2015 – 5 titres – 18 mn Style :Rock Blues Label : Autoprod Origine : Normandie, Caen Date de sortie :Novembre 2016
Notre avis :
Par Mike S.
L’un des deux membres du duo Undobar qu’on avait déjà pu voir en session solo, notamment lors de l’excellent Festival Saint-Malo Rock City, sort cette fois son premier EP, My mind never sleeps, composé de 5 titres aux couleurs Folk Blues et aux contours épurés.
Les chiens ne font pas des chats et lorsqu’un des membres d’Undobar sort de la meute, ce n’est pas pour aller faire de l’Electro dans un Club branché de la Capitale ! Gardant les fondamentaux d’Undobar, il y apporte simplement sa vision personnelle et singulière, avec évidemment un peu plus d’épure que lorsque l’on enregistre à plusieurs.
L’EP débute sobrement sur les accords Folk d’une guitare sèche et la voix de Fred, avec le titre How Bad I Am. Difficile dès ces premières mesures de ne pas penser à un voisin breton, Dominic Sonic, lui-même habitué à préférer la pureté de l’acoustique à la fureur de la fée électricité. Karma, avec sa mélodie entêtante, son rythme crescendo et sa voix fébrile, nerveuse, apporte des nuances au EP, d’autant plus que le titre se construit en deux parties, avec un point de rupture en son milieu, se laissant glisser sur la seconde partie en roue libre, sans voix, mais avec un ligne de guitare électrique – de Fredo Solo – totalement impromptue dans ce décor feutré, mais faisant en quelque sorte un petit clin d’oeil à la meute délaissée. Retour, ensuite, dans l’acoustique totale avec ce Folk Blues nerveux, aux ambiances assombrie par son titre, Boogeyman, qu’on doit pouvoir traduire par (je ne suis pas) le Croquemitaine… Le titre se prolonge avec un renfort de voix en chœur.
Et en parlant de renfort de voix, c’est sur un duo, et un duo en français, que l’EP se poursuit avec L’Aurore, seul titre en français, qui nous confirme, comme avait pu le faire déjà, ses compatriotes normands de La Maison Tellier, que la langue de Molière s’accommode parfaitement de ce style musical anglosaxon. Avec le featuring de Sophie (Pan D), ce morceau, plus sobre que jamais, donne plus de place aux mots et à l’histoire que Fred Atome conte sur ces quelques accords d’accompagnement.
En 5 titres seulement, Fred Atome dévoile un peu plus ses talents d’écriture poétiques et son aisance à la composition, dans l’épure la plus totale.
Fred Atome – My mind never sleeps
2015 – 5 titres – 18 mn
Style : Rock Blues
Label : Autoprod
Origine : Normandie, Caen
Date de sortie : Novembre 2016
Notre avis :
Par Mike S.
L’un des deux membres du duo Undobar qu’on avait déjà pu voir en session solo, notamment lors de l’excellent Festival Saint-Malo Rock City, sort cette fois son premier EP, My mind never sleeps, composé de 5 titres aux couleurs Folk Blues et aux contours épurés.
Les chiens ne font pas des chats et lorsqu’un des membres d’Undobar sort de la meute, ce n’est pas pour aller faire de l’Electro dans un Club branché de la Capital
e ! Gardant les fondamentaux d’Undobar, il y apporte simplement sa vision personnelle et singulière, avec évidemment un peu plus d’épure que lorsque l’on enregistre à plusieurs.
L’EP débute sobrement sur les accords Folk d’une guitare sèche et la voix de Fred, avec le titre How Bad I Am. Difficile dès ces premières mesures de ne pas penser à un voisin breton, Dominic Sonic, lui-même habitué à préférer la pureté de l’acoustique à la fureur de la fée électricité. Karma, avec sa mélodie entêtante, son rythme crescendo et sa voix fébrile, nerveuse, apporte des nuances au EP, d’autant plus que le titre se construit en deux parties, avec un point de rupture en son milieu, se laissant glisser sur la seconde partie en roue libre, sans voix, mais avec un ligne de guitare électrique – de Fredo Solo – totalement impromptue dans ce décor feutré, mais faisant en quelque sorte un petit clin d’oeil à la meute délaissée. Retour, ensuite, dans l’acoustique totale avec ce Folk Blues nerveux, aux ambiances assombrie par son titre, Boogeyman, qu’on doit pouvoir traduire par (je ne suis pas) le Croquemitaine… Le titre se prolonge avec un renfort de voix en chœur.
Et en parlant de renfort de voix, c’est sur un duo, et un duo en français, que l’EP se poursuit avec L’Aurore, seul titre en français, qui nous confirme, comme avait pu le faire déjà, ses compatriotes normands de La Maison Tellier, que la langue de Molière s’accommode parfaitement de ce style musical anglosaxon. Avec le featuring de Sophie (Pan D), ce morceau, plus sobre que jamais, donne plus de place aux mots et à l’histoire que Fred Atome conte sur ces quelques accords d’accompagnement.
En 5 titres seulement, Fred Atome dévoile un peu plus ses talents d’écriture poétiques et son aisance à la composition, dans l’épure la plus totale.
Fred Atome : Facebook / Site
Undobar : Facebook /Site officiel / Bandcamp