Date : 03.12.2015 Salle : Le Mondo Bizarro Lieu : Bretagne, Rennes (35)
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Notre avis :
Par Mike S.
A la veille de la sortie de son nouvel album, Manu est déjà sur la route pour défendre les nouvelles chansons qui le composent. Et c’est à Rennes, dans le cadres des Bars en Trans, qu’elle envahit le Mondo Bizarro avec ses guitares électriques et ses 3 musiciens. Un répertoire 100 % électrique qui mélange actualité et nostalgie Pour chauffer la salle, Amandine, alias Moonya vient faire connaitre la « Dream Pop » qu’elle a déjà mise en boite sur le CD trois titres Heaven.
6 petites lettres pour décrire la musique du « paradis », c’est MOONYA, seule sur terre à cet instant précis sur la scène du Mondo Bizarro, entre la batterie et les guitares de Manu déjà en place. La chanteuse a mis une belle robe noir qui dessine sa silhouette et donne un charme supplémentaire à sa musique qui n’en manque pourtant déjà pas. Sur le CD que nous avions écouté en début d’année, on y avait découvert une musique hybride, qui mélangeait des instruments classiques et modernes, mais on y avait surtout découvert un univers singulier, assez dépouillée, un brin féérique. Sur la scène du Mondo Bizarro, cette impression de dépouillement est encore plus prégnante, plus obsédante aussi. Moonya navigue dans son répertoire, entre ses instruments et sa loop station. Son répertoire, comme sur le EP, se partage entre l’anglais et le français, avec une préférence à la langue de Shakespeare, ne laissant que plus de mystères aux compositions. Deux titres familiers dans la setlist de ce soir, Gifted Hands et L’Arbre, tous deux inscrits en fin de set. L’occasion de fait, de découvrir d’autres titres, près d’une dizaine. Chose plutôt rare pour une première partie, mais révélatrice, le public en redemande et Moonya ne se fait pas prier pour interpréter deux chansons en rappel, dont L’Arbre, donc, qu’elle interprète à l’aide d’un mélodica, donnant une fois de plus, une couleur toute particulière, hors du temps, à sa musique. Une bien belle rencontre, en vrai cette fois, alors même qu’on ne s’y attendait pas, étant venu pour (re)voir Manu, 17 ans après… c’était en 1998 aux Eurockéennes…
Le temps de prendre un verre, d’aller voir Moonya dédicacer son CD à qui veut, le temps aussi que le groupe de MANU prépare la scène et le son. Et nous voilà replongé dans nos souvenirs, comme la plupart des spectateurs venus ce soir apprécier la madeleine de Proust que l’ex-DOLLY a bien voulu nous faire gouter, en proposant un nouvel album plus Rock et un live tout aussi corsée.
C’est une vraie fontaine de jouvence que de replonger dans les années 90. Car Manu n’a vraiment pas changé, ou si peu, le même sourire, la même voix sensuelle, et même la guitare qu’elle avait à l’époque de Dolly. De fait, le son est assez proche, vingt ans plus tard. Et ça débute, toute griffe dehors, avec le titre Un baiser dans le cou, qui inaugure la série de titres qui sera extraite du tout nouvel album, La vérité, pas encore sortie, à l’heure où on regarde ce concert. Il sera d’ailleurs enchainé avec Encore de moi, un titre, qui résonne comme un deuil consommé, permettant à Manu de rebrancher les guitares et de reprendre là où Dolly s’était arrêté en chemin. Il y a de l’énergie et de la bonne humeur, et ce la fait du bien. Tout le monde dans la salle a le sourire au lèvre, heureux d’avoir répondu au rendez-vous..
Et le moins qu’on puisse dire, c’est que le set est à la hauteur de nos attentes et des promesses. C’est pas de la politique, c’est du Rock n’Roll ce soir. Accompagné de Laurent Duval à la basse, Thierry Niro à la batterie et de Patrick Matt Giordano à la guitare, Manu chante toujours de sa voix de velours sur des mélodies en acier, et alterne sa guitare Transfer fétiche avec une basse Fender, appuyant la rythmique des titres qui subissent le martellement de deux basses et produisant du gros son. Et si les titres du nouvel album sont égrainés avec une belle puissance mais aussi avec poésie, en milieu de set, c’est Dolly qui repasse à l’honneur avec les titres Quand l’herbe nous dévore et Je n’veux pas rester sage, joués dans le sens contraire d’apparition sur l’album de 1997, voici 18 ans ! C’est alors beaucoup d’émotion partagée, une centaine de personnes totalement conquise dans la minuscule salle du Mondo Bizarro qui n’aurait pu en accueillir beaucoup plus.
On a ainsi l’impression d’être des privilégiés quand on pense qu’il y a quelques années, on aurait dû voir Dolly au moins à l’Antipode, parmi 500 personnes ou plus. Avec moins de proximité entre le groupe et le public. Alors que là, on pourrait presque les toucher, on discute, on échange, on prend un verre en regardant le concert, certains en ont d’ailleurs pris plusieurs, voire un peu trop, animant la salle de leurs réparties, plus ou moins drôles… Ce qui amuse malgré tout Manu et ses musiciens, et les encourage à faire plus de bruit encore, avec Toi et Moi, leur nouveau single (que nous avons filmé ci-dessus), mais aussi Teenage Kicks (surpuissant et percutant, una utre single en puissance), Bolliwood et A quelqu’un, quatre titres enchainés, tous extraits de La vérité. La preuve par 4 de ce que le Manu 2015 est capable !
4 titres étaient aussi annoncé sur la setlist pour le rappel, si, si. Et si ma mémoire est bonne, je n’en ai entendu que 3 ! Remboursé ! 😉
Mais c’est avec le très bon dernier titre de l’album, que le groupe met un point final à ce concert, Des Larmes, le même titre qui clôt aussi l’album, disponible dès le lendemain dans le bac. Quel timing ! Je me demande par contre, si le titre manquant n’était pas Le Paradis. Sans doute pour ne pas faire d’ombre à Moonya qui, en première partie, avait présenté son EP baptisé Heaven… Non, vous ne croyez pas ? Un bon prétexte pour aller revoir l’une et l’autre en concert très prochainement et connaitre le fin mot de l’histoire alors !
MANU
+ Moonya en concert
Date : 03.12.2015
Salle : Le Mondo Bizarro
Lieu : Bretagne, Rennes (35)
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Notre avis :
Par Mike S.
A la veille de la sortie de son nouvel album, Manu est déjà sur la route pour défendre les nouvelles chansons qui le composent. Et c’est à Rennes, dans le cadres des Bars en Trans, qu’elle envahit le Mondo Bizarro avec ses guitares électriques et ses 3 musiciens. Un répertoire 100 % électrique qui mélange actualité et nostalgie Pour chauffer la salle, Amandine, alias Moonya vient faire connaitre la « Dream Pop » qu’elle a déjà mise en boite sur le CD trois titres Heaven.
6 petites lettres pour décrire la musique du « paradis », c’est MOONYA, seule sur terre à cet instant précis sur la scène du Mondo Bizarro, entre la batterie et les guitares de Manu déjà en place. La chanteuse a mis une belle robe noir qui dessine sa silhouette et donne un charme supplémentaire à sa musique qui n’en manque pourtant déjà pas. Sur le CD que nous avions écouté en début d’année, on y avait découvert une musique hybride, qui mélangeait des instruments classiques et modernes, mais on y avait surtout découvert un univers singulier, assez dépouillée, un brin féérique. Sur la scène du Mondo Bizarro, cette impression de dépouillement est encore plus prégnante, plus obsédante aussi. Moonya navigue dans son répertoire, entre ses instruments et sa loop station. Son répertoire, comme sur le EP, se partage entre l’anglais et le français, avec une préférence à la langue de Shakespeare, ne laissant que plus de mystères aux compositions. Deux titres familiers dans la setlist de ce soir, Gifted Hands et L’Arbre, tous deux inscrits en fin de set. L’occasion de fait, de découvrir d’autres titres, près d’une dizaine. Chose plutôt rare pour une première partie, mais révélatrice, le public en redemande et Moonya ne se fait pas prier pour interpréter deux chansons en rappel, dont L’Arbre, donc, qu’elle interprète à l’aide d’un mélodica, donnant une fois de plus, une couleur toute particulière, hors du temps, à sa musique. Une bien belle rencontre, en vrai cette fois, alors même qu’on ne s’y attendait pas, étant venu pour (re)voir Manu, 17 ans après… c’était en 1998 aux Eurockéennes…
Le temps de prendre un verre, d’aller voir Moonya dédicacer son CD à qui veut, le temps aussi que le groupe de MANU prépare la scène et le son. Et nous voilà replongé dans nos souvenirs, comme la plupart des spectateurs venus ce soir apprécier la madeleine de Proust que l’ex-DOLLY a bien voulu nous faire gouter, en proposant un nouvel album plus Rock et un live tout aussi corsée.
C’est une vraie fontaine de jouvence que de replonger dans les années 90. Car Manu n’a vraiment pas changé, ou si peu, le même sourire, la même voix sensuelle, et même la guitare qu’elle avait à l’époque de Dolly. De fait, le son est assez proche, vingt ans plus tard. Et ça débute, toute griffe dehors, avec le titre Un baiser dans le cou, qui inaugure la série de titres qui sera extraite du tout nouvel album, La vérité, pas encore sortie, à l’heure où on regarde ce concert. Il sera d’ailleurs enchainé avec Encore de moi, un titre, qui résonne comme un deuil consommé, permettant à Manu de rebrancher les guitares et de reprendre là où Dolly s’était arrêté en chemin. Il y a de l’énergie et de la bonne humeur, et ce la fait du bien. Tout le monde dans la salle a le sourire au lèvre, heureux d’avoir répondu au rendez-vous..
Et le moins qu’on puisse dire, c’est que le set est à la hauteur de nos attentes et des promesses. C’est pas de la politique, c’est du Rock n’Roll ce soir. Accompagné de Laurent Duval à la basse, Thierry Niro à la batterie et de Patrick Matt Giordano à la guitare, Manu chante toujours de sa voix de velours sur des mélodies en acier, et alterne sa guitare Transfer fétiche avec une basse Fender, appuyant la rythmique des titres qui subissent le martellement de deux basses et produisant du gros son. Et si les titres du nouvel album sont égrainés avec une belle puissance mais aussi avec poésie, en milieu de set, c’est Dolly qui repasse à l’honneur avec les titres Quand l’herbe nous dévore et Je n’veux pas rester sage, joués dans le sens contraire d’apparition sur l’album de 1997, voici 18 ans ! C’est alors beaucoup d’émotion partagée, une centaine de personnes totalement conquise dans la minuscule salle du Mondo Bizarro qui n’aurait pu en accueillir beaucoup plus.
On a ainsi l’impression d’être des privilégiés quand on pense qu’il y a quelques années, on aurait dû voir Dolly au moins à l’Antipode, parmi 500 personnes ou plus. Avec moins de proximité entre le groupe et le public. Alors que là, on pourrait presque les toucher, on discute, on échange, on prend un verre en regardant le concert, certains en ont d’ailleurs pris plusieurs, voire un peu trop, animant la salle de leurs réparties, plus ou moins drôles… Ce qui amuse malgré tout Manu et ses musiciens, et les encourage à faire plus de bruit encore, avec Toi et Moi, leur nouveau single (que nous avons filmé ci-dessus), mais aussi Teenage Kicks (surpuissant et percutant, una utre single en puissance), Bolliwood et A quelqu’un, quatre titres enchainés, tous extraits de La vérité. La preuve par 4 de ce que le Manu 2015 est capable !
4 titres étaient aussi annoncé sur la setlist pour le rappel, si, si. Et si ma mémoire est bonne, je n’en ai entendu que 3 ! Remboursé ! 😉
Mais c’est avec le très bon dernier titre de l’album, que le groupe met un point final à ce concert, Des Larmes, le même titre qui clôt aussi l’album, disponible dès le lendemain dans le bac. Quel timing ! Je me demande par contre, si le titre manquant n’était pas Le Paradis. Sans doute pour ne pas faire d’ombre à Moonya qui, en première partie, avait présenté son EP baptisé Heaven… Non, vous ne croyez pas ? Un bon prétexte pour aller revoir l’une et l’autre en concert très prochainement et connaitre le fin mot de l’histoire alors !
By Mike S. • Reportage Concert • Tags: Manu, Moonya