Cello Woman à la Scène du Canal
Cello Woman parmi les roses
Date : 15.12.2016
Lieu : IDF, Paris (75)
Style : Spectacle, Chanson
.Notre avis :
Par Annie Claire Hilga
Avec une rose dans les cheveux et une autre sur son violoncelle, Cello Woman joue la carte de la séduction et de la féminité. Elle nous distribue aussi des roses en papier coloré à la fin du concert.
Deux en Une, titre du nouveau spectacle de Katrin Wald’Teufel joue sue la dichotomie, à moins que ce ne soit sur le dédoublement. Deux femmes en une. Deux entités, la chanteuse et son instrument, ou encore la chanteuse et son musicien… Mystère de la jolie dame, qui a pourtant choisi de se livrer un peu plus.
Non pas nous livrer ses extravagances, mais nous dévoiler ses éclairages, ses vibrations secrètes. Par le passé, son écriture avait beaucoup séduit, étonné, interloqué. Loufoque et insaisissable, elle apparaît désormais plus tendre, moins rebelle. La mèche toujours haut perchée sur le front, elle attaque le public différemment. Elle lui ouvre son cœur, elle l’attire dans son intimité.
Dans ses retranchements, il y a le violoncelle bien sûr, et puis sa famille. Il y a aussi ses petits tracas, les rencontres manquées, les amours impossibles. Savoir dire non est un titre qui parle pour elle. Quand elle saura dire non, elle pourra aussi dire oui! Voilà qui parle à chacun de nous.
C’est une Cello Woman toute revigorée qui s’adresse à nous sur scène, confortée par ses hommes, bien sûr. Celui qui est là à deux pas, sur scène, c’est Bastien Lucas, l’ami sûr, le musicien apprécié. Et puis dans la salle, il y a l’ami Gilles Roucaute, qui lui a prêté main forte pour les textes, c’est un spécialiste en la matière. Xavier Lacouture qui a travaillé sur la mise en scène est là aussi, et puis sa marraine de cœur, la grande Anne Sylvestre.
Bastien Lucas joue de beaucoup d’instruments. Sous un voile, en début de spectacle, il apparaît de dessous un clavier, et l’on aperçoit aussi des pédales d’effets. Il sait se servir de tout cela, en plus de la guitare bien tempérée, pour accompagner les élans de la chanteuse, qui se libère parfois de son violoncelle. Bastien Lucas co-réalise l’album, assure la direction musicale et les arrangements du disque1, le blanc, car l’album en contient deux. Bastien Lucas est l’homme-orchestre de cette création.
Point de vue écriture, Katrin Wald’teufel s’est adjoint les bons offices de Gilles Roucaute et Stéphane Traumat, sur un titre on voit apparaître aussi le nom de Gaël
Mussati. L’ensemble du double album est moins fou, moins délirant que le précédent, mais il est plus profond, plus posé et ouvre davantage de portes à explorer.
Cette ouverture et ses collaborations ont intrigué le public qui est venu en masse à la première de ce spectacle. La Scène du Canal Jemmapes était pleine de monde, les chaises supplémentaires ont vite manqué, c’était une vraie réussite ce lancement.
Bastien Lucas aux côtés de Katrin’ Wald’teufel, nous l’avions déjà apprécié pour les mardis du Limonaire en Mars 2015. Le revoici dans le tout nouveau spectacle » 2 en une » (titre que l’on explique comme on veut). C’est la force tranquille auprès de la bouillonnante chanteuse Cello Woman, c’est le dialogue du feu et de l’eau, à eux deux, ils soulèvent un ouragan poétique musical dans lequel on se laisse partir, se demandant sans cesse si c’est la voix de la chanteuse qui nous emmène, ses divagations chimériques ou bien l’atmosphère musicale que tissent les deux artistes. Hâte de les retrouver sur scène à l’ACP le 3 Février et au Forum Léo Ferré le 4 Mars.
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Cello Woman à la Scène du Canal
Cello Woman parmi les roses
Date : 15.12.2016
Lieu : IDF, Paris (75)
Style : Spectacle, Chanson
.Notre avis :
Par Annie Claire Hilga
Avec une rose dans les cheveux et une autre sur son violoncelle, Cello Woman joue la carte de la séduction et de la féminité. Elle nous distribue aussi des roses en papier coloré à la fin du concert.
Deux en Une, titre du nouveau spectacle de Katrin Wald’Teufel joue sue la dichotomie, à moins que ce ne soit sur le dédoublement. Deux femmes en une. Deux entités, la chanteuse et son instrument, ou encore la chanteuse et son musicien… Mystère de la jolie dame, qui a pourtant choisi de se livrer un peu plus.
Non pas nous livrer ses extravagances, mais nous dévoiler ses éclairages, ses vibrations secrètes. Par le passé, son écriture avait beaucoup séduit, étonné, interloqué. Loufoque et insaisissable, elle apparaît désormais plus tendre, moins rebelle. La mèche toujours haut perchée sur le front, elle attaque le public différemment. Elle lui ouvre son cœur, elle l’attire dans son intimité.
Dans ses retranchements, il y a le violoncelle bien sûr, et puis sa famille. Il y a aussi ses petits tracas, les rencontres manquées, les amours impossibles. Savoir dire non est un titre qui parle pour elle. Quand elle saura dire non, elle pourra aussi dire oui! Voilà qui parle à chacun de nous.
C’est une Cello Woman toute revigorée qui s’adresse à nous sur scène, confortée par ses hommes, bien sûr. Celui qui est là à deux pas, sur scène, c’est Bastien Lucas, l’ami sûr, le musicien apprécié. Et puis dans la salle, il y a l’ami Gilles Roucaute, qui lui a prêté main forte pour les textes, c’est un spécialiste en la matière. Xavier Lacouture qui a travaillé sur la mise en scène est là aussi, et puis sa marraine de cœur, la grande Anne Sylvestre.
Bastien Lucas joue de beaucoup d’instruments. Sous un voile, en début de spectacle, il apparaît de dessous un clavier, et l’on aperçoit aussi des pédales d’effets. Il sait se servir de tout cela, en plus de la guitare bien tempérée, pour accompagner les élans de la chanteuse, qui se libère parfois de son violoncelle. Bastien Lucas co-réalise l’album, assure la direction musicale et les arrangements du disque1, le blanc, car l’album en contient deux. Bastien Lucas est l’homme-orchestre de cette création.
Point de vue écriture, Katrin Wald’teufel s’est adjoint les bons offices de Gilles Roucaute et Stéphane Traumat, sur un titre on voit apparaître aussi le nom de Gaël
Mussati. L’ensemble du double album est moins fou, moins délirant que le précédent, mais il est plus profond, plus posé et ouvre davantage de portes à explorer.
Cette ouverture et ses collaborations ont intrigué le public qui est venu en masse à la première de ce spectacle. La Scène du Canal Jemmapes était pleine de monde, les chaises supplémentaires ont vite manqué, c’était une vraie réussite ce lancement.
Bastien Lucas aux côtés de Katrin’ Wald’teufel, nous l’avions déjà apprécié pour les mardis du Limonaire en Mars 2015. Le revoici dans le tout nouveau spectacle » 2 en une » (titre que l’on explique comme on veut). C’est la force tranquille auprès de la bouillonnante chanteuse Cello Woman, c’est le dialogue du feu et de l’eau, à eux deux, ils soulèvent un ouragan poétique musical dans lequel on se laisse partir, se demandant sans cesse si c’est la voix de la chanteuse qui nous emmène, ses divagations chimériques ou bien l’atmosphère musicale que tissent les deux artistes. Hâte de les retrouver sur scène à l’ACP le 3 Février et au Forum Léo Ferré le 4 Mars.
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