Les Fuseaux /
Alain Souchon /
Le 11 Décembre 2021 – Saint-Dizier (52) /
Notre avis :
La dernière fois que nous l’avions vu sur scène, c’était aux côtés de son complice Laurent Voulzy, lors d’une tournée à guichets fermés. Cela fait plus de 6 ans qu’Alain Souchon n’avait pas tourné en son nom. Ceux qui l’ont vu sur scène savent qu’il s’agit de son terrain de jeu de prédilection. Dans la lignée du magnifique « À Cause D’Elles » paru en 2011, l’artiste a sorti son très bel album « Âme Fifties » en 2019. Il a été désigné « Album De L’Année » en 2020 aux Victoires De La Musique. Alain Souchon distille des mélodies avec tant de poésie et de générosité que ses concerts sont un petit bonheur. Il était de passage aux Fuseaux ce samedi soir pour nous présenter ce nouvel album, sans oublier les anciens titres qui ont fait son succès.
ALAIN SOUCHON
L’artiste arrive seul sur scène avec sa guitare et lance les festivités avec « Allô Maman Bobo ». D’emblée, l’émotion est palpable et la salle reprend en choeur. Il adresse ses premiers mots au public. Alors, j’me suis renseigné… Il paraît que les habitants de Saint-Dizier s’appellent les Bragards… Depuis François 1er… Alors, bonsoir les Bragards, bonsoir les Bragardes… Il nous présente les musiciens qui arrivent sur scène. Olivier Brossard est à la basse et à la contrebasse. Éric Lafont est à la batterie, aux percussions. Jean-Luc Léonardon est aux claviers. Michel-Yves Kochmann est à la guitare. Nous voilà partis avec « La Ballade De Jim » et « Le Baiser ». Le chanteur n’a rien perdu de sa présence sur scène. La gestuelle est ondulante, chaloupée. Monté sur ressorts, Alain Souchon plaisante, brode, se retourne pour couver des yeux ses quatre musiciens. « Âme Fifties » amène des applaudissements nourris. Entre deux morceaux, Souchon parle beaucoup et se livre à quelques confidences sur les années 50.
Dans le ciel, il y avait le Bon Dieu, dans ces années-là… Et puis, il y avait des autos, toutes de collection, des DS, des 2 CV, des Peugeot 203, en parfait état… et des GPS en papier, je ne sais pas comment vous expliquer… Et des téléphones avec des fils ! Dans ces années-là, le Bon Dieu, qui était aussi à la campagne, avait inventé des petits hélicoptères tout bleus, très jolis qui se mettaient devant les fleurs. Ça s’appelait des libellules je crois… « Pardon » est ainsi annoncé, un hymne d’amour à la terre martyrisée. « Ultra Moderne Solitude » amène une nouvelle salve d’applaudissements. Merci beaucoup ! Comme il le fait régulièrement depuis le début de la soirée, il nous présente la prochaine chanson : pour se détendre, y’en a qui vont courir, pour certains c’est le jeu, le sexe… pour d’autres, c’est la potée auvergnate… On est foutu, on mange trop… « Papa Mambo » est ainsi annoncé. Il passe à la guitare pour « Terrain En Pente » et nous offre un moment acoustique, assis sur son tabouret. Il est accompagné du guitariste, lui aussi à la guitare acoustique. Il observe dans ce titre la France qui se lève tôt et crie pourtant famine. Toute la formation fait son retour pour « Ici Et Là » où il détaille les discriminations. Les applaudissements sont une nouvelle fois chaleureux. Merci beaucoup ! L’artiste évoque alors son copain et complice Laurent Voulzy. Dans la vie, y’a des gens qui ont l’air méchant, et puis en fait ils sont gentils. Y’en a d’autres qui ont l’air gentils, comme ça, et en fait ils sont méchants. Prenez, par exemple, Laurent Voulzy avec ses dents du bonheur, sa petite voix douce, il a l’air gentil… Eh bien il est gentil ! On n’y comprend plus rien ! Cela lui donne l’occasion de démarrer a cappella « Belle-Île En Mer » avec le public qui reprend en choeur. L’hôte du soir promet : je lui raconterai, ça lui fera plaisir. Je lui dirai que les femmes se sont mises nues… Hilarité générale.
La salle se met à claquer des mains au son de la cornemuse sur « Le Bagad De Lann-Bihoué ». Le volume et l’intensité semblent monter d’un cran, ce qui n’est pas pour déplaire au public. Le groupe reçoit une nouvelle ovation pour « C’Est Déjà Ça », aux sonorités orientales. L’artiste nous parle de ses 2 fils, Ours et Pierre Souchon. On est dans la même branche… Je leur emprunte des musiques…. J’ai des débuts de paroles… Je fais pareil avec Laurent Voulzy… Il relate sa rencontre avec Edouard Baer, l’écriture et la composition de « Presque » avec ses 2 fils et le comédien. Les chansons s’enchaînent dans une grande variété de rythmes et de styles musicaux : « Le Marin », « Les Regrets », « Et Si Y’A Plus Personne ». Ce dernier est joué accompagné uniquement à la guitare acoustique. Une ovation encore une fois. Le show se poursuit avec « Rive Gauche » et « Portbail ». Nous avons droit à une petite séquence accordéon et contrebasse. Les textes sont ciselés et les tubes s’enchaînent : « Jamais Content », « Poulailler’s Song », « Sous Les Jupes Des Filles ». « L’Amour À La Machine » nous amène petit à petit à la fin du concert. « Foule Sentimentale » est chanté à l’unisson avec la salle. La formation quitte la scène pour le traditionnel rappel avant de revenir avec « Y’A D’La Rumba Dans L’Air ». La salle chante et chante encore sur « Quand Je Serai KO ». L’artiste présente à nouveau les musiciens qui l’accompagnent, remercie les techniciens et termine avec « Rame » qui vient boucler ce tour de chant. La formation complète vient saluer le public qui l’honore d’une standing ovation. Nous avons droit à une petite dernière, jouée seul à la guitare : « La Vie Ne Vaut Rien ». Alain Souchon quitte définitivement la scène sous une ovation. 2 heures de spectacle ! Et une très belle soirée !
Alain Souchon : Facebook / Instagram / Youtube / Site Officiel
Les photos de la soirée : ici.
Photos : Fabrice A.
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Alain Souchon /
Le 11 Décembre 2021 – Saint-Dizier (52) /
Notre avis :
La dernière fois que nous l’avions vu sur scène, c’était aux côtés de son complice Laurent Voulzy, lors d’une tournée à guichets fermés. Cela fait plus de 6 ans qu’Alain Souchon n’avait pas tourné en son nom. Ceux qui l’ont vu sur scène savent qu’il s’agit de son terrain de jeu de prédilection. Dans la lignée du magnifique « À Cause D’Elles » paru en 2011, l’artiste a sorti son très bel album « Âme Fifties » en 2019. Il a été désigné « Album De L’Année » en 2020 aux Victoires De La Musique. Alain Souchon distille des mélodies avec tant de poésie et de générosité que ses concerts sont un petit bonheur. Il était de passage aux Fuseaux ce samedi soir pour nous présenter ce nouvel album, sans oublier les anciens titres qui ont fait son succès.
ALAIN SOUCHON
L’artiste arrive seul sur scène avec sa guitare et lance les festivités avec « Allô Maman Bobo ». D’emblée, l’émotion est palpable et la salle reprend en choeur. Il adresse ses premiers mots au public. Alors, j’me suis renseigné… Il paraît que les habitants de Saint-Dizier s’appellent les Bragards… Depuis François 1er… Alors, bonsoir les Bragards, bonsoir les Bragardes… Il nous présente les musiciens qui arrivent sur scène. Olivier Brossard est à la basse et à la contrebasse. Éric Lafont est à la batterie, aux percussions. Jean-Luc Léonardon est aux claviers. Michel-Yves Kochmann est à la guitare. Nous voilà partis avec « La Ballade De Jim » et « Le Baiser ». Le chanteur n’a rien perdu de sa présence sur scène. La gestuelle est ondulante, chaloupée. Monté sur ressorts, Alain Souchon plaisante, brode, se retourne pour couver des yeux ses quatre musiciens. « Âme Fifties » amène des applaudissements nourris. Entre deux morceaux, Souchon parle beaucoup et se livre à quelques confidences sur les années 50.
Dans le ciel, il y avait le Bon Dieu, dans ces années-là… Et puis, il y avait des autos, toutes de collection, des DS, des 2 CV, des Peugeot 203, en parfait état… et des GPS en papier, je ne sais pas comment vous expliquer… Et des téléphones avec des fils ! Dans ces années-là, le Bon Dieu, qui était aussi à la campagne, avait inventé des petits hélicoptères tout bleus, très jolis qui se mettaient devant les fleurs. Ça s’appelait des libellules je crois… « Pardon » est ainsi annoncé, un hymne d’amour à la terre martyrisée. « Ultra Moderne Solitude » amène une nouvelle salve d’applaudissements. Merci beaucoup ! Comme il le fait régulièrement depuis le début de la soirée, il nous présente la prochaine chanson : pour se détendre, y’en a qui vont courir, pour certains c’est le jeu, le sexe… pour d’autres, c’est la potée auvergnate… On est foutu, on mange trop… « Papa Mambo » est ainsi annoncé. Il passe à la guitare pour « Terrain En Pente » et nous offre un moment acoustique, assis sur son tabouret. Il est accompagné du guitariste, lui aussi à la guitare acoustique. Il observe dans ce titre la France qui se lève tôt et crie pourtant famine. Toute la formation fait son retour pour « Ici Et Là » où il détaille les discriminations. Les applaudissements sont une nouvelle fois chaleureux. Merci beaucoup ! L’artiste évoque alors son copain et complice Laurent Voulzy. Dans la vie, y’a des gens qui ont l’air méchant, et puis en fait ils sont gentils. Y’en a d’autres qui ont l’air gentils, comme ça, et en fait ils sont méchants. Prenez, par exemple, Laurent Voulzy avec ses dents du bonheur, sa petite voix douce, il a l’air gentil… Eh bien il est gentil ! On n’y comprend plus rien ! Cela lui donne l’occasion de démarrer a cappella « Belle-Île En Mer » avec le public qui reprend en choeur. L’hôte du soir promet : je lui raconterai, ça lui fera plaisir. Je lui dirai que les femmes se sont mises nues… Hilarité générale.
La salle se met à claquer des mains au son de la cornemuse sur « Le Bagad De Lann-Bihoué ». Le volume et l’intensité semblent monter d’un cran, ce qui n’est pas pour déplaire au public. Le groupe reçoit une nouvelle ovation pour « C’Est Déjà Ça », aux sonorités orientales. L’artiste nous parle de ses 2 fils, Ours et Pierre Souchon. On est dans la même branche… Je leur emprunte des musiques…. J’ai des débuts de paroles… Je fais pareil avec Laurent Voulzy… Il relate sa rencontre avec Edouard Baer, l’écriture et la composition de « Presque » avec ses 2 fils et le comédien. Les chansons s’enchaînent dans une grande variété de rythmes et de styles musicaux : « Le Marin », « Les Regrets », « Et Si Y’A Plus Personne ». Ce dernier est joué accompagné uniquement à la guitare acoustique. Une ovation encore une fois. Le show se poursuit avec « Rive Gauche » et « Portbail ». Nous avons droit à une petite séquence accordéon et contrebasse. Les textes sont ciselés et les tubes s’enchaînent : « Jamais Content », « Poulailler’s Song », « Sous Les Jupes Des Filles ». « L’Amour À La Machine » nous amène petit à petit à la fin du concert. « Foule Sentimentale » est chanté à l’unisson avec la salle. La formation quitte la scène pour le traditionnel rappel avant de revenir avec « Y’A D’La Rumba Dans L’Air ». La salle chante et chante encore sur « Quand Je Serai KO ». L’artiste présente à nouveau les musiciens qui l’accompagnent, remercie les techniciens et termine avec « Rame » qui vient boucler ce tour de chant. La formation complète vient saluer le public qui l’honore d’une standing ovation. Nous avons droit à une petite dernière, jouée seul à la guitare : « La Vie Ne Vaut Rien ». Alain Souchon quitte définitivement la scène sous une ovation. 2 heures de spectacle ! Et une très belle soirée !
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Les photos de la soirée : ici.
Photos : Fabrice A.
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By Fabrice A. • Reportage Concert, Reportages • Tags: Alain Souchon, Les Fuseaux, Saint-Dizier, St Dizier