L’Arena /
Gojira /
Le 27 Novembre 2025 – Reims (51) /
Notre avis : 5/5.
Le 27 novembre 2025 restera gravé dans les annales pour les fans de metal Français. Gojira, les titans du death metal progressif originaire de Bayonne, ont investi La Reims Arena pour un concert explosif, marquant le coup d’envoi de leur tournée post-album. Devant une salle comble de plus de 9 000 spectateurs en transe, le groupe a livré une performance viscérale, mêlant classiques intemporels et surprises inédites.
GOJIRA
Ce soir, l’ambiance est particulière : c’est la première apparition sur scène avec Greg Kubacki en tant que guitariste touring, remplaçant temporairement Joe Duplantier, victime d’une blessure à la main. Kubacki, connu pour son travail avec Car Bomb, apporte une énergie brute qui s’intègre parfaitement au son massif de Gojira, sans en altérer l’essence. Dès l’ouverture des portes, l’atmosphère est électrique. Les fans investissent la fosse avec une impatience palpable. Le set démarre sur les chapeaux de roues avec « Only Pain », un morceau qui met immédiatement le public en ébullition. Les frappes lourdes et intenses de Mario Duplantier, et les growls puissants de Joe (qui, malgré sa blessure, assure le chant avec une intensité redoublée) font trembler les murs. Le visuel et les flammes sont ébouriffants. Sans temps mort, le groupe enchaîne avec « The Axe » et « Backbone », deux titres qui rappellent les racines groovy et techniques de leurs débuts. La foule, compacte et moshante, répond à chaque breakdown avec une énergie contagieuse. Puis vient « Stranded », l’un des hits de « Magma », qui fait chanter la salle entière. « The Cell » suit, avec ses rythmiques hypnotiques, avant une surprise de taille : « Wisdom Comes », jouée pour la première fois depuis 2017 ! Le public, conscient de la rareté, explose en acclamations. Kubacki brille ici, apportant une touche de shredding moderne qui rafraîchit le morceau sans le dénaturer.
– Image d’archives –
Le milieu du set monte en puissance avec « Flying Whales », où une baleine volante qui survole la foule crée un moment épique, suivi de « From The Sky », un hommage à leurs influences tribales. « Another World » et « Silvera » maintiennent le rythme, avec des solos incisifs qui mettent en valeur la cohésion du groupe. Puis, un détour inattendu : une reprise de « Mea Culpa (Ah ! Ça Ira !) », chant traditionnel Français revisité en mode metal, qui fait lever les poings en signe de révolte collective – un clin d’œil à l’actualité sociale, typique de Gojira. Les moments forts s’enchaînent : « Born In Winter », un titre atmosphérique qui captive par sa mélodie introspective, avant « Born For One Thing » et « The Chant », qui transforment la Reims Arena en un chœur géant. « Amazonia », avec ses percussions tribales et son message écolo, clôt le set principal sur une note militante, laissant le public en sueur et assoiffé d’encore. Après une ovation, le retour est fait avec « L’Enfant Sauvage », un classique qui déclenche un circle pit monstrueux. Suit alors un medley époustouflant de « From Mars To Sirius » : « Where Dragons Dwell » / « To Sirius » / « Ocean Planet » / « In The Wilderness ». C’est la première fois que ces morceaux sont assemblés ainsi depuis des lustres, et l’exécution est flawless, avec Kubacki qui s’intègre comme s’il avait toujours été là. Enfin, cerise sur le gâteau : « Global Warming », joué en live pour la toute première fois ! Ce titre, chargé d’urgence climatique, conclut la soirée sur une explosion de riffs et un message poignant, laissant la foule en extase. Malgré la blessure de Joe, Gojira est au sommet : une technique irréprochable, une présence scénique magnétique et un engagement sincère. Greg Kubacki est un ajout parfait, injectant une fraîcheur bienvenue. Si cette date à Reims est indicative de la tournée à venir, les fans peuvent s’attendre à des nuits inoubliables. Gojira est une force de la nature !
– Image d’archives –
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Gojira /
Le 27 Novembre 2025 – Reims (51) /
Notre avis : 5/5.
Le 27 novembre 2025 restera gravé dans les annales pour les fans de metal Français. Gojira, les titans du death metal progressif originaire de Bayonne, ont investi La Reims Arena pour un concert explosif, marquant le coup d’envoi de leur tournée post-album. Devant une salle comble de plus de 9 000 spectateurs en transe, le groupe a livré une performance viscérale, mêlant classiques intemporels et surprises inédites.
GOJIRA
Ce soir, l’ambiance est particulière : c’est la première apparition sur scène avec Greg Kubacki en tant que guitariste touring, remplaçant temporairement Joe Duplantier, victime d’une blessure à la main. Kubacki, connu pour son travail avec Car Bomb, apporte une énergie brute qui s’intègre parfaitement au son massif de Gojira, sans en altérer l’essence. Dès l’ouverture des portes, l’atmosphère est électrique. Les fans investissent la fosse avec une impatience palpable. Le set démarre sur les chapeaux de roues avec « Only Pain », un morceau qui met immédiatement le public en ébullition. Les frappes lourdes et intenses de Mario Duplantier, et les growls puissants de Joe (qui, malgré sa blessure, assure le chant avec une intensité redoublée) font trembler les murs. Le visuel et les flammes sont ébouriffants. Sans temps mort, le groupe enchaîne avec « The Axe » et « Backbone », deux titres qui rappellent les racines groovy et techniques de leurs débuts. La foule, compacte et moshante, répond à chaque breakdown avec une énergie contagieuse. Puis vient « Stranded », l’un des hits de « Magma », qui fait chanter la salle entière. « The Cell » suit, avec ses rythmiques hypnotiques, avant une surprise de taille : « Wisdom Comes », jouée pour la première fois depuis 2017 ! Le public, conscient de la rareté, explose en acclamations. Kubacki brille ici, apportant une touche de shredding moderne qui rafraîchit le morceau sans le dénaturer.
– Image d’archives –
Le milieu du set monte en puissance avec « Flying Whales », où une baleine volante qui survole la foule crée un moment épique, suivi de « From The Sky », un hommage à leurs influences tribales. « Another World » et « Silvera » maintiennent le rythme, avec des solos incisifs qui mettent en valeur la cohésion du groupe. Puis, un détour inattendu : une reprise de « Mea Culpa (Ah ! Ça Ira !) », chant traditionnel Français revisité en mode metal, qui fait lever les poings en signe de révolte collective – un clin d’œil à l’actualité sociale, typique de Gojira. Les moments forts s’enchaînent : « Born In Winter », un titre atmosphérique qui captive par sa mélodie introspective, avant « Born For One Thing » et « The Chant », qui transforment la Reims Arena en un chœur géant. « Amazonia », avec ses percussions tribales et son message écolo, clôt le set principal sur une note militante, laissant le public en sueur et assoiffé d’encore. Après une ovation, le retour est fait avec « L’Enfant Sauvage », un classique qui déclenche un circle pit monstrueux. Suit alors un medley époustouflant de « From Mars To Sirius » : « Where Dragons Dwell » / « To Sirius » / « Ocean Planet » / « In The Wilderness ». C’est la première fois que ces morceaux sont assemblés ainsi depuis des lustres, et l’exécution est flawless, avec Kubacki qui s’intègre comme s’il avait toujours été là. Enfin, cerise sur le gâteau : « Global Warming », joué en live pour la toute première fois ! Ce titre, chargé d’urgence climatique, conclut la soirée sur une explosion de riffs et un message poignant, laissant la foule en extase. Malgré la blessure de Joe, Gojira est au sommet : une technique irréprochable, une présence scénique magnétique et un engagement sincère. Greg Kubacki est un ajout parfait, injectant une fraîcheur bienvenue. Si cette date à Reims est indicative de la tournée à venir, les fans peuvent s’attendre à des nuits inoubliables. Gojira est une force de la nature !
– Image d’archives –
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By Fabrice A. • Reportage Concert, Reportages 0 • Tags: Arena, Gojira, Reims, Reims Arena