HUMA BIRD
en concert acoustique
date : 3 août 2017
Style : Rock, Folk
Lieu : Le Dock – Bretagne, Saint-Malo (35)
Notre avis :
Par Mike S.
On avait eu l’occasion de voir et d’entendre Huma Bird avec des grosses guitares branchées sur le 220 volt et un répertoire qui nous renvoyait dans un temps et un espace lointains, aux couleurs des états confédérés d’Amérique. C’était en 2015 lors de la 2e édition du SMRC. Barbe fournie et cheveux longs, Hans et ses trois musiciens étaient cette fois en format acoustique pour assurer le show dans un bar malouin, le Dock, plongé dans une forêt luxuriante sur ses deux étages.
Acoustique était un bien grand mot en fait… Le clavier caché derrière les deux guitares proposaient des notes vintages, pendant que la basse électrique était bien branchée, quoi que discrète. Et Jean-Louis, d’en rajouter, ça manque de percussions tout ça… Mais justement, c’est dans une ambiance plus feutrée que voulait nous plonger Huma Bird ce soir. Et le classique Ain’t No Sunshine finit de planter ce décor de bande-son de film américain déjà bien brossé avec Blue Powder, faisant sans doute référence au film du même nom de Timothy Linh Bui.
C’est dans une ambiance totalement décontractée que les musiciens égrainent leur setlist en deux parties. Le public, lui aussi détendu dans cette période aoûtienne, jette une oreille ou un œil curieux, prend quelques photos et retourne à sa table, à sa bière, à ses amis. You can’t always (get what you want ?) nous cramponne à la charnière des années 60-70’s encore un un instant avant de laisser le groupe marquer une pause. L’occasion de recharger les batteries, les verres, les assiettes… d’aller fumer (il y en a encore, si, si !), saluer ceux qui sont arrivés en cours de route, avant de reprendre pour une quinzaine de titres encore. Jean-Louis nous regarde et semble nous dire : tout de même, un peu de percu là-dessus, ça serait pas mal. Et le voici qui improvise un rythme avec pour seuls outils, les deux paumes de ses mains. L’effet est bluffant ! Il a le rythme dans le sang, Jean-Louis. Les autres spectateurs échangent sur le style singulier du groupe, les références que rappelle leur musique, de Bill Withers aux Rolling Stones. Ce qui est certain, c’est que Huma Bird est loin de laisser indifférent. Chacun a sa petite idée, qu’il évoque entre deux gorgées de bière, alimentant ainsi de prochains chapitres pour Philippe Delerm et ses adeptes. Tout ça est bien convivial !
Et la nuit est tombée entre temps, les lights ont été branchées et le climat se réchauffe ainsi encore de quelques degrés. La voix de Hans est moins aiguë et plus chaude, comme les deux guitares acoustiques qui l’accompagnent avec élégance. Les claviers de Laurent redoublent d’intensité, façon Velvet ou Doors, alors même qu’il prend le micro le temps d’une chanson. Le bassiste, quant à lui, chapeau rivé sur la tête, reste impassible du début à la fin du concert, en métronome huma(in), il régente les rythmes des chansons.
Le public est alors plus nombreux. La soirée, loin de la canicule méridionale, est douce et la bande-son du Dock est parfaite. Que demander de plus ? Jean-Louis ? Un peu plus de rythmes et de percussions, oui je sais… 😉
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HUMA BIRD
en concert acoustique
date : 3 août 2017
Style : Rock, Folk
Lieu : Le Dock – Bretagne, Saint-Malo (35)
Notre avis :
Par Mike S.
On avait eu l’occasion de voir et d’entendre Huma Bird avec des grosses guitares branchées sur le 220 volt et un répertoire qui nous renvoyait dans un temps et un espace lointains, aux couleurs des états confédérés d’Amérique. C’était en 2015 lors de la 2e édition du SMRC. Barbe fournie et cheveux longs, Hans et ses trois musiciens étaient cette fois en format acoustique pour assurer le show dans un bar malouin, le Dock, plongé dans une forêt luxuriante sur ses deux étages.
Acoustique était un bien grand mot en fait… Le clavier caché derrière les deux guitares proposaient des notes vintages, pendant que la basse électrique était bien branchée, quoi que discrète. Et Jean-Louis, d’en rajouter, ça manque de percussions tout ça… Mais justement, c’est dans une ambiance plus feutrée que voulait nous plonger Huma Bird ce soir. Et le classique Ain’t No Sunshine finit de planter ce décor de bande-son de film américain déjà bien brossé avec Blue Powder, faisant sans doute référence au film du même nom de Timothy Linh Bui.
C’est dans une ambiance totalement décontractée que les musiciens égrainent leur setlist en deux parties. Le public, lui aussi détendu dans cette période aoûtienne, jette une oreille ou un œil curieux, prend quelques photos et retourne à sa table, à sa bière, à ses amis. You can’t always (get what you want ?) nous cramponne à la charnière des années 60-70’s encore un un instant avant de laisser le groupe marquer une pause. L’occasion de recharger les batteries, les verres, les assiettes… d’aller fumer (il y en a encore, si, si !), saluer ceux qui sont arrivés en cours de route, avant de reprendre pour une quinzaine de titres encore. Jean-Louis nous regarde et semble nous dire : tout de même, un peu de percu là-dessus, ça serait pas mal. Et le voici qui improvise un rythme avec pour seuls outils, les deux paumes de ses mains. L’effet est bluffant ! Il a le rythme dans le sang, Jean-Louis. Les autres spectateurs échangent sur le style singulier du groupe, les références que rappelle leur musique, de Bill Withers aux Rolling Stones. Ce qui est certain, c’est que Huma Bird est loin de laisser indifférent. Chacun a sa petite idée, qu’il évoque entre deux gorgées de bière, alimentant ainsi de prochains chapitres pour Philippe Delerm et ses adeptes. Tout ça est bien convivial !
Et la nuit est tombée entre temps, les lights ont été branchées et le climat se réchauffe ainsi encore de quelques degrés. La voix de Hans est moins aiguë et plus chaude, comme les deux guitares acoustiques qui l’accompagnent avec élégance. Les claviers de Laurent redoublent d’intensité, façon Velvet ou Doors, alors même qu’il prend le micro le temps d’une chanson. Le bassiste, quant à lui, chapeau rivé sur la tête, reste impassible du début à la fin du concert, en métronome huma(in), il régente les rythmes des chansons.
Le public est alors plus nombreux. La soirée, loin de la canicule méridionale, est douce et la bande-son du Dock est parfaite. Que demander de plus ? Jean-Louis ? Un peu plus de rythmes et de percussions, oui je sais… 😉
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