2022 – 10 titres – 39’36 Label : Royal Cream / BMG Style : Rock, Prog, Alternativ Rock Origine : USA, Ohio, Cincinnati Date de sortie de l’album : 9 septembre 2022
Notre avis : [star rating= »3″ max= »5″]
[hr color= »red »]
par Mike S.
Toujours trop peu médiatisé, The Afghan Whigs poursuit sa discographie avec un neuvième album. Trois singles, I’ll Make You See God « , » The Getaway » et » A Line of Shots « , en sont déjà extraits et une tournée européenne a suivi cette sortie. Mais que peut on encore attendre de ce groupe formé en 1986, il y a plus de 35 ans ?
Rare de ce côté de l’Atlantique, le groupe est passé récemment par le Luxembourg pour faire la promo de son nouvel album. Signe peut-être que le groupe croit toujours en sa bonne étoile pour briller au delà des frontières américaines ? Ce n’est pourtant pas avec How Do You Burn que le groupe pourra trouver un nouveau souffle, préférant pour ce nouvel opus des titres hésitant entre rock progressif et rock soft. Preuve en est, le single The Gateway, mi-tempo, qui mêle guitares électriques et violons. Un très bon titre en soi, mais loin des envolées auxquelles le groupe nous avaient habitué dans les années 90′. Autre single, A Line Of Shots, le groupe y expérimente une pédale d’effet (assez proche de celle utilisée par REM dans Monster). C’est hypnotique, lancinant, mais on attend de bout en bout que le groupe enclanche la vitesse supérieur. Il n’en est rien. Il reste ainsi, contemplatif.
Il n’y a guère que le single I’ll Make You See God qui nous rappelle que la groupe a été un jour au firmament du Rock alternatif, en compagnie de Nirvana, The Smashing Pumpkins et Soundgarden. Sur ce single, le groupe utilise un gimmick qu’il reproduit à l’envie à peine entrecoupé par un refrain digne de l’épopée Rock Prog du début des 70’s, façon Highway Star (Deep Purple). Le riff en est d’ailleurs assez proche. Petit autre moment Rock, avec Catch a Colt, où l’on retrouve la voix singulière de Gregg Dully, quelques bons riffs, une excellente rythmique et des chœurs tout aussi représentatifs du groupe (d’ailleurs en compagnie de Susan Marshall, une habituée du groupe). Sans doute le titre le plus fidèle à la discographie du groupe, avec le répétitif Take me There.
Alors oui bien sûr, des titres comme Concealer ou Jyja (en compagnie de Van Hunt) sont loin d’être inintéressants, mais ils sont peut-être éloignés de l’idée que l’on se fait du Rock alternatif en général et de The Afghan Whigs. en particulier. Et même quand le groupe convoque Marcy Mays, le temps d’un nouveau duo, Domino and Jimmy, trente ans après le précédent (The Curse sur l’album Gentlemen), la magie n’opère pas plus que ça. La chanson reste consensuelle.
Une fois encore, on ne peut vraiment pas dire que ce soit un mauvais album. Il serait même très bon s’il émanait d’un nouveau groupe dont on ne sait encore rien et non d’un monstre des années 90’s dont on attend beaucoup, et peut-être un peu trop. A noter que le groupe a quitté de nouveau Sub Pop pour sortir ce How Do You Burn et qu’il intègre un nouveau guitariste, Christopher Thorn ex-Blind Melon, sur scène. A vous de vous faire votre propre idée maintenant en allant écouter le groupe sur scène ou sur leur dernier opus dont la pochette et la version transparente du vinyle sont très réussies.
How Do You Burntente de faire revivre les fantômes du passé sans jamais vraiment y parvenir. A quelques exceptions près !
The Afghan Whigs – How Do You Burn
2022 – 10 titres – 39’36
Label : Royal Cream / BMG
Style : Rock, Prog, Alternativ Rock
Origine : USA, Ohio, Cincinnati
Date de sortie de l’album : 9 septembre 2022
Notre avis : [star rating= »3″ max= »5″]
[hr color= »red »]
par Mike S.
Toujours trop peu médiatisé, The Afghan Whigs poursuit sa discographie avec un neuvième album. Trois singles, I’ll Make You See God « , » The Getaway » et » A Line of Shots « , en sont déjà extraits et une tournée européenne a suivi cette sortie. Mais que peut on encore attendre de ce groupe formé en 1986, il y a plus de 35 ans ?
Rare de ce côté de l’Atlantique, le groupe est passé récemment par le Luxembourg pour faire la promo de son nouvel album. Signe peut-être que le groupe croit toujours en sa bonne étoile pour briller au delà des frontières américaines ? Ce n’est pourtant pas avec How Do You Burn que le groupe pourra trouver un nouveau souffle, préférant pour ce nouvel opus des titres hésitant entre rock progressif et rock soft. Preuve en est, le single The Gateway, mi-tempo, qui mêle guitares électriques et violons. Un très bon titre en soi, mais loin des envolées auxquelles le groupe nous avaient habitué dans les années 90′. Autre single, A Line Of Shots, le groupe y expérimente une pédale d’effet (assez proche de celle utilisée par REM dans Monster). C’est hypnotique, lancinant, mais on attend de bout en bout que le groupe enclanche la vitesse supérieur. Il n’en est rien. Il reste ainsi, contemplatif.
Il n’y a guère que le single I’ll Make You See God qui nous rappelle que la groupe a été un jour au firmament du Rock alternatif, en compagnie de Nirvana, The Smashing Pumpkins et Soundgarden. Sur ce single, le groupe utilise un gimmick qu’il reproduit à l’envie à peine entrecoupé par un refrain digne de l’épopée Rock Prog du début des 70’s, façon Highway Star (Deep Purple). Le riff en est d’ailleurs assez proche. Petit autre moment Rock, avec Catch a Colt, où l’on retrouve la voix singulière de Gregg Dully, quelques bons riffs, une excellente rythmique et des chœurs tout aussi représentatifs du groupe (d’ailleurs en compagnie de Susan Marshall, une habituée du groupe). Sans doute le titre le plus fidèle à la discographie du groupe, avec le répétitif Take me There.
Alors oui bien sûr, des titres comme Concealer ou Jyja (en compagnie de Van Hunt) sont loin d’être inintéressants, mais ils sont peut-être éloignés de l’idée que l’on se fait du Rock alternatif en général et de The Afghan Whigs. en particulier. Et même quand le groupe convoque Marcy Mays, le temps d’un nouveau duo, Domino and Jimmy, trente ans après le précédent (The Curse sur l’album Gentlemen), la magie n’opère pas plus que ça. La chanson reste consensuelle.
Une fois encore, on ne peut vraiment pas dire que ce soit un mauvais album. Il serait même très bon s’il émanait d’un nouveau groupe dont on ne sait encore rien et non d’un monstre des années 90’s dont on attend beaucoup, et peut-être un peu trop. A noter que le groupe a quitté de nouveau Sub Pop pour sortir ce How Do You Burn et qu’il intègre un nouveau guitariste, Christopher Thorn ex-Blind Melon, sur scène. A vous de vous faire votre propre idée maintenant en allant écouter le groupe sur scène ou sur leur dernier opus dont la pochette et la version transparente du vinyle sont très réussies.
How Do You Burn tente de faire revivre les fantômes du passé sans jamais vraiment y parvenir. A quelques exceptions près !
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Line up :
Greg Dulli
John Curley
Rick G. Nelson
Patrick Keeler
Christopher Thorn
Tracklist :