Dans un registre Folk / Celte, le groupe breton vient de sortir son tout premier album, baptisé « Atrium », deux ans après un premier EP qui leur avait déjà ouvert les portes de plusieurs scènes de Festivals. Dans cette période si particulière de crise sanitaire mondiale, on avait un peu de temps (…) et très envie de mieux les connaître, découvrir leur processus créatif, alors même qu’ils étaient contraints à vivre séparés les uns des autres. C’est à Cyril, le bassiste du groupe, que nous avons posé nos quelques questions.
Afin de mieux vous connaître, pouvez-vous nous parler de la genèse du groupe ? Et bien, si on remonte aux origines et à la genèse du groupe, il faut remonter 18 ans en arrière, à la naissance de Sadbh ( Sïve en phonétique ) la chanteuse guitariste, qui n’est autre que ma fille (Cyril, le bassiste) et de Brid (l’autrice de tous les textes). À l’age de 7 ans, Sadbh commence la guitare formée par un bluesman ! 3 ans plus tard, je lui emboîte le pas et commence à prendre des cours de basse.
Et c’est encore trois ans plus tard, que la jeune fille, qui s’est depuis essayée au chant, se décide à rechercher un batteur. C’est Joé qui répondra à l’annonce, intrigué par la musique que pouvait produire une jeune fille de 14 ans et son Papa… 2016, le groupe Good Bad & Young voit le jour !
de son nom aussi ? Le nom du groupe est évidement un clin d’œil au film de Sergio Léone, « The good, the bad and the ugly » et à la formidable BO d’Ennio Moricone. C’est Joé qui eu l’idée du nom !
La musique du premier album est très folk, avec des influences celtiques. Le fait d’être bretons vous a conduit sur ce chemin ? Sans doute le fait d’être Bretons, mais aussi les origines Irlandaises de Sadbh ! On ne naît pas impunément d’une mère Irlandaise !
Quels sont les groupes, d’ailleurs, qui vous ont marqués et ont participé à votre identité, le son Good Bad & Young ? La scène Rock ? Folk ? Les groupes qui nous ont marqués sont très divers, tant pour la musique que pour l’écriture des textes ! En termes de musique, le blues évidement, le folk-rock Irlandais des Pogues ou des Waterboys, une pincée de country, la bonne, celle de Johnny Cash, et du Rock, voir du Punk-Rock, pour l’énergie, les Clash en tête ! Et puis Queen, Police, PJ Harvey pour leurs fabuleuses harmonies vocales !!
Après, dire qu’ils nous ont influencés, c’est un bien grand mot, mais cela fait partie des choses que l’on écoute au milieu de tellement d’autre références…Nous sommes de gros consommateurs de musique !!
Concernant les textes, Brid (l’autrice donc, un des « membres fantômes » du groupe) s’inspire beaucoup des manières d’écrire de Johnny Cash (encore lui…), Bruce Springsteen, Sinéad O’Connor, voir Toni Morisson, récemment décédée :
– Johnny Cash pour sa façon de décrire et de parler pour les opprimés !
– Springsteen, qui se met souvent dans la peau d’un autre (souvent son père) pour tâcher de comprendre la société qui l’entoure
– Sinéad pour sa façon de raconter des histoires personnelles marquantes, de les étaler au grand jour tout en essayant de trouver des solutions, des remèdes, souvent spirituels .
– Et Toni Morisson enfin car comme elle, Brid écrit essentiellement dans ce que l’on pourrait appeler le mode tragique dans lequel apparaît une forme de catharsis et de révélation.
Et que dire de ce petit côté punk quand on vous voit Sabdh et Cyril ? Pour le côté Punk, il était déjà là avant le groupe…On allait pas se couper les cheveux pour monter sur scène !! Quand tu as été bercé à grands coups de Clash et de Bérus….
Indian en fin d’album m’a rappelé l’esprit torturé et rebelle de Patti Smith. C’est sans doute très personnel. Mais pour vous, c’est quoi cette chanson ? C’est amusant, ta remarque et gratifiant ! Les paroles d’Indian, remonte à la naissance de Sadbh…Une période de doutes, où la venue d’un enfant peut conduire à beaucoup d’interrogations… Et puis les doutes s’estompent, des décisions sont prises et ce texte sort… C’est un morceau très personnel, très émouvant pour nous… Et c’est vraiment amusant que Sadbh, 18 ans après, chante un morceau qui parle de sa future venue…
Le titre de l’album est « Atrium ». Pourquoi ce choix ? Est-ce difficile de trouver un titre pour un premier album ? Le fruit de longues délibérations au sein du groupe ? L’atrium était, dans la Rome antique, la partie du bâtiment ouverte aux hôtes, et aux visiteurs. Quoi de mieux pour accueillir les gens qui souhaitent écouter notre musique… C’est également une partie du cœur, ou circule l’oxygène. Encore une jolie métaphore ! C’est encore une fois Brid qui est arrivée avec ce titre ! Ça nous a tout de suite parlé ! On l’a adopté immédiatement !!
La voix de Sadbh est mature, assurée. Le fruit d’un long travail ? Et bien, Sadbh descend d’une lignée de chanteurs traditionnels Irlandais. Sa mère, sa grand mère et son père avant elle chantait le « Sean Nos », les chants Gaëliques, a cappella, l’équivalent de nos Gwerz en Bretagne. Et puis Brid, sa mère a également eu son groupe au début des années 2000, ou elle chantait également…Une carrière éphémère, interrompue par la venue de Sadbh… Une sorte de boucle qui serait bouclée…
Quels sont les sujets abordés dans vos chansons en général ? Jamais des sujets désuets ! Pas de chanson d’amour, ou alors très glauque sur « My eternal love ». En général, des histoires vraies. Des thèmes complexes et lourds : mouvement « #metoo », violences domestiques, conjugales, abus de pouvoir, abus et maltraitance des religions et de leurs représentants sur leurs ouailles, harcèlement, droits des femmes, crise migratoire, etc… Des thèmes, qui, même si ils nous paraissent traités mille fois, sont hélas de plus en plus d’actualité ! On croît énormément au pouvoir des paroles, d’une part pour se libérer d’un poids, d’un stress…une sorte de thérapie…et d’autre part, pour donner une voix à ceux qui n’en on pas ou plus. Ça nous paraît important, lorsqu’on a la chance d’avoir une telle tribune, de soulever des sujets délicats et sensibles !
Deux chansons de ce premier album dont vous êtes particulièrement fiers ? Dur de choisir, même si, nous avons bien sur nos préférées !
Sans doute « Spleen », car tout y est réuni : Un texte puissant avec le refrain en Gaëlique Irlandais, traitant du « droit » à l’avortement, promulgué en Irlande en…………………2018. Un sujet qui nous a profondément touché. Une vrai victoire pour les droits des femmes dans le monde… Une musique assez pêchue, dynamique ! Et des harmonies vocales !! C’est Joé, qui est responsable d’une (très) grande partie des arrangements ! Et c’est un fou des voix !!!
Et un gros coup de cœur pour « Fool’s Gold / Born Bored », qui sont quasiment indissociables l’une de l’autre…d’ailleurs on les enchaîne sur scène comme sur l’album ! – Fool’s Gold traitant d’un sujet très dur sur certains orphelinats tenus par les « sœurs du bon-secours » en Irlande…Maltraitance pouvant conduire à la mort, trafics d’enfants, etc…Charmant…
– Et Born bored abordant les addictions aux écrans, aux armes à feu et aux religions…quel paradoxe…
Mais c’est surtout musicalement que ces deux morceaux sont devenus indissociables… Et puis on a fait venir des copains pour jouer avec nous : Brieuc Stiévenard qui est venu nous pousser un gros coup de trompette et, histoire de boucler complètement la boucle, Pierre Quillivic, notre prof de guitare et de basse, venu nous gratifier d’un solo de guitare dont il a le secret !!
Sur quelle scène ou quel festival voudriez-vous jouer prochainement ? En Bretagne, les festivals sont tellement nombreux, on espère qu’ils arriveront à passer cette crise liée au Covid-19, mais c’est difficile de faire un choix…
Le Binic Folk-Blues Festival peut être, pour l’ambiance, le côté en ville, à la plage, le côté gratos…
Mais on est pas trop regardant sur les scènes ou festivals…Quand tu as la chance de te produire sur scène, devant un public attentif…Il faut pas cracher dans la soupe…ça n’est pas l’usine !
Mais aller tourner à l’étranger, en Irlande, en pays Anglo-saxons, ou en tout cas anglophones, ou nos textes prendraient toutes leurs dimensions, ça, se serait chouette !
Quel est votre quotidien pendant le confinement ? Des fourmis dans les jambes en attendant de remonter sur scène ? Et bien, étant confinés séparément, et n’ayant pas les moyens techniques de jouer ensemble par vidéos interposés, on se contente de bosser chacun dans notre coins…Brid écrit de nouvelles chansons, Sadbh crée de nouvelles musiques, Joé envoie quelques conseils (recommandations?)… La routine, mais de loin…
Et puis, on bosse sur des vidéos que l’on avait faîtes durant l’enregistrement de l’album !! Une sorte de making-of… Six mois après, c’est rigolo le nombre d’âneries que l’on a pu raconter
Mais, pour répondre à ta question, oui, très hâte de remonter sur scène…
P.S . de Cyril : On a pas abordé la composition, peut être un choix délibéré de ta part… [non, non;-)]
Mais, histoire de rendre à César… Sadbh est la compositrice de tous les morceaux, qu’elle travaille après avoir eu les paroles de sa mère, traitant souvent d’un sujet abordé auparavant en famille… Là, elle arrive avec un morceau à peu près construit ! Joé, en premier lieu et moi-même, dans une bien moindre mesure, apportent beaucoup, par la suite, sur les arrangements et les secondes voix. Les morceaux sont quasiment tous élaborés de la même façon !
Là-dessus se greffent Samh (l’une des sœurs aînés de Sadbh) et Clo (l’une des cousines de Cyril) qui contribuent à l’élaboration des pochettes et autres visuels ou poupées que nous utilisons sur scène… Une vrai histoire de famille !
Du Folk breton à la sauce gaélique
avec
Good Bad & Young
Lieu : à distance sociale…
Date : 5 avril 2020
Par Mike S.
Dans un registre Folk / Celte, le groupe breton vient de sortir son tout premier album, baptisé « Atrium », deux ans après un premier EP qui leur avait déjà ouvert les portes de plusieurs scènes de Festivals. Dans cette période si particulière de crise sanitaire mondiale, on avait un peu de temps (…) et très envie de mieux les connaître, découvrir leur processus créatif, alors même qu’ils étaient contraints à vivre séparés les uns des autres. C’est à Cyril, le bassiste du groupe, que nous avons posé nos quelques questions.
Afin de mieux vous connaître, pouvez-vous nous parler de la genèse du groupe ?
Et bien, si on remonte aux origines et à la genèse du groupe, il faut remonter 18 ans en arrière, à la naissance de Sadbh ( Sïve en phonétique ) la chanteuse guitariste, qui n’est autre que ma fille (Cyril, le bassiste) et de Brid (l’autrice de tous les textes). À l’age de 7 ans, Sadbh commence la guitare formée par un bluesman ! 3 ans plus tard, je lui emboîte le pas et commence à prendre des cours de basse.
Et c’est encore trois ans plus tard, que la jeune fille, qui s’est depuis essayée au chant, se décide à rechercher un batteur. C’est Joé qui répondra à l’annonce, intrigué par la musique que pouvait produire une jeune fille de 14 ans et son Papa… 2016, le groupe Good Bad & Young voit le jour !
de son nom aussi ?
Le nom du groupe est évidement un clin d’œil au film de Sergio Léone, « The good, the bad and the ugly » et à la formidable BO d’Ennio Moricone. C’est Joé qui eu l’idée du nom !
La musique du premier album est très folk, avec des influences celtiques. Le fait d’être bretons vous a conduit sur ce chemin ?
Sans doute le fait d’être Bretons, mais aussi les origines Irlandaises de Sadbh ! On ne naît pas impunément d’une mère Irlandaise !
Quels sont les groupes, d’ailleurs, qui vous ont marqués et ont participé à votre identité, le son Good Bad & Young ? La scène Rock ? Folk ?
Les groupes qui nous ont marqués sont très divers, tant pour la musique que pour l’écriture des textes ! En termes de musique, le blues évidement, le folk-rock Irlandais des Pogues ou des Waterboys, une pincée de country, la bonne, celle de Johnny Cash, et du Rock, voir du Punk-Rock, pour l’énergie, les Clash en tête ! Et puis Queen, Police, PJ Harvey pour leurs fabuleuses harmonies vocales !!
Après, dire qu’ils nous ont influencés, c’est un bien grand mot, mais cela fait partie des choses que l’on écoute au milieu de tellement d’autre références…Nous sommes de gros consommateurs de musique !!
Concernant les textes, Brid (l’autrice donc, un des « membres fantômes » du groupe) s’inspire beaucoup des manières d’écrire de Johnny Cash (encore lui…), Bruce Springsteen, Sinéad O’Connor, voir Toni Morisson, récemment décédée :
– Johnny Cash pour sa façon de décrire et de parler pour les opprimés !
– Springsteen, qui se met souvent dans la peau d’un autre (souvent son père) pour tâcher de comprendre la société qui l’entoure
– Sinéad pour sa façon de raconter des histoires personnelles marquantes, de les étaler au grand jour tout en essayant de trouver des solutions, des remèdes, souvent spirituels .
– Et Toni Morisson enfin car comme elle, Brid écrit essentiellement dans ce que l’on pourrait appeler le mode tragique dans lequel apparaît une forme de catharsis et de révélation.
Et que dire de ce petit côté punk quand on vous voit Sabdh et Cyril ?
Pour le côté Punk, il était déjà là avant le groupe…On allait pas se couper les cheveux pour monter sur scène !! Quand tu as été bercé à grands coups de Clash et de Bérus….
Indian en fin d’album m’a rappelé l’esprit torturé et rebelle de Patti Smith. C’est sans doute très personnel. Mais pour vous, c’est quoi cette chanson ?
C’est amusant, ta remarque et gratifiant ! Les paroles d’Indian, remonte à la naissance de Sadbh…Une période de doutes, où la venue d’un enfant peut conduire à beaucoup d’interrogations… Et puis les doutes s’estompent, des décisions sont prises et ce texte sort… C’est un morceau très personnel, très émouvant pour nous… Et c’est vraiment amusant que Sadbh, 18 ans après, chante un morceau qui parle de sa future venue…
Le titre de l’album est « Atrium ». Pourquoi ce choix ? Est-ce difficile de trouver un titre pour un premier album ? Le fruit de longues délibérations au sein du groupe ?
L’atrium était, dans la Rome antique, la partie du bâtiment ouverte aux hôtes, et aux visiteurs. Quoi de mieux pour accueillir les gens qui souhaitent écouter notre musique… C’est également une partie du cœur, ou circule l’oxygène. Encore une jolie métaphore ! C’est encore une fois Brid qui est arrivée avec ce titre ! Ça nous a tout de suite parlé ! On l’a adopté immédiatement !!
La voix de Sadbh est mature, assurée. Le fruit d’un long travail ?
Et bien, Sadbh descend d’une lignée de chanteurs traditionnels Irlandais. Sa mère, sa grand mère et son père avant elle chantait le « Sean Nos », les chants Gaëliques, a cappella, l’équivalent de nos Gwerz en Bretagne. Et puis Brid, sa mère a également eu son groupe au début des années 2000, ou elle chantait également…Une carrière éphémère, interrompue par la venue de Sadbh… Une sorte de boucle qui serait bouclée…
Quels sont les sujets abordés dans vos chansons en général ?
Jamais des sujets désuets ! Pas de chanson d’amour, ou alors très glauque sur « My eternal love ». En général, des histoires vraies. Des thèmes complexes et lourds : mouvement « #metoo », violences domestiques, conjugales, abus de pouvoir, abus et maltraitance des religions et de leurs représentants sur leurs ouailles, harcèlement, droits des femmes, crise migratoire, etc… Des thèmes, qui, même si ils nous paraissent traités mille fois, sont hélas de plus en plus d’actualité ! On croît énormément au pouvoir des paroles, d’une part pour se libérer d’un poids, d’un stress…une sorte de thérapie…et d’autre part, pour donner une voix à ceux qui n’en on pas ou plus. Ça nous paraît important, lorsqu’on a la chance d’avoir une telle tribune, de soulever des sujets délicats et sensibles !
Deux chansons de ce premier album dont vous êtes particulièrement fiers ?
Dur de choisir, même si, nous avons bien sur nos préférées !
Sans doute « Spleen », car tout y est réuni : Un texte puissant avec le refrain en Gaëlique Irlandais, traitant du « droit » à l’avortement, promulgué en Irlande en…………………2018. Un sujet qui nous a profondément touché. Une vrai victoire pour les droits des femmes dans le monde… Une musique assez pêchue, dynamique ! Et des harmonies vocales !! C’est Joé, qui est responsable d’une (très) grande partie des arrangements ! Et c’est un fou des voix !!!
Et un gros coup de cœur pour « Fool’s Gold / Born Bored », qui sont quasiment indissociables l’une de l’autre…d’ailleurs on les enchaîne sur scène comme sur l’album !
– Fool’s Gold traitant d’un sujet très dur sur certains orphelinats tenus par les « sœurs du bon-secours » en Irlande…Maltraitance pouvant conduire à la mort, trafics d’enfants, etc…Charmant…
– Et Born bored abordant les addictions aux écrans, aux armes à feu et aux religions…quel paradoxe…
Mais c’est surtout musicalement que ces deux morceaux sont devenus indissociables… Et puis on a fait venir des copains pour jouer avec nous :
Brieuc Stiévenard qui est venu nous pousser un gros coup de trompette et, histoire de boucler complètement la boucle, Pierre Quillivic, notre prof de guitare et de basse, venu nous gratifier d’un solo de guitare dont il a le secret !!
Sur quelle scène ou quel festival voudriez-vous jouer prochainement ?
En Bretagne, les festivals sont tellement nombreux, on espère qu’ils arriveront à passer cette crise liée au Covid-19, mais c’est difficile de faire un choix…
Le Binic Folk-Blues Festival peut être, pour l’ambiance, le côté en ville, à la plage, le côté gratos…
Mais on est pas trop regardant sur les scènes ou festivals…Quand tu as la chance de te produire sur scène, devant un public attentif…Il faut pas cracher dans la soupe…ça n’est pas l’usine !
Mais aller tourner à l’étranger, en Irlande, en pays Anglo-saxons, ou en tout cas anglophones, ou nos textes prendraient toutes leurs dimensions, ça, se serait chouette !
Quel est votre quotidien pendant le confinement ? Des fourmis dans les jambes en attendant de remonter sur scène ?
Et bien, étant confinés séparément, et n’ayant pas les moyens techniques de jouer ensemble par vidéos interposés, on se contente de bosser chacun dans notre coins…Brid écrit de nouvelles chansons, Sadbh crée de nouvelles musiques, Joé envoie quelques conseils (recommandations?)… La routine, mais de loin…
Et puis, on bosse sur des vidéos que l’on avait faîtes durant l’enregistrement de l’album !! Une sorte de making-of… Six mois après, c’est rigolo le nombre d’âneries que l’on a pu raconter
Mais, pour répondre à ta question, oui, très hâte de remonter sur scène…
P.S . de Cyril : On a pas abordé la composition, peut être un choix délibéré de ta part… [non, non;-)]
Mais, histoire de rendre à César… Sadbh est la compositrice de tous les morceaux, qu’elle travaille après avoir eu les paroles de sa mère, traitant souvent d’un sujet abordé auparavant en famille… Là, elle arrive avec un morceau à peu près construit ! Joé, en premier lieu et moi-même, dans une bien moindre mesure, apportent beaucoup, par la suite, sur les arrangements et les secondes voix. Les morceaux sont quasiment tous élaborés de la même façon !
Là-dessus se greffent Samh (l’une des sœurs aînés de Sadbh) et Clo (l’une des cousines de Cyril) qui contribuent à l’élaboration des pochettes et autres visuels ou poupées que nous utilisons sur scène… Une vrai histoire de famille !
A lire, la chronique de l’album Atrium.
A écouter aussi.
By Mike S. • Interview • Tags: Bretagne, Folk, Good Bad & Young, Good Bad and Young