2018 – 10 titres – 47’14 Label : Ulysse Maison d’Artistes / Sony Music France Style : Noise Pop Origine : France, IDF, Paris (75) / Bretagne, Rennes (35) Date de sortie de l’album : 5 octobre 2018
Notre avis :
par Mike S.
4 ans se sont écoulées depuis la sortie d’un premier projet baptisé MellaNoisEscape. Olivier Mellano a de la suite dans les idées et nous propose une second album, baptisé « Heartbeat of the Death ». Poursuivant son travail exploratoire du son, et du son Rock en particulier, le musicien opère une nouvelle incursion dans les univers Noise Pop, habités par des artistes tels que Joy Division, Shellac ou encore Blonde Redhead.
Violoniste de formation, Olivier Mellano a suivi des études de musicologie à Rennes qui l’ont mené à travailler avec une cinquantaine de formations, avant de se mettre à son propre service. Et, entre deux projets, « No land« et « Ici là-bas » (très récent projet qui réunissait Brendan Perry (Dead Can Dance) et le Bagad Cesson), le musicien relance le MellaNoisEscape, pour un second opus, qui reprend là où s’était arrêté le précédent cd qui a avait fait l’objet d’une tournée conséquente. De The Best Death, single du précédent album (qui avait fait l’objet d’un clip plein de tension) à Heartbeat of the Death il n’y a qu’un pas, et Olivier le franchit à grand renfort de mélodies entêtantes et d’orchestrations luxuriantes à l’image de l’hypnotique Hold the void.
L’album est introduit par un titre aux allures de Fresque épique (The Widest Scale), puissant, pompeux rapidement intrigant et finalement entêtant. La tension qu’on ressent sur ce premier titre, incandescent, ne s’estompe pas au fur et mesure que se déroule l’album, les guitares sont tendues et prédominent, pendant que les percussions viennent donner ce qu’il faut d’urgence. La voix d’Olivier sur le Vitreous Circle a quelque chose d’intemporel, mélancolique, donnant une atmosphère générale, entre comptine, un opéra de quat’sous et une bande originale de John Barry, une impression entretenue par les claviers vintages aux sonorités de clavecin. Et puis chaque titre devient singulier, très sombre (Black scintillas), parfois dérangeant (The Glint), ou à contrepied total avec la mélodie Pop de Expected World et ses rythmes Electro-Rock hyper dynamique. Tout aussi Pop, mais plus mélancolique, Conforming monsters n’en pas moins de capital sympathie dans cet ensemble de balades plus attachantes les unes que les autres.
L’album Heartbeat of the death est illustré par une drôle de peinture de la japonaise Haruko Maeda qui illustre assez bien l’idée qui se dégage d’album, à la fois par sa vision sombre de l’avenir de l’homme, devenu squelette, et son environnement naturel, qui pourrait bien reprendre le dessus. La Terre pourrait bien se passager de ses passagers clandestins s’ils continuent ainsi. On peut faire de la musique et laisser passer des messages… Mais au delà des messages, la musique de ce second opus de MellaNoisEscape est vecteur de troubles et d’émotions, en lien étroit avec son titre, à double sens.
Un album à écouter d’un bloc pour se laisser emporter.
Olivier Mellano – MellaNoisEscape – Heartbeat of the Death
2018 – 10 titres – 47’14
Label : Ulysse Maison d’Artistes / Sony Music France
Style : Noise Pop
Origine : France, IDF, Paris (75) / Bretagne, Rennes (35)
Date de sortie de l’album : 5 octobre 2018
Notre avis :
par Mike S.
4 ans se sont écoulées depuis la sortie d’un premier projet baptisé MellaNoisEscape. Olivier Mellano a de la suite dans les idées et nous propose une second album, baptisé « Heartbeat of the Death ». Poursuivant son travail exploratoire du son, et du son Rock en particulier, le musicien opère une nouvelle incursion dans les univers Noise Pop, habités par des artistes tels que Joy Division, Shellac ou encore Blonde Redhead.
Violoniste de formation, Olivier Mellano a suivi des études de musicologie à Rennes qui l’ont mené à travailler avec une cinquantaine de formations, avant de se mettre à son propre service. Et, entre deux projets, « No land« et « Ici là-bas » (très récent projet qui réunissait Brendan Perry (Dead Can Dance) et le Bagad Cesson), le musicien relance le MellaNoisEscape, pour un second opus, qui reprend là où s’était arrêté le précédent cd qui a avait fait l’objet d’une tournée conséquente. De The Best Death, single du précédent album (qui avait fait l’objet d’un clip plein de tension) à Heartbeat of the Death il n’y a qu’un pas, et Olivier le franchit à grand renfort de mélodies entêtantes et d’orchestrations luxuriantes à l’image de l’hypnotique Hold the void.
L’album est introduit par un titre aux allures de Fresque épique (The Widest Scale), puissant, pompeux rapidement intrigant et finalement entêtant. La tension qu’on ressent sur ce premier titre, incandescent, ne s’estompe pas au fur et mesure que se déroule l’album, les guitares sont tendues et prédominent, pendant que les percussions viennent donner ce qu’il faut d’urgence. La voix d’Olivier sur le Vitreous Circle a quelque chose d’intemporel, mélancolique, donnant une atmosphère générale, entre comptine, un opéra de quat’sous et une bande originale de John Barry, une impression entretenue par les claviers vintages aux sonorités de clavecin. Et puis chaque titre devient singulier, très sombre (Black scintillas), parfois dérangeant (The Glint), ou à contrepied total avec la mélodie Pop de Expected World et ses rythmes Electro-Rock hyper dynamique. Tout aussi Pop, mais plus mélancolique, Conforming monsters n’en pas moins de capital sympathie dans cet ensemble de balades plus attachantes les unes que les autres.
L’album Heartbeat of the death est illustré par une drôle de peinture de la japonaise Haruko Maeda qui illustre assez bien l’idée qui se dégage d’album, à la fois par sa vision sombre de l’avenir de l’homme, devenu squelette, et son environnement naturel, qui pourrait bien reprendre le dessus. La Terre pourrait bien se passager de ses passagers clandestins s’ils continuent ainsi. On peut faire de la musique et laisser passer des messages… Mais au delà des messages, la musique de ce second opus de MellaNoisEscape est vecteur de troubles et d’émotions, en lien étroit avec son titre, à double sens.
Un album à écouter d’un bloc pour se laisser emporter.
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Line up :
Olivier Mellano
Valentina Magaletti – Batterie
Suzy – Miët – Le Void – Basse
Tracklist :