Rock en Seine a réuni cette année 120 000 personnes en 3 jours caniculaires. Au programme : des concerts exceptionnels, des découvertes et des grosses cylindrées comme The Offspring, Kasabian, Franz Ferdinand et les Sparks, Stereophonics, Interpol, The Libertines…
Ghost
La première journée débute avec une curiosité. Les Suédois de Ghost évolue dans le doom metal et le rock gothique. Le son est lourd. Mené par Papa Emeritus III au chant, ce dernier apparaît dans une tenue de pape sataniste. Les musiciens portent un masque argenté et tous sont de noir vêtu. Le groupe évolue avec le schéma classique constitué de 2 guitares, 1 basse, 1 clavier et 1 batterie accompagnant le chanteur. En guise de décor, des dessins de vitraux avec des monstres apparaissent au fond de la scène. Papa Emeritus communique pas mal entre les morceaux qui constituent cette grand messe. Le son des guitares roule et sonne comme du Rammstein. Une très très belle prestation !
John Butler Trio
Puis c’est au trio Australien de prendre possession de La Grande Scène. Un petit « bonjour, ça va ? » avant de commencer, et le set est lancé à la guitare sèche. Dans un style complètement différent du groupe précédent, John Buttler Trio propose ses morceaux teintés de folk. Un set plutôt dansant où le chanteur alterne guitare et mandoline. Le guitariste troquant parfois son instrument pour un contrebasse. L’ensemble flirte également avec la country. John Butler Trio nous offre tout de même un set punchy et relativement rock ! Un véritable régal, et John Butler se paie même le luxe de nous jouer seul sur scène Ocean, ce long morceau en instrumental acoustique. Une belle ovation suivra avant le retour des autres musiciens pour terminer ce set fabuleux.
Wolf Alice
Il nous a ensuite fallu traverser tout le site pour accéder à La Scène Pression Live et assister à la prestation de Wolf Alice. La formation originaire du nord de Londres est venue présenter son album My Love Is Cool. C’est Fluffy qui lance efficacement le set. Evoluant dans le rock alternatif, le folk et le grunge, Wolf Alice nous a également proposé quelques moments de douceur et de belles envolées de guitares. Une jolie découverte !
Jacco Gardner
Nous voici devant la Scène de l’Industrie où se produit Jacco Gardner. C’est tout tranquillement que débute le set, et c’est une ambiance un peu hippie qui va s’installer très rapidement. L’air a soudain le parfum d’herbe de Provence. Le set commence avec Hypnophobia, extrait de l’album du même nom sorti cette année. L’artiste Néerlandais parcourt également son autre album Cabinet Of Curiosities, avec notamment Clear The Air et Lullaby.
F.F.S.
Une petite intro musicale accompagne l’entrée en scène de F.F.S. ! Franz Ferdinand et les Sparks ! Un petit « bonsoir Rock En Seine », et Johnny Delusional est lancé pour ouvrir le set. L’ensemble présenté par F.F.S. est très dansant et plutôt plaisant. Le nouvel album nous a été proposé, et nous avons bien évidemment eu droit à des morceaux propres de Franz Ferdinand (Do You Want To, Walk Away, Michael, Take Me Out), et ceux des Sparks (Achoo, When Do I Get To Sing « My Way », The Number One Song In Heaven, This Town Ain’t Big Enough For Both Of Us). Les 2 chanteurs s’expriment pas mal en français. Le clavier des Sparks est toujours aussi impassible, tel un croque-mort. Le show n’a cessé de monter en puissance avec une belle énergie. Une belle prestation et une belle ambiance !
The Offspring
Direction La Grande Scène où les premiers sons retentissent. Il est d’ailleurs un peu pourri au départ, mais vite rectifié. The Offspring enchaînent leurs tubes, et il y en a un paquet ! Avec quelques années de plus, les Américains ont toujours la même énergie et semblent agréablement surpris de voir cette foule si dense. C’est You’re Gonna Go Far, Kid qui ouvre le bal. Les titres s’enchaînent : All I Want, Come Out and Play, What Happened to You ?, Coming for You, Have You Ever, Staring at the Sun, Slim Pickens Does the Right Thing and Rides the Bomb to Hell, Bad Habit, Gotta Get Away, Hit That, Kristy Are You Doing Okay ?, Why Don’t You Get a Job ?, Americana, Want You Bad, Pretty Fly (For a White Guy), The Kids Aren’t Alright. Le rappel voit venir les morceaux (Can’t Get My) Head Around You et Self Esteem. D‘une efficacité redoutable, avec un public en transe ! Et que de souvenirs… Un peu court à notre goût !
Wand
Puis direction La Scène Pression Live où nous avons le plaisir de découvrir Wand. C’est dans le glam rock que se distingue la formation originaire de Californie. Cette scène nous livre régulièrement de jolies pépites. C’est d’ailleurs ici que nous avions pu voir les Royal Blood l’année dernière. Nous souhaitons à Wand le même parcours, car le talent du groupe est incontestable. Wand a sorti cette année l’album Golem qui nous a été présenté ce soir. Sans aucun doute, un groupe qui va faire parler de lui !
Kasabian
Pour clôturer cette première journée, nous avons pu apprécier le rock électro de Kasabian. Une énergie emmenant sur son terrain le public encore très nombreux. C’est Bumblebeee qui lance le set avant d’embrayer sur Shoot The Runner. Les Anglais nous ont livré un show fabuleux avec quelques reprises, dont People Are Strange des Doors, et Praise You de Fatboy Slim. Notre seul regret a été de partir avant le fin du spectacle pour ne pas rater notre dernier train. Et c’est finalement en taxi que nous sommes rentrés !
The Maccabees
C’est sous le soleil et la chaleur que débute la seconde journée du festival. C’est The Maccabees qui nous fait le plaisir de présenter leur nouvel album Marks To Prove It, dont est extrait le titre Something Like Happiness. Devant un parterre déjà bien rempli, le groupe évolue avec 3 guitares et une basse donnant un ensemble très rythmé. Les titres joués : Wall Of Arms, Love You Better, Feel To Follow, Kamakura, Something Like Happiness, Precious Time, Can You Give It, Marks To Prove It, Spit It Out, No Kind Words, Pelican.
Balthazar
La formation Belge se produit sur La Scène de la Cascade. Fort des 3 albums Applause, Rats et Thin Walls, le quintet a distillé quelques perles de leur magnifique répertoire. Les protagonistes sont arrivés progressivement. La violoniste lance le set avec Decency avant d’enchaîner sur Then What. La présence de 3 guitares donne une bonne rythmique au set. Les titres suivants ont également joués : Leipzig, Nightclub, Bunker, Blood Like Wine, Fifteen Floors, I Look For You, avant de terminer avec Do Not Claim Them Anymore.
Ben Howard
Retour sur La Grande Scène où se produit Ben Howard. Entouré de cuivres et d’un violoncelle, Ben Howard est assis avec sa guitare lorsque nous arrivons. Bizarre… Il a également parfois une drôle de façon de jouer de la guitare. Un set relativement tranquille qui a eu du mal à nous emballer.
Mini Mansions
Les tenues de scène sont magnifiques ! Le bassiste revêt un magnifique costume à fleurs, le synthé est en smoking noir, et le percu est tout de blanc vêtu. Difficile de passer inaperçu ! Le trio Américain nous a présenté The Great Pretenders, ainsi que le premier album éponyme. C’est Double Visions qui lance les hostilités, et nous avons droit à 2 petites reprises avec Sherlock Holmes des Sparks, et Heart Of Glass de Blondie. Un set percutant et une belle découverte !
Stereophonics
Les Gallois nous ont présenté C’est La Vie, extrait de l’album prévu en septembre. C’est surtout un enchaînement de tubes auquel nous avons eu droit : I Wanna Get Lost With You, Catacomb, Local Boy In The Photograph, Graffiti On The Train, C’est La Vie, Mr Writer, Song For The Summer, Maybe Tomorrow, Indian Summer, Have A Nice Day, Just Looking, The Bartender And The Thief et Dakota. Quelques titres ont été joués à la guitare sèche. Un véritable best-of digne d’une compil à écouter sur la route des vacances !
Interpol
Dans la pénombre, et à grand renfort de basse, Interpol nous a captivé avec cette voix grave remarquable de Paul Banks. Que de souvenirs reviennent à notre esprit, et notamment les premières rencontres à La Route du Rock, et les magnifiques premiers albums ! Interpol a reçu un bel accueil du public, et la belle ambiance a permis de décrocher un joli sourire de Paul Banks. Les tubes se sont enchaînés : Say Hello To The Angels, Anywhere, Narc, My Blue Supreme, Evil, Take You On A Cruise, Rest My Chemistry, Everything Is Wrong, The New, C’mere, Length Of Love, All The Rage Back Home, Slow Hands, PDA, Obstacle 1.
The Libertines
Il est 23h00 quand débute le show des Libertines. Les jeux de lumière démarrent, et la rampe monte la banderole à l’effigie du groupe. Pete Doherty et Carl Barât débarquent. Les guitares sont cinglantes. Le chant est alterné entre les 2 leaders, et ça a l’air d’être le grand amour entre les 2. C’est un sentiment mitigé que nous avons, car il manque l’énergie rock qui les caractérisait au début. Ils nous ont livré, malgré tout, un set impeccable avec les anciens titres, tout en distillant quelques nouveaux morceaux de l’album à venir. Encore un peu de patience…
Parc de St Cloud (92)
Les 28, 29 et 30 Août 2015
Notre avis : [star rating= »4″ max= »5″]
Rock en Seine a réuni cette année 120 000 personnes en 3 jours caniculaires. Au programme : des concerts exceptionnels, des découvertes et des grosses cylindrées comme The Offspring, Kasabian, Franz Ferdinand et les Sparks, Stereophonics, Interpol, The Libertines…
Ghost
La première journée débute avec une curiosité. Les Suédois de Ghost évolue dans le doom metal et le rock gothique. Le son est lourd. Mené par Papa Emeritus III au chant, ce dernier apparaît dans une tenue de pape sataniste. Les musiciens portent un masque argenté et tous sont de noir vêtu. Le groupe évolue avec le schéma classique constitué de 2 guitares, 1 basse, 1 clavier et 1 batterie accompagnant le chanteur. En guise de décor, des dessins de vitraux avec des monstres apparaissent au fond de la scène. Papa Emeritus communique pas mal entre les morceaux qui constituent cette grand messe. Le son des guitares roule et sonne comme du Rammstein. Une très très belle prestation !
John Butler Trio
Puis c’est au trio Australien de prendre possession de La Grande Scène. Un petit « bonjour, ça va ? » avant de commencer, et le set est lancé à la guitare sèche. Dans un style complètement différent du groupe précédent, John Buttler Trio propose ses morceaux teintés de folk. Un set plutôt dansant où le chanteur alterne guitare et mandoline. Le guitariste troquant parfois son instrument pour un contrebasse. L’ensemble flirte également avec la country. John Butler Trio nous offre tout de même un set punchy et relativement rock ! Un véritable régal, et John Butler se paie même le luxe de nous jouer seul sur scène Ocean, ce long morceau en instrumental acoustique. Une belle ovation suivra avant le retour des autres musiciens pour terminer ce set fabuleux.
Wolf Alice
Il nous a ensuite fallu traverser tout le site pour accéder à La Scène Pression Live et assister à la prestation de Wolf Alice. La formation originaire du nord de Londres est venue présenter son album My Love Is Cool. C’est Fluffy qui lance efficacement le set. Evoluant dans le rock alternatif, le folk et le grunge, Wolf Alice nous a également proposé quelques moments de douceur et de belles envolées de guitares. Une jolie découverte !
Jacco Gardner
Nous voici devant la Scène de l’Industrie où se produit Jacco Gardner. C’est tout tranquillement que débute le set, et c’est une ambiance un peu hippie qui va s’installer très rapidement. L’air a soudain le parfum d’herbe de Provence. Le set commence avec Hypnophobia, extrait de l’album du même nom sorti cette année. L’artiste Néerlandais parcourt également son autre album Cabinet Of Curiosities, avec notamment Clear The Air et Lullaby.
F.F.S.
Une petite intro musicale accompagne l’entrée en scène de F.F.S. ! Franz Ferdinand et les Sparks ! Un petit « bonsoir Rock En Seine », et Johnny Delusional est lancé pour ouvrir le set. L’ensemble présenté par F.F.S. est très dansant et plutôt plaisant. Le nouvel album nous a été proposé, et nous avons bien évidemment eu droit à des morceaux propres de Franz Ferdinand (Do You Want To, Walk Away, Michael, Take Me Out), et ceux des Sparks (Achoo, When Do I Get To Sing « My Way », The Number One Song In Heaven, This Town Ain’t Big Enough For Both Of Us). Les 2 chanteurs s’expriment pas mal en français. Le clavier des Sparks est toujours aussi impassible, tel un croque-mort. Le show n’a cessé de monter en puissance avec une belle énergie. Une belle prestation et une belle ambiance !
The Offspring
Direction La Grande Scène où les premiers sons retentissent. Il est d’ailleurs un peu pourri au départ, mais vite rectifié. The Offspring enchaînent leurs tubes, et il y en a un paquet ! Avec quelques années de plus, les Américains ont toujours la même énergie et semblent agréablement surpris de voir cette foule si dense. C’est You’re Gonna Go Far, Kid qui ouvre le bal. Les titres s’enchaînent : All I Want, Come Out and Play, What Happened to You ?, Coming for You, Have You Ever, Staring at the Sun, Slim Pickens Does the Right Thing and Rides the Bomb to Hell, Bad Habit, Gotta Get Away, Hit That, Kristy Are You Doing Okay ?, Why Don’t You Get a Job ?, Americana, Want You Bad, Pretty Fly (For a White Guy), The Kids Aren’t Alright. Le rappel voit venir les morceaux (Can’t Get My) Head Around You et Self Esteem. D‘une efficacité redoutable, avec un public en transe ! Et que de souvenirs… Un peu court à notre goût !
Wand
Puis direction La Scène Pression Live où nous avons le plaisir de découvrir Wand. C’est dans le glam rock que se distingue la formation originaire de Californie. Cette scène nous livre régulièrement de jolies pépites. C’est d’ailleurs ici que nous avions pu voir les Royal Blood l’année dernière. Nous souhaitons à Wand le même parcours, car le talent du groupe est incontestable. Wand a sorti cette année l’album Golem qui nous a été présenté ce soir. Sans aucun doute, un groupe qui va faire parler de lui !
Kasabian
Pour clôturer cette première journée, nous avons pu apprécier le rock électro de Kasabian. Une énergie emmenant sur son terrain le public encore très nombreux. C’est Bumblebeee qui lance le set avant d’embrayer sur Shoot The Runner. Les Anglais nous ont livré un show fabuleux avec quelques reprises, dont People Are Strange des Doors, et Praise You de Fatboy Slim. Notre seul regret a été de partir avant le fin du spectacle pour ne pas rater notre dernier train. Et c’est finalement en taxi que nous sommes rentrés !
The Maccabees
C’est sous le soleil et la chaleur que débute la seconde journée du festival. C’est The Maccabees qui nous fait le plaisir de présenter leur nouvel album Marks To Prove It, dont est extrait le titre Something Like Happiness. Devant un parterre déjà bien rempli, le groupe évolue avec 3 guitares et une basse donnant un ensemble très rythmé. Les titres joués : Wall Of Arms, Love You Better, Feel To Follow, Kamakura, Something Like Happiness, Precious Time, Can You Give It, Marks To Prove It, Spit It Out, No Kind Words, Pelican.
Balthazar
La formation Belge se produit sur La Scène de la Cascade. Fort des 3 albums Applause, Rats et Thin Walls, le quintet a distillé quelques perles de leur magnifique répertoire. Les protagonistes sont arrivés progressivement. La violoniste lance le set avec Decency avant d’enchaîner sur Then What. La présence de 3 guitares donne une bonne rythmique au set. Les titres suivants ont également joués : Leipzig, Nightclub, Bunker, Blood Like Wine, Fifteen Floors, I Look For You, avant de terminer avec Do Not Claim Them Anymore.
Ben Howard
Retour sur La Grande Scène où se produit Ben Howard. Entouré de cuivres et d’un violoncelle, Ben Howard est assis avec sa guitare lorsque nous arrivons. Bizarre… Il a également parfois une drôle de façon de jouer de la guitare. Un set relativement tranquille qui a eu du mal à nous emballer.
Mini Mansions
Les tenues de scène sont magnifiques ! Le bassiste revêt un magnifique costume à fleurs, le synthé est en smoking noir, et le percu est tout de blanc vêtu. Difficile de passer inaperçu ! Le trio Américain nous a présenté The Great Pretenders, ainsi que le premier album éponyme. C’est Double Visions qui lance les hostilités, et nous avons droit à 2 petites reprises avec Sherlock Holmes des Sparks, et Heart Of Glass de Blondie. Un set percutant et une belle découverte !
Stereophonics
Les Gallois nous ont présenté C’est La Vie, extrait de l’album prévu en septembre. C’est surtout un enchaînement de tubes auquel nous avons eu droit : I Wanna Get Lost With You, Catacomb, Local Boy In The Photograph, Graffiti On The Train, C’est La Vie, Mr Writer, Song For The Summer, Maybe Tomorrow, Indian Summer, Have A Nice Day, Just Looking, The Bartender And The Thief et Dakota. Quelques titres ont été joués à la guitare sèche. Un véritable best-of digne d’une compil à écouter sur la route des vacances !
Interpol
Dans la pénombre, et à grand renfort de basse, Interpol nous a captivé avec cette voix grave remarquable de Paul Banks. Que de souvenirs reviennent à notre esprit, et notamment les premières rencontres à La Route du Rock, et les magnifiques premiers albums ! Interpol a reçu un bel accueil du public, et la belle ambiance a permis de décrocher un joli sourire de Paul Banks. Les tubes se sont enchaînés : Say Hello To The Angels, Anywhere, Narc, My Blue Supreme, Evil, Take You On A Cruise, Rest My Chemistry, Everything Is Wrong, The New, C’mere, Length Of Love, All The Rage Back Home, Slow Hands, PDA, Obstacle 1.
The Libertines
Il est 23h00 quand débute le show des Libertines. Les jeux de lumière démarrent, et la rampe monte la banderole à l’effigie du groupe. Pete Doherty et Carl Barât débarquent. Les guitares sont cinglantes. Le chant est alterné entre les 2 leaders, et ça a l’air d’être le grand amour entre les 2. C’est un sentiment mitigé que nous avons, car il manque l’énergie rock qui les caractérisait au début. Ils nous ont livré, malgré tout, un set impeccable avec les anciens titres, tout en distillant quelques nouveaux morceaux de l’album à venir. Encore un peu de patience…
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By Fabrice A. • Reportage Festival, Reportages • Tags: Balthazar, ben howard, Franz Ferdinand, Ghost, Interpol, Jacco Gardner, John Butler Trio, Kasabian, Mini Mansions, Rock en Seine, Sparks, Stereophonics, The Libertines, The Maccabees, The Offspring, Wand, Wolf Alice