VIANNEY en concert
+ FOE

L’IDOLE DES JEUNES… FILLES  !

Date : 18 novembre 2017
Style : Chanson, Pop
Lieu : Lle Liberté – Bretagne, Rennes (35)

Notre avis :


Par Mike S.

Vianney avait rendez-vous avec le public rennais pour la troisième fois de sa courte carrière. Invité à deux reprises par le Festival Mythos, il s’en souvient, il avait joué devant près de 500 personnes sous le chapiteau du parc du Thabor. Ce soir, il compte le public en nombre de chapiteaux réunis dans l’enceinte du Liberté. Soit plus de 5000 personnes venues l’acclamer et chanter avec lui ses chansons. 

Je ne vous mentirai pas. Je ne suis pas vraiment fan des ritournelles mielleuses de Vianney. Pourtant, déjà, lors de festivals d’été en Bretagne, à Bobital et à Carhaix, j’avais pu voir combien l’artiste était capable de mettre une ambiance rare toute une heure durant, avec son sourire, sa bonne humeur, ses petites histoires, ses blagues sur les bretons, et bien sûr sa guitare parée d’une blonde au visage sans expression, mystérieuse.

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Son spectacle, dans sa forme longue, prend des allures de pain surprise. Il débute sur un court-métrage d’animation dont le héros est un éléphant aux faux airs d’un Dumbo carré à tête de souris. Véritable teaser pour faire monter le brouhaha et les appels à Vianney, dans la foule amassée contre la barrière, chauffée à blanc, prête à tout casser, si le chanteur ne débarque pas dans les 10 secondes ! L’idole des jeunes… Filles, façon XXIe siècle sait aussi bien que ses prédécesseurs se faire attendre !

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Une fois sur scène, l’artiste enchaîne les tubes les uns après les autres, tranquillement, en prenant le temps d’échanger avec le public. Il est sympa ce Vianney, le gendre idéal, toujours un sourire, un geste gentil. Alors, juste, il se fout un peu de la gueule des bretons. Mais gentiment ! Il bouge aussi beaucoup, et passe d’un côté à vianney-03l’autre d’une scène totalement vide, puisqu’il y est seul. Il est juste rejoint de temps à autres, par de magnifiques lumières, en suspension, telles des lucioles changeant de couleurs au gré des rythmes et des ambiances.

D’autres moments forts ressortiront de cette soirée mais je m’abstiendrai de gacher la surprise à ceux qui voudront s’y égarer, notamment lors du rappel qui transforme le pain surprise en boite gigogne, tant les surprises se sont substituées les unes aux autres, pendant près de 30 minutes. Un final sans fin, pour le plus grand plaisir des 5000 autres « chanteurs » de la salle…

En première partie, Foé a eu le mérite d’intriguer un public venu pour entendre des balades un peu moins dépressives. Sa musique avait quelque chose de nébuleux, insondable. Seul aux claviers, il prend des allures d’Erik Satie, avant d’y ajouter des sonorités et des rythmes électro oppressants, et d’y coller sa voix grave de post-adolescent sur des textes tout aussi cafardeux, comme peuvent l’évoquer leur titres : Coma idyllique, Bouquet de pleurs ou Le Mal a dit… Ce dernier a des petits airs de Stromae, pour ceux qui voudraient découvrir son univers singulier.

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Une fois de plus, je suis obligé d’avouer que, malgré les chansonnettes faciles, il y a au delà de la musique de Vianney, un On Man Show exceptionnel qui tient en haleine les plus grandes salles de concert et les plus septiques des spectateurs.

Plus d’infos :

Vianney : Facebook / Site officiel

Foé : Facebook