Petite éclipse entre amis au Centquatre
ARMAN MELIES
en concert
Date : 08.12.2016
Salle : Le 104
Lieu : IDF, Paris (75)
.
Notre avis :
Par Mike S.
Arman Méliès avait donné rendez-vous ce soir à Maissiat, Katel, La Maison Tellier, Adrien Soleiman ou encore Mathieu Pigné pour une Petite éclipse entre amis au Centquatre, histoire de marquer d’une pierre blanche, la fin de tournée de Vertigone. Un album sorti en octobre 2015, dans lequel le chanteur avait renoué avec les guitares électriques, et avait remis à la mode le saxophone et ses belles couleurs chaudes et cuivrées. C’est aussi avec son public, celui des premieres heures qu’il avait convenu de se retrouver !
A vue d’œil, plus de 200 personnes avaient répondu positivement à l’invitation se partageant les gradins ou le devant de la scène, dans cette belle salle du Centquatre, montrant aussi le chemin parcouru par l’artiste depuis maintenant plus de 10 ans, voyant le public de plus en plus important sur ses concerts.
Plutôt avare, Arman Méliès, en live, ce n’est jamais plus d’une dizaine de chansons, triées sur le volet, comme s’il voulait toujours restituer que les compositions qu’il peut faire à la perfection. Mais ce soir, au 104, avec sa demi-douzaine d’invités, il était difficile pour lui de rester fidèle à ses habitudes. D’autant qu’il ne pouvait le justifier par la présence d’une première partie ou d’une tête d’affiche à ménager. Car ce soir, il joue tous les rôles, et il n’y pas de Thiefaine à l’horizon, pas de Nada Surf non plus. Quant à La Féline, on aurait bien aimé la retrouver dans cette petite éclipse…
Restaient donc les chansons d’Arman Méliès, à commencer par Silvaplana, extrait non pas de Vertigone, mais du précédent opus, qui avait participé un peu plus à sa révélation avec Mon plus bel incendie et son clip inoubliable. Mais il ne sera pas question d’incendie ce soir, Arman préférant sans doute, mettre l’accent sur les ambiances tamisées, à peine bousculées par les Gimmick de Constamment je brûle et les déflagrations Post Rock du titre Le volcan, même, décliné en plusieurs parties.
Et puis, il y eut les « surprises ». Celles qu’on attendaient, comme les duos entre Arman et Maissiat, Arman et Katel, Arman et Mathieu Pigné, Arman et Adrien Soleiman aussi. Le plus applaudi peut-être, ce fut Arman et Hellmut & Raoul de La Maison Tellier, de quelques longueurs à peine, avec la montée sur scène de
Mathieu, batteur de Julien Doré, entre autres (Darko, RadioSofa…). Mais les plus émouvantes surprises furent certainement les autres : La voix venue d’outre-tombe d’Alain Bashung sur le titre Venus, rappelant au passage sa collaboration sur Bleu Pétrole, dans de nouveaux arrangements et avec le banjo de Raoul ; le duo de Katel et Maissiat, sans Arman, sur l’un de ses anciens titres de 2008, En nous la vie. Sublime. Il faut l’enregistrer celui-là ! Et enfin, le tout dernier titre, en total acoustique, sans micro, perché tout seul dans les gradins, au milieu du public.
Autre moment fort de ce concert, ce fut les deux batteries, martelées en doublette, sur Le Volcan, même, dans un raffut infernal de Post Rock psychédélique. De quoi réveiller les plus apaisés par La soif ou Vénus !
Avec le recul, je me dis qu’on aurait sans doute aimé replonger un peu plus dans les classiques du répertoire d’Arman Méliès avec des Néons blancs, des Low Coast ou des Ponts sur la mer, mais tellement d’eau a coulé en dessous que l’artiste en a préféré d’autres comme Fuir (La Belle Echappee). Une façon d’être toujours là où on ne l’attend pas !
Hors de la mode et des tendances musicales, Arman Méliès demeure intemporel et ses concerts électrisants !
Arman Méliès : Site officiel / Facebook (At(h)ome)
Les invités / Les Techniciens :
Amandine Maissiat, Katel, Mathieu Pigné, Adrien Soleiman, Hellmut & Raoul de La Maison Tellier. Antoine Kerninon, Nico (son retour), Baptiste (lumières), Pierre-Antoine (guitar tech), Tesh (Capitaine Potards) et toute l’équipe du Centquatre.
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Setlist :
Silvaplana – Mercure – Tessa – Constamment je brûle – 1000 particules – La nuit tombée – Fuir – Les chevaux du vent fou – La soif – Vénus – Le Volcan part 1 & 2
+ Bonus : En nous la vie (par Maissiat et Katel)
Rappel : Modesta en solo
Petite éclipse entre amis au Centquatre
ARMAN MELIES
en concert
Date : 08.12.2016
Salle : Le 104
Lieu : IDF, Paris (75)
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Notre avis :
Par Mike S.
Arman Méliès avait donné rendez-vous ce soir à Maissiat, Katel, La Maison Tellier, Adrien Soleiman ou encore Mathieu Pigné pour une Petite éclipse entre amis au Centquatre, histoire de marquer d’une pierre blanche, la fin de tournée de Vertigone. Un album sorti en octobre 2015, dans lequel le chanteur avait renoué avec les guitares électriques, et avait remis à la mode le saxophone et ses belles couleurs chaudes et cuivrées. C’est aussi avec son public, celui des premieres heures qu’il avait convenu de se retrouver !
A vue d’œil, plus de 200 personnes avaient répondu positivement à l’invitation se partageant les gradins ou le devant de la scène, dans cette belle salle du Centquatre, montrant aussi le chemin parcouru par l’artiste depuis maintenant plus de 10 ans, voyant le public de plus en plus important sur ses concerts.
Plutôt avare, Arman Méliès, en live, ce n’est jamais plus d’une dizaine de chansons, triées sur le volet, comme s’il voulait toujours restituer que les compositions qu’il peut faire à la perfection. Mais ce soir, au 104, avec sa demi-douzaine d’invités, il était difficile pour lui de rester fidèle à ses habitudes. D’autant qu’il ne pouvait le justifier par la présence d’une première partie ou d’une tête d’affiche à ménager. Car ce soir, il joue tous les rôles, et il n’y pas de Thiefaine à l’horizon, pas de Nada Surf non plus. Quant à La Féline, on aurait bien aimé la retrouver dans cette petite éclipse…
Restaient donc les chansons d’Arman Méliès, à commencer par Silvaplana, extrait non pas de Vertigone, mais du précédent opus, qui avait participé un peu plus à sa révélation avec Mon plus bel incendie et son clip inoubliable. Mais il ne sera pas question d’incendie ce soir, Arman préférant sans doute, mettre l’accent sur les ambiances tamisées, à peine bousculées par les Gimmick de Constamment je brûle et les déflagrations Post Rock du titre Le volcan, même, décliné en plusieurs parties.
Et puis, il y eut les « surprises ». Celles qu’on attendaient, comme les duos entre Arman et Maissiat, Arman et Katel, Arman et Mathieu Pigné, Arman et Adrien Soleiman aussi. Le plus applaudi peut-être, ce fut Arman et Hellmut & Raoul de La Maison Tellier, de quelques longueurs à peine, avec la montée sur scène de
Mathieu, batteur de Julien Doré, entre autres (Darko, RadioSofa…). Mais les plus émouvantes surprises furent certainement les autres : La voix venue d’outre-tombe d’Alain Bashung sur le titre Venus, rappelant au passage sa collaboration sur Bleu Pétrole, dans de nouveaux arrangements et avec le banjo de Raoul ; le duo de Katel et Maissiat, sans Arman, sur l’un de ses anciens titres de 2008, En nous la vie. Sublime. Il faut l’enregistrer celui-là ! Et enfin, le tout dernier titre, en total acoustique, sans micro, perché tout seul dans les gradins, au milieu du public.
Autre moment fort de ce concert, ce fut les deux batteries, martelées en doublette, sur Le Volcan, même, dans un raffut infernal de Post Rock psychédélique. De quoi réveiller les plus apaisés par La soif ou Vénus !
Avec le recul, je me dis qu’on aurait sans doute aimé replonger un peu plus dans les classiques du répertoire d’Arman Méliès avec des Néons blancs, des Low Coast ou des Ponts sur la mer, mais tellement d’eau a coulé en dessous que l’artiste en a préféré d’autres comme Fuir (La Belle Echappee). Une façon d’être toujours là où on ne l’attend pas !
Hors de la mode et des tendances musicales, Arman Méliès demeure intemporel et ses concerts électrisants !
Arman Méliès : Site officiel / Facebook (At(h)ome)
Les invités / Les Techniciens :
Amandine Maissiat, Katel, Mathieu Pigné, Adrien Soleiman, Hellmut & Raoul de La Maison Tellier. Antoine Kerninon, Nico (son retour), Baptiste (lumières), Pierre-Antoine (guitar tech), Tesh (Capitaine Potards) et toute l’équipe du Centquatre.
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Setlist :
Silvaplana – Mercure – Tessa – Constamment je brûle – 1000 particules – La nuit tombée – Fuir – Les chevaux du vent fou – La soif – Vénus – Le Volcan part 1 & 2
+ Bonus : En nous la vie (par Maissiat et Katel)
Rappel : Modesta en solo