nous apporter quelques lumières.
Plus loin dans le disque, il y a La Peau, un titre qui fait aussi écho à une chanson de Dominique A, avec qui on trouvait déjà une filiation, il y a près de 20 ans maintenant, sur son premier projet Laconic, aujourd’hui sans doute introuvable, mais en cherchant bien, qui sait… je ne saurais que trop vous le conseiller ! Au delà de ce lien anecdotique, le titre La Peau semble d’abord très épuré, habillé de quelques notes synthétiques, avant de devenir carrément electro et totalement hypnotique. Et toujours la douceur des mots…
S’il y a avait un ou deux titres qui se démarquaient sur le 1er volet, le second opus est encore plus réussi, révélant une certaine unité. Pas un titre ne donne l’impression d’être plus faible que les autres. Chaque titre a son pouvoir d’attraction, à la fois attachant et vivifiant. D’une beauté simple, sans surenchère de production. On en sort malgré tout, comme pour le précédent, avec un manque ! Comme pour le précédent. L’occasion est alors forte de lier les deux et de se les écouter enchaînés. Un exercice que je vous laisse expérimenter via le bandcamp de l’artiste.
Un beau cadeau de Noël qui sort aussi en version vinyle !
Bandcamp / Facebook
Line-up :
Chant, programmation, piano : Nicolas Haas
Guitares, programmation : Matthieu Imberty
Basse : Antoine Reininger
Chant : Nathalie Ré
(avec la participation de Mika Haas sur « D’où je viens »)
Textes : Nicolas Haas
Musiques : Nicolas Haas et Matthieu Imberty
Tracklist :
1. Le ruisseau et l’oiseau 03:23
2. A l’origine 04:16
3. Je suis 03:33
4. La peau 03:16
5. D’où je viens 03:35
Nicolas Haas – Origine
2018 – 5 titres – 18’43
Label : Autoprod/Modulor
Style : Chanson
Origine : France, IDF, Paris (75)
Date de sortie de l’album : 30 novembre 2018
Notre avis : [star rating= »3.5″ max= »5″]
Par Mike S.
« Amour / Origine / Symbole » est le titre complet de ce triptyque dont le premier volet (Amour) était sorti fin 2015. Il aura donc fallu 3 ans pour que Nicolas Haas enregistre 5 titres supplémentaires à son projet. Un temps nécessaire pour livrer un travail minutieux et exigeant. Un temps nécessaire pour ne pas aller trop vite. Un temps nécessaire pour créer le manque et nous donner l’envie.
L’EP débute sur le titre Le ruisseau et l’oiseau et nous fait d’emblée entendre un son plus guitare, celle de Matthieu Imbert (No One is Innocent), mais en gardant l’esprit poétique du premier. Rapidement, le titre, écoute après écoute, va dévoiler tout son pouvoir hypnotique. A la manière d’un titre de Bertrand Betsch, dont la voix semble finalement si proche, dans le second titre, A l’origine, les antidépresseurs en moins ! Si le label Lithium était encore en activité, nul doute que Nicolas Haas y aurait trouvé sa place depuis longtemps, entre Dominique A et Michel Cloup. Mais ceci est une époque tellement lointaine aujourd’hui…
… alors revenons-en à Nicolas Haas et au 2e volet de son triptyque qui n’a pas encore fini de dévoiler ses secrets. Intégrant des éléments plus électroniques, au fur et à mesure du disque, l’auteur-compositeur mais aussi interprète fait varier son interprétation sur Je suis, mêlant le parler au chanter. Il aborde ici le sujet central de son projet, à savoir, L’Homme comme un « simple » maillon dans la chaîne infinie de l’Humanité. Et pour illustrer son propos, une photo rare et personnelle, à l’intérieur du digipack, dans laquelle on retrouve 4 générations réunies sur ce même cliché. Tout un symbole, auquel on ne prête parfois pas assez attention, et sur lequel, peut-être, le troisième triptyque saura nous apporter quelques lumières.
Plus loin dans le disque, il y a La Peau, un titre qui fait aussi écho à une chanson de Dominique A, avec qui on trouvait déjà une filiation, il y a près de 20 ans maintenant, sur son premier projet Laconic, aujourd’hui sans doute introuvable, mais en cherchant bien, qui sait… je ne saurais que trop vous le conseiller ! Au delà de ce lien anecdotique, le titre La Peau semble d’abord très épuré, habillé de quelques notes synthétiques, avant de devenir carrément electro et totalement hypnotique. Et toujours la douceur des mots…
S’il y a avait un ou deux titres qui se démarquaient sur le 1er volet, le second opus est encore plus réussi, révélant une certaine unité. Pas un titre ne donne l’impression d’être plus faible que les autres. Chaque titre a son pouvoir d’attraction, à la fois attachant et vivifiant. D’une beauté simple, sans surenchère de production. On en sort malgré tout, comme pour le précédent, avec un manque ! Comme pour le précédent. L’occasion est alors forte de lier les deux et de se les écouter enchaînés. Un exercice que je vous laisse expérimenter via le bandcamp de l’artiste.
Un beau cadeau de Noël qui sort aussi en version vinyle !
Bandcamp / Facebook
Line-up :
Chant, programmation, piano : Nicolas Haas
Guitares, programmation : Matthieu Imberty
Basse : Antoine Reininger
Chant : Nathalie Ré
(avec la participation de Mika Haas sur « D’où je viens »)
Textes : Nicolas Haas
Musiques : Nicolas Haas et Matthieu Imberty
Tracklist :
1. Le ruisseau et l’oiseau 03:23
2. A l’origine 04:16
3. Je suis 03:33
4. La peau 03:16
5. D’où je viens 03:35