Red & Black Light – 2015 – 8 titres
Kalthoum – 2015 – 7 titres Label : Label Mi’ster / Decca Universal Style : Jazz Origine : France, Paris / Liban, Beyrouth Date de sortie de l’album : 25 septembre 2015
Notre avis : [star rating= »4.5″ max= »5″]
Par Mike S.
A 34 ans seulement, Ibrahim Maalouf est à la fois musicien (trompettiste et pianiste), compositeur, arrangeur, producteur et professeur d’improvisation et de trompette…
Le compositeur et musicien, déjà auteur de 6 albums depuis 2007, et d’une victoire de la musique en 2014, a été aussi remarqué – notamment dans nos pages – par la réalisation d’un album de Grand Corps Malade, Funambule, en 2013. Un travail vraiment exceptionnel.
Et le voici de retour avec un 7e… et un 8e album. Preuve qu’Ibrahim Maalouf n’en a pas terminé avec sa boulimie de travail.
Le premier album, Red & Black Light, est construit comme un album de Jazz, avec ses codes et ses complexités. Mais c’est aussi une ode musicale à la Femme, avec ses beautés, ses rondeurs, ses enchantements autant dans les harmonies que dans ses rythmes, souvent répétitifs, apportant par la même occasion, un style plus festif, plus pop. De Pop, il en est d’ailleurs question, puisqu’Ibrahim Maalouf s’ingénie à reprendre une chanson de Beyonce, en réécrivant la partition et les arrangements.
Musiciens : Eric Legnini (Claviers), Stephane Galland (Batterie), et le fidèle guitariste François Delporte.
Le second album, Kalthoum, comme son nom l’indique, est un hommage à une seule femme, cette fois, Oum Kalthoum, chanteuse mythique égyptienne. Maalouf lui reprend à cette occasion « Alf Leila Wa Leila« , dans une version Jazz New Yorkais. Le son de cet album, à l’inverse du premier, est exclusivement en acoustique. Plus classique, avec des incursions moyen-orientales constantes, l’album est plus intimiste que le premier.
Musiciens : Mark Turner (Saxophone), Larry Grenadier (Contrebasse), Clarence Penn (Batterie) et le pianiste Frank Woeste.
Lors de la prochaine tournée d’Ibrahim Maalouf, les salles de concerts seront différentes selon le répertoire choisi. Debout pour le premier album, propice à la danse. Assis pour le second, dont les titres sont plus contemplatifs et propices à la méditation.
Mais plutôt que de choisir, il vous faudra tout simplement assister aux deux tournées… afin de voir les deux visages de Maalouf. Si l’en était besoin, Ibrahim Maalouf confirme tout le talent qu’on lui connaissait.
Ibrahim Maalouf – Red & Black Light / Kalthoum
Red & Black Light – 2015 – 8 titres
Kalthoum – 2015 – 7 titres
Label : Label Mi’ster / Decca Universal
Style : Jazz
Origine : France, Paris / Liban, Beyrouth
Date de sortie de l’album : 25 septembre 2015
Notre avis : [star rating= »4.5″ max= »5″]
Par Mike S.
A 34 ans seulement, Ibrahim Maalouf est à la fois musicien (trompettiste et pianiste), compositeur, arrangeur, producteur et professeur d’improvisation et de trompette…
Le compositeur et musicien, déjà auteur de 6 albums depuis 2007, et d’une victoire de la musique en 2014, a été aussi remarqué – notamment dans nos pages – par la réalisation d’un album de Grand Corps Malade, Funambule, en 2013. Un travail vraiment exceptionnel.
Et le voici de retour avec un 7e… et un 8e album. Preuve qu’Ibrahim Maalouf n’en a pas terminé avec sa boulimie de travail.
Le premier album, Red & Black Light, est construit comme un album de Jazz, avec ses codes et ses complexités. Mais c’est aussi une ode musicale à la Femme, avec ses beautés, ses rondeurs, ses enchantements autant dans les harmonies que dans ses rythmes, souvent répétitifs, apportant par la même occasion, un style plus festif, plus pop. De Pop, il en est d’ailleurs question, puisqu’Ibrahim Maalouf s’ingénie à reprendre une chanson de Beyonce, en réécrivant la partition et les arrangements.
Musiciens : Eric Legnini (Claviers), Stephane Galland (Batterie), et le fidèle guitariste François Delporte.
Le second album, Kalthoum, comme son nom l’indique, est un hommage à une seule femme, cette fois, Oum Kalthoum, chanteuse mythique égyptienne. Maalouf lui reprend à cette occasion « Alf Leila Wa Leila« , dans une version Jazz New Yorkais. Le son de cet album, à l’inverse du premier, est exclusivement en acoustique. Plus classique, avec des incursions moyen-orientales constantes, l’album est plus intimiste que le premier.
Musiciens : Mark Turner (Saxophone), Larry Grenadier (Contrebasse), Clarence Penn (Batterie) et le pianiste Frank Woeste.
Lors de la prochaine tournée d’Ibrahim Maalouf, les salles de concerts seront différentes selon le répertoire choisi. Debout pour le premier album, propice à la danse. Assis pour le second, dont les titres sont plus contemplatifs et propices à la méditation.
Mais plutôt que de choisir, il vous faudra tout simplement assister aux deux tournées… afin de voir les deux visages de Maalouf. Si l’en était besoin, Ibrahim Maalouf confirme tout le talent qu’on lui connaissait.
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By Mike S. • Albums francais • Tags: Ibrahim Maalouf