La Rockhal /
Biohazard + Life Of Agony /
Le 11 Mars 2025 – Esch Sur Alzette (Lux) /
Notre avis : 5/5.
La Rockhal accueillait un événement très attendu par les fans de hardcore et de metal, avec la double tête d’affiche de Biohazard et Life Of Agony. Ces deux groupes emblématiques, figures de proue de la scène new-yorkaise des années 90, ont offert une performance mémorable. La soirée a été marquée par une énergie contagieuse. Retour sur un concert où la nostalgie et la passion se sont parfaitement rencontrées.
LIFE OF AGONY
La salle est plongée dans l’obscurité, l’atmosphère est électrique. La première vibration sonore qui s’élève dans l’air n’est autre que « Jump Around » de House Of Pain, une intro qui chauffe déjà les esprits, amplifiée par les hurlements enthousiastes de la foule. Life Of Agony débarque sur scène sous une pluie d’applaudissements. Les membres du groupe prennent place, et sans plus de cérémonie, lancent le set avec « River Runs Red », une claque musicale qui fait vibrer les murs. Le chanteur n’hésite pas à haranguer la foule : « Are you ready ?!! », une question qui fait résonner la réponse du public dans toute la salle. Le rythme ne faiblit pas et « This Time » s’enchaîne immédiatement, puis « Bad Seed » poursuit la démonstration de force. Les fans, absolument familiers avec ces classiques, reprennent en chœur les paroles, l’énergie est palpable, presque contagieuse. Le groupe s’épanouit sur scène, visiblement connecté à son public. « Respect » s’installe ensuite dans l’atmosphère, un morceau qui fait encore plus grimper l’intensité. Puis, le groupe nous transporte dans un moment plus introspectif avec « My Eyes », suivi de « Lost At 22 » et « Weeds », où les fans, véritablement à l’unisson avec le groupe, chantent à nouveau. Après ce crescendo d’émotions et de puissance, « I Regret » prend le relais, avant de céder la place à « We Gotta Know », une reprise du classique des Cro-Mags, qui reçoit un accueil enthousiaste. La salle explose sous la force de ce morceau d’anthologie, le public est en transe. « Through And Through » et « Underground » clôturent le tour de chant. Life Of Agony a une fois de plus prouvé sa maestria sur scène, livrant un set intense, brut et sincère.

Life Of Agony : Facebook / Instagram / Twitter / TikTok / Youtube / Site Officiel
Les photos de la soirée : ici.
BIOHAZARD
Le concert de Biohazard démarre sur les chapeaux de roues avec « Urban Discipline ». L’énergie est incroyable dès les premiers instants. Le public est chaud comme la braise. Dès les premiers accords, l’arène s’enflamme. Le son est brut, puissant et les fans ne tardent pas à se laisser emporter par les riffs tranchants et les rythmes percutants. Les premiers headbangs sont lancés, et la ferveur ne cesse de monter tout au long de la soirée. Les riffs de « What Makes Us Tick » prennent instantanément possession de la salle. L’intensité est à son comble avec des chœurs vibrants et une basse omniprésente qui fait trembler les murs. Le public en redemande. Le groupe enchaîne avec « Wrong Side Of The Tracks », un hymne de rébellion que tous les fans reprennent en chœur. Ce morceau permet au groupe de montrer une fois de plus son ADN : un mélange unique de hardcore et de metal, percutant et sans compromis. L’ambiance devient un peu plus sombre avec « Shades Of Grey », qui offre un moment de contraste dans ce tourbillon d’énergie brute. La dynamique du morceau, plus introspective, montre la facette plus mélodique du groupe tout en gardant ce côté impétueux qui leur est cher. Retour à la lourdeur avec « Five Blocks To The Subway », qui fait remuer tout le public. Ce morceau fait naître une véritable tornade de corps en mouvement et de cris de joie, rappelant à tous pourquoi Biohazard est l’un des groupes les plus influents du genre. L’émotion est au rendez-vous avec « Each Day ». La performance est intense, presque cathartique, et l’auditoire peut ressentir la sincérité de ce morceau. Un peu de répit avant la tempête suivante. « Black And White And Red All Over » réveille une énergie brute, avec des riffs tranchants qui attaquent directement les tympans. Les fans sont en transe, criant chaque mot, chaque syllabe, en parfaite synchronisation avec le groupe. Une montée en puissance, « Business » apporte son lot de riffs lourds et d’attaque sonore.

Les pogos sont omniprésents et l’ambiance est à son apogée. C’est « Victory » qui suit, un cri de guerre qui galvanise l’ensemble du public. Ce morceau, qui se veut un hymne à la lutte et à la persévérance, est l’un des moments les plus intenses de la soirée. Le groupe délivre un message de force et de résilience qui ne laisse personne indifférent. Avec « Love Denied », Biohazard met la lumière sur une facette plus émotionnelle de leur répertoire. Le morceau permet au public de se retrouver dans une atmosphère plus pesante, mais tout aussi électrisante. Un joli clin d’œil à Bad Religion nous est offert avec leur reprise de « We’re Only Gonna Die ». Le public, connaissant chaque mot, s’immisce totalement dans l’énergie punk de ce moment. C’est une belle manière de rendre hommage à des influences qui ont façonné Biohazard. Le rythme ne faiblit pas avec « Tales From The Hard Side », où la hargne et l’intensité sont de mise. Ce morceau ravit les fans les plus fidèles, qui prennent part à chaque note et à chaque parole. « Forsaken » est un instant plus mélodique, mais tout aussi puissant. La composition du morceau, entre passages lourds et plus aérés, montre l’étendue de la maîtrise musicale du groupe. Le public est suspendu à chaque transition. « Punishment » fait l’effet d’un coup de poing. Le groupe donne tout, offrant une version furieuse et sans retenue de ce morceau classique. Le pit est déchaîné et les fans apprécient chaque instant de cette prestation incandescente. Pour clôturer le concert, Biohazard choisit « Hold My Own ». Ce morceau énergique, porté par un message fort de résistance et d’indépendance, est l’ultime hymne de la soirée. Le public comblé, chante chaque mot à pleins poumons. Biohazard a livré une performance incroyable, qui a traversé les décennies pour offrir un setlist à la fois fidèle à leur héritage et rappelant à tous pourquoi le groupe reste une légende vivante du hardcore et du metal. Une soirée à marquer d’une pierre blanche pour tous les fans présents.

Biohazard : Facebook / Instagram / Twitter / TikTok / Youtube / Site Officiel
Les photos de la soirée : ici.
Photos : Fabrice A.
#Live / #Report / #LiveReport / #Review / #LiveReview / #Photos / #Pictures
Biohazard + Life Of Agony /
Le 11 Mars 2025 – Esch Sur Alzette (Lux) /
Notre avis : 5/5.
La Rockhal accueillait un événement très attendu par les fans de hardcore et de metal, avec la double tête d’affiche de Biohazard et Life Of Agony. Ces deux groupes emblématiques, figures de proue de la scène new-yorkaise des années 90, ont offert une performance mémorable. La soirée a été marquée par une énergie contagieuse. Retour sur un concert où la nostalgie et la passion se sont parfaitement rencontrées.
LIFE OF AGONY
La salle est plongée dans l’obscurité, l’atmosphère est électrique. La première vibration sonore qui s’élève dans l’air n’est autre que « Jump Around » de House Of Pain, une intro qui chauffe déjà les esprits, amplifiée par les hurlements enthousiastes de la foule. Life Of Agony débarque sur scène sous une pluie d’applaudissements. Les membres du groupe prennent place, et sans plus de cérémonie, lancent le set avec « River Runs Red », une claque musicale qui fait vibrer les murs. Le chanteur n’hésite pas à haranguer la foule : « Are you ready ?!! », une question qui fait résonner la réponse du public dans toute la salle. Le rythme ne faiblit pas et « This Time » s’enchaîne immédiatement, puis « Bad Seed » poursuit la démonstration de force. Les fans, absolument familiers avec ces classiques, reprennent en chœur les paroles, l’énergie est palpable, presque contagieuse. Le groupe s’épanouit sur scène, visiblement connecté à son public. « Respect » s’installe ensuite dans l’atmosphère, un morceau qui fait encore plus grimper l’intensité. Puis, le groupe nous transporte dans un moment plus introspectif avec « My Eyes », suivi de « Lost At 22 » et « Weeds », où les fans, véritablement à l’unisson avec le groupe, chantent à nouveau. Après ce crescendo d’émotions et de puissance, « I Regret » prend le relais, avant de céder la place à « We Gotta Know », une reprise du classique des Cro-Mags, qui reçoit un accueil enthousiaste. La salle explose sous la force de ce morceau d’anthologie, le public est en transe. « Through And Through » et « Underground » clôturent le tour de chant. Life Of Agony a une fois de plus prouvé sa maestria sur scène, livrant un set intense, brut et sincère.
Life Of Agony : Facebook / Instagram / Twitter / TikTok / Youtube / Site Officiel
Les photos de la soirée : ici.
BIOHAZARD
Le concert de Biohazard démarre sur les chapeaux de roues avec « Urban Discipline ». L’énergie est incroyable dès les premiers instants. Le public est chaud comme la braise. Dès les premiers accords, l’arène s’enflamme. Le son est brut, puissant et les fans ne tardent pas à se laisser emporter par les riffs tranchants et les rythmes percutants. Les premiers headbangs sont lancés, et la ferveur ne cesse de monter tout au long de la soirée. Les riffs de « What Makes Us Tick » prennent instantanément possession de la salle. L’intensité est à son comble avec des chœurs vibrants et une basse omniprésente qui fait trembler les murs. Le public en redemande. Le groupe enchaîne avec « Wrong Side Of The Tracks », un hymne de rébellion que tous les fans reprennent en chœur. Ce morceau permet au groupe de montrer une fois de plus son ADN : un mélange unique de hardcore et de metal, percutant et sans compromis. L’ambiance devient un peu plus sombre avec « Shades Of Grey », qui offre un moment de contraste dans ce tourbillon d’énergie brute. La dynamique du morceau, plus introspective, montre la facette plus mélodique du groupe tout en gardant ce côté impétueux qui leur est cher. Retour à la lourdeur avec « Five Blocks To The Subway », qui fait remuer tout le public. Ce morceau fait naître une véritable tornade de corps en mouvement et de cris de joie, rappelant à tous pourquoi Biohazard est l’un des groupes les plus influents du genre. L’émotion est au rendez-vous avec « Each Day ». La performance est intense, presque cathartique, et l’auditoire peut ressentir la sincérité de ce morceau. Un peu de répit avant la tempête suivante. « Black And White And Red All Over » réveille une énergie brute, avec des riffs tranchants qui attaquent directement les tympans. Les fans sont en transe, criant chaque mot, chaque syllabe, en parfaite synchronisation avec le groupe. Une montée en puissance, « Business » apporte son lot de riffs lourds et d’attaque sonore.
Les pogos sont omniprésents et l’ambiance est à son apogée. C’est « Victory » qui suit, un cri de guerre qui galvanise l’ensemble du public. Ce morceau, qui se veut un hymne à la lutte et à la persévérance, est l’un des moments les plus intenses de la soirée. Le groupe délivre un message de force et de résilience qui ne laisse personne indifférent. Avec « Love Denied », Biohazard met la lumière sur une facette plus émotionnelle de leur répertoire. Le morceau permet au public de se retrouver dans une atmosphère plus pesante, mais tout aussi électrisante. Un joli clin d’œil à Bad Religion nous est offert avec leur reprise de « We’re Only Gonna Die ». Le public, connaissant chaque mot, s’immisce totalement dans l’énergie punk de ce moment. C’est une belle manière de rendre hommage à des influences qui ont façonné Biohazard. Le rythme ne faiblit pas avec « Tales From The Hard Side », où la hargne et l’intensité sont de mise. Ce morceau ravit les fans les plus fidèles, qui prennent part à chaque note et à chaque parole. « Forsaken » est un instant plus mélodique, mais tout aussi puissant. La composition du morceau, entre passages lourds et plus aérés, montre l’étendue de la maîtrise musicale du groupe. Le public est suspendu à chaque transition. « Punishment » fait l’effet d’un coup de poing. Le groupe donne tout, offrant une version furieuse et sans retenue de ce morceau classique. Le pit est déchaîné et les fans apprécient chaque instant de cette prestation incandescente. Pour clôturer le concert, Biohazard choisit « Hold My Own ». Ce morceau énergique, porté par un message fort de résistance et d’indépendance, est l’ultime hymne de la soirée. Le public comblé, chante chaque mot à pleins poumons. Biohazard a livré une performance incroyable, qui a traversé les décennies pour offrir un setlist à la fois fidèle à leur héritage et rappelant à tous pourquoi le groupe reste une légende vivante du hardcore et du metal. Une soirée à marquer d’une pierre blanche pour tous les fans présents.
Biohazard : Facebook / Instagram / Twitter / TikTok / Youtube / Site Officiel
Les photos de la soirée : ici.
Photos : Fabrice A.
#Live / #Report / #LiveReport / #Review / #LiveReview / #Photos / #Pictures
By Fabrice A. • Reportage Concert, Reportages 0 • Tags: Biohazard, Esch sur Alzette, La Rockhal, Life Of Agony, Luxembourg, Rockhal