La 13ème édition du Main Square Festival a été celle du record. 125.000 festivaliers se sont pressés durant trois jours à La Citadelle d’Arras pour assister aux concerts de System Of A Down, The Inspector Cluzo, Frank Carter & The Rattlesnakes, The Noface… Radiohead clôturait cette belle édition !
Jour 1
NORTH RAIN
Les premières vibrations retentissent sur La Green Room et c’est avec North Rain que nous débutons cette édition. D’emblée, le groupe communique avec le public. Bonsoir Arras ! Est-ce que vous allez bien ?!! Le public répond en criant et le set est lancé avec « Leave Me Alone ». La prochaine, c’est notre tout premier morceau : « Last Words » ! Ça va bien Arras ? Ça nous fait vraiment plaisir d’être ici ! « Lil’ Bitch » est alors annoncé et le public est invité à sauter. Edward et Florian, qui sont au chant, occupent bien la scène en la parcourant de long en large. Merci Arras ! Avec « Never Give Up » North Rain nous parle d’ambition, de projet… Sur « True Friends » et « All I Want », nous voyons apparaître les premiers slams. Après avoir procédé à quelques remerciements, le groupe termine son tour de chant avec « Faded » et « Jeffrey ». North Rain reçoit une belle ovation pour cette très belle prestation !
Le son de la fanfare annonce le début du show et nous voyons arriver les protagonistes. Ils saluent la foule qui est déjà dense et le set est lancé avec « Rockfarmers ». Bonsoir les amis ! On est très content de venir dans le Nord. Nous, on vient du Sud-Ouest pour un concert live ! Il n’y a pas d’ordinateur, pas de setlist ! Vous êtes prêts ?!!! Le public répond en gueulant. Calmez vous !!!! Sur « Fishermen », le public chante en reprenant For Your Family tout en claquant des mains. « Quit The Rat Race » amène une chanson plus calme avec « Run ». Pour nos anciens, nos aïeux qui avaient tout compris… Laurent est alors seul sur scène avec sa guitare. Mathieu revient ensuite pour une danse sensuelle, debout sur la batterie. Vous allez me péter cette putain de place !!! Et c’est parti pour « Two Days ». C’est un concert de rock, pas de metal ! Déjà, on est mieux habillé !!!Allez, faites la bise à votre voisin ! La reprise de Curtis Mayfield, « It’s Alright », est chantée par la foule. La prochaine est dédiée au putain de bassiste, qui comme le Président de la République, ne sert absolument à rien !Elle nous a permis de voyager dans le monde entier ! C’est « Fuck The Bass Player » et le groupe reçoit une belle ovation. Allez, on monte le son, on n’est pas à Rock en Seine ici !!! Le set se termine avec « Put Your Hands Up ». Les bras sont en l’air et une partie de la batterie est balancée dans la fosse ! Les TIC nous saluent en Gascon et remercient le public pour l’accueil !
Nous poursuivons la journée avec The Noface, la formation qui réunit les musiciens de Skip The Use et la chanteuse Oma Jali. Les musiciens sont en costume cravate, le visage recouvert d’une cagoule avec une croix blanche. Nous comprenons alors les masques distribués dans le public… La chanteuse arrive à son tour pour ouvrir le bal. Les morceaux présentés, à l’image de « I Am Over You », sonnent résolument rock et sont très dansants. Ça résonne un peu comme du Skunk Anansie. Dans tous les cas, le public est venu nombreux pour découvrir The Noface sur scène. Le groupe a été très bien accueilli par la foule. Nous attendons impatiemment l’album « Chapter One » prévu le 29 septembre prochain !
Les premières déflagrations retentissent et les hostilités sont lancées avec « Juggernaut » et « Lullaby ». Frank Carter se fait rapidement porter par la foule, ravie par le punk rock pur et dur proposé par l’ancien chanteur de Gallows. The next song is a love song ! C’est « Wild Flowers ». This is the first time we play to the Main Square ! It’s a real pleasure ! « Vampires » et « Jackals » viennent poursuivre le show, et the biggest circle pit est demandé ! Le guitariste n’hésite pas non plus à aller au contact de la foule. Les filles sont invitées au slam et Frank Carter profite de l’occasion pour annoncer le concert à l’Olympia avec Papa Roach à l’automne prochain. Un grand moment ! Corrosif et sauvage !
Retour à la Green Room où la chanteuse de The Noface se prête encore au jeu des dédicaces et des photos. Don Broco prend alors possession de la scène, lançant son tour de chant avec « Everybody ». Le groupe qui nous vient d’Angleterre propose un ensemble plutôt énergique. Passant avec aisance du nu métal au pop rock, ou du rock alternatif au post hardcore, le style n’est pas sans nous rappeler les Américains de Fall Out Boy. Les morceaux proposés sont essentiellement extraits de l’album « Automatic ». « You Wanna Know », « Automatic » et « Fire » sont ainsi enchaînés. Un circle pit est lancé pour « What You Do To Me » et les bras sont en l’air pour « I Got Sick », « Actors » et « Superlove »… Le public féminin semble ravi ! Avec deux albums au compteur et d’innombrables concerts, Don Broco sait y faire pour séduire la foule. De l’énergie et de la bonne humeur !
Il est à peine 20h45 et les protagonistes arrivent déjà sur scène. Un poil en avance, Biffy Clyro lance le set avec « Wolves Of Winter » avant d’enchaîner avec « Living Is A Problem Because Everything Dies ». Le public reconnaît d’emblée les coups de guitares. Le chanteur s’essaie à quelques mots en français. Merci tout le monde ! Nous sommes Biffy Clyro et nous venons d’Ecosse ! Le show se poursuit alors avec « Biblical » et « That Golden Rule ». Le groupe est ovationné. Merci beaucoup Arras ! This song is called « Black Chandelier ». Elle est suivie de « Re-Arrange ». Merci Madame et Monsieur ! Evoluant dans le post rock alternatif et le hardcore romantique, Biffy Clyro a réussi à captiver le public en parcourant les sept albums qui constituent leur actif. Une très belle prestation !
C’est avec « Bad Mother Fucker » que le groupe lance les hostilités. Les fans sont aux anges et ont ensuite le plaisir d’avoir « Alpha Omega », « Golden God » et « Sail ». Plus connu sous l’acronyme MGK, Richard Colson Baker a emprunté son pseudonyme au célèbre gangster de la prohibition. Premier rappeur blanc à remporter trois victoires consécutives au célèbre talent show de l’Apollo Theater, MGK souffre néanmoins de la sempiternelle comparaison avec Eminem. Le rappeur américain a eu l’occasion de nous présenter quelques extraits de son troisième album intitulé « Bloom », un opus plus acoustique que les précédents, donnant plus de place à la guitare.
Le public s’impatiente et trépigne. Des lumières bleues sont allumées sur scène. System Of A Down finit par s’installer pour une prestation époustouflante ! Le show est lancé avec « Soldier Side » en guise d’intro. Le volume est au taquet et nous allons assister à un véritable son et lumière ! « Suite-Pee » est envoyé avant d’enchaîner avec « Prison Song » et « Violent Pornography ». Le show se poursuit avec « Aerials » et System Of A Down va enchaîner les titres. Serj Tankian se positionne derrière la batterie pour « Radio/Video » avant de poursuivre avec « Hypnotize ». Le pogo est de mise et le public remue des épaules sur « Bounce » ! Toujours sur un rythme démentiel, nous avons droit à « Suggestions. « Psycho » nous amène au fameux « Chop Suey ! ». « Lost In Hollywood » est le premier moment de douceur dans ce set ahurissant. « Question ! » enchaîne alors sur le slow de System Of A Down : « Lonely Day ». Nous arrivons petit à petit à la fin du set avec « B.Y.O.B. », « Toxicity » et « Sugar ». Explosif !
June Bug est à l’origine le projet solo de Sarah June, auteur, interprète et guitariste. Écrivant des morceaux aux sonorités plutôt folk, elle est rejointe cette année par Beryl Bényoucef qui vient créer les arrangements des nouvelles compositions. June Bug est un univers sincère et décalé, qui se transforme au fil des rencontres en un projet espiègle, une musique bricolée de samples, de profondeur et de folie. June Bug fait vibrer les percussions et triture les guitares. Le duo est plutôt bien accueilli par le public. Sarah accorde son synthé avec un tournevis ! Le duo fait les remerciements de rigueur avant de quitter la scène. On s’appelle June Bug ! On est vraiment enchanté. Merci beaucoup ! Un nouvel album est prévu cette année avec le renfort de Florent Hibon et Nicolas Acevedo.
Direction la Main Stage où se produit The G pour du rock pur et dur. Le duo guitare/batterie a fait des ravages. Main Square, j’espère que vous allez fondre, car je vous sens bien chaud !!! Le set est lancé avec « I Wanna Know », suivi de « Love Sucks » et « In My Country ». Le show mené par les 2 frangins Fiu et Luigi est d’une énergie débordante. Nourris au classic rock des années 70, The G nous offre un son rock intense et sans concession. Les morceaux présentés sont pour l’essentiel extraits de l’album intitulé « Straight ». Comme « Super Hero » et « Not Too Young ». Le groupe fait s’accroupir la foule pour qu’elle se relève énergiquement en sautant. « From Nowhere » et « I’m A Man » nous amènent petit à petit à la fin du set qui est clôturé avec « The Nerverending Game ». Très belle prestation pour un ensemble fougueux et efficace !
Le nom du groupe apparaît sur le fond de la scène et les protagonistes s’installent tranquillement. Après une petite intro, le show est lancé avec « Tick Tock ». La formation Irlandaise va alors nous présenter sa pop indé, dont les titres sont extraits de l’album intitulé « Everything This Way ». Le set se poursuit avec « Two Stones » et « At Gunpoint », et nous devons malheureusement écourter notre écoute pour prendre la direction de la Grande Scène pour y retrouver Talisco…
Talisco nous a présenté son mélange d’électro et de folk rock. Fort du nouvel album intitulé « Capitol Vision », le groupe a pu en distiller quelques extraits comme « A Kiss From L.A. » et « Monsters and Black Stones ». Le set se veut à la fois dansant et percutant, et fait la part belle à l’album précédent avec « Follow Me » et « Your Wish ». Talisco a visiblement été ému. Merci tout le monde ! Quel kif d’être là aujourd’hui. Vu d’ici, c’est juste impressionnant !!!
C’est ensuite de l’indie folk, teintée de reggae, qui nous attend sur la Green Room. Xavier Rudd a ouvert le bal avec « Creancient » et « Flag ». Nous avons tous été impressionnés par un instrument peu commun sur scène, une longue trompe appelée didgeridoo. Xavier Rudd ne s’est pas arrêté à l’étrange tuyau qui a fait la légende des aborigènes et dont il partage en partie les racines. L’homme orchestre, activiste réputé, et songwriter engagé pour de multiples causes, a assuré le show.
Matt Shultz déboule sur scène en courant. Il saute et parcoure le plateau de long en large. Quelle pile électrique ! Les américains nous servent leur rock garage avec les extraits des albums intitulés « Tell Me I’m Pretty », « Melophobia » et « Thank You Happy Birthday ». Influencé au départ par le classic rock, le blues et le funk, le son du groupe a évolué vers l’indie rock. Les morceaux vont ainsi s’enchaîner : « Spiderhead », « Too Late To Say Goodbye », « Cold Cold Cold », « Trouble »… Un set époustouflant et d’une énergie incroyable !
Le public chante La Marseillaise en attendant le début du show… Rory Graham nous emmène alors dans son univers teinté de soul, de blues et de hip-hop. Quel monde pour assister à la prestation de Rag’N’Bone Man ! Le show est lancé avec « Wolves » et Rory Graham nous présente les titres de l’album intitulé « Human ». « Ego », « The Fire » et l’inévitable « Human » font partie du tour de chant. Nous avons également droit à quelques extraits des EPs « Wolves » et « Disfigured », avec notamment « No Mother », « Guilty » et « Hard Came The Rain ». C’est avec « Bitter End » et « Hell Yeah » que le show est clôturé. La voix du moment !
Des écrans énormes placés sur scène diffusent des animations vidéos tout au long du show. Les premiers sons font réagir le public et c’est « Hob » qui ouvre le bal. D’emblée, ce premier morceau fait danser le public. « Mr Johnson » vient poursuivre le show, suivi de « Son Of A Sun » et « Hope ». Seule sur scène au début du set, Jain est rejointe par les musiciens qu’elle présente. Peut-être que celle-là vous la connaissez… Je pense que oui… C’est « Come ». Elle se dote alors d’une guitare et fait chanter la foule. La pop ultra efficace de Jain a ravi le public, mariant les sonorités électro, hip-hop, et africaines, pour des tubes désormais familiers et récupérés par diverses publicités. Un show vraiment plaisant !
Venu assez tardivement au rap, Vald a rapidement fait valoir son originalité et son style décapant avec une paire de mixtapes remarquées, suivies d’un premier album en 2017. Ouvertement inspiré par les films d’horreur, la pornographie et les théories complotistes (au second degré), Vald revendique également l’influence de Raymond Devos, sa science du burlesque et de l’absurde. De quoi se démarquer d’un rap français souvent empêtré dans les clichés et apporter au genre un courant d’air frais.
Une extension est ajoutée à la scène pour le show de Die Antwoord. Cela explique les quelques minutes de retard… Le public s’impatiente… Et le show va enfin commencer. Des vidéos apparaissent. DJ HI-TEK, avec son masque horrible, lance le set. NINJA et YO-LANDI VI$$ER finissent par arriver eux aussi dans des tenues orange. Inclassable, choquant, moderne, agressif, Die Antwoord évolue dans le rap alternatif, mâtiné de rave culture et de « zef », appellation de cette culture mêlant trash, tradition et modernité. Éminemment spectaculaire, Die Antwoord est sur scène aussi dérangeant que ses célèbres vidéos, dont plusieurs ont été interdites pour diverses raisons. Un show mémorable !
La troisième journée est lancée avec Highly Suspect. Une intro musicale annonce le début du set avec un Dj aux platines. Yo ! Bonjour motherfuckers ! Les courtoisies sont lancées… Les protagonistes arrivent sur scène, le batteur arborant un magnifique t-shirt Gojira. Le bal est ouvert avec “Send Me An Angel” et “Bath Salts”. “Lost” est ensuite annoncé et le groupe a l’occasion de glisser quelques petits messages “sympathiques”, notamment à l’attention de Trump, tout en distillant leur rock alternatif. Pas mal pour débuter la journée !
Le groupe originaire des Pays-Bas prend possession de La Green Room et lance le show avec “Regret”. “Do I Ever” est envoyé dans la foulée. Kensington, qui évolue dans le rock indé, est mené au chant par Elloi Yousseff qui se dote d’une guitare pour lancer ce 2ème morceau. “Riddles” est accompagné par les claquements de mains du public déjà très nombreux. This next song is called “All For Nothing” ! Le groupe parcourt ainsi les 4 albums qui constituent sa discographie. Plaisant !
Retour sur la Main Stage où se produit Mark Lanegan. Les derniers réglages ont pris un peu de retard. Le set est lancé avec “Death’s Head Tattoo” et “The Gravedigger’s Song”. Le chanteur porte sa voix rauque sur ces morceaux et enchaîne avec “Riot In My House”. L’ensemble reste assez calme avec quelques titres qui roulent un peu plus. Même lorsqu’il remercie le public avec un thank you very much, la voix reste cassée. Une reprise de The Twilight Singers est proposée avec “Deepest Shade”. Mark Lanegan clôture le show avec “Love Will Tear Us Apart” de Joy Division.
Les protagonistes arrivent sous les applaudissements et lancent le show avec “Hot Thoughts”. “Rent I Pay” et “Inside Out” sont ensuite enchaînés. Les texans qui évoluent dans le rock indé nous offrent ainsi les titres extraits de la riche discographie qui compose leur actif. Neuf albums enregistrés en un peu moins de 10 ans. Plutôt prolifiques les loustics !
C’est sans doute la plus belle sensation de la journée. Muni de ses instruments improbables et accompagné d’un batteur, Seasick Steve a réussi à séduire la foule dès les premiers instants. Nous avons eu droit à 1 heure de blues rock très rythmé. Pour une chanson d’amour, il va chercher Nathalie dans le public à qui il dédicace un disque à la fin de la chanson. Un beau grand moment !
Sur la Green Room, The Lemon Twigs lancent les hostilités avec “I Wanna Prove to You”. L’enchaînement se fait alors avec “Haroomata” et “Why Didn’t You Say That”. Le groupe est composé de membres “mutlifonctionnels”. Le chanteur initial passe au clavier puis à la batterie, alors que le batteur passe au synthé pour venir ensuite au chant et à la guitare. De la pop rock menée d’une main de maître par les 2 frangins new-yorkais !
Après avoir ouvert avec “Sphynx”, “Packshot” est ensuite enchaîné. Ce soir, “La Femme” vous donne du plaisir ! “Mycose” est ensuite proposé. Nous avons droit bien évidemment aux incontournables “Sur La Planche” et “Vagues”. Le set est clôturé avec “Antitaxi” après une prestation pleine d’énergie. Une bonne humeur communicative, pour un public nombreux et ravi !
Le temps de se restaurer un peu et nous voici à La Green Room pour les Naive New Beaters. Ils arrivent dans une superbe salopette bleue, avec des mains jaunes partout. L’ensemble est très dansant. Le set est lancé avec “Break”, suivi de “Wow Now” et “Live Good”. Le groupe communique régulièrement entre les morceaux, et avec beaucoup d’humour. Surfant toujours sur l’électro, la pop et le disco, les Naive New Beaters nous ont offert un excellent moment, clôturant le show avec “Run Away” et “Jersey” !
Les premiers sons retentissent et Savages lance les hostilités avec “I Am Here”. “Sad Person” et “City’s Full” sont envoyés dans la foulée. Sur “Husbands”, la chanteuse n’hésite pas à venir au contact de la foule. Elle se fait porter, debout, un peu plus tard dans le show. Après avoir remercié le public, le dernier morceau proposé est “Fuckers”. Les filles saluent alors la foule avant de quitter le plateau. Du post punk avec des riffs acérés. Corrosif ! Et un bel accueil du public !
Le groupe star se fait attendre et le public très nombreux s’impatiente quelque peu. Nous voyons arriver Seasick Steve au pied de la scène pour assister au concert. Les premières notes de piano vont alors se faire entendre et le groupe arrive dans les fumigènes. Le show est lancé avec “Daydreaming” et Thom Yorke s’essaie à quelques mots en français. Bonsoir Arras ! Ça va ? Le groupe enchaîne alors avec “Desert Island Disk”, suivi de “Ful Stop” qui amène une ambiance un peu plus rythmée ! Un beau moment et un show qui a ravi les fans, avec des titres qui ne sont pas forcément les plus accessibles du répertoire de Radiohead !
Arras (62)
Du 30 Juin au 02 Juillet 2017
Notre avis : [star rating= »5″ max= »5″]
La 13ème édition du Main Square Festival a été celle du record. 125.000 festivaliers se sont pressés durant trois jours à La Citadelle d’Arras pour assister aux concerts de System Of A Down, The Inspector Cluzo, Frank Carter & The Rattlesnakes, The Noface… Radiohead clôturait cette belle édition !
Jour 1
NORTH RAIN
Les premières vibrations retentissent sur La Green Room et c’est avec North Rain que nous débutons cette édition. D’emblée, le groupe communique avec le public. Bonsoir Arras ! Est-ce que vous allez bien ?!! Le public répond en criant et le set est lancé avec « Leave Me Alone ». La prochaine, c’est notre tout premier morceau : « Last Words » ! Ça va bien Arras ? Ça nous fait vraiment plaisir d’être ici ! « Lil’ Bitch » est alors annoncé et le public est invité à sauter. Edward et Florian, qui sont au chant, occupent bien la scène en la parcourant de long en large. Merci Arras ! Avec « Never Give Up » North Rain nous parle d’ambition, de projet… Sur « True Friends » et « All I Want », nous voyons apparaître les premiers slams. Après avoir procédé à quelques remerciements, le groupe termine son tour de chant avec « Faded » et « Jeffrey ». North Rain reçoit une belle ovation pour cette très belle prestation !
Les photos : ici.
THE INSPECTOR CLUZO
Le son de la fanfare annonce le début du show et nous voyons arriver les protagonistes. Ils saluent la foule qui est déjà dense et le set est lancé avec « Rockfarmers ». Bonsoir les amis ! On est très content de venir dans le Nord. Nous, on vient du Sud-Ouest pour un concert live ! Il n’y a pas d’ordinateur, pas de setlist ! Vous êtes prêts ?!!! Le public répond en gueulant. Calmez vous !!!! Sur « Fishermen », le public chante en reprenant For Your Family tout en claquant des mains. « Quit The Rat Race » amène une chanson plus calme avec « Run ». Pour nos anciens, nos aïeux qui avaient tout compris… Laurent est alors seul sur scène avec sa guitare. Mathieu revient ensuite pour une danse sensuelle, debout sur la batterie. Vous allez me péter cette putain de place !!! Et c’est parti pour « Two Days ». C’est un concert de rock, pas de metal ! Déjà, on est mieux habillé !!! Allez, faites la bise à votre voisin ! La reprise de Curtis Mayfield, « It’s Alright », est chantée par la foule. La prochaine est dédiée au putain de bassiste, qui comme le Président de la République, ne sert absolument à rien ! Elle nous a permis de voyager dans le monde entier ! C’est « Fuck The Bass Player » et le groupe reçoit une belle ovation. Allez, on monte le son, on n’est pas à Rock en Seine ici !!! Le set se termine avec « Put Your Hands Up ». Les bras sont en l’air et une partie de la batterie est balancée dans la fosse ! Les TIC nous saluent en Gascon et remercient le public pour l’accueil !
Les photos : ici.
THE NOFACE
Nous poursuivons la journée avec The Noface, la formation qui réunit les musiciens de Skip The Use et la chanteuse Oma Jali. Les musiciens sont en costume cravate, le visage recouvert d’une cagoule avec une croix blanche. Nous comprenons alors les masques distribués dans le public… La chanteuse arrive à son tour pour ouvrir le bal. Les morceaux présentés, à l’image de « I Am Over You », sonnent résolument rock et sont très dansants. Ça résonne un peu comme du Skunk Anansie. Dans tous les cas, le public est venu nombreux pour découvrir The Noface sur scène. Le groupe a été très bien accueilli par la foule. Nous attendons impatiemment l’album « Chapter One » prévu le 29 septembre prochain !
Les photos : ici.
FRANK CARTER & THE RATTLESNAKES
Les premières déflagrations retentissent et les hostilités sont lancées avec « Juggernaut » et « Lullaby ». Frank Carter se fait rapidement porter par la foule, ravie par le punk rock pur et dur proposé par l’ancien chanteur de Gallows. The next song is a love song ! C’est « Wild Flowers ». This is the first time we play to the Main Square ! It’s a real pleasure ! « Vampires » et « Jackals » viennent poursuivre le show, et the biggest circle pit est demandé ! Le guitariste n’hésite pas non plus à aller au contact de la foule. Les filles sont invitées au slam et Frank Carter profite de l’occasion pour annoncer le concert à l’Olympia avec Papa Roach à l’automne prochain. Un grand moment ! Corrosif et sauvage !
Les photos : ici.
DON BROCO
Retour à la Green Room où la chanteuse de The Noface se prête encore au jeu des dédicaces et des photos. Don Broco prend alors possession de la scène, lançant son tour de chant avec « Everybody ». Le groupe qui nous vient d’Angleterre propose un ensemble plutôt énergique. Passant avec aisance du nu métal au pop rock, ou du rock alternatif au post hardcore, le style n’est pas sans nous rappeler les Américains de Fall Out Boy. Les morceaux proposés sont essentiellement extraits de l’album « Automatic ». « You Wanna Know », « Automatic » et « Fire » sont ainsi enchaînés. Un circle pit est lancé pour « What You Do To Me » et les bras sont en l’air pour « I Got Sick », « Actors » et « Superlove »… Le public féminin semble ravi ! Avec deux albums au compteur et d’innombrables concerts, Don Broco sait y faire pour séduire la foule. De l’énergie et de la bonne humeur !
Les photos : ici.
BIFFY CLYRO
Il est à peine 20h45 et les protagonistes arrivent déjà sur scène. Un poil en avance, Biffy Clyro lance le set avec « Wolves Of Winter » avant d’enchaîner avec « Living Is A Problem Because Everything Dies ». Le public reconnaît d’emblée les coups de guitares. Le chanteur s’essaie à quelques mots en français. Merci tout le monde ! Nous sommes Biffy Clyro et nous venons d’Ecosse ! Le show se poursuit alors avec « Biblical » et « That Golden Rule ». Le groupe est ovationné. Merci beaucoup Arras ! This song is called « Black Chandelier ». Elle est suivie de « Re-Arrange ». Merci Madame et Monsieur ! Evoluant dans le post rock alternatif et le hardcore romantique, Biffy Clyro a réussi à captiver le public en parcourant les sept albums qui constituent leur actif. Une très belle prestation !
Les photos : ici.
MACHINE GUN KELLY
C’est avec « Bad Mother Fucker » que le groupe lance les hostilités. Les fans sont aux anges et ont ensuite le plaisir d’avoir « Alpha Omega », « Golden God » et « Sail ». Plus connu sous l’acronyme MGK, Richard Colson Baker a emprunté son pseudonyme au célèbre gangster de la prohibition. Premier rappeur blanc à remporter trois victoires consécutives au célèbre talent show de l’Apollo Theater, MGK souffre néanmoins de la sempiternelle comparaison avec Eminem. Le rappeur américain a eu l’occasion de nous présenter quelques extraits de son troisième album intitulé « Bloom », un opus plus acoustique que les précédents, donnant plus de place à la guitare.
Les photos : ici.
SYSTEM OF A DOWN
Le public s’impatiente et trépigne. Des lumières bleues sont allumées sur scène. System Of A Down finit par s’installer pour une prestation époustouflante ! Le show est lancé avec « Soldier Side » en guise d’intro. Le volume est au taquet et nous allons assister à un véritable son et lumière ! « Suite-Pee » est envoyé avant d’enchaîner avec « Prison Song » et « Violent Pornography ». Le show se poursuit avec « Aerials » et System Of A Down va enchaîner les titres. Serj Tankian se positionne derrière la batterie pour « Radio/Video » avant de poursuivre avec « Hypnotize ». Le pogo est de mise et le public remue des épaules sur « Bounce » ! Toujours sur un rythme démentiel, nous avons droit à « Suggestions. « Psycho » nous amène au fameux « Chop Suey ! ». « Lost In Hollywood » est le premier moment de douceur dans ce set ahurissant. « Question ! » enchaîne alors sur le slow de System Of A Down : « Lonely Day ». Nous arrivons petit à petit à la fin du set avec « B.Y.O.B. », « Toxicity » et « Sugar ». Explosif !
Les photos : ici.
Jour 2
JUNE BUG
June Bug est à l’origine le projet solo de Sarah June, auteur, interprète et guitariste. Écrivant des morceaux aux sonorités plutôt folk, elle est rejointe cette année par Beryl Bényoucef qui vient créer les arrangements des nouvelles compositions. June Bug est un univers sincère et décalé, qui se transforme au fil des rencontres en un projet espiègle, une musique bricolée de samples, de profondeur et de folie. June Bug fait vibrer les percussions et triture les guitares. Le duo est plutôt bien accueilli par le public. Sarah accorde son synthé avec un tournevis ! Le duo fait les remerciements de rigueur avant de quitter la scène. On s’appelle June Bug ! On est vraiment enchanté. Merci beaucoup ! Un nouvel album est prévu cette année avec le renfort de Florent Hibon et Nicolas Acevedo.
Les photos : ici.
THE G
Direction la Main Stage où se produit The G pour du rock pur et dur. Le duo guitare/batterie a fait des ravages. Main Square, j’espère que vous allez fondre, car je vous sens bien chaud !!! Le set est lancé avec « I Wanna Know », suivi de « Love Sucks » et « In My Country ». Le show mené par les 2 frangins Fiu et Luigi est d’une énergie débordante. Nourris au classic rock des années 70, The G nous offre un son rock intense et sans concession. Les morceaux présentés sont pour l’essentiel extraits de l’album intitulé « Straight ». Comme « Super Hero » et « Not Too Young ». Le groupe fait s’accroupir la foule pour qu’elle se relève énergiquement en sautant. « From Nowhere » et « I’m A Man » nous amènent petit à petit à la fin du set qui est clôturé avec « The Nerverending Game ». Très belle prestation pour un ensemble fougueux et efficace !
Les photos : ici.
WALKING ON CARS
Le nom du groupe apparaît sur le fond de la scène et les protagonistes s’installent tranquillement. Après une petite intro, le show est lancé avec « Tick Tock ». La formation Irlandaise va alors nous présenter sa pop indé, dont les titres sont extraits de l’album intitulé « Everything This Way ». Le set se poursuit avec « Two Stones » et « At Gunpoint », et nous devons malheureusement écourter notre écoute pour prendre la direction de la Grande Scène pour y retrouver Talisco…
Les photos : ici.
TALISCO
Talisco nous a présenté son mélange d’électro et de folk rock. Fort du nouvel album intitulé « Capitol Vision », le groupe a pu en distiller quelques extraits comme « A Kiss From L.A. » et « Monsters and Black Stones ». Le set se veut à la fois dansant et percutant, et fait la part belle à l’album précédent avec « Follow Me » et « Your Wish ». Talisco a visiblement été ému. Merci tout le monde ! Quel kif d’être là aujourd’hui. Vu d’ici, c’est juste impressionnant !!!
Les photos : ici.
XAVIER RUDD
C’est ensuite de l’indie folk, teintée de reggae, qui nous attend sur la Green Room. Xavier Rudd a ouvert le bal avec « Creancient » et « Flag ». Nous avons tous été impressionnés par un instrument peu commun sur scène, une longue trompe appelée didgeridoo. Xavier Rudd ne s’est pas arrêté à l’étrange tuyau qui a fait la légende des aborigènes et dont il partage en partie les racines. L’homme orchestre, activiste réputé, et songwriter engagé pour de multiples causes, a assuré le show.
Les photos : ici.
CAGE THE ELEPHANT
Matt Shultz déboule sur scène en courant. Il saute et parcoure le plateau de long en large. Quelle pile électrique ! Les américains nous servent leur rock garage avec les extraits des albums intitulés « Tell Me I’m Pretty », « Melophobia » et « Thank You Happy Birthday ». Influencé au départ par le classic rock, le blues et le funk, le son du groupe a évolué vers l’indie rock. Les morceaux vont ainsi s’enchaîner : « Spiderhead », « Too Late To Say Goodbye », « Cold Cold Cold », « Trouble »… Un set époustouflant et d’une énergie incroyable !
Les photos : ici.
RAG’N’BONE MAN
Le public chante La Marseillaise en attendant le début du show… Rory Graham nous emmène alors dans son univers teinté de soul, de blues et de hip-hop. Quel monde pour assister à la prestation de Rag’N’Bone Man ! Le show est lancé avec « Wolves » et Rory Graham nous présente les titres de l’album intitulé « Human ». « Ego », « The Fire » et l’inévitable « Human » font partie du tour de chant. Nous avons également droit à quelques extraits des EPs « Wolves » et « Disfigured », avec notamment « No Mother », « Guilty » et « Hard Came The Rain ». C’est avec « Bitter End » et « Hell Yeah » que le show est clôturé. La voix du moment !
Les photos : ici.
JAIN
Des écrans énormes placés sur scène diffusent des animations vidéos tout au long du show. Les premiers sons font réagir le public et c’est « Hob » qui ouvre le bal. D’emblée, ce premier morceau fait danser le public. « Mr Johnson » vient poursuivre le show, suivi de « Son Of A Sun » et « Hope ». Seule sur scène au début du set, Jain est rejointe par les musiciens qu’elle présente. Peut-être que celle-là vous la connaissez… Je pense que oui… C’est « Come ». Elle se dote alors d’une guitare et fait chanter la foule. La pop ultra efficace de Jain a ravi le public, mariant les sonorités électro, hip-hop, et africaines, pour des tubes désormais familiers et récupérés par diverses publicités. Un show vraiment plaisant !
Les photos : ici.
VALD
Venu assez tardivement au rap, Vald a rapidement fait valoir son originalité et son style décapant avec une paire de mixtapes remarquées, suivies d’un premier album en 2017. Ouvertement inspiré par les films d’horreur, la pornographie et les théories complotistes (au second degré), Vald revendique également l’influence de Raymond Devos, sa science du burlesque et de l’absurde. De quoi se démarquer d’un rap français souvent empêtré dans les clichés et apporter au genre un courant d’air frais.
Les photos : ici.
DIE ANTWOORD
Une extension est ajoutée à la scène pour le show de Die Antwoord. Cela explique les quelques minutes de retard… Le public s’impatiente… Et le show va enfin commencer. Des vidéos apparaissent. DJ HI-TEK, avec son masque horrible, lance le set. NINJA et YO-LANDI VI$$ER finissent par arriver eux aussi dans des tenues orange. Inclassable, choquant, moderne, agressif, Die Antwoord évolue dans le rap alternatif, mâtiné de rave culture et de « zef », appellation de cette culture mêlant trash, tradition et modernité. Éminemment spectaculaire, Die Antwoord est sur scène aussi dérangeant que ses célèbres vidéos, dont plusieurs ont été interdites pour diverses raisons. Un show mémorable !
Les photos : ici.
Jour 3
HIGHLY SUSPECT
La troisième journée est lancée avec Highly Suspect. Une intro musicale annonce le début du set avec un Dj aux platines. Yo ! Bonjour motherfuckers ! Les courtoisies sont lancées… Les protagonistes arrivent sur scène, le batteur arborant un magnifique t-shirt Gojira. Le bal est ouvert avec “Send Me An Angel” et “Bath Salts”. “Lost” est ensuite annoncé et le groupe a l’occasion de glisser quelques petits messages “sympathiques”, notamment à l’attention de Trump, tout en distillant leur rock alternatif. Pas mal pour débuter la journée !
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KENSINGTON
Le groupe originaire des Pays-Bas prend possession de La Green Room et lance le show avec “Regret”. “Do I Ever” est envoyé dans la foulée. Kensington, qui évolue dans le rock indé, est mené au chant par Elloi Yousseff qui se dote d’une guitare pour lancer ce 2ème morceau. “Riddles” est accompagné par les claquements de mains du public déjà très nombreux. This next song is called “All For Nothing” ! Le groupe parcourt ainsi les 4 albums qui constituent sa discographie. Plaisant !
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MARK LANEGAN BAND
Retour sur la Main Stage où se produit Mark Lanegan. Les derniers réglages ont pris un peu de retard. Le set est lancé avec “Death’s Head Tattoo” et “The Gravedigger’s Song”. Le chanteur porte sa voix rauque sur ces morceaux et enchaîne avec “Riot In My House”. L’ensemble reste assez calme avec quelques titres qui roulent un peu plus. Même lorsqu’il remercie le public avec un thank you very much, la voix reste cassée. Une reprise de The Twilight Singers est proposée avec “Deepest Shade”. Mark Lanegan clôture le show avec “Love Will Tear Us Apart” de Joy Division.
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SPOON
Les protagonistes arrivent sous les applaudissements et lancent le show avec “Hot Thoughts”. “Rent I Pay” et “Inside Out” sont ensuite enchaînés. Les texans qui évoluent dans le rock indé nous offrent ainsi les titres extraits de la riche discographie qui compose leur actif. Neuf albums enregistrés en un peu moins de 10 ans. Plutôt prolifiques les loustics !
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SEASICK STEVE
C’est sans doute la plus belle sensation de la journée. Muni de ses instruments improbables et accompagné d’un batteur, Seasick Steve a réussi à séduire la foule dès les premiers instants. Nous avons eu droit à 1 heure de blues rock très rythmé. Pour une chanson d’amour, il va chercher Nathalie dans le public à qui il dédicace un disque à la fin de la chanson. Un beau grand moment !
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THE LEMON TWIGS
Sur la Green Room, The Lemon Twigs lancent les hostilités avec “I Wanna Prove to You”. L’enchaînement se fait alors avec “Haroomata” et “Why Didn’t You Say That”. Le groupe est composé de membres “mutlifonctionnels”. Le chanteur initial passe au clavier puis à la batterie, alors que le batteur passe au synthé pour venir ensuite au chant et à la guitare. De la pop rock menée d’une main de maître par les 2 frangins new-yorkais !
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LA FEMME
Après avoir ouvert avec “Sphynx”, “Packshot” est ensuite enchaîné. Ce soir, “La Femme” vous donne du plaisir ! “Mycose” est ensuite proposé. Nous avons droit bien évidemment aux incontournables “Sur La Planche” et “Vagues”. Le set est clôturé avec “Antitaxi” après une prestation pleine d’énergie. Une bonne humeur communicative, pour un public nombreux et ravi !
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NAIVE NEW BEATERS
Le temps de se restaurer un peu et nous voici à La Green Room pour les Naive New Beaters. Ils arrivent dans une superbe salopette bleue, avec des mains jaunes partout. L’ensemble est très dansant. Le set est lancé avec “Break”, suivi de “Wow Now” et “Live Good”. Le groupe communique régulièrement entre les morceaux, et avec beaucoup d’humour. Surfant toujours sur l’électro, la pop et le disco, les Naive New Beaters nous ont offert un excellent moment, clôturant le show avec “Run Away” et “Jersey” !
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SAVAGES
Les premiers sons retentissent et Savages lance les hostilités avec “I Am Here”. “Sad Person” et “City’s Full” sont envoyés dans la foulée. Sur “Husbands”, la chanteuse n’hésite pas à venir au contact de la foule. Elle se fait porter, debout, un peu plus tard dans le show. Après avoir remercié le public, le dernier morceau proposé est “Fuckers”. Les filles saluent alors la foule avant de quitter le plateau. Du post punk avec des riffs acérés. Corrosif ! Et un bel accueil du public !
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RADIOHEAD
Le groupe star se fait attendre et le public très nombreux s’impatiente quelque peu. Nous voyons arriver Seasick Steve au pied de la scène pour assister au concert. Les premières notes de piano vont alors se faire entendre et le groupe arrive dans les fumigènes. Le show est lancé avec “Daydreaming” et Thom Yorke s’essaie à quelques mots en français. Bonsoir Arras ! Ça va ? Le groupe enchaîne alors avec “Desert Island Disk”, suivi de “Ful Stop” qui amène une ambiance un peu plus rythmée ! Un beau moment et un show qui a ravi les fans, avec des titres qui ne sont pas forcément les plus accessibles du répertoire de Radiohead !
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Photos : Fabrice A.
By Fabrice A. • Reportage Festival, Reportages • Tags: Arras, Biffy Clyro, Cage The Elephant, Die Antwoord, Don Broco, Frank Carter & The Rattlesnakes, Highly Suspect, Jain, Jane Bug, Kensington, La Femme, Le Main Square Festival, Machine Gun Kelly, Mark Lanegan Band, Naive New Beaters, North Rain, Radiohead, Rag'N'Bone Man, Savages, Seasick Steve, Spoon, System Of A Down, Talisco, The G, The Inspector Cluzo, The Lemon Twigs, The Noface, Vald, Walking On Cars, Xavier Rudd