Rencontre avec ALB
Par Manon B.
Après la sortie de leur album « DEUX » en Octobre 2017, le duo à proposé une dizaine de dates avant de partir en tournée des zéniths partout en France avec le groupe Shaka Ponk. Ce soir là, au Café de la Danse à Paris, c’était leur premier gros show rien qu’à eux. Nous en avons profité pour les rencontrer : Clément au chant, guitare, clavier et Raphaël à la batterie !
La tournée avec le groupe Shaka Ponk s’est terminé récemment, vous avez ouvert plus de 25 dates pour eux, comment s’est passé cette expérience, et pourquoi vous ont-ils choisi ?
Raphael : Que du kiff, c’était super, une expérience humaine avec une équipe génial qui t’entoure, qui est là pour te donner des conseils chaque jour, et puis une expérience unique de jouer devant autant de spectateurs, ça crée une intéraction avec certains fans qui les suivent, Nous n’avions pas envie que cela se termine.
Clément : Cette expérience est surtout dû à une conjugaison de facteurs, d’habitude nous sommes dans notre petit van, nous prenons une chambre d’hôtel et nous jouons devant 300 personnes. Et là il y a une routine, une grosse machine confortable (sauf le tour bus rires). Nous étions bien entouré, l’accueil au top, nous avons bien mangé, il y avait même un ostéopathe !!
C’est une bande de copains sur la route, une grande famille, le fait que les Shaka soient super cool, ça met une ambiance cool pour tout le monde, et ça tu ne l’a pas partout, il y a des gros groupes français comme Indochine, par exemple, où personne ne se mélange, les techniciens et les musicos d’un côté, et « Dieu ». Chez Shaka ce n’est pas comme ça, chacun partage des moments ensemble, l’équipe reste la même à chaque tournée, c’est super, et chacun amène une autre personne pouvant apporter des nouvelles compétences, ça aussi c’est top !
Et donc nous nous sommes retrouvés là car Shaka et nous avons le même label, Zouave, et Emilie notre bookeuse voulait nous mettre il y a quelques années sur une première partie d’un des zéniths de Shaka Ponk, notre album venait de sortir, ça nous ferait un peu de visibilité. Et nous « heuuuuuuuuuu ça va être dur dur », Nous sommes arriver avec nos chansons toute calme alors que le public ne s’attends qu’ à une déferlante d’énergie et de rock…et finalement ça s’est super bien passé ! Le courant est passé tout de suite avec toute l’équipe, et nous avons touché une partie du public qui trouve notre musique cool, qui est à l’écoute de nouveauté, il y a une grande curiosité de la part des fans et ça c’était tout bon pour nous.
En plus là, l’expérience musicale et interactive avec le public, elle n’est pas pareil que quand tu as une masse de personnes devant toi et d’autres endroits où tu peux littéralement compter le nombre de personnes présentes. Pour nous ces premières parties c’était un certain exercice, pas évident, car tu ouvres le concert, tu dois chauffer les gens, mais après la soirée ne repose pas sur nous, pas comme ce soir. Donc oui nous avons refais des dates ensemble après ce 1er zénith à Paris, puis à Nantes, à Rennes et quelques festivals, nous avons aimé se retrouver donc nous avons monté ce projet ensemble, à se balader entres nos deux studios. Après si nous pouvons encore refaire quelques dates avec eux, nous on est partant direct ! Que du positif !
Raphaël : On ferait ça tous les jours !
Clément : Oui mais ça donne de mauvaises habitudes : « On va jouer où ce soir ? 5,000 personnes ? Boaf c’est petit ! » nous nous en sommes rendu compte le lendemain de Bercy, c’était à Bruxelles et c’était dingue, nous avions tous l’impression que c’était un club ! Pourtant c’est grand là bas mais je voyais les gradins tout près… « rires »
Vous avez des projets à venir ?
Raphael : Nous n’avons pas beaucoup de dates, c’est dommage, nous avons quelques festivals, comme le Pont du Rock, ou en Suisse au festival Open Air d’Estavayer, et à la rentrée aussi, à Foire en Scène à Châlons en Champagne (d’ailleurs ça va être chouette, c’est à côté de Reims, c’est un peu chez nous !).
Clément : Nous avions fait une dizaine de dates avant la tournée avec les Shaka, mais ce n’est pas ce que nous espérerions en terme de retombé, l’album à moins fonctionné aussi, c’est la mode du rap / hip-hop, donc nous ne passons pas en radio, les programmateurs ne nous programme pas. Ils préfèrent prendre des personnes avec un micro, un DJ derrière, alors que nous on a du matos à apporter, un cahier des charges…
Pourtant notre live il est super, les professionnels nous le disent. Mais personne n’est convaincu qu’avec notre live nous pouvons remplir une salle. C’est dommage parce qu’après la tournée avec les Shaka, beaucoup de fans nous ont demandés si nous allions venir les voir chez eux, c’est quand le prochain concert… Mais nous, c’est quand qu’ont nous programme ?
Sur l’album précédent nous avions fait 100 dates, là ce ne sera pas le cas, malheureusement. Sauf si nous comptons ceux avec les Shaka, mais ce n’est pas que notre show à nous… Mais nous ne nous laissons pas abattre, nous avons pour projet de sortir un nouvel album, l’année prochaine, continuer avec cette scénographie, nous ne l’avons pas préparé et réalisé pendant 8 mois, enfermés dans une cave, pour qu’après ça reste oublié, nous avons envie de le développer et de le reprendre pour la prochaine tournée.
Si non à propos du concert de ce soir, la pression monte ?
Clément : Quand j’ai fais la set-list hier soir, je me suis dit que « et oui, nous allons enfin jouer tout ça ! 16 titres au total ». Nous n’avons jamais joué autant de temps et de morceaux. Ce sera comme une grande fête, où on va jouer des morceaux que nous n’avons pas ou plus l’habitude, des surprises par-ci par là, avec des ballons et dans la scénographie. Comme dans la tournée précédente nous n’avions qu’un album, là ce soir nous allons jouer une compilation de tout ce que nous avons fais jusque là, Daisy notre chanteuse virtuelle sera là.
Sur chaque morceaux il y a une scénographie particulière, ce n’est pas des vidéos, c’est du programme qui peut intérargir à la musique, soit en aléatoire, soit des choses que l’on pilote nous mêmes, ce n’est pas une vidéo calé au millimètre près qui se lance dès les 1 ères notes de musique. Si nous avons envie de prolonger des moments ou de les modifier c’est possible ! Nous pilotons le live sur nos téléphones ou des boutons installés spécialement sur nos instruments. Tout se gère depuis la scène. On pilote l’écran comme une machine musicale. C’est complémentaire dans notre show.
Alors vous n’êtes pas vraiment deux, mais trois sur scène ?
Raphaël : Oui nous avons toujours été dans ce délire. Nous avions pensé à ajouter une troisième personne mais notre duo fonctionne bien comme ça, c’est comme un affrontement et une complémentarité.
Clément : ALB a pris plusieurs formes, au début il y a eu l’album « mange-disque » en 2007, c’était un groupe, il y avait un autre chanteur, à l’époque je ne souhaitais pas faire de chant. Et puis finalement chacun à bousculé les choses. J’ai voulu recommencer à zéro tout seul et me mettre au chant. J’ai fais quelques concerts où j’étais tout seul. J’ai ensuite gardé mon batteur du 1er groupe, j’ai ajouté un bassiste et un clavier, nous étions 4 sur scène, c’était trop banale surtout pour de l’électro. Et puis un jour je me suis dis, pourquoi pas revenir à la formule solo et un batteur, ça permet de le mettre devant avec moi. Et c’est ce qui fais la particularité du live.
Nous ne voulons pas casser ça. Au pire ce serait prendre quelqu’un qui fais ma partie instrumentale et je deviens le leader chanteur, mais ça crée un plan et on aime pas. Le point positif de ce duo c’est aussi que nous pouvons voyager léger, ensemble avec nos instruments et venir avec 3 techniciens. En plus c’est toujours la même équipe qui nous accompagne partout, niveau son, lumière et réglages techniques. On fonctionne bien ensemble et il n’y a personne à former quand on arrive dans une nouvelle salle. Rien qu’à ce niveau ça permet de proposer quelque chose de carré, propre. Il y a une vraie plus value au niveau du son pour le public et le show sur scène. Ce n’est pas que des outils, ils font partie du groupe. Sans eux c’est moins fun, ce ne serait pas notre spectacle.
Comment vous êtes vous rencontré ?
Raphaël : Nous nous sommes rencontré à Reims, Clément à vécu plus longtemps que moi d’ailleurs là bas. On fessait de la musique ensemble. La rencontre pro’ autour d’ALB s’est fait au Cabaret Vert , en 2012 je crois, je jouais avec mon autre projet, Clément y était aussi. Il est venu me voir car l’ancien batteur est pati pour rejoindre WOODKID. Je ne fessait plus de batterie depuis un moment car mon appartement était trop petit, j’ai donc repris les fûts avec plaisir, en plus je connaissais bien le répertoire d’ALB.
Clément : C‘est ça qui était drôle quand je lui ai proposé, parce que ça fessait des années que j’étais avec le même batteur, et pour moi c’était une montagne à dépasser. Avec l’ancien batteur ça se passé bien mais il avait une méthode d’approche musicale très mathématique : il devait apprendre les morceaux, les répéter seul chez lui, c’était laborieux pour moi aussi il y avait beaucoup de répétitions…bref je me suis dit « oh m*!ù€ je vais devoir refaire tout ce travail là avec quelqu’un d’autre, il va falloir prendre du temps pour lui apprendre les morceaux etc ». Alors que Raphaël est arrivé devant la batterie, je lui avait tout bien préparé, il s’est installé, nous avons répété et voilà il connaissait déjà les morceaux, quel soulagement ! En faite il connaissait bien les registres, il avait récupérer sous mp3 des inédits, je sais pas comment il a fait d’ailleurs !
Raphaël : L’espionnage bien sûr !
Clément : Mais je pense que c’est plutôt les copains des copains à qui j’ai refilé les morceaux pour les faire écouter. Donc la partie musicale c’était ok, on a décidé de le mettre en lumière. On a étoffer tout le show. Avant mon batteur il jouait de la batterie, il montait et démontait sa batterie et c’est tout. Là avec Raphaël on a trouvé une complémentarité, un binôme.
Raphaël : Nous sommes très curieux, il y a la musique mais on essaye d’aller au-delà. Ont est là pour jouer d’un instrument mais plus que tout,nous aimons proposer des choses, utiliser des visuels, la technologie, se heurter à des techniques que l’on ne connaît pas, à force d’apprendre et tester des chose on apprends à faire un show visuel sur Youtube, manier un nouveau logiciel, par exemple. Et bien à la fin c’est fait maison et ça à de la gueule. On ne se repose pas sur nos lauriers, on a toujours envie d’apprendre, de faire évoluer le show pour aussi ne pas lasser les gens. Par exemple sur le show d’avant on a tout construit nous-mêmes, quand t’es un petit groupe c’est système D, mais ça nous permet aussi de tenir un calendrier, de faire un vrai spectacle où tu t’es tiré les doigts des fesses ! Avec Clément on a fais des études de beaux-arts donc c’est quelque chose qui nous inspire, qui nous n’est pas inconnu, c’est ça la scène, tu sautes dans le grand bain, vive le DIY !
Je remercie le duo de m’avoir accordé du temps pour cet interview à seulement 2h00 du début du show, et pour leur accueil. N’hésitez pas à aller à leur rencontre, ils sont adorables !
Toute l’actualité du groupe est à retrouvé sur la page Facebook du groupe : Ici
Rencontre avec ALB
Par Manon B.
Après la sortie de leur album « DEUX » en Octobre 2017, le duo à proposé une dizaine de dates avant de partir en tournée des zéniths partout en France avec le groupe Shaka Ponk. Ce soir là, au Café de la Danse à Paris, c’était leur premier gros show rien qu’à eux. Nous en avons profité pour les rencontrer : Clément au chant, guitare, clavier et Raphaël à la batterie !
La tournée avec le groupe Shaka Ponk s’est terminé récemment, vous avez ouvert plus de 25 dates pour eux, comment s’est passé cette expérience, et pourquoi vous ont-ils choisi ?
Raphael : Que du kiff, c’était super, une expérience humaine avec une équipe génial qui t’entoure, qui est là pour te donner des conseils chaque jour, et puis une expérience unique de jouer devant autant de spectateurs, ça crée une intéraction avec certains fans qui les suivent, Nous n’avions pas envie que cela se termine.
Clément : Cette expérience est surtout dû à une conjugaison de facteurs, d’habitude nous sommes dans notre petit van, nous prenons une chambre d’hôtel et nous jouons devant 300 personnes. Et là il y a une routine, une grosse machine confortable (sauf le tour bus rires). Nous étions bien entouré, l’accueil au top, nous avons bien mangé, il y avait même un ostéopathe !!
C’est une bande de copains sur la route, une grande famille, le fait que les Shaka soient super cool, ça met une ambiance cool pour tout le monde, et ça tu ne l’a pas partout, il y a des gros groupes français comme Indochine, par exemple, où personne ne se mélange, les techniciens et les musicos d’un côté, et « Dieu ». Chez Shaka ce n’est pas comme ça, chacun partage des moments ensemble, l’équipe reste la même à chaque tournée, c’est super, et chacun amène une autre personne pouvant apporter des nouvelles compétences, ça aussi c’est top !
Et donc nous nous sommes retrouvés là car Shaka et nous avons le même label, Zouave, et Emilie notre bookeuse voulait nous mettre il y a quelques années sur une première partie d’un des zéniths de Shaka Ponk, notre album venait de sortir, ça nous ferait un peu de visibilité. Et nous « heuuuuuuuuuu ça va être dur dur », Nous sommes arriver avec nos chansons toute calme alors que le public ne s’attends qu’ à une déferlante d’énergie et de rock…et finalement ça s’est super bien passé ! Le courant est passé tout de suite avec toute l’équipe, et nous avons touché une partie du public qui trouve notre musique cool, qui est à l’écoute de nouveauté, il y a une grande curiosité de la part des fans et ça c’était tout bon pour nous.
En plus là, l’expérience musicale et interactive avec le public, elle n’est pas pareil que quand tu as une masse de personnes devant toi et d’autres endroits où tu peux littéralement compter le nombre de personnes présentes. Pour nous ces premières parties c’était un certain exercice, pas évident, car tu ouvres le concert, tu dois chauffer les gens, mais après la soirée ne repose pas sur nous, pas comme ce soir. Donc oui nous avons refais des dates ensemble après ce 1er zénith à Paris, puis à Nantes, à Rennes et quelques festivals, nous avons aimé se retrouver donc nous avons monté ce projet ensemble, à se balader entres nos deux studios. Après si nous pouvons encore refaire quelques dates avec eux, nous on est partant direct ! Que du positif !
Raphaël : On ferait ça tous les jours !
Clément : Oui mais ça donne de mauvaises habitudes : « On va jouer où ce soir ? 5,000 personnes ? Boaf c’est petit ! » nous nous en sommes rendu compte le lendemain de Bercy, c’était à Bruxelles et c’était dingue, nous avions tous l’impression que c’était un club ! Pourtant c’est grand là bas mais je voyais les gradins tout près… « rires »
Vous avez des projets à venir ?
Raphael : Nous n’avons pas beaucoup de dates, c’est dommage, nous avons quelques festivals, comme le Pont du Rock, ou en Suisse au festival Open Air d’Estavayer, et à la rentrée aussi, à Foire en Scène à Châlons en Champagne (d’ailleurs ça va être chouette, c’est à côté de Reims, c’est un peu chez nous !).
Clément : Nous avions fait une dizaine de dates avant la tournée avec les Shaka, mais ce n’est pas ce que nous espérerions en terme de retombé, l’album à moins fonctionné aussi, c’est la mode du rap / hip-hop, donc nous ne passons pas en radio, les programmateurs ne nous programme pas. Ils préfèrent prendre des personnes avec un micro, un DJ derrière, alors que nous on a du matos à apporter, un cahier des charges…
Pourtant notre live il est super, les professionnels nous le disent. Mais personne n’est convaincu qu’avec notre live nous pouvons remplir une salle. C’est dommage parce qu’après la tournée avec les Shaka, beaucoup de fans nous ont demandés si nous allions venir les voir chez eux, c’est quand le prochain concert… Mais nous, c’est quand qu’ont nous programme ?
Sur l’album précédent nous avions fait 100 dates, là ce ne sera pas le cas, malheureusement. Sauf si nous comptons ceux avec les Shaka, mais ce n’est pas que notre show à nous… Mais nous ne nous laissons pas abattre, nous avons pour projet de sortir un nouvel album, l’année prochaine, continuer avec cette scénographie, nous ne l’avons pas préparé et réalisé pendant 8 mois, enfermés dans une cave, pour qu’après ça reste oublié, nous avons envie de le développer et de le reprendre pour la prochaine tournée.
Si non à propos du concert de ce soir, la pression monte ?
Clément : Quand j’ai fais la set-list hier soir, je me suis dit que « et oui, nous allons enfin jouer tout ça ! 16 titres au total ». Nous n’avons jamais joué autant de temps et de morceaux. Ce sera comme une grande fête, où on va jouer des morceaux que nous n’avons pas ou plus l’habitude, des surprises par-ci par là, avec des ballons et dans la scénographie. Comme dans la tournée précédente nous n’avions qu’un album, là ce soir nous allons jouer une compilation de tout ce que nous avons fais jusque là, Daisy notre chanteuse virtuelle sera là.
Sur chaque morceaux il y a une scénographie particulière, ce n’est pas des vidéos, c’est du programme qui peut intérargir à la musique, soit en aléatoire, soit des choses que l’on pilote nous mêmes, ce n’est pas une vidéo calé au millimètre près qui se lance dès les 1 ères notes de musique. Si nous avons envie de prolonger des moments ou de les modifier c’est possible ! Nous pilotons le live sur nos téléphones ou des boutons installés spécialement sur nos instruments. Tout se gère depuis la scène. On pilote l’écran comme une machine musicale. C’est complémentaire dans notre show.
Alors vous n’êtes pas vraiment deux, mais trois sur scène ?
Raphaël : Oui nous avons toujours été dans ce délire. Nous avions pensé à ajouter une troisième personne mais notre duo fonctionne bien comme ça, c’est comme un affrontement et une complémentarité.
Clément : ALB a pris plusieurs formes, au début il y a eu l’album « mange-disque » en 2007, c’était un groupe, il y avait un autre chanteur, à l’époque je ne souhaitais pas faire de chant. Et puis finalement chacun à bousculé les choses. J’ai voulu recommencer à zéro tout seul et me mettre au chant. J’ai fais quelques concerts où j’étais tout seul. J’ai ensuite gardé mon batteur du 1er groupe, j’ai ajouté un bassiste et un clavier, nous étions 4 sur scène, c’était trop banale surtout pour de l’électro. Et puis un jour je me suis dis, pourquoi pas revenir à la formule solo et un batteur, ça permet de le mettre devant avec moi. Et c’est ce qui fais la particularité du live.
Nous ne voulons pas casser ça. Au pire ce serait prendre quelqu’un qui fais ma partie instrumentale et je deviens le leader chanteur, mais ça crée un plan et on aime pas. Le point positif de ce duo c’est aussi que nous pouvons voyager léger, ensemble avec nos instruments et venir avec 3 techniciens. En plus c’est toujours la même équipe qui nous accompagne partout, niveau son, lumière et réglages techniques. On fonctionne bien ensemble et il n’y a personne à former quand on arrive dans une nouvelle salle. Rien qu’à ce niveau ça permet de proposer quelque chose de carré, propre. Il y a une vraie plus value au niveau du son pour le public et le show sur scène. Ce n’est pas que des outils, ils font partie du groupe. Sans eux c’est moins fun, ce ne serait pas notre spectacle.
Comment vous êtes vous rencontré ?
Raphaël : Nous nous sommes rencontré à Reims, Clément à vécu plus longtemps que moi d’ailleurs là bas. On fessait de la musique ensemble. La rencontre pro’ autour d’ALB s’est fait au Cabaret Vert , en 2012 je crois, je jouais avec mon autre projet, Clément y était aussi. Il est venu me voir car l’ancien batteur est pati pour rejoindre WOODKID. Je ne fessait plus de batterie depuis un moment car mon appartement était trop petit, j’ai donc repris les fûts avec plaisir, en plus je connaissais bien le répertoire d’ALB.
Clément : C‘est ça qui était drôle quand je lui ai proposé, parce que ça fessait des années que j’étais avec le même batteur, et pour moi c’était une montagne à dépasser. Avec l’ancien batteur ça se passé bien mais il avait une méthode d’approche musicale très mathématique : il devait apprendre les morceaux, les répéter seul chez lui, c’était laborieux pour moi aussi il y avait beaucoup de répétitions…bref je me suis dit « oh m*!ù€ je vais devoir refaire tout ce travail là avec quelqu’un d’autre, il va falloir prendre du temps pour lui apprendre les morceaux etc ». Alors que Raphaël est arrivé devant la batterie, je lui avait tout bien préparé, il s’est installé, nous avons répété et voilà il connaissait déjà les morceaux, quel soulagement ! En faite il connaissait bien les registres, il avait récupérer sous mp3 des inédits, je sais pas comment il a fait d’ailleurs !
Raphaël : L’espionnage bien sûr !
Clément : Mais je pense que c’est plutôt les copains des copains à qui j’ai refilé les morceaux pour les faire écouter. Donc la partie musicale c’était ok, on a décidé de le mettre en lumière. On a étoffer tout le show. Avant mon batteur il jouait de la batterie, il montait et démontait sa batterie et c’est tout. Là avec Raphaël on a trouvé une complémentarité, un binôme.
Raphaël : Nous sommes très curieux, il y a la musique mais on essaye d’aller au-delà. Ont est là pour jouer d’un instrument mais plus que tout,nous aimons proposer des choses, utiliser des visuels, la technologie, se heurter à des techniques que l’on ne connaît pas, à force d’apprendre et tester des chose on apprends à faire un show visuel sur Youtube, manier un nouveau logiciel, par exemple. Et bien à la fin c’est fait maison et ça à de la gueule. On ne se repose pas sur nos lauriers, on a toujours envie d’apprendre, de faire évoluer le show pour aussi ne pas lasser les gens. Par exemple sur le show d’avant on a tout construit nous-mêmes, quand t’es un petit groupe c’est système D, mais ça nous permet aussi de tenir un calendrier, de faire un vrai spectacle où tu t’es tiré les doigts des fesses ! Avec Clément on a fais des études de beaux-arts donc c’est quelque chose qui nous inspire, qui nous n’est pas inconnu, c’est ça la scène, tu sautes dans le grand bain, vive le DIY !
Je remercie le duo de m’avoir accordé du temps pour cet interview à seulement 2h00 du début du show, et pour leur accueil. N’hésitez pas à aller à leur rencontre, ils sont adorables !
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By Manon B. • Interview, Reportages • Tags: Alb, interview, Paris