Retour sur ma rencontre avec le sympathique duo Make-Overs venant d’Afrique du Sud, juste avant leur show au FGO Barbara le 30 Mai dernier. Ils sont actuellement en pleine tournée Française, et vont enchaîner cet été au Canada. Zoom un groupe qui risque de faire parler d’eux encore longtemps !
Pour écouter Make-Overs pendant votre lecture :
Quels sont les tendances musicales en Afrique du Sud ? Andreas : En Afrique du sud, les scènes sont plus cloisonnées. Chaque ville à sa propre identité musicale. Johannesburg est dans une période heavy metal et punk hardcore. Au Cap ils sont à fond dans le garage-rock et psyché. Durban c’est le métal. Maintenant, les groupes voyagent plus, d’une ville à l’autre, ou dans d’autres pays. Tout se mélange. Avant nous n’avions pas de structures adapté pour faire des tournées dans le pays, mais ça se développe. Plus les groupes jouent dans différentes villes, plus il se font connaître et ont des contacts. C’est comme ça que nous sommes parvenus à jouer à l’étranger. En plus de jouer dans d’autres villes que la notre, on apporte des styles et genre de musique, des groupes se forment, et la musique est en pleine expansion.
Vous étiez sur Canal + le Samedi 24 Mai 2018 pour “L’album de la semaine”, c’était comment ? Andreas : Oui c’est une nouvelle expérience pour nous, l’équipe était adorable. Nous ne sommes pas habituer à jouer, se produire pour la TV, c’était étrange mais très excitant aussi, cela va nous permettre de nous faire connaître en France. Martinique : Les studios et l’équipe là-bas sont supers, on a beaucoup parler avec le producteur pour les lumières et l’ambiance que l’on voulait pour ce live. C’était étrange d’être seuls devant les caméras et jouer mais c’est une expérience qui restera dans nos mémoires.
Quand et comment avez vous décider de faire de la musique ? Martinique : Mon beau père m’a fait écouter différente choses comme The Troggs, les Rolling Stones ou encore The Kinks pour en nommer quelques uns.Mais il n’avais jamais joué dans un groupe ou d’un instrument, même ma mère. Je pense que c’est les chansons de Noël et d’églises qui m’ont donné envie de jouer de la musique. Andreas : Mon père avait une guitare acoustique, mais il était plus impliqué dans l’art et la photography. Je lui ai volé pas mal de disques, aujourd’hui encore (rires); Jefferson Airplane, The Rolling Stones, Led Zepplin, Leanard Cohen, Donovan. Un jour je me suis acheté ma première guitare electrique, une Hawk. J’ai appris tout seul avec ma guitare branché sur la chaine hi-fi avec les cassettes de Niverna.
Vous n’êtes que deux sur scène ? Andreas : Oui c’est plus simple pour nous, nous sommes en couple, on fait ce qu’on veut, quand on veut. Avant avec nos autres groupes il y avait toujours des tensions . Nous n’étions pas libres de faire la musique que nous jouons aujourd’hui avec Make-Over. Maintenant si on a envie d’enregistrer un morceau, on le fait. De plus nous n’avons que 2 instruments, la batterie et la guitare, alors pour les balances ça va très vite ! Martinique : Andreas et moi avons commencé à faire de la musique en duo, dès que l’on s’est rencontré. C’était plutôt étrange au début par rapport à nos groupes dans lesquels nous étions auparavant. On avait des projets avec des lives et des albums qui n’impliquait pas que nous deux. Avant quand nous étions accompagné, j’avais l’impression d’être une maman pour un des anciens membre du groupe, qui est diabétique type 3, il ne prenait jamais soin de lui. Un autre avait besoin de temps pour étudier… Bref c’est plus simple à deux !
Vous tournez beaucoup ? Vous aimez ça ? Andreas : Pas autant que l’on aimerais en faire ! On adire être sur la route, même en ces temps difficile ! C’est toujours une incroyable aventure et on oublie tout sur la route. On devient vraiment bon en tournée alors on essaye d’en faire toujours plus ! Martinique : Oui j’aimerais aussi faire plus de concert, tous les deux on est prêt à faire des mois et des mois de tournée… Cela permet aussi de voyager, c’est mon autre passion après la musique. J’ai toujours aimé bouger de là où je suis née, j’aimerais vivre n’importe où, et tout voir. J’adore vivre sur la route des tournée, c’est un travail difficile mais il y a toujours un concert qui nous attends. C’est excitant!
Vous pouvez m’en dire plus à propos de votre nom « Make-Overs » ? Andreas : Si je me souviens bien, tout est parti d’une émission de télé-réalité sud-africaine qui s’appelle « Style By Jury ». Le concept est de transformer une personne en véritable poupée Barbie. Parfaite et belle. C’est une vision horrible de la vie ! Enfaite, ils ont juste envie de juger les personnes sur leurs apparences, et le message véhiculé est que les pauvres moches n’auront jamais de succès dans leur vie. Je voulais un nom représentatif de notre société des années 2000. La société de nos jours, veut voir de belles choses parfaites selon les mœurs. Pour les gens notre nom n’a pas vraiment de sens, ils se disent même c’est un nom pourrit je ne vais jamais écouter ce groupe ! » Mais moi je m’en fous, je sais ce qu’il représente, c’est comme un combat pour moi. Martinique : On a eu tellement de projets aussi avant Make-Overs, on a toujours essayé de se réinventer, musicalement. C’est donc un nom approprié. On ne veut surtout pas se définir sur un style musical, ou un type de son. Make-overs ça nous permet de changer au fur et à mesure des albums, des concerts, comme on le veut.
C’est important pour vous de jouer en France ? Andreas : Oui bien sûr ! Après notre tournée en Amérique qui s’est super bien déroulée on a envie de voir un autre public et le conquérir. On connait beaucoup de groupes français que l’on adore, il y a beaucoup de pop électro ici, c’est très différent pour nous et intéressant. On s’inspire. Martinique : C’est un rêve pour moi de faire des concerts en France. En plus c’est tellement jolie.
Vous êtes prêt pour le show de ce soir ? Martinique : Oui mais c’est stressant, une corde de la guitare d’Andreas nous plante en plein milieu du show en ce moment… On espère que ça n’arrivera pas ce soir ! Andreas : Mais oui on va y arriver, comme toujours. Au pire on improvisera !
DISCOGRAPHY
(2010) The Make-Overs – MC1R on the 16th Chromosome – KRNGY
(2011) The Make-Overs – …By Natural Selection – CD – KRNGY
(2011) Various Artists – The Best of The Garagepunk Hideout, Vol. 3 – CD – (The Make-Overs contribute the track “Jungle Seizure”)
(2012) The Make-Overs – Centipede-Sing-A-Long – CD – KRNGY
(2012) The Make-Overs – Make-Overs IV (Too Much?) – Free digital download – KRNGY
(2012) The Make-Overs – It’s Unnatural – 7” – KRNGY
(2012) The Make-Overs – Your Holiday Shopping Ends Here – KRNGY
(2013) The Make-Overs – Surfbored – 7” – HoZac Records (Hookup Klub Record Limited to 500 copies)
(2013) The Make-Overs – The Devil’s In The Detail – digital, CD, 12 » – The KRNGY logo, Angry Africa Records and Roastin’ Records (limited edition of 300 red vinyl)
(2013) The Make-Overs – The Make-Overs Box-Set – CD – ??? (first 6 albums with bonus disc of unreleased outtakes) – a future release so does technically not count yet
(2013) The Make-Overs/Black Lung – The Make-Overs/Black Lung Split – 7″ picture disc – Angry Africa Records (Limited to 300 copies)
(2013) The Make-Overs – TapeWorm « a best of tape » – Angry Africa Records (150 copies)
(2014) Various Artists – Why Pick On Me, Vol. 2 – Cassette Tape – Why Pick On Me Records
Les Sud-Africains mettent « Le Cap » sur Paris…
Rencontre avec MAKE-OVERS
par Manon B.
Retour sur ma rencontre avec le sympathique duo Make-Overs venant d’Afrique du Sud, juste avant leur show au FGO Barbara le 30 Mai dernier. Ils sont actuellement en pleine tournée Française, et vont enchaîner cet été au Canada. Zoom un groupe qui risque de faire parler d’eux encore longtemps !
Pour écouter Make-Overs pendant votre lecture :
Quels sont les tendances musicales en Afrique du Sud ?
Andreas : En Afrique du sud, les scènes sont plus cloisonnées. Chaque ville à sa propre identité musicale. Johannesburg est dans une période heavy metal et punk hardcore. Au Cap ils sont à fond dans le garage-rock et psyché. Durban c’est le métal. Maintenant, les groupes voyagent plus, d’une ville à l’autre, ou dans d’autres pays. Tout se mélange. Avant nous n’avions pas de structures adapté pour faire des tournées dans le pays, mais ça se développe. Plus les groupes jouent dans différentes villes, plus il se font connaître et ont des contacts. C’est comme ça que nous sommes parvenus à jouer à l’étranger. En plus de jouer dans d’autres villes que la notre, on apporte des styles et genre de musique, des groupes se forment, et la musique est en pleine expansion.
Vous étiez sur Canal + le Samedi 24 Mai 2018 pour “L’album de la semaine”, c’était comment ?
Andreas : Oui c’est une nouvelle expérience pour nous, l’équipe était adorable. Nous ne sommes pas habituer à jouer, se produire pour la TV, c’était étrange mais très excitant aussi, cela va nous permettre de nous faire connaître en France.
Martinique : Les studios et l’équipe là-bas sont supers, on a beaucoup parler avec le producteur pour les lumières et l’ambiance que l’on voulait pour ce live. C’était étrange d’être seuls devant les caméras et jouer mais c’est une expérience qui restera dans nos mémoires.
Quand et comment avez vous décider de faire de la musique ?
Martinique : Mon beau père m’a fait écouter différente choses comme The Troggs, les Rolling Stones ou encore The Kinks pour en nommer quelques uns.Mais il n’avais jamais joué dans un groupe ou d’un instrument, même ma mère. Je pense que c’est les chansons de Noël et d’églises qui m’ont donné envie de jouer de la musique.
Andreas : Mon père avait une guitare acoustique, mais il était plus impliqué dans l’art et la photography. Je lui ai volé pas mal de disques, aujourd’hui encore (rires); Jefferson Airplane, The Rolling Stones, Led Zepplin, Leanard Cohen, Donovan. Un jour je me suis acheté ma première guitare electrique, une Hawk. J’ai appris tout seul avec ma guitare branché sur la chaine hi-fi avec les cassettes de Niverna.
Vous n’êtes que deux sur scène ?
Andreas : Oui c’est plus simple pour nous, nous sommes en couple, on fait ce qu’on veut, quand on veut. Avant avec nos autres groupes il y avait toujours des tensions . Nous n’étions pas libres de faire la musique que nous jouons aujourd’hui avec Make-Over. Maintenant si on a envie d’enregistrer un morceau, on le fait. De plus nous n’avons que 2 instruments, la batterie et la guitare, alors pour les balances ça va très vite !
Martinique : Andreas et moi avons commencé à faire de la musique en duo, dès que l’on s’est rencontré. C’était plutôt étrange au début par rapport à nos groupes dans lesquels nous étions auparavant. On avait des projets avec des lives et des albums qui n’impliquait pas que nous deux. Avant quand nous étions accompagné, j’avais l’impression d’être une maman pour un des anciens membre du groupe, qui est diabétique type 3, il ne prenait jamais soin de lui. Un autre avait besoin de temps pour étudier… Bref c’est plus simple à deux !
Vous tournez beaucoup ? Vous aimez ça ?
Andreas : Pas autant que l’on aimerais en faire ! On adire être sur la route, même en ces temps difficile ! C’est toujours une incroyable aventure et on oublie tout sur la route. On devient vraiment bon en tournée alors on essaye d’en faire toujours plus !
Martinique : Oui j’aimerais aussi faire plus de concert, tous les deux on est prêt à faire des mois et des mois de tournée… Cela permet aussi de voyager, c’est mon autre passion après la musique. J’ai toujours aimé bouger de là où je suis née, j’aimerais vivre n’importe où, et tout voir. J’adore vivre sur la route des tournée, c’est un travail difficile mais il y a toujours un concert qui nous attends. C’est excitant!
Vous pouvez m’en dire plus à propos de votre nom « Make-Overs » ?
Andreas : Si je me souviens bien, tout est parti d’une émission de télé-réalité sud-africaine qui s’appelle « Style By Jury ». Le concept est de transformer une personne en véritable poupée Barbie. Parfaite et belle. C’est une vision horrible de la vie ! Enfaite, ils ont juste envie de juger les personnes sur leurs apparences, et le message véhiculé est que les pauvres moches n’auront jamais de succès dans leur vie. Je voulais un nom représentatif de notre société des années 2000. La société de nos jours, veut voir de belles choses parfaites selon les mœurs. Pour les gens notre nom n’a pas vraiment de sens, ils se disent même c’est un nom pourrit je ne vais jamais écouter ce groupe ! » Mais moi je m’en fous, je sais ce qu’il représente, c’est comme un combat pour moi.
Martinique : On a eu tellement de projets aussi avant Make-Overs, on a toujours essayé de se réinventer, musicalement. C’est donc un nom approprié. On ne veut surtout pas se définir sur un style musical, ou un type de son. Make-overs ça nous permet de changer au fur et à mesure des albums, des concerts, comme on le veut.
C’est important pour vous de jouer en France ?
Andreas : Oui bien sûr ! Après notre tournée en Amérique qui s’est super bien déroulée on a envie de voir un autre public et le conquérir. On connait beaucoup de groupes français que l’on adore, il y a beaucoup de pop électro ici, c’est très différent pour nous et intéressant. On s’inspire.
Martinique : C’est un rêve pour moi de faire des concerts en France. En plus c’est tellement jolie.
Vous êtes prêt pour le show de ce soir ?
Martinique : Oui mais c’est stressant, une corde de la guitare d’Andreas nous plante en plein milieu du show en ce moment… On espère que ça n’arrivera pas ce soir !
Andreas : Mais oui on va y arriver, comme toujours. Au pire on improvisera !
DISCOGRAPHY
(2010) The Make-Overs – MC1R on the 16th Chromosome – KRNGY
(2011) The Make-Overs – …By Natural Selection – CD – KRNGY
(2011) Various Artists – The Best of The Garagepunk Hideout, Vol. 3 – CD – (The Make-Overs contribute the track “Jungle Seizure”)
(2012) The Make-Overs – Centipede-Sing-A-Long – CD – KRNGY
(2012) The Make-Overs – Make-Overs IV (Too Much?) – Free digital download – KRNGY
(2012) The Make-Overs – It’s Unnatural – 7” – KRNGY
(2012) The Make-Overs – Your Holiday Shopping Ends Here – KRNGY
(2013) The Make-Overs – Surfbored – 7” – HoZac Records (Hookup Klub Record Limited to 500 copies)
(2013) The Make-Overs – The Devil’s In The Detail – digital, CD, 12 » – The KRNGY logo, Angry Africa Records and Roastin’ Records (limited edition of 300 red vinyl)
(2013) The Make-Overs – The Make-Overs Box-Set – CD – ??? (first 6 albums with bonus disc of unreleased outtakes) – a future release so does technically not count yet
(2013) The Make-Overs/Black Lung – The Make-Overs/Black Lung Split – 7″ picture disc – Angry Africa Records (Limited to 300 copies)
(2013) The Make-Overs – TapeWorm « a best of tape » – Angry Africa Records (150 copies)
(2014) Various Artists – Why Pick On Me, Vol. 2 – Cassette Tape – Why Pick On Me Records