The Winter Project /

La Salle Jeanne D’Arc /

Le 21 Février 2025 – Verdun (55) /

Notre avis : 5/5.


The Winter Project, organisé par la dynamique association La Fabrik Artistique, a pris d’assaut La Salle Jeanne D’Arc les 21 et 22 février. Ces deux soirées promises à l’énergie brute et aux décibels percutants ont offert une immersion totale dans l’univers du rock et du metal. Nous étions présents pour la première soirée, consacrée entièrement au metal, avec au programme : Prosaic, Lost Obstinacy et Unikore. Une véritable soirée explosive que nous avons vécue, marquée par des performances intenses. Petite rétrospective.

UNIKORE

C’est avec Unikore que nous avons le plaisir de débuter cette très belle soirée. Le groupe capte immédiatement l’attention avec son énergie et saisit l’occasion de nous présenter les extraits qui composent le premier EP intitulé « We Killed The Myth ». Le set démarre fort avec une cascade de riffs percutants et des rythmes qui vous obligent à secouer la tête. Un début en trombe, explosif, promettant une soirée à la hauteur des attentes des fans de metalcore. Unikore parvient à créer une atmosphère où la brutalité du metal rencontre des touches plus mélodiques et envoûtantes, donnant au public une expérience sonore intense et captivante. « Shake The Cream » résonnent dans la salle, et le groupe invite tout le monde à se laisser emporter par cette vague de décibels. Impossible de ne pas bouger sur ce morceau énergique. Unikore ne se contente pas de jouer ses propres morceaux, et la soirée prend une tournure inattendue lorsqu’ils reprennent le classique de Papa Roach, « Between Angels And Insects ». La reprise est fidèle à l’original tout en apportant la touche du groupe. Le public est en feu, se laissant emporter par l’énergie brute du morceau. Le show se poursuit avec « Careless », un titre que l’on peut retrouver sur les plateformes de streaming, avant d’enchaîner avec « L.E.G.O », « Time’s Out », une reprise de Lost Prophets et « Sun Ain’t Shadows ». Unikore prend un moment pour remercier chaleureusement le public de sa présence et de son énergie. Ces instants de reconnaissance sont bien accueillis par la foule, et rapidement, l’attention se tourne vers la suite du concert. « Highlights » nous amène petit à petit à la fin du set. Unikore termine en beauté avec « Game Boy », titre qui est d’ores et déjà disponible sur YouTube et s’avère être entêtant. Le groupe clôture le concert sur une note intense, laissant le public tout émoustillé et avide de plus. Un set électrique, où Unikore a su mélanger énergie brute et technique impeccable.

Unikore : FacebookInstagramYoutube / Site Officiel

Les photos de la soirée : ici.

LOST OBSTINACY

Quintet originaire de Verdun, Lost Obstinacy se présente sur scène, tout sourire et plein de détermination. Autoproclamé à juste titre comme le meilleur groupe de metal de la campagne, Lost Obstinacy n’a pas l’intention de traîner. Leur metal mélo-core incisif décolle dès les premières notes de « Wake Up », un morceau brutal et énergique qui sert de carte de visite à l’univers sans concession du groupe. Dès le premier titre, l’alchimie opère. Les membres captivent immédiatement l’attention du public. À la batterie, Mallgrabb impose une rythmique implacable, tandis que Nicebody, à la guitare, fait vibrer l’air avec des riffs acérés. Le charismatique Daddy, au chant, incarne la rage et l’émotion du groupe, Karyuji, également à la guitare, insuffle une touche mélodique avec ses soli maîtrisés, et Silas, à la basse, ancre l’ensemble avec une basse lourde et profonde. Après une introduction percutante, « Second Breath » enchaîne sans pause, maintenant l’intensité à son maximum. Daddy s’adresse à la foule avec un enthousiasme palpable. Verdun, vous êtes là ?!!! Une question qui reçoit une réponse positive, signe de la connexion instantanée entre le groupe et son public. Un merci , et « Angel Of Death », véritable claque sonore, résonne dans la salle. Le public est conquis, les applaudissements fusent. Et Lost Obstinacy ne s’arrête pas là. Le show continue avec « Time », un morceau aux rythmes effrénés qui fait monter la température de la salle d’un cran. On s’appelle Lost Obstinacy ! C’est notre 5ème concert ce soir, et loin d’être le dernier ! Merci à tous d’être là ce soir ! Les mots de Daddy viennent réchauffer encore un peu plus l’atmosphère, qui devient de plus en plus électrique à chaque minute. Le show continue avec « Circle » et « Mirror », où le public est invité à chanter, contribuant à un moment de communion intense entre les musiciens et la foule. L’intensité ne faiblit pas avec « Bodies », une chanson furieuse, qui déclenche des vagues de mouvement dans la salle. Merci !!! crie le groupe, avant d’attaquer « Contrast » qui fait la part belle aux changements de tempo et aux breaks puissants, un véritable tour de force. Daddy n’hésite pas à remercier plusieurs fois l’organisation, les techniciens et, bien sûr, le public : merci à vous !!! Avant de quitter la scène, Lost Obstinacy balance son dernier morceau, « Claim », un titre intense et épique qui laisse les spectateurs revigorés et désireux de voir encore plus. Le groupe a tenu son public en haleine du début à la fin. Le concert se termine sur des applaudissements nourris et des cris de joie.

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Les photos de la soirée : ici.

PROSAIC

Le public est prêt à recevoir Prosaic, le groupe de metalcore originaire de Dijon. Dès les premières notes, la salle plonge dans une atmosphère vibrante, offrant un son à la fois brutal où les rythmiques lourdes se mêlent parfaitement aux mélodies accrocheuses. Le show débute avec « Parallel », un titre qui pose immédiatement les bases du concert : des riffs tranchants, des transitions fluides entre violence et douceur, et une présence scénique imposante. Prosaic capture son public dès les premières secondes avec une combinaison de groove et de dynamisme qui ne cesse d’impressionner tout au long de la soirée. Les morceaux comme « Moments » et « Arrogant » nous offrent des instants de pure puissance. Le groupe sait jouer avec les contrastes, oscillant entre des passages lourds, presque écrasants, et des envolées plus mélodiques, ce qui crée une véritable montagne russe émotionnelle. L’un des moments les plus marquants de la soirée est sans aucun doute « Echoes ». Alors que les premiers accords retentissaient, le public allume les téléphones, illuminant la salle avec les leds. Une belle parenthèse d’émotion qui contraste avec l’énergie brute de la performance. Le groupe continue de surprendre en prenant un virage plus agressif avec une reprise de « People = Shit » de Slipknot. L’intensité du morceau enflamme la foule, qui n’hésite pas à participer à la frénésie collective, renforçant l’esprit de camaraderie qui caractérise toujours les meilleurs concerts de metal. Puis, c’est au tour de « Portraits », un morceau poignant où la puissance du chant et la lourdeur des guitares mettent en valeur une musicalité profonde et percutante. Le public réagit avec ferveur, frappant au rythme de la batterie puissante et des lignes de basse omniprésentes. La folie s’empare de la salle lors de « Nightfall », où un wall of death se forme, suivi d’un pogo énergique, symbolisant l’engouement total des fans pour le groupe. Ce genre de moment est typique des concerts de metal, et ici, Prosaic sait le mener avec brio. C’est avec « Define Me Gravity » que le set se termine, laissant un public conquis. Prosaic a offert un live intense, alliant à la perfection mélodie et brutalité. Ce metalcore aux influences modernes et percutantes se révèle particulièrement efficace sur scène, où l’émotion brute et l’énergie contagieuse du groupe transforment chaque chanson en un véritable déchaînement sonore.

Prosaic : FacebookInstagram / YoutubeSite Officiel

Les photos de la soirée : ici.

Photos : Fabrice A.

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