2014 – 9 titres (+ 1 ghost) – 42′
Label : Autoprod
Style : Rock expérimental, Post Rock
Origine : Belgique
Date de sortie de l’album : 2014
Notre avis :
par Mike S.
Fils de musicien, le chanteur Dierick explore, au travers de différents projets, la musique sous plusieurs formes, allant du Rock au Punk, mais avec ce side project totalement solo, baptisé Die Hertz Zone 1, il nous ouvre en grand, le champ de ses possibles infinis !
Album concept autour d’une musique sombre et habitée, il explore les sons jusqu’à habiller les silences. D’une guitare, il en fait un générateur d’images, car à chaque note, qu’il fait sortir de ce bout de bois électrifié, il dégage une émotion, une putain d’émotion, qui vous colle au plafond ou fait entrer dans la plus profonde des mélancolies. A l’instar des 12 minutes que dure ce DHZ (part 1, 2 and 3) , Dierick vous fait naviguer entre le Neil Young de Dead Man et le Bertrand Cantat de Nous n’avons fait que fuir.
Les fans du chanteur de Noir Desir devraient d’ailleurs trouver, à plusieurs autres moments, quelques parentés entre les deux artistes, dont la voix et les univers torturés se retrouvent bien des fois dans ce désert de notes, ces territoires abandonnés et maudits, qui parfois s’enflamment, sans crier gare (Western Weapons).
Se servant de sa propre vie comme laboratoire, il analyse ses émotions et nous les livre, brutes, sans concession ni artifices. Les émotions à fleur de peau. Quoi de plus parlant que ce What about me, aride et brut comme un single de Lou Reed ou de son Velvet Underground ! Si leste à nous livrer quelques unes de ses influences les plus flagrantes en début d’album, Dierick devient pudique, en bout de course, en camouflant, derriere une derniere salve affective (63…), une ghost song, qu’il est allé chercher plus loin encore, dans l’histoire du Rock, un Love me Tender, si personnel, si intime, et si loin du sirupeux tube des 50’s, qu’il nous fait penser à Alain Bashung quand il reprend Céline (Hugues Aufray) ou à Miossec quand il revisite Bashung (Osez Joséphine) ! Ça vous file des frissons partout !
Alors, si vous ne connaissez pas encore les amis du Garage Lopez, arrêtez vous un instant à la station Dierick, et offrez vous une tranche d’excentricité, une sorte de baroquerie sonique, avec Die Hertz Zone 1, dont on suppose (espère) déjà qu’il fera rapidement l’objet d’un volet numéro 2 !
Site officiel / Bandcamp / Facebook
Line up :
Tracklist :
1. OPEN C 00:30
2. DHZ ( part 1, 2 and 3 ) 11:31
3. TOUGHER 04:50
4. The WOLF 04:24
5. WHAT ABOUT ME 04:25
6. PURPLE CLOUD 05:05
7. CLOSER 05:04
8. WESTERN WEAPONS 04:02
9. 63 .. 06:55
DIERICK – Die Hertz Zone 1
2014 – 9 titres (+ 1 ghost) – 42′
Label : Autoprod
Style : Rock expérimental, Post Rock
Origine : Belgique
Date de sortie de l’album : 2014
Notre avis :
par Mike S.
Fils de musicien, le chanteur Dierick explore, au travers de différents projets, la musique sous plusieurs formes, allant du Rock au Punk, mais avec ce side project totalement solo, baptisé Die Hertz Zone 1, il nous ouvre en grand, le champ de ses possibles infinis !
Album concept autour d’une musique sombre et habitée, il explore les sons jusqu’à habiller les silences. D’une guitare, il en fait un générateur d’images, car à chaque note, qu’il fait sortir de ce bout de bois électrifié, il dégage une émotion, une putain d’émotion, qui vous colle au plafond ou fait entrer dans la plus profonde des mélancolies. A l’instar des 12 minutes que dure ce DHZ (part 1, 2 and 3) , Dierick vous fait naviguer entre le Neil Young de Dead Man et le Bertrand Cantat de Nous n’avons fait que fuir.
Les fans du chanteur de Noir Desir devraient d’ailleurs trouver, à plusieurs autres moments, quelques parentés entre les deux artistes, dont la voix et les univers torturés se retrouvent bien des fois dans ce désert de notes, ces territoires abandonnés et maudits, qui parfois s’enflamment, sans crier gare (Western Weapons).
Se servant de sa propre vie comme laboratoire, il analyse ses émotions et nous les livre, brutes, sans concession ni artifices. Les émotions à fleur de peau. Quoi de plus parlant que ce What about me, aride et brut comme un single de Lou Reed ou de son Velvet Underground ! Si leste à nous livrer quelques unes de ses influences les plus flagrantes en début d’album, Dierick devient pudique, en bout de course, en camouflant, derriere une derniere salve affective (63…), une ghost song, qu’il est allé chercher plus loin encore, dans l’histoire du Rock, un Love me Tender, si personnel, si intime, et si loin du sirupeux tube des 50’s, qu’il nous fait penser à Alain Bashung quand il reprend Céline (Hugues Aufray) ou à Miossec quand il revisite Bashung (Osez Joséphine) ! Ça vous file des frissons partout !
Alors, si vous ne connaissez pas encore les amis du Garage Lopez, arrêtez vous un instant à la station Dierick, et offrez vous une tranche d’excentricité, une sorte de baroquerie sonique, avec Die Hertz Zone 1, dont on suppose (espère) déjà qu’il fera rapidement l’objet d’un volet numéro 2 !
Site officiel / Bandcamp / Facebook
Line up :
Tracklist :
1. OPEN C 00:30
2. DHZ ( part 1, 2 and 3 ) 11:31
3. TOUGHER 04:50
4. The WOLF 04:24
5. WHAT ABOUT ME 04:25
6. PURPLE CLOUD 05:05
7. CLOSER 05:04
8. WESTERN WEAPONS 04:02
9. 63 .. 06:55