2018 – 8 + 3 titres bonus – 55’00 Label : BMG / WARNER Style : Pop Rock New Wave Origine : Ecosse, Glasgow Date de sortie de l’album : 2 février 2018
Notre avis :
Par Mike S.
Ayant fêté sur la route et en studio leur 40 ans de carrière l’an passé avec leur « Acoustic Tour », et fort d’un bon accueil de leur dernier album studio « Big Music » en 2014, Jim Kerr et ses amis sont reboostés à mort pour repartir sur une décennie supplémentaire. Avec « Walk Between Worlds », le groupe reprend les « codes » qui l’ont porté au firmament dans les années 80 et nous offre une nouvelle pierre angulaire à l’édifice SIMPLE MINDS.
Produit par Simple Minds, ainsi que Andy Wright et Gavin Goldberg, déjà aux manettes de Big Music, le nouvel album retrouve un format resserré de 8 titres (sauf dans la version deluxe), mais avec des titres plus étirés de 4 à 6 mn. Le groupe en profite pour remettre en avant les sons de guitare de Burchill, faits de subtiles échos sur des Gibson ou des Fender, et qui ont fait leur son et leur notoriété ! Les 3 premiers accords de Magic en sont un très bon exemple, dès le début de l’album. Sans revenir totalement à l’époque glorieuse de New Gold Dream, Simple Minds garde en les stigmates et les glisse en filigrane sur les nouvelles compositions, qui bénéficient, par contre, d’une production moderne.
Possible qu’au premier abord, d’ailleurs, la production puisse donner une impression de tournis, la voix de Jim Kerr et les mélodies se retrouvant noyés dans les multiples nappes. L’oreille ayant du mal à distinguer autant d’informations en même temps. Mais c’est une impression temporaire. Après une seconde écoute, déjà, la mélodie se détache sur quelques titres, tels que Summer ou The Signal and the Noise, pour lequel la guitare de Charlie redouble d’intensité et d’effets, comme à l’époque de See The Lights ou de Street Fighting Years. Sur In Dreams, ce sont non seulement les guitares, mais aussi les percussions qui vous donnent un goût de Revival 80’s avec ce refrain qui vous envahit rapidement « In dreams, forever’s never too long » appuyé par la voix – de plus en plus – incontournable de Sarah Brown.
Avec cette décennie qui se termine, on peut noter que Simple Minds est parvenu à élargir ses rangs au delà de Jim, Charlie et Mel, en y intégrant Andy, Ged et Sarah, pour plus de stabilité, mais aussi renouveler leur image et moderniser leur son. Pari réussi et confirmé après Big Music et Walk Between Worlds. On sent aussi dans la voix de Jim plus d’assurance que sur les 3 ou 4 albums des années 2000, pour lesquels le désaveu du public les avait fait un peu douter. Tout cela semble derrière eux. Pour exemple, le titre éponyme de l’album Walk Between Worlds, qui se termine majestueusement avec des cordes, elles-mêmes, enchaînées sur le dernier titre, Sense of Discovery, avec quelques accords hypnotiques de Charlie.
Pour la version longue, deluxe, Simple Minds prolonge la fête avec deux autres nouveaux titres, et une cover en version live, de Dirty Old Town, histoire de mêler avec habileté, Tradition et Modernité, et nous rappeler les origines écossaises du groupe. Un bien bel exercice.
Nouvelle preuve – et cela était nécessaire ! – que Simple Minds respire encore, ranimé sans cesse par la voix et le charisme de Jim Kerr ! Walk Between Worlds est une belle réussite, qui plaira autant aux fans de la première heure qu’à ceux qui recherchent encore de la sincérité dans les productions actuelles.
Line up actuel :
Jim Kerr – chant (depuis 1977)
Charlie Burchill – composition, guitare, violon, saxophone, claviers en studio (depuis 1977)
Mel Gaynor – batterie, chœurs (1982-1991, 1997-1998, depuis 2002)
Andy Gillespie – claviers, chœurs (depuis 2002)
Ged Grimes – basse, chœurs (depuis 2010)
Sarah Brown – chœurs (depuis 2009)
Tracklist : 1. Magic
2. Summer
3. Utopia
4. The Signal and the Noise
5. In Dreams
6. Barrowland Star
7. Walk Between Worlds
8. Sense of Discovery
+ édition deluxe comprend trois morceaux bonus 9. Silent Kiss
10. Angel Underneath My Skin
11. Dirty Old Town (live)
Discographie : 1979 : Life in a Day.
1979 : Real to Real Cacophony
1980 : Empires and Dance
1981 : Sons and Fascination
1981 : Sister Feelings Call
1982 : New Gold Dream (81,82,83,84)
1983 : Sparkle in the Rain
1985 : Once Upon a Time
1989 : Street Fighting Years
1991 : Real Life
1995 : Good News from the Next World
1998 : Néapolis
1999 : Our Secrets Are the Same
2001 : Neon Lights (album de reprises)
2002 : Cry
2005 : Black and White 050505
2009 : Graffiti Soul
2014 : Big Music
2016 : Acoustic
2018 : Walk Between Worlds
Simple Minds – Walk Between Worlds
2018 – 8 + 3 titres bonus – 55’00
Label : BMG / WARNER
Style : Pop Rock New Wave
Origine : Ecosse, Glasgow
Date de sortie de l’album : 2 février 2018
Notre avis :
Par Mike S.
Produit par Simple Minds, ainsi que Andy Wright et Gavin Goldberg, déjà aux manettes de Big Music, le nouvel album retrouve un format resserré de 8 titres (sauf dans la version deluxe), mais avec des titres plus étirés de 4 à 6 mn. Le groupe en profite pour remettre en avant les sons de guitare de Burchill, faits de subtiles échos sur des Gibson ou des Fender, et qui ont fait leur son et leur notoriété ! Les 3 premiers accords de Magic en sont un très bon exemple, dès le début de l’album. Sans revenir totalement à l’époque glorieuse de New Gold Dream, Simple Minds garde en les stigmates et les glisse en filigrane sur les nouvelles compositions, qui bénéficient, par contre, d’une production moderne.
Possible qu’au premier abord, d’ailleurs, la production puisse donner une impression de tournis, la voix de Jim Kerr et les mélodies se retrouvant noyés dans les multiples nappes. L’oreille ayant du mal à distinguer autant d’informations en même temps. Mais c’est une impression temporaire. Après une seconde écoute, déjà, la mélodie se détache sur quelques titres, tels que Summer ou The Signal and the Noise, pour lequel la guitare de Charlie redouble d’intensité et d’effets, comme à l’époque de See The Lights ou de Street Fighting Years. Sur In Dreams, ce sont non seulement les guitares, mais aussi les percussions qui vous donnent un goût de Revival 80’s avec ce refrain qui vous envahit rapidement « In dreams, forever’s never too long » appuyé par la voix – de plus en plus – incontournable de Sarah Brown.
Avec cette décennie qui se termine, on peut noter que Simple Minds est parvenu à élargir ses rangs au delà de Jim, Charlie et Mel, en y intégrant Andy, Ged et Sarah, pour plus de stabilité, mais aussi renouveler leur image et moderniser leur son. Pari réussi et confirmé après Big Music et Walk Between Worlds. On sent aussi dans la voix de Jim plus d’assurance que sur les 3 ou 4 albums des années 2000, pour lesquels le désaveu du public les avait fait un peu douter. Tout cela semble derrière eux. Pour exemple, le titre éponyme de l’album Walk Between Worlds, qui se termine majestueusement avec des cordes, elles-mêmes, enchaînées sur le dernier titre, Sense of Discovery, avec quelques accords hypnotiques de Charlie.
Pour la version longue, deluxe, Simple Minds prolonge la fête avec deux autres nouveaux titres, et une cover en version live, de Dirty Old Town, histoire de mêler avec habileté, Tradition et Modernité, et nous rappeler les origines écossaises du groupe. Un bien bel exercice.
Nouvelle preuve – et cela était nécessaire ! – que Simple Minds respire encore, ranimé sans cesse par la voix et le charisme de Jim Kerr ! Walk Between Worlds est une belle réussite, qui plaira autant aux fans de la première heure qu’à ceux qui recherchent encore de la sincérité dans les productions actuelles.
Facebook / Site officiel
Line up actuel :
Jim Kerr – chant (depuis 1977)
Charlie Burchill – composition, guitare, violon, saxophone, claviers en studio (depuis 1977)
Mel Gaynor – batterie, chœurs (1982-1991, 1997-1998, depuis 2002)
Andy Gillespie – claviers, chœurs (depuis 2002)
Ged Grimes – basse, chœurs (depuis 2010)
Sarah Brown – chœurs (depuis 2009)
Tracklist :
1. Magic
2. Summer
3. Utopia
4. The Signal and the Noise
5. In Dreams
6. Barrowland Star
7. Walk Between Worlds
8. Sense of Discovery
+ édition deluxe comprend trois morceaux bonus
9. Silent Kiss
10. Angel Underneath My Skin
11. Dirty Old Town (live)
Discographie :
1979 : Life in a Day.
1979 : Real to Real Cacophony
1980 : Empires and Dance
1981 : Sons and Fascination
1981 : Sister Feelings Call
1982 : New Gold Dream (81,82,83,84)
1983 : Sparkle in the Rain
1985 : Once Upon a Time
1989 : Street Fighting Years
1991 : Real Life
1995 : Good News from the Next World
1998 : Néapolis
1999 : Our Secrets Are the Same
2001 : Neon Lights (album de reprises)
2002 : Cry
2005 : Black and White 050505
2009 : Graffiti Soul
2014 : Big Music
2016 : Acoustic
2018 : Walk Between Worlds