La 29ème édition des Eurockéennes a accueilli 130 000 festivaliers en 4 jours ! Cette année encore, nous avons eu l’occasion de voir de très belles têtes d’affiche avec Iggy Pop, Hubert-Félix Thiéfaine, Editors, Dropkick Murphys, Phoenix, Arcade Fire… Nous avons également eu le plaisir de faire de jolies découvertes. Petite rétrospective…
Jour 1
THE LEMON TWIGS
C’est avec The Lemon Twigs que nous débutons le festival. Le set est lancé avec “I Wanna Prove To You”, “Haroomata” et “Why Didn’t You Say That”. Le groupe est bien accueilli par le public, ravi de cette pop rappelant les années 60 et 70. La formation qui est composée des 2 frères D’Addario est “mutlifonctionnelle”. Le chanteur du départ passe au clavier puis à la batterie, alors que le batteur passe au synthé pour venir ensuite au chant et à la guitare. Les 2 frangins ont mené d’une main de maître ce set tout en douceur où quelques envolées supplémentaires auraient été les bienvenues.
Direction La Loggia où le chanteur est déjà au contact du public. Évoluant dans le punk rock, le groupe enchaîne les morceaux en les présentant systématiquement. Un petit pogo est lancé et nous voyons apparaître les premiers slams. Un circle pit est même organisé. Le public est invité à s’approcher pour prendre de plein fouet ce rock nerveux. Sur le dernier morceau, le frontman se fera porter par le public, ravi de ce set énervé et énergique. La relève british du rock était ce week-end aux Eurockéennes ! Dommage que le son n’ait pas été meilleur…
Nous prenons ensuite la direction de La Plage où se produit Kevin Morby. « City Music », avec une longue intro instrumentale, lance le set. Commençant plutôt tranquillement, le rythme augmente progressivement. Le groupe enchaîne alors avec « Crybaby » et nous accélérons encore avec « 1234 ». Ce titre nous rappelle un peu « Ça Plane Pour Moi »… Excusez-nous pour la culture et les références !!! Le show se poursuivra avec « Aboard My Train » pour un set qui restera assez intimiste…
C’est la première sensation de la soirée, avec le rock garage de The Orwells. Ça se passe à nouveau à La Loggia. Les protagonistes prennent possession de la scène et enchaînent les titres : « Who Needs You », « Black Francis », « In My Bed »… Le groupe a pu nous présenter le nouvel album intitulé « Terrible Human Beings ». L’ensemble est très rythmé et entraînant, avec un chanteur charismatique. Du rock garage qui a su séduire le public. Rien de bien nouveau, mais très efficace !
Le temps de se diriger vers La Grande Scène et voilà Iggy Pop qui déboule. Le show commence très fort avec « I Wanna Be Your Dog » des Stooges. Après « Gimme Danger » et « The Passenger », c’est « Lust For Life » qui fait danser la foule et nous fait manger la poussière. Quelle ambiance mes amis ! A 70 balais, Iggy Pop en a encore sous la semelle. Il va au contact du public, descend au pied de la scène. Il navigue de droite à gauche et occupe pleinement la scène. Auteur d’une très belle prestation, Iggy Pop a mis le feu sur La Grande Scène des Eurockéennes !
Les premiers sons font réagir le public, et c’est « Hob » qui ouvre le bal. D’emblée, ce premier morceau fait danser le public. « Mr Johnson » vient poursuivre le show, suivi de « Son Of A Sun » et « Hope ». Seule sur scène au début du set, Jain est rejointe par les musiciens qu’elle présente. Peut-être que celle-là vous la connaissez… Je pense que oui… C’est « Come ». Elle se dote alors d’une guitare et fait chanter la foule. La pop ultra efficace de Jain a ravi le public, mariant les sonorités électro, hip-hop et africaines pour des tubes désormais familiers et récupérés par diverses publicités. Un show plaisant et un public très nombreux !
Après avoir assisté à la conférence de presse de La Femme, le seul groupe qui s’est prêté à ce jeu là aujourd’hui, nous prenons la direction de La Loggia pour le stoner rock de All Them Witches. Originaire de Nashville, le groupe donne dans le gros son et flirte parfois avec les limites de l’expérimental. Hello ! We are All Them Witches ! We come from Nashville ! Le groupe enchaîne alors les titres : « Am I Going Up ? », « Bulls », « 3-5-7 » et « Alabaster ». Le son proposé reste lourd, avec de légères envolées et un ensemble qui finira par être envoûtant.
Les protagonistes arrivent sur scène et s’essaient à quelques mots en français. Cette chanson s’appelle « Heel » ! Le guitariste assure le show en se déhanchant, en se balançant et en parcourant la scène de long en large. Il est vraiment extraordinaire ! En lançant « Mother », le chanteur a sa petite tasse à la main avant de lancer « Faith In The City ». Complètement allumés et enragés, les Idles nous ont proposé du post punk, sec et nerveux, avec des guitares incendiaires et une batterie mordante. Comme pour « Divide & Conquer », le groupe annonce chacun des morceaux. Poursuivant avec « Stendhal Syndrome », Idles nous a servi une prestation déjantée. Le chanteur viendra même partager sa bouteille de whisky avec le public du premier rang.
Une petite intro musicale annonce le début du show et les protagonistes prennent possession de la scène. Le set est lancé avec « Lady In Gold » avant d’enchaîner avec « Black Smoke ». Elin Larsson, qui est au chant, ne cesse de sauter sur scène, faisant virevolter sa crinière et nous donnant la preuve de la puissance de sa voix. Une chose est sûre, la Suédoise a du coffre ! Blues Pills nous a ainsi offert un set énergique et musclé, remettant au goût du jour un rock’n’roll électrisant aux sonorités psychédéliques. Le public était ravi !
L’Orchestre Victor Hugo de Franche-Comté prend possession de la scène. Il y a tellement de monde à installer que le concert prend un peu de retard… Le public qui s’impatiente entonne « La Fille Du Coupeur De Joints » en attendant le début du show… Hubert-Félix Thiéfaine et les siens arrivent à leur tour « En Remontant Le Fleuve ». Bonsoir ! Ça nous fait très plaisir d’être là ce soir, avec vous et l’Orchestre Victor Hugo de Franche-Comté !Si je ne jouais qu’une seule chanson ce soir pour résumer l’ambiance du monde, ce serait celle-là… Nous avons alors « Médiocratie », suivi de « Confessions D’Un Never Been ». Ce set symphonique se poursuit avec « Angélus » et « Karaganda (Camp 99) », le camp spécialisé dans la torture des enfants… Le groupe reçoit une ovation. La « Femme de Loth » nous emmène dans « La Ruelle Des Morts ». Voici une chanson composée dans les années 70, avant Tchernobyl… C’est « Alligators 427 » qui finit par une belle démonstration de guitare. Une chanson souvenir ensuite, avec « Je T’en Remets Au Vent ». HFT est alors seul sur scène, avec une guitare sèche. Le retour de tous les musiciens se fait pour « Syndrome Albatros », et « Stratégie De L’Inespoir » nous amène petit à petit à la fin du show avec « Lorelei Sebasto Cha » et « Résilience Zéro ». Le groupe et L’Orchestre Victor Hugo de Franche-Comté seront ovationnés, et c’est « La Fille Du Coupeur De Joints » qui viendra clôturer le show. Superbe !
Nous prenons la direction de la Greenroom où le show commence dans les fumigènes. C’est avec « Only Pain » que le set est lancé, suivi de « The Heaviest Matter Of The Universe » et « Silvera ». Comment ça va Belfort ?!!! C’était une chanson du nouvel album intitulé « Magma », sorti l’année dernière ! Est-ce que vous en voulez une autre ?!! Nous avons alors « Stranded ». Des flammes sortent du sol. Nous voyons également des feux d’artifice. Un méga pogo est organisé lors de set puissant ! En 20 ans d’existence, c’est que la troisième fois que nous venons aux Eurockéennes !Voici un morceau de « From Mars To Sirius » qui a 10 ans… C’est « Backbone ». Les slams ont fait leur apparition et nous voyons même une personne en fauteuil roulant se faire porter par la foule. Un très grand moment et un show qui restera gravé dans les mémoires !
Une petite intro musicale annonce le début du show. Le groupe est applaudi à son arrivée sur scène et le show est lancé avec « Cold ». Débutant tranquillement, ce set voit rapidement des flammes surgir du sol. Merci beaucoup ! Bonsoir Les Eurockéennes ! Nous continuons alors avec « Sugar » avant que soit proposé le tube que le public reconnaît dès les premières notes : « Munich ». Merci beaucoup mesdames et messieurs ! Editors va ainsi enchaîner les titres à base de rock nerveux, sombre et terriblement mélodique, porté par la voix de baryton de Tom Smith. Une musique empreinte d’une new-wave pour un ensemble à la fois dansant et percutant.
Sur fond de surf rock, de pop et de cold wave, La Femme a pris possession de La Greenroom et lancé le bal avec « Sphynx » et « Packshot ». Ce soir, La Femme vous donne du plaisir ! “Mycose” nous est ensuite proposé et nous avons droit bien évidemment aux incontournables “Sur La Planche” et “Vagues”. Le public nombreux se sera laissé porter par l’électro pop de La Femme !
Nous commençons cette troisième journée avec Johnny Mafia. A notre arrivée, le set est déjà lancé et c’est « Scarycrow VI » qui est joué. Bonjour ! On s’appelle Johnny Mafia ! On vient de Sens, la capitale du monde !On est content de voir autant de monde aussi tôt ! Le groupe nous présente des extraits de l’album intitulé Michel-Michel Michel. « Bad Michel » fait partie du tour de chant, avec un rythme toujours très élevé et ne laissant aucun répit à l’assistance. Les titres vont ainsi se succéder dans un set mené tambour battant : « Sun 41 », « Black Shoes » et « Secret Story ». Le show se poursuit avec « One Two One Two » et « Sometimes 666 » pour les gothiques complètement désespérés ! Demandant ensuite qui connait les Pixies, le groupe lance « Kim Deal ». La prochaine, elle s’appelle « Sens » ! Merci les Eurockéennes !!! « Sleeping » et « Ride » viendront clôturer le set. Du rock garage pour un set nerveux. Parfait pour débuter la journée !
Nous prenons ensuite la direction de La Plage où se produit HMLTD qui lance le show avec « Is This What You Wanted ? ». Ce premier morceau voit un petit incident technique avec une coupure de son ! Le groupe quitte la scène le temps de régler le problème. The next song s’appelle « Apple ». Nous avons pu voir un groupe atypique, que ce soit dans les tenues excentriques, ou dans le jeu de scène. L’univers musical baigne à la fois dans le post punk, le glam rock, avec l’appui de beats électro. Le chanteur n’hésitera pas à venir au contact du public pour un set qui se voudra sauvage et déjanté.
C’est sur La Greenroom que se produit Rocket From The Crypt. La formation américaine nous a proposé du rock’n’roll avec une composition instrumentale classique, avec le renfort de cuivres (saxo et trompette). L’ensemble est très rythmé pour un set efficace. Pogo et circle pit sont au rendez-vous, et nous avons mangé une nouvelle fois la poussière. Nous aurons eu une très belle ambiance avec du punk rock efficace, sur fond de grosses guitares énervées incorporées à des cuivres body-buildés. Une formation en pleine forme !
Le show commence tout en douceur mais il ne va pas falloir s’y fier. Le rythme et l’intensité vont très vite s’accélérer. Si Meatbodies apparaît d’emblée comme une formation résolument punk garage, le groupe explore également d’autres horizons avec des titres flirtant avec le psychédélique. Emmené par Chad Ubovich, Meatbodies nous a proposé du heavy, inondant leurs titres de guitares dégoulinantes, de jeux d’échos et de voix hippies psychédéliques.
L’ambiance est brumeuse sur la Greenroom pour le post rock d’Explosions In The Sky. Un set instrumental nous est proposé avec quelques petites envolées. Les jeux de lumière sont magnifiques, mais sans éclairage direct sur les membres du groupe. Les Texans ont eu l’occasion de nous présenter leur 6ème opus intitulé « Wilderness » pour un set prenant et envoûtant.
Un intro musicale annonce le début du show. Le voile qui masque la scène finit par tomber et laisse apparaître la formation. Quelle ambiance sur la Presqu’île du Saulcy ! Le set est lancé avec « The Lonesome Boatman », suivi de « The Boys Are Back ». Les Dropkick vont ainsi enchaîner les morceaux sur un rythme incroyable. Les amoureux du punk oï à l’ancienne sont ravis ! Avec des hymnes virils et un punk celtique percutant, le groupe a fait le bonheur du public venu nombreux, alternant les chansons festives, le punk rock mélodique et la folk mâtinée de banjo.
C’est sous une pluie battante que nous débutons cette 4ème journée. Group Doueh & Cheveu se produisent sur la scène de La Plage dans un style catalogué de rock du désert. Les protagonistes sont équipés de tenues de pluie. Le matos exposé à l’humidité, malgré les protections, aura tout de même tenu. C’est un mélange des genres qui nous sera proposé, avec des rythmiques orientales teintées de punk, de psyché et d’électro. Une fusion d’univers musicaux !
Nous nous orientons ensuite vers La Loggia afin de voir si le temps y est plus clément. Nous constatons malheureusement que la pluie y est également présente. Le trio Colombien a déjà commencé son set, nous proposant du rock garage, un ensemble brut et nerveux avec les extraits des 2 albums qui composent l’actif du groupe : l’album éponyme sorti en 2013, et “B” sorti en 2015. Une très belle découverte !
La pluie s’est enfin arrêtée et l’accès à La Grande Scène se fait désormais dans la boue. Sur une petite intro, les protagonistes arrivent avec une bière à la main. Tranquilles… Le duo basse/batterie lance le set avec “Where Are You Now ?”, suivi de “Lights Out”. Le public reconnaît ensuite “Come On Over”. Une démonstration de batterie nous est alors proposée sur “Little Monster”. Royal Blood ravit la foule avec un rock puissant et tranchant. Mike Kerr, armé de sa basse rugissante et de ses pédales à effets, hurle des lyrics venimeux, tandis que son acolyte Ben Thatcher tabasse furieusement sa batterie. Ce dernier finira par lancer les baguettes et n’hésitera pas à venir au contact du public. Grandiose !
Le groupe a réussi à nous tenir en haleine avec sa pop électro. Les premières vibrations se font sentir et c’est avec “Ti Amo” que le set est lancé. “Lasso”, « Entertainment” et “Lisztomania” viennent poursuivre le show. Les pieds dans la boue, nous finissons tous par danser, entraînés par la très belle prestation de Phoenix. La formation nous a offert quelques nouveautés que nous devrions retrouver sur le nouvel album. Thomas, qui est au chant, n’hésitera pas à se faire porter par la foule à la fin du show. Un set dansant et efficace ! Et un très beau moment !
Les premiers sons retentissent et Savages lance les hostilités avec “I Am Here”. “Sad Person” et “City’s Full” sont envoyés dans la foulée. Sur “Husbands”, la chanteuse n’hésite pas à venir au contact de la foule pour se faire porter. Le show est intense et nerveux. Après avoir remercié le public, le dernier morceau proposé est “Fuckers”. Les filles salueront alors la foule avant de quitter le plateau. Du post punk avec des riffs acérés. Corrosif ! Et un très bel accueil du public !
Il se remet à pleuvoir au lancement du show d’Arcade Fire. Le souvenir qui nous vient alors à l’esprit est celui de leur dernier passage au même endroit où il tombait des cordes ! Mais cette fois, la pluie s’arrête très vite… Nous découvrons sur scène un attirail impressionnant et les membres du groupe vont nous démontrer leurs qualités de multi-instrumentistes. Nous dénombrons par moment une dizaine de personnes sur le plateau. Durant tout le set, chacun passe d’un instrument à l’autre, tout semblant désorganisé, alors qu’au contraire, tout est parfaitement millimétré. Arcade Fire nous livre du rock épique et flamboyant. Le set est lancé avec “Everything Now”, suivi de “Rebellion (Lies)” et “Haïti”. La bande des frères Butler a parcouru les 4 albums qui composent la discographie du groupe. “The Suburbs” sera dédicacé à David Bowie et nous aurons droit à quelques nouveautés que nous retrouverons sur le nouvel album. Un final grandiose et magique !
Les Eurockéennes
Belfort (90)
Du 06 au 09 Juillet 2017
Notre avis :
La 29ème édition des Eurockéennes a accueilli 130 000 festivaliers en 4 jours ! Cette année encore, nous avons eu l’occasion de voir de très belles têtes d’affiche avec Iggy Pop, Hubert-Félix Thiéfaine, Editors, Dropkick Murphys, Phoenix, Arcade Fire… Nous avons également eu le plaisir de faire de jolies découvertes. Petite rétrospective…
Jour 1
THE LEMON TWIGS
C’est avec The Lemon Twigs que nous débutons le festival. Le set est lancé avec “I Wanna Prove To You”, “Haroomata” et “Why Didn’t You Say That”. Le groupe est bien accueilli par le public, ravi de cette pop rappelant les années 60 et 70. La formation qui est composée des 2 frères D’Addario est “mutlifonctionnelle”. Le chanteur du départ passe au clavier puis à la batterie, alors que le batteur passe au synthé pour venir ensuite au chant et à la guitare. Les 2 frangins ont mené d’une main de maître ce set tout en douceur où quelques envolées supplémentaires auraient été les bienvenues.
Les photos : ici.
SHAME
Direction La Loggia où le chanteur est déjà au contact du public. Évoluant dans le punk rock, le groupe enchaîne les morceaux en les présentant systématiquement. Un petit pogo est lancé et nous voyons apparaître les premiers slams. Un circle pit est même organisé. Le public est invité à s’approcher pour prendre de plein fouet ce rock nerveux. Sur le dernier morceau, le frontman se fera porter par le public, ravi de ce set énervé et énergique. La relève british du rock était ce week-end aux Eurockéennes ! Dommage que le son n’ait pas été meilleur…
Les photos : ici.
KEVIN MORBY
Nous prenons ensuite la direction de La Plage où se produit Kevin Morby. « City Music », avec une longue intro instrumentale, lance le set. Commençant plutôt tranquillement, le rythme augmente progressivement. Le groupe enchaîne alors avec « Crybaby » et nous accélérons encore avec « 1234 ». Ce titre nous rappelle un peu « Ça Plane Pour Moi »… Excusez-nous pour la culture et les références !!! Le show se poursuivra avec « Aboard My Train » pour un set qui restera assez intimiste…
Les photos : ici.
THE ORWELLS
C’est la première sensation de la soirée, avec le rock garage de The Orwells. Ça se passe à nouveau à La Loggia. Les protagonistes prennent possession de la scène et enchaînent les titres : « Who Needs You », « Black Francis », « In My Bed »… Le groupe a pu nous présenter le nouvel album intitulé « Terrible Human Beings ». L’ensemble est très rythmé et entraînant, avec un chanteur charismatique. Du rock garage qui a su séduire le public. Rien de bien nouveau, mais très efficace !
Les photos : ici.
IGGY POP
Le temps de se diriger vers La Grande Scène et voilà Iggy Pop qui déboule. Le show commence très fort avec « I Wanna Be Your Dog » des Stooges. Après « Gimme Danger » et « The Passenger », c’est « Lust For Life » qui fait danser la foule et nous fait manger la poussière. Quelle ambiance mes amis ! A 70 balais, Iggy Pop en a encore sous la semelle. Il va au contact du public, descend au pied de la scène. Il navigue de droite à gauche et occupe pleinement la scène. Auteur d’une très belle prestation, Iggy Pop a mis le feu sur La Grande Scène des Eurockéennes !
Les photos : ici.
JAIN
Les premiers sons font réagir le public, et c’est « Hob » qui ouvre le bal. D’emblée, ce premier morceau fait danser le public. « Mr Johnson » vient poursuivre le show, suivi de « Son Of A Sun » et « Hope ». Seule sur scène au début du set, Jain est rejointe par les musiciens qu’elle présente. Peut-être que celle-là vous la connaissez… Je pense que oui… C’est « Come ». Elle se dote alors d’une guitare et fait chanter la foule. La pop ultra efficace de Jain a ravi le public, mariant les sonorités électro, hip-hop et africaines pour des tubes désormais familiers et récupérés par diverses publicités. Un show plaisant et un public très nombreux !
Les photos : ici.
Jour 2
ALL THEM WITCHES
Après avoir assisté à la conférence de presse de La Femme, le seul groupe qui s’est prêté à ce jeu là aujourd’hui, nous prenons la direction de La Loggia pour le stoner rock de All Them Witches. Originaire de Nashville, le groupe donne dans le gros son et flirte parfois avec les limites de l’expérimental. Hello ! We are All Them Witches ! We come from Nashville ! Le groupe enchaîne alors les titres : « Am I Going Up ? », « Bulls », « 3-5-7 » et « Alabaster ». Le son proposé reste lourd, avec de légères envolées et un ensemble qui finira par être envoûtant.
Les photos : ici.
IDLES
Les protagonistes arrivent sur scène et s’essaient à quelques mots en français. Cette chanson s’appelle « Heel » ! Le guitariste assure le show en se déhanchant, en se balançant et en parcourant la scène de long en large. Il est vraiment extraordinaire ! En lançant « Mother », le chanteur a sa petite tasse à la main avant de lancer « Faith In The City ». Complètement allumés et enragés, les Idles nous ont proposé du post punk, sec et nerveux, avec des guitares incendiaires et une batterie mordante. Comme pour « Divide & Conquer », le groupe annonce chacun des morceaux. Poursuivant avec « Stendhal Syndrome », Idles nous a servi une prestation déjantée. Le chanteur viendra même partager sa bouteille de whisky avec le public du premier rang.
Les photos : ici.
BLUES PILLS
Une petite intro musicale annonce le début du show et les protagonistes prennent possession de la scène. Le set est lancé avec « Lady In Gold » avant d’enchaîner avec « Black Smoke ». Elin Larsson, qui est au chant, ne cesse de sauter sur scène, faisant virevolter sa crinière et nous donnant la preuve de la puissance de sa voix. Une chose est sûre, la Suédoise a du coffre ! Blues Pills nous a ainsi offert un set énergique et musclé, remettant au goût du jour un rock’n’roll électrisant aux sonorités psychédéliques. Le public était ravi !
Les photos : ici.
HF THIÉFAINE
L’Orchestre Victor Hugo de Franche-Comté prend possession de la scène. Il y a tellement de monde à installer que le concert prend un peu de retard… Le public qui s’impatiente entonne « La Fille Du Coupeur De Joints » en attendant le début du show… Hubert-Félix Thiéfaine et les siens arrivent à leur tour « En Remontant Le Fleuve ». Bonsoir ! Ça nous fait très plaisir d’être là ce soir, avec vous et l’Orchestre Victor Hugo de Franche-Comté ! Si je ne jouais qu’une seule chanson ce soir pour résumer l’ambiance du monde, ce serait celle-là… Nous avons alors « Médiocratie », suivi de « Confessions D’Un Never Been ». Ce set symphonique se poursuit avec « Angélus » et « Karaganda (Camp 99) », le camp spécialisé dans la torture des enfants… Le groupe reçoit une ovation. La « Femme de Loth » nous emmène dans « La Ruelle Des Morts ». Voici une chanson composée dans les années 70, avant Tchernobyl… C’est « Alligators 427 » qui finit par une belle démonstration de guitare. Une chanson souvenir ensuite, avec « Je T’en Remets Au Vent ». HFT est alors seul sur scène, avec une guitare sèche. Le retour de tous les musiciens se fait pour « Syndrome Albatros », et « Stratégie De L’Inespoir » nous amène petit à petit à la fin du show avec « Lorelei Sebasto Cha » et « Résilience Zéro ». Le groupe et L’Orchestre Victor Hugo de Franche-Comté seront ovationnés, et c’est « La Fille Du Coupeur De Joints » qui viendra clôturer le show. Superbe !
Les photos : ici.
GOJIRA
Nous prenons la direction de la Greenroom où le show commence dans les fumigènes. C’est avec « Only Pain » que le set est lancé, suivi de « The Heaviest Matter Of The Universe » et « Silvera ». Comment ça va Belfort ?!!! C’était une chanson du nouvel album intitulé « Magma », sorti l’année dernière ! Est-ce que vous en voulez une autre ?!! Nous avons alors « Stranded ». Des flammes sortent du sol. Nous voyons également des feux d’artifice. Un méga pogo est organisé lors de set puissant ! En 20 ans d’existence, c’est que la troisième fois que nous venons aux Eurockéennes ! Voici un morceau de « From Mars To Sirius » qui a 10 ans… C’est « Backbone ». Les slams ont fait leur apparition et nous voyons même une personne en fauteuil roulant se faire porter par la foule. Un très grand moment et un show qui restera gravé dans les mémoires !
Les photos : ici.
EDITORS
Une petite intro musicale annonce le début du show. Le groupe est applaudi à son arrivée sur scène et le show est lancé avec « Cold ». Débutant tranquillement, ce set voit rapidement des flammes surgir du sol. Merci beaucoup ! Bonsoir Les Eurockéennes ! Nous continuons alors avec « Sugar » avant que soit proposé le tube que le public reconnaît dès les premières notes : « Munich ». Merci beaucoup mesdames et messieurs ! Editors va ainsi enchaîner les titres à base de rock nerveux, sombre et terriblement mélodique, porté par la voix de baryton de Tom Smith. Une musique empreinte d’une new-wave pour un ensemble à la fois dansant et percutant.
Les photos : ici.
LA FEMME
Sur fond de surf rock, de pop et de cold wave, La Femme a pris possession de La Greenroom et lancé le bal avec « Sphynx » et « Packshot ». Ce soir, La Femme vous donne du plaisir ! “Mycose” nous est ensuite proposé et nous avons droit bien évidemment aux incontournables “Sur La Planche” et “Vagues”. Le public nombreux se sera laissé porter par l’électro pop de La Femme !
Les photos : ici.
Jour 3
JOHNNY MAFIA
Nous commençons cette troisième journée avec Johnny Mafia. A notre arrivée, le set est déjà lancé et c’est « Scarycrow VI » qui est joué. Bonjour ! On s’appelle Johnny Mafia ! On vient de Sens, la capitale du monde ! On est content de voir autant de monde aussi tôt ! Le groupe nous présente des extraits de l’album intitulé Michel-Michel Michel. « Bad Michel » fait partie du tour de chant, avec un rythme toujours très élevé et ne laissant aucun répit à l’assistance. Les titres vont ainsi se succéder dans un set mené tambour battant : « Sun 41 », « Black Shoes » et « Secret Story ». Le show se poursuit avec « One Two One Two » et « Sometimes 666 » pour les gothiques complètement désespérés ! Demandant ensuite qui connait les Pixies, le groupe lance « Kim Deal ». La prochaine, elle s’appelle « Sens » ! Merci les Eurockéennes !!! « Sleeping » et « Ride » viendront clôturer le set. Du rock garage pour un set nerveux. Parfait pour débuter la journée !
Les photos : ici.
HMLTD
Nous prenons ensuite la direction de La Plage où se produit HMLTD qui lance le show avec « Is This What You Wanted ? ». Ce premier morceau voit un petit incident technique avec une coupure de son ! Le groupe quitte la scène le temps de régler le problème. The next song s’appelle « Apple ». Nous avons pu voir un groupe atypique, que ce soit dans les tenues excentriques, ou dans le jeu de scène. L’univers musical baigne à la fois dans le post punk, le glam rock, avec l’appui de beats électro. Le chanteur n’hésitera pas à venir au contact du public pour un set qui se voudra sauvage et déjanté.
Les photos : ici.
ROCKET FROM THE CRYPT
C’est sur La Greenroom que se produit Rocket From The Crypt. La formation américaine nous a proposé du rock’n’roll avec une composition instrumentale classique, avec le renfort de cuivres (saxo et trompette). L’ensemble est très rythmé pour un set efficace. Pogo et circle pit sont au rendez-vous, et nous avons mangé une nouvelle fois la poussière. Nous aurons eu une très belle ambiance avec du punk rock efficace, sur fond de grosses guitares énervées incorporées à des cuivres body-buildés. Une formation en pleine forme !
Les photos : ici.
MEATBODIES
Le show commence tout en douceur mais il ne va pas falloir s’y fier. Le rythme et l’intensité vont très vite s’accélérer. Si Meatbodies apparaît d’emblée comme une formation résolument punk garage, le groupe explore également d’autres horizons avec des titres flirtant avec le psychédélique. Emmené par Chad Ubovich, Meatbodies nous a proposé du heavy, inondant leurs titres de guitares dégoulinantes, de jeux d’échos et de voix hippies psychédéliques.
Les photos : ici.
EXPLOSIONS IN THE SKY
L’ambiance est brumeuse sur la Greenroom pour le post rock d’Explosions In The Sky. Un set instrumental nous est proposé avec quelques petites envolées. Les jeux de lumière sont magnifiques, mais sans éclairage direct sur les membres du groupe. Les Texans ont eu l’occasion de nous présenter leur 6ème opus intitulé « Wilderness » pour un set prenant et envoûtant.
Les photos : ici.
DROPKICK MURPHYS
Un intro musicale annonce le début du show. Le voile qui masque la scène finit par tomber et laisse apparaître la formation. Quelle ambiance sur la Presqu’île du Saulcy ! Le set est lancé avec « The Lonesome Boatman », suivi de « The Boys Are Back ». Les Dropkick vont ainsi enchaîner les morceaux sur un rythme incroyable. Les amoureux du punk oï à l’ancienne sont ravis ! Avec des hymnes virils et un punk celtique percutant, le groupe a fait le bonheur du public venu nombreux, alternant les chansons festives, le punk rock mélodique et la folk mâtinée de banjo.
Les photos : ici.
Jour 4
GROUP DOUEH & CHEVEU
C’est sous une pluie battante que nous débutons cette 4ème journée. Group Doueh & Cheveu se produisent sur la scène de La Plage dans un style catalogué de rock du désert. Les protagonistes sont équipés de tenues de pluie. Le matos exposé à l’humidité, malgré les protections, aura tout de même tenu. C’est un mélange des genres qui nous sera proposé, avec des rythmiques orientales teintées de punk, de psyché et d’électro. Une fusion d’univers musicaux !
Les photos : ici.
DIAMANTE ELÉCTRICO
Nous nous orientons ensuite vers La Loggia afin de voir si le temps y est plus clément. Nous constatons malheureusement que la pluie y est également présente. Le trio Colombien a déjà commencé son set, nous proposant du rock garage, un ensemble brut et nerveux avec les extraits des 2 albums qui composent l’actif du groupe : l’album éponyme sorti en 2013, et “B” sorti en 2015. Une très belle découverte !
Les photos : ici.
ROYAL BLOOD
La pluie s’est enfin arrêtée et l’accès à La Grande Scène se fait désormais dans la boue. Sur une petite intro, les protagonistes arrivent avec une bière à la main. Tranquilles… Le duo basse/batterie lance le set avec “Where Are You Now ?”, suivi de “Lights Out”. Le public reconnaît ensuite “Come On Over”. Une démonstration de batterie nous est alors proposée sur “Little Monster”. Royal Blood ravit la foule avec un rock puissant et tranchant. Mike Kerr, armé de sa basse rugissante et de ses pédales à effets, hurle des lyrics venimeux, tandis que son acolyte Ben Thatcher tabasse furieusement sa batterie. Ce dernier finira par lancer les baguettes et n’hésitera pas à venir au contact du public. Grandiose !
Les photos : ici.
PHOENIX
Le groupe a réussi à nous tenir en haleine avec sa pop électro. Les premières vibrations se font sentir et c’est avec “Ti Amo” que le set est lancé. “Lasso”, « Entertainment” et “Lisztomania” viennent poursuivre le show. Les pieds dans la boue, nous finissons tous par danser, entraînés par la très belle prestation de Phoenix. La formation nous a offert quelques nouveautés que nous devrions retrouver sur le nouvel album. Thomas, qui est au chant, n’hésitera pas à se faire porter par la foule à la fin du show. Un set dansant et efficace ! Et un très beau moment !
Les photos : ici.
SAVAGES
Les premiers sons retentissent et Savages lance les hostilités avec “I Am Here”. “Sad Person” et “City’s Full” sont envoyés dans la foulée. Sur “Husbands”, la chanteuse n’hésite pas à venir au contact de la foule pour se faire porter. Le show est intense et nerveux. Après avoir remercié le public, le dernier morceau proposé est “Fuckers”. Les filles salueront alors la foule avant de quitter le plateau. Du post punk avec des riffs acérés. Corrosif ! Et un très bel accueil du public !
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ARCADE FIRE
Il se remet à pleuvoir au lancement du show d’Arcade Fire. Le souvenir qui nous vient alors à l’esprit est celui de leur dernier passage au même endroit où il tombait des cordes ! Mais cette fois, la pluie s’arrête très vite… Nous découvrons sur scène un attirail impressionnant et les membres du groupe vont nous démontrer leurs qualités de multi-instrumentistes. Nous dénombrons par moment une dizaine de personnes sur le plateau. Durant tout le set, chacun passe d’un instrument à l’autre, tout semblant désorganisé, alors qu’au contraire, tout est parfaitement millimétré. Arcade Fire nous livre du rock épique et flamboyant. Le set est lancé avec “Everything Now”, suivi de “Rebellion (Lies)” et “Haïti”. La bande des frères Butler a parcouru les 4 albums qui composent la discographie du groupe. “The Suburbs” sera dédicacé à David Bowie et nous aurons droit à quelques nouveautés que nous retrouverons sur le nouvel album. Un final grandiose et magique !
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By Fabrice A. • Reportage Festival, Reportages • Tags: All Them Witches, Arcade Fire, Blues Pills, Diamante Eléctrico, Dropkick Murphys, Editors, Explosions In The Sky, Gojira, Group Doueh & Cheveu, HMLTD, Hubert-Félix Thiéfaine, Idles, Iggy Pop, Jain, Johnny Mafia, Kevin Morby, La Femme, Meatbodies, Phoenix, Rocket From The Crypt, Royal Blood, Savages, Shame, The Lemon Twigs, The Orwells