Le Jardin D’Hiver Du Michel /
L’Arsenal /
Le 1er Février 2025 – Toul (54) /
Notre avis : 4/5.
Ce samedi soir, le Michel nous proposait une déclinaison hivernale de son jardin d’été, à la teinte savoureusement punk rock ! Les Sheriff, Elmer Food Beat, Dirty Fonzy, Fournaise… Tout ce petit monde était réuni à L’Arsenal pour nous réchauffer en plein cœur de l’hiver, en attendant la version XXL, en plein air et sous un beau soleil ! Merci à Marie d’Emm pour les photos !
FOURNAISE
Dès les premières vibrations, Fournaise impose son univers : un déferlement de fuzz et une rage à vif. La formation évolue en duo basse/batterie et ravive l’essence même du live, entre furie cathartique et tension électrique. Ici, pas de place pour la demi-mesure : c’est une invitation à lâcher prise, à hurler, à ressentir chaque note dans les tripes. Le public du Jardin du Michel ne s’y trompe pas. L’attente est courte avant que les premières salves résonnent dans l’air. Dès « La Fournaise », le ton est donné : percutant, abrasif, libérateur. Comment il est, l’Jardin du Michel ? On est Fournaise ! L’alchimie entre les membres est immédiate, instinctive. La basse, lourde et grondante, tisse un mur sonore implacable, tandis que la voix déchire l’espace, oscillant entre incantations rageuses et cris viscéraux. Le duo enchaîne avec « Komen I Lé », puis « Le Funambule », avant d’embarquer le public dans un voyage aux racines Réunionnaises avec « Maïdo ». La connexion avec les spectateurs se fait, à l’image de l’introduction de « Mové Zerb » : Y’a un vieux proverbe à La Réunion qui dit : les filles, c’est comme la mauvaise herbe… Une phrase qui résonne avant de plonger dans une tempête sonore, où les riffs saturés se heurtent aux frappes implacables de la batterie. L’intensité ne faiblit pas avec « Pas Envie De Parler », « La Ruine », et « Dan L’Eau I Dor ». Puis vient « Le Béton Sur Nos Voix », extrait du premier album du duo, dédié aux esprits révoltés, à celles et ceux qui refusent d’être muselés. Fournaise dédie « Cœur Cargo » aux femmes qui ont tendance à s’oublier, consumées par les exigences de leur entourage. En guise de dernier assaut, « Lâche Moi Les Ovaires » est lancé comme un uppercut, une charge contre le patriarcat qui se conclut par « Annuler », ultime exorcisme sonore. La bassiste, le regard en feu, s’empare de son instrument comme d’une arme et le brandit fièrement, défiant les oppressions d’un monde trop souvent étouffant. « More Women On Stage » peut-on lire au dos de la basse. Après ce set incandescent, Fournaise donne rendez-vous à son public le 18 avril 2025 à La Souris Verte d’Épinal, où ils assureront la première partie de SUN. Une nouvelle occasion de faire trembler les murs et d’embraser les âmes.
– Photo : Marie d’Emm –
Fournaise : Facebook / Instagram / Bandcamp / Youtube
DIRTY FONZY
La salle est plongée dans l’obscurité. Nous voyons débarquer sur scène Nestor le pingouin, la mascotte, sur « Come On » de The Hives. L’ambiance est déjà au rendez-vous dès l’arrivée des protagonistes. La température monte d’un cran avec Dirty Fonzy qui va nous livrer une prestation intense et survoltée. Dès les premières notes de « Full Speed Ahead », le ton est donné : rapide, bruyant et énergique. Le public, déjà chaud, se jette à corps perdu dans la fosse. Salut, on s’appelle Dirty Fonzy, on vient d’Albi ! L’enchaînement est fait avec « Here We Go Again », un véritable hymne qui fait sauter l’assemblée. Les amplis crachent leur fureur avec « Radio n°1 ». Allez, on se lâche les amis ! « Riot In The Pit » embrase littéralement la fosse, où les pogos se transforment en véritable chaos organisé. L’ambiance ne retombe pas avec « Coming Back » et « Beervengers », ce dernier célébrant avec humour et brutalité l’amour de la bière et des amitiés forgées dans la sueur des concerts. Après un « Casual Day », plus posé mais non moins puissant, le groupe livre un moment d’émotion avec « Things We’ve Never Said », avant de repartir à toute vitesse sur « Mindless Game » et « Back In Town ». L’énergie brute du punk rock est au rendez-vous, avec un public qui reprend en chœur. En 2024, on a fêté nos 20 ans. Merci d’être là ! Quand résonne « What The Fuck », la foule exulte et ne décroche plus. Dirty Fonzy nous ramène aux fondamentaux avec « Playing Punk Songs », véritable déclaration d’amour à la scène punk. Le tempo reste effréné sur « Church War And Guns », marquant le premier pogo, puis « 1977 », hommage aux origines du punk, retentit comme une explosion sonore. Le final se fait en apothéose avec « On The Road », « The Worst » et « Rock’N’Murders », avant que les dernières notes de « Dirty Fonzy », morceau éponyme, ne viennent clore cette performance mémorable. Le public est en sueur, le sourire aux lèvres et l’envie de recommencer. Une chose est sûre : Dirty Fonzy a encore prouvé qu’il était l’un des groupes les plus électriques de la scène punk rock française !
– Photo : Marie d’Emm –
Dirty Fonzy : Facebook / Instagram / TikTok / Youtube
ELMER FOOD BEAT
Devant un public surchauffé, Elmer Food Beat lance les festivités avec « Ça C’est Rock », déclenchant d’emblée une ovation générale. L’ambiance est donnée : ce soir, ça va être chaud ! Sans perdre de temps, le groupe enchaîne avec « L’Infirmière », et Manou, fidèle à sa réputation de showman, s’adresse au public. Salut les filles ! On s’appelle Elmer Food Beat et on vient de Nantes, la capitale de la Bretagne ! Le ton est posé, et la bonne humeur communicative du groupe électrise instantanément la foule. Alors que résonnent les premières notes de « Le Bruit Des Potes », Manou s’affiche avec un accessoire insolite : une épuisette en guise de guitare, ornée de leds. Un gadget totalement dans l’esprit délirant du groupe, qu’il manie avec une aisance (presque) virtuose ! Place à l’incontournable « Couroucoucou Roploplo », où le public, survolté, chante en chœur. Toujours dans l’excès et la générosité, le maître de cérémonie distribue des poils de torse, provoquant des hurlements de joie. Manou, hilare, remercie. Merci les filles ! Après « No Future » et « Bling Bling », le chanteur invite Aurore, une spectatrice, à monter sur scène pour partager un slow mémorable sur « Est-ce Que Tu La Sens ? ». Moment de complicité, d’humour et… de second degré absolu ! Malgré l’humour omniprésent, Elmer Food Beat n’oublie pas l’essentiel : le rock. La puissance des guitares explose sur « Manou Dis-Nous Tout », et l’énergie reste à son comble lorsque les premières notes de « Le Plastique C’est Fantastique » retentissent. Transition avec un brin de sarcasme. Le plastique, c’est fantastique… sauf quand il est au fond des océans ! Arrêtez de boire de l’eau en bouteille en plastique… Buvez de la bière en bouteille en verre ! Une introduction parfaite pour « Réchauffement Climatique », qui mêle toujours rock et dérision. Le public, visiblement connaisseur, se charge lui-même des paroles de « La Caissière De Chez Leclerc », preuve que les tubes d’EFB sont restés gravés dans les mémoires. Sur « Je N’en Peux Plus », Manou ne fait pas les choses à moitié : il retire son marcel, s’essuie avec… puis l’envoie dans la foule en délire. Le voilà désormais torse nu, et l’ambiance monte encore d’un cran. Elmer Food Beat déroule une succession de chansons aux prénoms féminins : « Brigitte », « Daniela », « Linda », « Caroline ». Dans un ultime excès, Manou finit en slip Superman sous les acclamations du public ! Le final est explosif avec « À L’Intérieur » et « La Grosse Jocelyne ». L’hymne « Elmer Food Beat » est repris en chœur par toute la salle pour clôturer le tour de chant. Un show débridé, une ambiance survoltée et un public conquis ! Un moment de pure folie : un set effréné, sans temps mort, où Elmer Food Beat a prouvé que leur énergie et leur humour sont intacts. Un final grandiose pour un groupe toujours aussi culte !
– Photo : Marie d’Emm –
Elmer Food Beat : Facebook / Instagram / Twitter / Youtube / Site Officiel
LES SHERIFF
Le public est fin prêt à accueillir Les Sheriff, et dès leur arrivée, l’énergie est à son comble. Bonsoir tout le monde !!! On est Les Sheriff de Montpellier et on fait du bruit ! Le ton est donné : rapide, puissant et sans compromis. Les festivités démarrent sur les chapeaux de roues avec « Sortez Les Bulldozers », repris en chœur par un public chauffé à blanc. Les hey hey résonnent dans toute la salle, et sans laisser le temps de souffler, le groupe enchaîne avec « Panik (À Daytona Beach) ». Les applaudissements sont immédiats et nourris. Merci !!! Le groupe fonce tête baissée dans « À Coup De Battes De Base-ball ». Le public est déjà en transe, et les premiers slams commencent à fuser. Le set se poursuit sans temps mort : « Bon À Rien », « Soleil De Plomb », « Ne Fais Pas Cette Tête-Là ». Les pogos s’intensifient et les premiers rangs bouillonnent lorsque résonne « Je Veux Savoir Pourquoi ». L’énergie punk est intacte, et la salle vibre sous l’impulsion du groupe. La cadence est infernale, et Les Sheriff enchaînent : « Pourvu Que Ça Dure », « Ça Fait Mal », « Y’a Comme Un Problème ». Un set ultra rapide, balancé à la vitesse de l’éclair. Impossible de reprendre son souffle ! Retour aux sources et hommage au rock. La ville d’origine du groupe est à l’honneur avec « À Montpellier », avant d’enchaîner avec : « Pile Ou Face », « Pas De Doute », « Du Rock’n’Roll Dans Ma Bagnole », hommage vibrant aux groupes cultes comme OTH, AC/DC et Motörhead. Un final explosif. Le rythme ne faiblit pas : « Que Pasa ? », « À La Chaleur Des Missiles », la nuit sera courte, mais brûlante, « Condamné À Brûler », un clin d’œil aux flammes de l’enfer, « Les 2 Doigts (Dans La Prise) »… Le public exulte, les voix se mêlent, et les applaudissements fusent. « 3, 2, 1… Zéro » vient conclure ce set frénétique. Le groupe salue et quitte la scène, mais le public en redemande encore ! Un rappel en apothéose. Les Sheriff ne se font pas prier et reviennent pour un dernier baroud d’honneur : « Mayonnaise À Gogo », « Pour Le Meilleur Et Pour Le Pire », « Fanatique De Télé », « Jouer Avec Le Feu », qui met le point final à un concert mené tambour battant. Un set à l’image du groupe : rapide, direct et brûlant ! Le public ressort en nage, lessivé et comblé. Les Sheriff, véritables légendes du rock alternatif français, ont encore prouvé qu’ils avaient la scène dans le sang. Aux côtés de Bérurier Noir, Ludwig Von 88, Les Wampas ou OTH, ils ont marqué l’histoire, et ce concert ne fait que confirmer leur statut de pionniers du punk rock français. Merci Les Sheriff ! Merci Montpellier !
– Photo : Marie d’Emm –
Les Sheriff : Facebook / Youtube / Site Officiel
#Live / #Report / #LiveReport / #Review / #LiveReview / #Photos / #Pictures
Le Jardin D’Hiver Du Michel /
L’Arsenal /
Le 1er Février 2025 – Toul (54) /
Notre avis : 4/5.
Ce samedi soir, le Michel nous proposait une déclinaison hivernale de son jardin d’été, à la teinte savoureusement punk rock ! Les Sheriff, Elmer Food Beat, Dirty Fonzy, Fournaise… Tout ce petit monde était réuni à L’Arsenal pour nous réchauffer en plein cœur de l’hiver, en attendant la version XXL, en plein air et sous un beau soleil ! Merci à Marie d’Emm pour les photos !
FOURNAISE
Dès les premières vibrations, Fournaise impose son univers : un déferlement de fuzz et une rage à vif. La formation évolue en duo basse/batterie et ravive l’essence même du live, entre furie cathartique et tension électrique. Ici, pas de place pour la demi-mesure : c’est une invitation à lâcher prise, à hurler, à ressentir chaque note dans les tripes. Le public du Jardin du Michel ne s’y trompe pas. L’attente est courte avant que les premières salves résonnent dans l’air. Dès « La Fournaise », le ton est donné : percutant, abrasif, libérateur. Comment il est, l’Jardin du Michel ? On est Fournaise ! L’alchimie entre les membres est immédiate, instinctive. La basse, lourde et grondante, tisse un mur sonore implacable, tandis que la voix déchire l’espace, oscillant entre incantations rageuses et cris viscéraux. Le duo enchaîne avec « Komen I Lé », puis « Le Funambule », avant d’embarquer le public dans un voyage aux racines Réunionnaises avec « Maïdo ». La connexion avec les spectateurs se fait, à l’image de l’introduction de « Mové Zerb » : Y’a un vieux proverbe à La Réunion qui dit : les filles, c’est comme la mauvaise herbe… Une phrase qui résonne avant de plonger dans une tempête sonore, où les riffs saturés se heurtent aux frappes implacables de la batterie. L’intensité ne faiblit pas avec « Pas Envie De Parler », « La Ruine », et « Dan L’Eau I Dor ». Puis vient « Le Béton Sur Nos Voix », extrait du premier album du duo, dédié aux esprits révoltés, à celles et ceux qui refusent d’être muselés. Fournaise dédie « Cœur Cargo » aux femmes qui ont tendance à s’oublier, consumées par les exigences de leur entourage. En guise de dernier assaut, « Lâche Moi Les Ovaires » est lancé comme un uppercut, une charge contre le patriarcat qui se conclut par « Annuler », ultime exorcisme sonore. La bassiste, le regard en feu, s’empare de son instrument comme d’une arme et le brandit fièrement, défiant les oppressions d’un monde trop souvent étouffant. « More Women On Stage » peut-on lire au dos de la basse. Après ce set incandescent, Fournaise donne rendez-vous à son public le 18 avril 2025 à La Souris Verte d’Épinal, où ils assureront la première partie de SUN. Une nouvelle occasion de faire trembler les murs et d’embraser les âmes.
– Photo : Marie d’Emm –
Fournaise : Facebook / Instagram / Bandcamp / Youtube
DIRTY FONZY
La salle est plongée dans l’obscurité. Nous voyons débarquer sur scène Nestor le pingouin, la mascotte, sur « Come On » de The Hives. L’ambiance est déjà au rendez-vous dès l’arrivée des protagonistes. La température monte d’un cran avec Dirty Fonzy qui va nous livrer une prestation intense et survoltée. Dès les premières notes de « Full Speed Ahead », le ton est donné : rapide, bruyant et énergique. Le public, déjà chaud, se jette à corps perdu dans la fosse. Salut, on s’appelle Dirty Fonzy, on vient d’Albi ! L’enchaînement est fait avec « Here We Go Again », un véritable hymne qui fait sauter l’assemblée. Les amplis crachent leur fureur avec « Radio n°1 ». Allez, on se lâche les amis ! « Riot In The Pit » embrase littéralement la fosse, où les pogos se transforment en véritable chaos organisé. L’ambiance ne retombe pas avec « Coming Back » et « Beervengers », ce dernier célébrant avec humour et brutalité l’amour de la bière et des amitiés forgées dans la sueur des concerts. Après un « Casual Day », plus posé mais non moins puissant, le groupe livre un moment d’émotion avec « Things We’ve Never Said », avant de repartir à toute vitesse sur « Mindless Game » et « Back In Town ». L’énergie brute du punk rock est au rendez-vous, avec un public qui reprend en chœur. En 2024, on a fêté nos 20 ans. Merci d’être là ! Quand résonne « What The Fuck », la foule exulte et ne décroche plus. Dirty Fonzy nous ramène aux fondamentaux avec « Playing Punk Songs », véritable déclaration d’amour à la scène punk. Le tempo reste effréné sur « Church War And Guns », marquant le premier pogo, puis « 1977 », hommage aux origines du punk, retentit comme une explosion sonore. Le final se fait en apothéose avec « On The Road », « The Worst » et « Rock’N’Murders », avant que les dernières notes de « Dirty Fonzy », morceau éponyme, ne viennent clore cette performance mémorable. Le public est en sueur, le sourire aux lèvres et l’envie de recommencer. Une chose est sûre : Dirty Fonzy a encore prouvé qu’il était l’un des groupes les plus électriques de la scène punk rock française !
– Photo : Marie d’Emm –
Dirty Fonzy : Facebook / Instagram / TikTok / Youtube
ELMER FOOD BEAT
Devant un public surchauffé, Elmer Food Beat lance les festivités avec « Ça C’est Rock », déclenchant d’emblée une ovation générale. L’ambiance est donnée : ce soir, ça va être chaud ! Sans perdre de temps, le groupe enchaîne avec « L’Infirmière », et Manou, fidèle à sa réputation de showman, s’adresse au public. Salut les filles ! On s’appelle Elmer Food Beat et on vient de Nantes, la capitale de la Bretagne ! Le ton est posé, et la bonne humeur communicative du groupe électrise instantanément la foule. Alors que résonnent les premières notes de « Le Bruit Des Potes », Manou s’affiche avec un accessoire insolite : une épuisette en guise de guitare, ornée de leds. Un gadget totalement dans l’esprit délirant du groupe, qu’il manie avec une aisance (presque) virtuose ! Place à l’incontournable « Couroucoucou Roploplo », où le public, survolté, chante en chœur. Toujours dans l’excès et la générosité, le maître de cérémonie distribue des poils de torse, provoquant des hurlements de joie. Manou, hilare, remercie. Merci les filles ! Après « No Future » et « Bling Bling », le chanteur invite Aurore, une spectatrice, à monter sur scène pour partager un slow mémorable sur « Est-ce Que Tu La Sens ? ». Moment de complicité, d’humour et… de second degré absolu ! Malgré l’humour omniprésent, Elmer Food Beat n’oublie pas l’essentiel : le rock. La puissance des guitares explose sur « Manou Dis-Nous Tout », et l’énergie reste à son comble lorsque les premières notes de « Le Plastique C’est Fantastique » retentissent. Transition avec un brin de sarcasme. Le plastique, c’est fantastique… sauf quand il est au fond des océans ! Arrêtez de boire de l’eau en bouteille en plastique… Buvez de la bière en bouteille en verre ! Une introduction parfaite pour « Réchauffement Climatique », qui mêle toujours rock et dérision. Le public, visiblement connaisseur, se charge lui-même des paroles de « La Caissière De Chez Leclerc », preuve que les tubes d’EFB sont restés gravés dans les mémoires. Sur « Je N’en Peux Plus », Manou ne fait pas les choses à moitié : il retire son marcel, s’essuie avec… puis l’envoie dans la foule en délire. Le voilà désormais torse nu, et l’ambiance monte encore d’un cran. Elmer Food Beat déroule une succession de chansons aux prénoms féminins : « Brigitte », « Daniela », « Linda », « Caroline ». Dans un ultime excès, Manou finit en slip Superman sous les acclamations du public ! Le final est explosif avec « À L’Intérieur » et « La Grosse Jocelyne ». L’hymne « Elmer Food Beat » est repris en chœur par toute la salle pour clôturer le tour de chant. Un show débridé, une ambiance survoltée et un public conquis ! Un moment de pure folie : un set effréné, sans temps mort, où Elmer Food Beat a prouvé que leur énergie et leur humour sont intacts. Un final grandiose pour un groupe toujours aussi culte !
– Photo : Marie d’Emm –
Elmer Food Beat : Facebook / Instagram / Twitter / Youtube / Site Officiel
LES SHERIFF
Le public est fin prêt à accueillir Les Sheriff, et dès leur arrivée, l’énergie est à son comble. Bonsoir tout le monde !!! On est Les Sheriff de Montpellier et on fait du bruit ! Le ton est donné : rapide, puissant et sans compromis. Les festivités démarrent sur les chapeaux de roues avec « Sortez Les Bulldozers », repris en chœur par un public chauffé à blanc. Les hey hey résonnent dans toute la salle, et sans laisser le temps de souffler, le groupe enchaîne avec « Panik (À Daytona Beach) ». Les applaudissements sont immédiats et nourris. Merci !!! Le groupe fonce tête baissée dans « À Coup De Battes De Base-ball ». Le public est déjà en transe, et les premiers slams commencent à fuser. Le set se poursuit sans temps mort : « Bon À Rien », « Soleil De Plomb », « Ne Fais Pas Cette Tête-Là ». Les pogos s’intensifient et les premiers rangs bouillonnent lorsque résonne « Je Veux Savoir Pourquoi ». L’énergie punk est intacte, et la salle vibre sous l’impulsion du groupe. La cadence est infernale, et Les Sheriff enchaînent : « Pourvu Que Ça Dure », « Ça Fait Mal », « Y’a Comme Un Problème ». Un set ultra rapide, balancé à la vitesse de l’éclair. Impossible de reprendre son souffle ! Retour aux sources et hommage au rock. La ville d’origine du groupe est à l’honneur avec « À Montpellier », avant d’enchaîner avec : « Pile Ou Face », « Pas De Doute », « Du Rock’n’Roll Dans Ma Bagnole », hommage vibrant aux groupes cultes comme OTH, AC/DC et Motörhead. Un final explosif. Le rythme ne faiblit pas : « Que Pasa ? », « À La Chaleur Des Missiles », la nuit sera courte, mais brûlante, « Condamné À Brûler », un clin d’œil aux flammes de l’enfer, « Les 2 Doigts (Dans La Prise) »… Le public exulte, les voix se mêlent, et les applaudissements fusent. « 3, 2, 1… Zéro » vient conclure ce set frénétique. Le groupe salue et quitte la scène, mais le public en redemande encore ! Un rappel en apothéose. Les Sheriff ne se font pas prier et reviennent pour un dernier baroud d’honneur : « Mayonnaise À Gogo », « Pour Le Meilleur Et Pour Le Pire », « Fanatique De Télé », « Jouer Avec Le Feu », qui met le point final à un concert mené tambour battant. Un set à l’image du groupe : rapide, direct et brûlant ! Le public ressort en nage, lessivé et comblé. Les Sheriff, véritables légendes du rock alternatif français, ont encore prouvé qu’ils avaient la scène dans le sang. Aux côtés de Bérurier Noir, Ludwig Von 88, Les Wampas ou OTH, ils ont marqué l’histoire, et ce concert ne fait que confirmer leur statut de pionniers du punk rock français. Merci Les Sheriff ! Merci Montpellier !
– Photo : Marie d’Emm –
Les Sheriff : Facebook / Youtube / Site Officiel
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By Fabrice A. • Reportage Festival, Reportages 0 • Tags: Dirty Fonzy, Elmer Food Beat, Fournaise, Jardin Du Michel, JDM, Le Jardin Du Michel, Les Sheriff, Toul