L’Arena /
Saez /
Le 16 Mars 2025 – Reims (51) /
Notre avis : 5/5.
Saez a enflammé la scène de L’Arena ce dimanche soir, avec un concert intense et inoubliable. L’artiste prolifique, aux multiples facettes, nous a offert un set en 2 parties. Dans un premier temps, une formule acoustique, avec de la poésie, des textes puissants, émouvants, secouant le public émotionnellement. Puis une seconde partie électrique, avec les titres plus rock, secouant cette fois la foule physiquement, dans une ambiance bouillonnante. Un véritable tour de force de quasiment 3h30, oscillant entre la poésie délicate et l’énergie brute du rock.
SAEZ
Partie 1 : Poésie
Le public attend patiemment l’arrivée de l’artiste qui vient s’installer dans son canapé en cuir sous une ovation. Le concert débute sur une note douce et envoûtante avec « Venise », une ballade mélancolique où la voix d’Ana Moreau se mêle parfaitement à celle de Saez. L’atmosphère s’installe immédiatement : une poésie intime et viscérale, sublimée par une scène sobre et élégante. « Mon Influenceuse » crée ensuite une rupture avec son ton plus satirique et moderne, rappelant les travers de notre époque numérique. « Jeunesse Lève-Toi », un appel à la révolte, résonne profondément dans l’arène. L’artiste enchaîne avec « Fleur Iranienne » et « À Ton Nom » qui font frémir les murs de la salle. Le charme opère. Saez nous emporte dans une aventure musicale aux couleurs acoustiques, bercée par les mélodies enchanteresses, plongeant l’audience dans une introspection très vague à l’âme. Le show se poursuit avec « Féministe », un manifeste fort et engagé, suivi de l’intense « Putains Vous M’aurez Plus », un cri de résistance contre l’oppression. Le public se laisse emporter par « Lulu », une chanson poignante et poétique avant de se retrouver dans une ambiance presque théâtrale avec « Lindsay ». La douceur de ce morceau contraste avec la force des paroles, magnifiquement portées par Saez et Ana. Il se passe un truc indéfinissable. Les paroles, l’éloquence… L’ensemble nous prend aux tripes. L’émotion est là. Les larmes nous montent aux yeux avec ces interprétations mélancoliques et bouleversantes. Puis vient « Si L’Amour Était Universel », une interrogation sur la nature de l’amour dans un monde fracturé, et « Germaine » qui nous propose quelques envolées. Les sonorités montent en puissance petit à petit, nous amenant progressivement vers la partie électrique. La transition vers la section rock du concert s’opère avec une énergie électrisante. Les classiques et quelques nouveautés vont alors nous être offerts.

Partie 2 : Rock
Après une petite pause, la section rock démarre finalement en douceur avec « On N’A Pas La Thune ». Puis, dans une rupture saisissante, Saez lance « Mon Européenne », avant de s’arrêter net, son regard défiant, affirmant qu’il n’a pas envie de la chanter ce soir. Le silence suspendu, il jette un regard vers la foule, avant de se lancer dans « Non Merci Patron », hymne furieux à la liberté, cri de révolte contre l’oppression sociale et politique. « Barbie » arrive, irrésistible, provocante, tout aussi subversive. « Le Requin » dévore la salle comme une bête enragée. Le rock en fusion emporte tout, transforme la fosse en un terrain de lutte. « Anticommunautaire » fait éclater des paroles cinglantes, comme une balle qui frappe la conscience collective du public. Des sonorités qui rappellent les éclats de Bérurier Noir, une révolte en musique, une déflagration sonore. Puis, sans prévenir, « P’tite Pute » tombe, brutale, sans filtre, acide, dévoilant une facette plus crue, plus tranchante de l’artiste. La tension monte, et « Miami » électrise la foule, avant que Saez ne devienne plus acerbe que jamais sur « Manu Dans L’Cul » et « J’Accuse », des morceaux rugissant de colère. C’est une décharge de rage contre un monde injuste, une dénonciation enflammée. Les paroles s’envolent, embrasant les âmes, et chaque mot résonne comme une vérité brûlante. Le public ne fait plus qu’un avec l’artiste, scandant les vers avec une ferveur dévorante. Puis arrive « Pilule », une explosion de son, un dernier uppercut dans cette soirée folle, avant que « Rue D’La Soif » n’achève cette partie rock sur une apothéose de sonorités déchaînées. La salle est en transe, un dernier hurlement de plaisir et de rébellion. Le public, exalté, ne redescendra jamais.

Rappel : L’extase finale
Le concert se clôture avec un enchaînement d’hymnes émouvants et puissants. « À Nos Amours », un classique, ne manque pas de toucher la sensibilité de la salle. « Les Enfants Paradis » donne une énergie presque mystique, un appel à un monde meilleur, avant de faire place à « Frères D’Armes ». Les dernières notes résonnent avec « Pleure Pas Bébé », un moment qui nous prend au plus profond de nos entrailles. Le public est alors transporté par la dernière chanson « Tu Y Crois », un final époustouflant, en parfaite osmose avec les spectateurs. Saez quitte la scène sous un tonnerre d’applaudissements, laissant les fans conquis par cette expérience musicale hors du commun. L’Arena a vibré au rythme de cet artiste insaisissable qui nous a livré une performance inoubliable. Les concerts de Saez sont toujours une expérience où la poésie se mêle à la puissance du rock, où les sujets sociaux et politiques sont abordés avec la force d’un poème et l’énergie d’un cri de révolte. Un grand moment !

Saez : Facebook / Instagram / Site Officiel
Les photos de la soirée : ici.
Photos : Fabrice A.
#Live / #Report / #LiveReport / #Review / #LiveReview / #Photos / #Pictures
Saez /
Le 16 Mars 2025 – Reims (51) /
Notre avis : 5/5.
Saez a enflammé la scène de L’Arena ce dimanche soir, avec un concert intense et inoubliable. L’artiste prolifique, aux multiples facettes, nous a offert un set en 2 parties. Dans un premier temps, une formule acoustique, avec de la poésie, des textes puissants, émouvants, secouant le public émotionnellement. Puis une seconde partie électrique, avec les titres plus rock, secouant cette fois la foule physiquement, dans une ambiance bouillonnante. Un véritable tour de force de quasiment 3h30, oscillant entre la poésie délicate et l’énergie brute du rock.
SAEZ
Partie 1 : Poésie
Le public attend patiemment l’arrivée de l’artiste qui vient s’installer dans son canapé en cuir sous une ovation. Le concert débute sur une note douce et envoûtante avec « Venise », une ballade mélancolique où la voix d’Ana Moreau se mêle parfaitement à celle de Saez. L’atmosphère s’installe immédiatement : une poésie intime et viscérale, sublimée par une scène sobre et élégante. « Mon Influenceuse » crée ensuite une rupture avec son ton plus satirique et moderne, rappelant les travers de notre époque numérique. « Jeunesse Lève-Toi », un appel à la révolte, résonne profondément dans l’arène. L’artiste enchaîne avec « Fleur Iranienne » et « À Ton Nom » qui font frémir les murs de la salle. Le charme opère. Saez nous emporte dans une aventure musicale aux couleurs acoustiques, bercée par les mélodies enchanteresses, plongeant l’audience dans une introspection très vague à l’âme. Le show se poursuit avec « Féministe », un manifeste fort et engagé, suivi de l’intense « Putains Vous M’aurez Plus », un cri de résistance contre l’oppression. Le public se laisse emporter par « Lulu », une chanson poignante et poétique avant de se retrouver dans une ambiance presque théâtrale avec « Lindsay ». La douceur de ce morceau contraste avec la force des paroles, magnifiquement portées par Saez et Ana. Il se passe un truc indéfinissable. Les paroles, l’éloquence… L’ensemble nous prend aux tripes. L’émotion est là. Les larmes nous montent aux yeux avec ces interprétations mélancoliques et bouleversantes. Puis vient « Si L’Amour Était Universel », une interrogation sur la nature de l’amour dans un monde fracturé, et « Germaine » qui nous propose quelques envolées. Les sonorités montent en puissance petit à petit, nous amenant progressivement vers la partie électrique. La transition vers la section rock du concert s’opère avec une énergie électrisante. Les classiques et quelques nouveautés vont alors nous être offerts.
Partie 2 : Rock
Après une petite pause, la section rock démarre finalement en douceur avec « On N’A Pas La Thune ». Puis, dans une rupture saisissante, Saez lance « Mon Européenne », avant de s’arrêter net, son regard défiant, affirmant qu’il n’a pas envie de la chanter ce soir. Le silence suspendu, il jette un regard vers la foule, avant de se lancer dans « Non Merci Patron », hymne furieux à la liberté, cri de révolte contre l’oppression sociale et politique. « Barbie » arrive, irrésistible, provocante, tout aussi subversive. « Le Requin » dévore la salle comme une bête enragée. Le rock en fusion emporte tout, transforme la fosse en un terrain de lutte. « Anticommunautaire » fait éclater des paroles cinglantes, comme une balle qui frappe la conscience collective du public. Des sonorités qui rappellent les éclats de Bérurier Noir, une révolte en musique, une déflagration sonore. Puis, sans prévenir, « P’tite Pute » tombe, brutale, sans filtre, acide, dévoilant une facette plus crue, plus tranchante de l’artiste. La tension monte, et « Miami » électrise la foule, avant que Saez ne devienne plus acerbe que jamais sur « Manu Dans L’Cul » et « J’Accuse », des morceaux rugissant de colère. C’est une décharge de rage contre un monde injuste, une dénonciation enflammée. Les paroles s’envolent, embrasant les âmes, et chaque mot résonne comme une vérité brûlante. Le public ne fait plus qu’un avec l’artiste, scandant les vers avec une ferveur dévorante. Puis arrive « Pilule », une explosion de son, un dernier uppercut dans cette soirée folle, avant que « Rue D’La Soif » n’achève cette partie rock sur une apothéose de sonorités déchaînées. La salle est en transe, un dernier hurlement de plaisir et de rébellion. Le public, exalté, ne redescendra jamais.
Rappel : L’extase finale
Le concert se clôture avec un enchaînement d’hymnes émouvants et puissants. « À Nos Amours », un classique, ne manque pas de toucher la sensibilité de la salle. « Les Enfants Paradis » donne une énergie presque mystique, un appel à un monde meilleur, avant de faire place à « Frères D’Armes ». Les dernières notes résonnent avec « Pleure Pas Bébé », un moment qui nous prend au plus profond de nos entrailles. Le public est alors transporté par la dernière chanson « Tu Y Crois », un final époustouflant, en parfaite osmose avec les spectateurs. Saez quitte la scène sous un tonnerre d’applaudissements, laissant les fans conquis par cette expérience musicale hors du commun. L’Arena a vibré au rythme de cet artiste insaisissable qui nous a livré une performance inoubliable. Les concerts de Saez sont toujours une expérience où la poésie se mêle à la puissance du rock, où les sujets sociaux et politiques sont abordés avec la force d’un poème et l’énergie d’un cri de révolte. Un grand moment !
Saez : Facebook / Instagram / Site Officiel
Les photos de la soirée : ici.
Photos : Fabrice A.
#Live / #Report / #LiveReport / #Review / #LiveReview / #Photos / #Pictures
By Fabrice A. • Reportage Concert, Reportages 0 • Tags: Arena, Damien Saez, L'Arena, Reims, Reims Arena, Saez