Date : 13.11.2015 Salle : La Nouvelle Vague Lieu : Bretagne, Saint-Malo (35)
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Notre avis :
Par Estelle R. et Mike S.
Dans la salle de concert malouine, le public a bien du mal à arriver ce soir, la température extérieure plus froide y est peut-être pour quelque chose. Pourtant, les deux groupes programmés ce soir promettent de mettre le feu ! A commencer bien sûr par la tete d’affiche, Feu! Chatterton qui propose un son original entre poésie, rock, jazz et electro. Et pour ouvrir la soirée, un Rock sonique made in Vannes – qui rime un peu dans le désordre avec Fugazi – et baptisé Fuzeta.
FUZETA c’est une rencontre entre la Pop et le Post Rock, les mélodies sont immédiatement en tête, un peu à la manière de Foals, Animal Collective ou de MGMT, mais en très électrique. Deux guitares pour assurer quelques belles envolées mélodiques, une voix principale et des backing vocaux pour donner cet esprit festif et dynamique, une section rythmique basse/batterie très présente. De quoi tenir en haleine le public pendant les 8 titres qui parsèment leur prestation de ce soir en première partie de Feu! Chatterton. Rares sont les concerts où j’accroche dès la première écoute, mais là, je dois admettre que nous sommes littéralement tombés sous le charme, de la première à la dernière note.
Des titres principalement issus de leur premier EP, Dive, mais en rappel – oui, un rappel pendant une première partie, c’est plutôt rare pour le remarquer – le groupe propose une nouvelle composition en prémisse de la sortie en 2016 d’un second EP, patience donc !
De patience, il en est aussi question, après le concert de Fuzeta, car il faut attendre une bonne heure avant que Feu! Chatterton arrive à se dépatouiller d’un petit problème technique. A moins qu’il ne s’agisse déjà des premieres infos qui fusent par SMS sur des événements tragiques qui seraient en train de se produire à Paris.
Mais qu’importe, soyons insouciants l’espace d’un instant encore. Alors ? FEU! CHATTERTON, feu! ardent ou feu! de paille ? On en parle, on en parle, on entend aussi un peu. Il fallait que je vois ça de mes yeux. Les références vont bon train, de Noir Désir à Alain Bashung, rien pour me déplaire. C’est dur dans ces conditions d’appréhender ce concert avec détachement. Du coup, j’observe le bonhomme avec sa petite moustache italienne, son costume étriqué et ses manières d’une autre époque. Un petit air de famille avec Salvatore Dali et son extravagance légendaire.
A peine entendu quelques singles, Boing, Fou à Lier ou Ophélie. C’est avec ces deux derniers titres que le groupe débute son concert. Je ne suis donc pas trop désorienté, presqu’en terrain conquis même. Une atmosphère Jazz/Country/Blues façon Gun Club s’empare de La Nouvelle Vague. On est dans le bain jusqu’au cou ! Et l’on plonge un peu plus profondément, dans la lagune, avec Côte Concorde, hommage poétique au Paquebot Concordia échoué sur la côte de l’île de Giglio en Italie. Arthur, au chant, semble possédé, après avoir rappelé que le Ferry avait coulé un autre vendredi Sébastien (guitare, claviers), Raphaël (batterie), Antoine (basse, synthé) et Clément (guitare, claviers) concocte une atmosphère crépusculaire inquiétante et mélancolique.
Le son semblait difficile à mettre en place en début de concert. Et il semble maintenant que c’était justifié. Les titres les plus intimes, les plus poétiques sont difficile à attendre, la voix se noie, les mots se mêlent, on se raccroche à la musique, aux rythmes et à l’ambiance générale. Des travers vite oublié le temps de titre plus dynamique comme Pont Marie ou Boing. Mieux encore, en rappel, avec La Malinche, un titre qui se détache des autres, avec ses rythmes electro et son refrain simple et entêtant. le public que je disais frileux ce soir, a maintenant remplis la salle et danse frénétiquement sur cette chanson, parfaite pour les circonstances. Il y a maintenant peut-être 400 ou 500 personnes à applaudir Arthur, le poète maudit ou le fils prodige, à la gestuelle exacerbée.
En tout cas, à la fin du concert, on peut se dire que le groupe n’usurpe pas la réputation qui le précède, et le Feu! (Chatterton) est véritablement ardent à la fin de ce concert.
FEU! CHATTERTON
+ FUZETA en concert
Date : 13.11.2015
Salle : La Nouvelle Vague
Lieu : Bretagne, Saint-Malo (35)
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Notre avis :
Par Estelle R. et Mike S.
Dans la salle de concert malouine, le public a bien du mal à arriver ce soir, la température extérieure plus froide y est peut-être pour quelque chose. Pourtant, les deux groupes programmés ce soir promettent de mettre le feu ! A commencer bien sûr par la tete d’affiche, Feu! Chatterton qui propose un son original entre poésie, rock, jazz et electro. Et pour ouvrir la soirée, un Rock sonique made in Vannes – qui rime un peu dans le désordre avec Fugazi – et baptisé Fuzeta.
FUZETA c’est une rencontre entre la Pop et le Post Rock, les mélodies sont immédiatement en tête, un peu à la manière de Foals, Animal Collective ou de MGMT, mais en très électrique. Deux guitares pour assurer quelques belles envolées mélodiques, une voix principale et des backing vocaux pour donner cet esprit festif et dynamique, une section rythmique basse/batterie très présente. De quoi tenir en haleine le public pendant les 8 titres qui parsèment leur prestation de ce soir en première partie de Feu! Chatterton. Rares sont les concerts où j’accroche dès la première écoute, mais là, je dois admettre que nous sommes littéralement tombés sous le charme, de la première à la dernière note.
Des titres principalement issus de leur premier EP, Dive, mais en rappel – oui, un rappel pendant une première partie, c’est plutôt rare pour le remarquer – le groupe propose une nouvelle composition en prémisse de la sortie en 2016 d’un second EP, patience donc !
De patience, il en est aussi question, après le concert de Fuzeta, car il faut attendre une bonne heure avant que Feu! Chatterton arrive à se dépatouiller d’un petit problème technique. A moins qu’il ne s’agisse déjà des premieres infos qui fusent par SMS sur des événements tragiques qui seraient en train de se produire à Paris.
Mais qu’importe, soyons insouciants l’espace d’un instant encore. Alors ? FEU! CHATTERTON, feu! ardent ou feu! de paille ? On en parle, on en parle, on entend aussi un peu. Il fallait que je vois ça de mes yeux. Les références vont bon train, de Noir Désir à Alain Bashung, rien pour me déplaire. C’est dur dans ces conditions d’appréhender ce concert avec détachement. Du coup, j’observe le bonhomme avec sa petite moustache italienne, son costume étriqué et ses manières d’une autre époque. Un petit air de famille avec Salvatore Dali et son extravagance légendaire.
A peine entendu quelques singles, Boing, Fou à Lier ou Ophélie. C’est avec ces deux derniers titres que le groupe débute son concert. Je ne suis donc pas trop désorienté, presqu’en terrain conquis même. Une atmosphère Jazz/Country/Blues façon Gun Club s’empare de La Nouvelle Vague. On est dans le bain jusqu’au cou ! Et l’on plonge un peu plus profondément, dans la lagune, avec Côte Concorde, hommage poétique au Paquebot Concordia échoué sur la côte de l’île de Giglio en Italie. Arthur, au chant, semble possédé, après avoir rappelé que le Ferry avait coulé un autre vendredi Sébastien (guitare, claviers), Raphaël (batterie), Antoine (basse, synthé) et Clément (guitare, claviers) concocte une atmosphère crépusculaire inquiétante et mélancolique.
Le son semblait difficile à mettre en place en début de concert. Et il semble maintenant que c’était justifié. Les titres les plus intimes, les plus poétiques sont difficile à attendre, la voix se noie, les mots se mêlent, on se raccroche à la musique, aux rythmes et à l’ambiance générale. Des travers vite oublié le temps de titre plus dynamique comme Pont Marie ou Boing. Mieux encore, en rappel, avec La Malinche, un titre qui se détache des autres, avec ses rythmes electro et son refrain simple et entêtant. le public que je disais frileux ce soir, a maintenant remplis la salle et danse frénétiquement sur cette chanson, parfaite pour les circonstances. Il y a maintenant peut-être 400 ou 500 personnes à applaudir Arthur, le poète maudit ou le fils prodige, à la gestuelle exacerbée.
En tout cas, à la fin du concert, on peut se dire que le groupe n’usurpe pas la réputation qui le précède, et le Feu! (Chatterton) est véritablement ardent à la fin de ce concert.
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Feu! Chatterton : Soundcloud / Facebook
Fuzeta : Site officiel / Facebook
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Ecoutez Fuzeta sur Bandcamp :
Et en attendant la sortie de leur second EP, le premier est en téléchargement gratuit ici.
By Mike S. • Reportage Concert • Tags: Feu! Chatterton, Fuzeta