Les Moissons Rock /
Les 27 et 28 Mai 2022 /
Juvigny (51) /
Notre avis : [star rating= »5″ max= »5″]
Les Moissons Rock ont connu un record d’affluence cette année avec presque 8 000 entrées payantes sur 4 jours. Après La Pause Moissons proposée l’année dernière, une version alternative en jauge réduite avec les restrictions et les obligations liées au protocole sanitaire, le festival a fait son retour en pleine forme avec une programmation exceptionnelle : La Rue Kétanou, Les Ramoneurs De Menhirs, La P’Tite Fumée notamment pour la première soirée. Nous étions présents pour les 2 derniers jours avec Deluxe, Hubert-Félix Thiéfaine, The Twin Souls, Tagada Jones, Skip The Use, The Luka State et Imparfait.
IMPARFAIT
C’est avec Imparfait que nous avons le plaisir de débuter cette très belle édition. Composée de Prisca au chant, de Loïc à la guitare, de Bruno à la basse et de Léo à la batterie, la formation originaire de la région Parisienne nous propose un mélange de rock et de metal alternatif, une fusion bien ficelée avec un son dense et une voix puissante. Après un premier EP sorti en 2017 (« Mécanique Des Foules ») et « ERREUR 404 » paru en novembre 2018, Imparfait compte désormais à son actif 1 premier album tout fraichement sorti : « Telema ». Il va nous être présenté ce soir. Les musiciens prennent possession de la scène et une petite intro annonce le début du show. Prisca arrive à son tour sur scène, saluant le public. Les festivités sont lancées avec « Incantation ». La chanteuse harangue la foule. Ça va Les Moissons Rock ?!! On y va ou quoi ?!! « Panique » est envoyé dans la foulée, suivi de « Code Vert ». Le groupe annonce le premier single sorti il y a quelques mois : « À L’Américaine ». Prisca excite une nouvelle fois le public. Les Moissons Rock, t’es toujours là ou quoi ?!! « Émeute », « Rituel » et « Mange Mort » viennent poursuivre le show. Le groupe remercie toute l’équipe du festival, l’accueil… avant de continuer la présentation du nouvel album avec « Clique », « LGML » et « Thérapie ». C’est avec « Mégalomaniaque » que le set se termine. Le temps d’une petite photo souvenir et le groupe quitte la scène. Une très belle prestation, à la fois fougueuse, énergique et entraînante.

Imparfait :
Prisca au chant.
Loïc à la guitare.
Bruno à la basse.
Léo à la batterie.
Imparfait : Facebook / Instagram / Soundcloud / Youtube / Site Officiel
Les photos de la soirée : ici.
THE LUKA STATE
Originaire de Winsford (dans le nord-ouest de l’Angleterre), The Luka State est un jeune quatuor élevé au son des Clash et de The Jam. Composé de Conrad Ellis à la guitare et au chant, de Sam Bell à la basse, de Lewis Pusey à la guitare, et de Jake Barnabas à la batterie, le groupe distille un rock rentre-dedans et nous présente son premier album « Fall In Fall Out » sorti en janvier 2021. Le set est lancé avec « Feel It », enchaînant avec « Insert Girl’s Name Here » et « Girl ». Les riffs de guitare défoncent délicieusement nos oreilles. The Luka State s’inscrit dans la lignée de ce que la Grande-Bretagne sait nous offrir de mieux en matière de rock. Le chant rocailleux de Conrad sonne comme un rappel à l’ordre. Le show se poursuit avec « More Than This » et « 30 Minute Break ». Sam Bell, le bassiste, est intenable et sautille sur place. Lewis Pusey, le guitariste, gratte son instrument avec une puissance de tous les diables. Jake Barnabas, caché derrière sa batterie, donne tout ce qu’il peut. Conrad Ellis s’égosille. « Kick In The Teeth », plutôt dansant, est le titre que certains ont pu découvrir sur la bande-son du jeu vidéo « Dream League Soccer 2019 ». « Tightrope » est envoyé dans la foulée, et le très énergique « Room’s On Fire » fait bouger le public dans tous les sens. Le groupe enchaîne les titres : « Fake News », « What’s My Problem » et le nouveau single : « Bring Us Down ». Sur ce morceau, le timbre de voix rocailleux de Conrad revêt des accents de Kelly Jones, chanteur des Stereophonics. Les compositions sont pleines d’ardeur, aux riffs éclatants. The Luka State dégage une énergie brute et communicative. Les pogos ont fait leur retour aux Moissons Rock. Le public s’en donne à coeur joie et ça fait du bien ! Un nouveau morceau nous est encore présenté : « Oxygen Thief ». Un tube en puissance, explosif et trépidant. Tout y est : cris de rage avec un Conrad Ellis à la voix criarde et gutturale, riffs acérés de guitare et son brut de décoffrage. Un hymne rock par excellence ! The Luka State est sans aucun doute la sensation du moment ! « Bury Me », qui met Conrad Ellis littéralement au sol, nous amène déjà à la fin du set. Un petit rappel et le groupe nous honore d’un petit bonus : l’incroyable « Hey Ho Let’s Go » des Ramones. Quelle claque les amis ! La révélation rock à suivre de très très près !

The Luka State :
Conrad Ellis à la guitare et au chant.
Sam Bell à la basse.
Lewis Pusey à la guitare.
Jake Barnabas à la batterie.
The Luka State : Facebook / Instagram / Twitter / Youtube / Site Officiel
Les photos de la soirée : ici.
SKIP THE USE
Une petite intro musicale annonce le début du show et le groupe débarque sur scène. Le set est lancé sur les chapeaux de roues avec « People In The Shadow ». Dès le départ, le public saute et se met à chanter. Le maître de cérémonie, en véritable athlète, saute et parcourt le plateau de long en large. Une véritable pile électrique ! Difficile de cadrer pour le photographe ! 🙂 La foule offre une première ovation, ravie de cette débauche d’énergie. C’est déjà chaud bouillant ! Mat adresse ses premiers mots au public. Ça va ?!! Vous êtes bourrés ?!! Vous êtes pires que dans le Nord Pas De Calais !!! Skip The Use nous propose un retour en 2012 avec « Nameless World ». Mat n’hésite pas à aller au contact du public. Il y a une très belle ambiance ce soir aux Moissons Rock ! Les applaudissements sont nourris. Merci beaucoup !!! « Human Disorder » est la première nouveauté jouée ce soir, morceau extrait de l’album éponyme sorti cette année. Le moment se veut un peu plus pop. Un tube encore une fois avec « Cup Of Coffee » qui amène une nouvelle ovation. Merci !!! Le show se poursuit avec « PIL », « Wrong Man » et « Give Me ». Le groupe continue de tester son nouvel opus en live avec « The One Two». Retour à l’album « Can Be Late » avec « Fallin’ » avant de faire chanter le public sur « The Kiss ». Un refrain fédérateur, une batterie sur-vitaminée, des riffs acérés. Pêchu, tout en donnant envie de danser ! Le public est aux anges dans ce moment survolté ! Les titres s’enchaînent : « Bullet In My Head », « Ellipse », « Marine ». Toujours engagé, Mat évoque ce parti politique qu’elle représente. Cette chanson s’apprécie avec le doigt levé vers le ciel. Le refrain est sans équivoque : « Fuck you, I’m gonna hate you ». « Birds » et « The Story Of Gods And Men » sont enchaînés avant de poursuivre avec « Forever More » qui met encore un petit plus le feu dans la fosse. « Damn Cool » nous donne l’occasion de revenir à « Past & Future ». Le tant attendu « Ghost », qui a révélé le groupe, est ensuite envoyé. Vous êtes encore vivants ?!! Vous en voulez encore ?!! « Bastard Song » vient couronner le tout et toute la formation descend dans la fosse pour « Song 2 » de Blur qui termine en beauté ce tour chant. Le groupe salue le public et tire sa révérence après une prestation magistrale. À noter le petit passage d’Ultra Vomit lors du show. Skip The Use, en très grande forme, nous a offert un excellent moment, énergique et survolté ! À voir absolument lors de cette tournée !

Skip The Use :
Mat Bastard au chant.
Yann Stefani à la guitare.
Nelson Martins à la basse.
Enzo Gabert à la batterie.
Skip The Use : Facebook / Instagram / Twitter / Soundcloud / Youtube / Live Nation
Les photos de la soirée : ici.
TAGADA JONES
Le public attend patiemment le groupe en chantant. Une intro musicale annonce le début du show. Des flammes font leur apparition dans des bidons sur lesquels apparaissent les lettres T G D J N S. Quelques explosions sonores et lumineuses. L’arrivée des protagonistes se fait sous les applaudissements. Le set est lancé avec « À Feu Et À Sang » qui ouvre l’album éponyme sorti en 2020. Des flammes sortent du sol. L’ambiance est détonante dès le départ. Niko adresse ses premiers mots au public. Bonsoir Les Moissons Rock !!! On est Tagada Jones !!! L’enchaînement est fait avec « Nous Avons La Rage », titre faisant allusion aux différentes manifestations qui ont donné lieu à une répression terrible des forces de l’ordre. Quelle furie et quel rythme les amis !!! Les pogos et les slams ont fait leur apparition dans la fosse. Tagada Jones milite pour la liberté d’expression avec « Je Suis Démocratie ». L’ambiance est électrique, les textes virulents et engagés. Les Rennais, avec leur punk metal, sont toujours aussi affutés. Niko, très investi dans la performance, au chant furieux, embarque le public avec ses compagnons de scène tout aussi énergiques. Les protagonistes naviguent sur le plateau en le parcourant de long en large. « Le Dernier Baril » fait également partie du tour de chant, tout comme « De L’Amour Et Du Sang ». La séquence est forte en émotion avec « Vendredi 13 », en souvenir des victimes du Bataclan. Le public chante avec le poing en l’air. Le show se poursuit avec un morceau fait avec La Phaze : « De Rires Et De Larmes ». Niko saisit l’occasion de saluer M.O.K.O et le East Summer Festival qui se déroule chaque année au mois de juillet à Dieulouard (54). Le chanteur qui fête ce soir son anniversaire voit débarquer sur scène toute l’équipe des Moissons Rock et les potes d’Ultra Vomit avec un gâteau. Le tour de chant reprend et les bras sont en l’air pour « La Peste Et Le Choléra ». La déferlante se poursuit avec « Mort Aux Cons » où Ultra Vomit se tape l’incruste. Le groupe remercie l’orga, les techniciens… et « Cayenne » de Parabellum vient terminer cette soirée de la plus belle des manières. Quelle énergie !!! Quelle ambiance !!! Une prestation exceptionnelle !!!

Tagada Jones :
Niko au chant et à la guitare.
Stef à la guitare.
Waner à la basse.
Job à la batterie.
Tagada Jones : Facebook / Instagram / Twitter / Site Officiel
Les photos de la soirée : ici.
THE TWIN SOULS
À notre arrivée, le set est déjà lancé, et nous avons l’occasion de découvrir le duo composé des deux frères : Martin et Guilhem Marcos. La fratrie distille un son plutôt vintage avec une batterie puissante et des riffs acérés. Les compositions débordent d’énergie. Les deux frangins assurent le chant avec une aisance déconcertante et se plaisent à échanger leurs instruments (guitare et batterie) au gré de leurs envies. The Twin Souls évolue dans un style blues-rock à tendance parfois psychédélique qui n’est pas sans rappeler le rock à la Black Keys ou encore Jack White. Quelques extraits des 2 EPs qui composent la discographie du groupe nous sont présentés : « The Twin Souls » est paru en 2019 et « The Twin Souls II » en 2020. Les morceaux sont incisifs. La guitare est saturée, les riffs aiguisés, la batterie est rapide. Mélodieux. Une ambiance globale très riche musicalement. Une belle entrée en matière pour lancer cette nouvelle journée !

The Twin Souls :
Martin et Guilhem Marcos.
The Twin Souls : Facebook / Instagram / Twitter / Youtube / Bandcamp
Les photos de la soirée : ici.
HUBERT-FÉLIX THIÉFAINE
Les premiers sons se font entendre et une intro musicale annonce le début du show. Les musiciens se présentent sur le plateau sous les applaudissements. HFT arrive à son tour sous une ovation. Il se dote d’une guitare et adresse ses premiers mots au public. Bonsoir ! Tout le monde va bien ?! On va commencer avec une chanson extraite de l’album « Fragments D’Hébétude » enregistré à Hollywood en 1993… Les festivités sont lancées avec « Animal En Quarantaine ». L’enchaînement est fait avec « Juste Une Valse Noire », toujours extrait de ce même album sorti il y a presque 30 ans. La voix intacte de Thiéfaine, après plus de quarante ans de carrière, continue de faire vibrer les foules. La chaleur de sa voix envoûte d’emblée l’assistance. Le public reconnait alors les premières notes de « Lorelei Sebasto Cha ». Le show se poursuit avec une chanson composée à l’école – comme quoi l’éducation nationale peut servir à quelque chose… « Je T’en Remets Au Vent »… Pour fêter ma 14ème année sans alcool… « Pulque, Mescal Y Tequila » est ainsi amené. Hubert-Félix Thiéfaine nous fait voyager dans le temps en parcourant sa très longue discographie. Le show se poursuit avec « Elle danse » et « Demain Les Kids ». Les musiciens nous font une démonstration de leur talent pendant que Thiéfaine s’éclipse. Le retour se fait avec « Les Dingues Et Les Paumés » offrant une longue phase instrumentale. Fred Gastard est au saxophone basse, Jeff Assy au violoncelle, Christophe Board au clavier et au piano, Lucas Thiéfaine à la guitare. Ils sont ce soir multi-instrumentistes, passant d’un instrument à l’autre. Les titres s’enchaînent : « La Ballade D’Abdallah Geronimo Cohen », « La Fin Du Roman » et « Petit Matin 4.10 Heure D’Été » qu’HFT commence seul à la guitare. Le groupe reçoit une très belle ovation. Merci ! « Page Noire » est annoncé et propose une longue phase instrumentale encore une fois. Les musiciens sont clairement mis à l’honneur ce soir. Le groupe quitte la scène pour le traditionnel rappel et le retour est fait avec « La Queue ». Très attendue, « La Fille Du Coupeur De Joints », que le public reprend en choeur, vient terminer ce magnifique tour de chant. Le groupe salue la foule et quitte définitivement la scène. Encore une fois, nous avons vécu un très grand et très beau moment. Au vu de cette superbe prestation, il est aisé de comprendre pourquoi Thiéfaine remplit systématiquement les salles. Les fidèles de la première heure sont toujours présents, alors que d’autres découvrent ce moment magique. Parfois électriques, parfois acoustiques, les chansons poétiques et mélancoliques de Thiéfaine n’ont pas fini d’envoûter les foules !

Hubert-Félix Thiéfaine :
Hubert-Félix Thiéfaine au chant.
Jeff Assy au violoncelle.
Fred Gastard au saxophone basse.
Christophe Board au clavier et au piano.
Lucas Thiéfaine à la guitare.
Hubert-Félix Thiéfaine : Facebook / Instagram / Twitter / Site Officiel
Les photos de la soirée : ici.
DELUXE
Deluxe prend possession de la scène et nous propose sa pop électro-funk. Le groupe a toujours le même panache et insuffle son énergie légendaire. Kaya est à la basse, Pépé au saxophone et au piano, Pietre à la guitare, Liliboy au chant, Soubri aux percussions et Kilo à la batterie. Tous en pleine forme. Le set est lancé avec « Flowers », extrait du nouvel album « Moustache Gracias » sorti cette année. « You Heard It All Before » est envoyé dans la foulée, suivi de « Get Down », débutant par un riff de basse maîtrisé à la perfection par Kaya. Ce dernier est extrait de l’album « Boys & Girl ». La voix riche et chaleureuse de Liliboy l’accompagne pour enfin laisser exploser l’énergie du morceau avec le reste du groupe. La formation dégage une belle dynamique. Le rythme se veut soutenu. « 2020 – Turned To Shit » est un peu plus calme. Sur « Tududu », la voix de Liliboy est parfaitement mise en valeur pendant les passages en solo. Une superbe interlude au piano réalisée par Pépé vient clore cette aparté un peu plus tranquille. La fougue insolente du groupe a envahi Les Moissons Rock, au rythme irrésistible et aux riffs mêlés de basse et de guitare électrique de Pietre et Kaya. Débordants d’énergie, les membres Deluxe ont été acclamés par le public. Un joli final pour clôturer cette édition !

Deluxe :
Kaya à la basse.
Pépé au saxophone et piano.
Pietre à la guitare.
Liliboy au chant.
Soubri aux percussions.
Kilo à la batterie.
Deluxe : Facebook / Instagram / Twitter / Youtube / Site Officiel
Les photos de la soirée : ici.
Photos : Fabrice A.
#Live / #Report / #LiveReport / #Review / #LiveReview / #Photos / #Pictures
Les 27 et 28 Mai 2022 /
Juvigny (51) /
Notre avis : [star rating= »5″ max= »5″]
Les Moissons Rock ont connu un record d’affluence cette année avec presque 8 000 entrées payantes sur 4 jours. Après La Pause Moissons proposée l’année dernière, une version alternative en jauge réduite avec les restrictions et les obligations liées au protocole sanitaire, le festival a fait son retour en pleine forme avec une programmation exceptionnelle : La Rue Kétanou, Les Ramoneurs De Menhirs, La P’Tite Fumée notamment pour la première soirée. Nous étions présents pour les 2 derniers jours avec Deluxe, Hubert-Félix Thiéfaine, The Twin Souls, Tagada Jones, Skip The Use, The Luka State et Imparfait.
IMPARFAIT
C’est avec Imparfait que nous avons le plaisir de débuter cette très belle édition. Composée de Prisca au chant, de Loïc à la guitare, de Bruno à la basse et de Léo à la batterie, la formation originaire de la région Parisienne nous propose un mélange de rock et de metal alternatif, une fusion bien ficelée avec un son dense et une voix puissante. Après un premier EP sorti en 2017 (« Mécanique Des Foules ») et « ERREUR 404 » paru en novembre 2018, Imparfait compte désormais à son actif 1 premier album tout fraichement sorti : « Telema ». Il va nous être présenté ce soir. Les musiciens prennent possession de la scène et une petite intro annonce le début du show. Prisca arrive à son tour sur scène, saluant le public. Les festivités sont lancées avec « Incantation ». La chanteuse harangue la foule. Ça va Les Moissons Rock ?!! On y va ou quoi ?!! « Panique » est envoyé dans la foulée, suivi de « Code Vert ». Le groupe annonce le premier single sorti il y a quelques mois : « À L’Américaine ». Prisca excite une nouvelle fois le public. Les Moissons Rock, t’es toujours là ou quoi ?!! « Émeute », « Rituel » et « Mange Mort » viennent poursuivre le show. Le groupe remercie toute l’équipe du festival, l’accueil… avant de continuer la présentation du nouvel album avec « Clique », « LGML » et « Thérapie ». C’est avec « Mégalomaniaque » que le set se termine. Le temps d’une petite photo souvenir et le groupe quitte la scène. Une très belle prestation, à la fois fougueuse, énergique et entraînante.
Imparfait :
Prisca au chant.
Loïc à la guitare.
Bruno à la basse.
Léo à la batterie.
Imparfait : Facebook / Instagram / Soundcloud / Youtube / Site Officiel
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THE LUKA STATE
Originaire de Winsford (dans le nord-ouest de l’Angleterre), The Luka State est un jeune quatuor élevé au son des Clash et de The Jam. Composé de Conrad Ellis à la guitare et au chant, de Sam Bell à la basse, de Lewis Pusey à la guitare, et de Jake Barnabas à la batterie, le groupe distille un rock rentre-dedans et nous présente son premier album « Fall In Fall Out » sorti en janvier 2021. Le set est lancé avec « Feel It », enchaînant avec « Insert Girl’s Name Here » et « Girl ». Les riffs de guitare défoncent délicieusement nos oreilles. The Luka State s’inscrit dans la lignée de ce que la Grande-Bretagne sait nous offrir de mieux en matière de rock. Le chant rocailleux de Conrad sonne comme un rappel à l’ordre. Le show se poursuit avec « More Than This » et « 30 Minute Break ». Sam Bell, le bassiste, est intenable et sautille sur place. Lewis Pusey, le guitariste, gratte son instrument avec une puissance de tous les diables. Jake Barnabas, caché derrière sa batterie, donne tout ce qu’il peut. Conrad Ellis s’égosille. « Kick In The Teeth », plutôt dansant, est le titre que certains ont pu découvrir sur la bande-son du jeu vidéo « Dream League Soccer 2019 ». « Tightrope » est envoyé dans la foulée, et le très énergique « Room’s On Fire » fait bouger le public dans tous les sens. Le groupe enchaîne les titres : « Fake News », « What’s My Problem » et le nouveau single : « Bring Us Down ». Sur ce morceau, le timbre de voix rocailleux de Conrad revêt des accents de Kelly Jones, chanteur des Stereophonics. Les compositions sont pleines d’ardeur, aux riffs éclatants. The Luka State dégage une énergie brute et communicative. Les pogos ont fait leur retour aux Moissons Rock. Le public s’en donne à coeur joie et ça fait du bien ! Un nouveau morceau nous est encore présenté : « Oxygen Thief ». Un tube en puissance, explosif et trépidant. Tout y est : cris de rage avec un Conrad Ellis à la voix criarde et gutturale, riffs acérés de guitare et son brut de décoffrage. Un hymne rock par excellence ! The Luka State est sans aucun doute la sensation du moment ! « Bury Me », qui met Conrad Ellis littéralement au sol, nous amène déjà à la fin du set. Un petit rappel et le groupe nous honore d’un petit bonus : l’incroyable « Hey Ho Let’s Go » des Ramones. Quelle claque les amis ! La révélation rock à suivre de très très près !
The Luka State :
Conrad Ellis à la guitare et au chant.
Sam Bell à la basse.
Lewis Pusey à la guitare.
Jake Barnabas à la batterie.
The Luka State : Facebook / Instagram / Twitter / Youtube / Site Officiel
Les photos de la soirée : ici.
SKIP THE USE
Une petite intro musicale annonce le début du show et le groupe débarque sur scène. Le set est lancé sur les chapeaux de roues avec « People In The Shadow ». Dès le départ, le public saute et se met à chanter. Le maître de cérémonie, en véritable athlète, saute et parcourt le plateau de long en large. Une véritable pile électrique ! Difficile de cadrer pour le photographe ! 🙂 La foule offre une première ovation, ravie de cette débauche d’énergie. C’est déjà chaud bouillant ! Mat adresse ses premiers mots au public. Ça va ?!! Vous êtes bourrés ?!! Vous êtes pires que dans le Nord Pas De Calais !!! Skip The Use nous propose un retour en 2012 avec « Nameless World ». Mat n’hésite pas à aller au contact du public. Il y a une très belle ambiance ce soir aux Moissons Rock ! Les applaudissements sont nourris. Merci beaucoup !!! « Human Disorder » est la première nouveauté jouée ce soir, morceau extrait de l’album éponyme sorti cette année. Le moment se veut un peu plus pop. Un tube encore une fois avec « Cup Of Coffee » qui amène une nouvelle ovation. Merci !!! Le show se poursuit avec « PIL », « Wrong Man » et « Give Me ». Le groupe continue de tester son nouvel opus en live avec « The One Two». Retour à l’album « Can Be Late » avec « Fallin’ » avant de faire chanter le public sur « The Kiss ». Un refrain fédérateur, une batterie sur-vitaminée, des riffs acérés. Pêchu, tout en donnant envie de danser ! Le public est aux anges dans ce moment survolté ! Les titres s’enchaînent : « Bullet In My Head », « Ellipse », « Marine ». Toujours engagé, Mat évoque ce parti politique qu’elle représente. Cette chanson s’apprécie avec le doigt levé vers le ciel. Le refrain est sans équivoque : « Fuck you, I’m gonna hate you ». « Birds » et « The Story Of Gods And Men » sont enchaînés avant de poursuivre avec « Forever More » qui met encore un petit plus le feu dans la fosse. « Damn Cool » nous donne l’occasion de revenir à « Past & Future ». Le tant attendu « Ghost », qui a révélé le groupe, est ensuite envoyé. Vous êtes encore vivants ?!! Vous en voulez encore ?!! « Bastard Song » vient couronner le tout et toute la formation descend dans la fosse pour « Song 2 » de Blur qui termine en beauté ce tour chant. Le groupe salue le public et tire sa révérence après une prestation magistrale. À noter le petit passage d’Ultra Vomit lors du show. Skip The Use, en très grande forme, nous a offert un excellent moment, énergique et survolté ! À voir absolument lors de cette tournée !
Skip The Use :
Mat Bastard au chant.
Yann Stefani à la guitare.
Nelson Martins à la basse.
Enzo Gabert à la batterie.
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TAGADA JONES
Le public attend patiemment le groupe en chantant. Une intro musicale annonce le début du show. Des flammes font leur apparition dans des bidons sur lesquels apparaissent les lettres T G D J N S. Quelques explosions sonores et lumineuses. L’arrivée des protagonistes se fait sous les applaudissements. Le set est lancé avec « À Feu Et À Sang » qui ouvre l’album éponyme sorti en 2020. Des flammes sortent du sol. L’ambiance est détonante dès le départ. Niko adresse ses premiers mots au public. Bonsoir Les Moissons Rock !!! On est Tagada Jones !!! L’enchaînement est fait avec « Nous Avons La Rage », titre faisant allusion aux différentes manifestations qui ont donné lieu à une répression terrible des forces de l’ordre. Quelle furie et quel rythme les amis !!! Les pogos et les slams ont fait leur apparition dans la fosse. Tagada Jones milite pour la liberté d’expression avec « Je Suis Démocratie ». L’ambiance est électrique, les textes virulents et engagés. Les Rennais, avec leur punk metal, sont toujours aussi affutés. Niko, très investi dans la performance, au chant furieux, embarque le public avec ses compagnons de scène tout aussi énergiques. Les protagonistes naviguent sur le plateau en le parcourant de long en large. « Le Dernier Baril » fait également partie du tour de chant, tout comme « De L’Amour Et Du Sang ». La séquence est forte en émotion avec « Vendredi 13 », en souvenir des victimes du Bataclan. Le public chante avec le poing en l’air. Le show se poursuit avec un morceau fait avec La Phaze : « De Rires Et De Larmes ». Niko saisit l’occasion de saluer M.O.K.O et le East Summer Festival qui se déroule chaque année au mois de juillet à Dieulouard (54). Le chanteur qui fête ce soir son anniversaire voit débarquer sur scène toute l’équipe des Moissons Rock et les potes d’Ultra Vomit avec un gâteau. Le tour de chant reprend et les bras sont en l’air pour « La Peste Et Le Choléra ». La déferlante se poursuit avec « Mort Aux Cons » où Ultra Vomit se tape l’incruste. Le groupe remercie l’orga, les techniciens… et « Cayenne » de Parabellum vient terminer cette soirée de la plus belle des manières. Quelle énergie !!! Quelle ambiance !!! Une prestation exceptionnelle !!!
Tagada Jones :
Niko au chant et à la guitare.
Stef à la guitare.
Waner à la basse.
Job à la batterie.
Tagada Jones : Facebook / Instagram / Twitter / Site Officiel
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THE TWIN SOULS
À notre arrivée, le set est déjà lancé, et nous avons l’occasion de découvrir le duo composé des deux frères : Martin et Guilhem Marcos. La fratrie distille un son plutôt vintage avec une batterie puissante et des riffs acérés. Les compositions débordent d’énergie. Les deux frangins assurent le chant avec une aisance déconcertante et se plaisent à échanger leurs instruments (guitare et batterie) au gré de leurs envies. The Twin Souls évolue dans un style blues-rock à tendance parfois psychédélique qui n’est pas sans rappeler le rock à la Black Keys ou encore Jack White. Quelques extraits des 2 EPs qui composent la discographie du groupe nous sont présentés : « The Twin Souls » est paru en 2019 et « The Twin Souls II » en 2020. Les morceaux sont incisifs. La guitare est saturée, les riffs aiguisés, la batterie est rapide. Mélodieux. Une ambiance globale très riche musicalement. Une belle entrée en matière pour lancer cette nouvelle journée !
The Twin Souls :
Martin et Guilhem Marcos.
The Twin Souls : Facebook / Instagram / Twitter / Youtube / Bandcamp
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HUBERT-FÉLIX THIÉFAINE
Les premiers sons se font entendre et une intro musicale annonce le début du show. Les musiciens se présentent sur le plateau sous les applaudissements. HFT arrive à son tour sous une ovation. Il se dote d’une guitare et adresse ses premiers mots au public. Bonsoir ! Tout le monde va bien ?! On va commencer avec une chanson extraite de l’album « Fragments D’Hébétude » enregistré à Hollywood en 1993… Les festivités sont lancées avec « Animal En Quarantaine ». L’enchaînement est fait avec « Juste Une Valse Noire », toujours extrait de ce même album sorti il y a presque 30 ans. La voix intacte de Thiéfaine, après plus de quarante ans de carrière, continue de faire vibrer les foules. La chaleur de sa voix envoûte d’emblée l’assistance. Le public reconnait alors les premières notes de « Lorelei Sebasto Cha ». Le show se poursuit avec une chanson composée à l’école – comme quoi l’éducation nationale peut servir à quelque chose… « Je T’en Remets Au Vent »… Pour fêter ma 14ème année sans alcool… « Pulque, Mescal Y Tequila » est ainsi amené. Hubert-Félix Thiéfaine nous fait voyager dans le temps en parcourant sa très longue discographie. Le show se poursuit avec « Elle danse » et « Demain Les Kids ». Les musiciens nous font une démonstration de leur talent pendant que Thiéfaine s’éclipse. Le retour se fait avec « Les Dingues Et Les Paumés » offrant une longue phase instrumentale. Fred Gastard est au saxophone basse, Jeff Assy au violoncelle, Christophe Board au clavier et au piano, Lucas Thiéfaine à la guitare. Ils sont ce soir multi-instrumentistes, passant d’un instrument à l’autre. Les titres s’enchaînent : « La Ballade D’Abdallah Geronimo Cohen », « La Fin Du Roman » et « Petit Matin 4.10 Heure D’Été » qu’HFT commence seul à la guitare. Le groupe reçoit une très belle ovation. Merci ! « Page Noire » est annoncé et propose une longue phase instrumentale encore une fois. Les musiciens sont clairement mis à l’honneur ce soir. Le groupe quitte la scène pour le traditionnel rappel et le retour est fait avec « La Queue ». Très attendue, « La Fille Du Coupeur De Joints », que le public reprend en choeur, vient terminer ce magnifique tour de chant. Le groupe salue la foule et quitte définitivement la scène. Encore une fois, nous avons vécu un très grand et très beau moment. Au vu de cette superbe prestation, il est aisé de comprendre pourquoi Thiéfaine remplit systématiquement les salles. Les fidèles de la première heure sont toujours présents, alors que d’autres découvrent ce moment magique. Parfois électriques, parfois acoustiques, les chansons poétiques et mélancoliques de Thiéfaine n’ont pas fini d’envoûter les foules !
Hubert-Félix Thiéfaine :
Hubert-Félix Thiéfaine au chant.
Jeff Assy au violoncelle.
Fred Gastard au saxophone basse.
Christophe Board au clavier et au piano.
Lucas Thiéfaine à la guitare.
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DELUXE
Deluxe prend possession de la scène et nous propose sa pop électro-funk. Le groupe a toujours le même panache et insuffle son énergie légendaire. Kaya est à la basse, Pépé au saxophone et au piano, Pietre à la guitare, Liliboy au chant, Soubri aux percussions et Kilo à la batterie. Tous en pleine forme. Le set est lancé avec « Flowers », extrait du nouvel album « Moustache Gracias » sorti cette année. « You Heard It All Before » est envoyé dans la foulée, suivi de « Get Down », débutant par un riff de basse maîtrisé à la perfection par Kaya. Ce dernier est extrait de l’album « Boys & Girl ». La voix riche et chaleureuse de Liliboy l’accompagne pour enfin laisser exploser l’énergie du morceau avec le reste du groupe. La formation dégage une belle dynamique. Le rythme se veut soutenu. « 2020 – Turned To Shit » est un peu plus calme. Sur « Tududu », la voix de Liliboy est parfaitement mise en valeur pendant les passages en solo. Une superbe interlude au piano réalisée par Pépé vient clore cette aparté un peu plus tranquille. La fougue insolente du groupe a envahi Les Moissons Rock, au rythme irrésistible et aux riffs mêlés de basse et de guitare électrique de Pietre et Kaya. Débordants d’énergie, les membres Deluxe ont été acclamés par le public. Un joli final pour clôturer cette édition !
Deluxe :
Kaya à la basse.
Pépé au saxophone et piano.
Pietre à la guitare.
Liliboy au chant.
Soubri aux percussions.
Kilo à la batterie.
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Photos : Fabrice A.
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By Fabrice A. • Reportage Festival, Reportages • Tags: Deluxe, Hubert-Félix Thiéfaine, Imparfait, Juvigny, Les Moissons Rock, Moissons Rock, Skip The Use, Tagada Jones, The Luka State, The Twin Souls, Thiéfaine