La Rockhal /
Wet Leg + Faux Real /
Le 11 Novembre 2025 – Esch Sur Alzette (Lux) /
Notre avis : 5/5.
Mardi soir, La Rockhal a résonné au rythme irrésistible de Wet Leg. Le quintette originaire de l’île de Wight, emmené par Rhian Teasdale et Hester Chambers, a transformé la salle d’Esch-sur-Alzette en un vaste terrain de jeu, mêlant rock indépendant, humour décalé et énergie contagieuse. Dès les premières notes, le ton est donné : décontracté, fun, et diablement efficace. La première partie de soirée était assurée par Faux Real.
FAUX REAL
Difficile de savoir où finit la performance et où commence la transe collective : Faux Real transforme la salle en un cabaret pop expérimental sous tension. Les frères Elliott et Virgile Arndt, en costumes assortis et gestes millimétrés, ouvrent avec « Faux Maux », entre sensualité ironique et frénésie électro. Ils n’hésitent pas à aller au contact du public en descendant dans la fosse. Sur « Rent Free » et « Full Circle », leurs voix s’entrelacent comme deux miroirs déformants, tandis que le public oscille entre rire et fascination. « Scratch » déclenche un déluge de chorégraphies surréalistes, acrobaties comprises. L’énergie de « Absolution » contraste avec la vulnérabilité de « Walking Away From My Demons ». En clôture, « Kindred Spirit » célèbre la fusion totale entre ordre et chaos, réel et illusion. Le public sort de là désorienté, euphorique.

Faux Real : Instagram / TikTok / Youtube / Site Officiel
Les photos de la soirée : ici.
WET LEG
Le groupe prend possession de la scène sous les stroboscopes et dans un nuage de fumigènes. Le public, conquis d’emblée, se laisse emporter par une succession de morceaux aussi accrocheurs que délirants. « Catch These Fists », « Wet Dream », « Oh No » ou encore « Supermarket » s’enchaînent sans répit, portés par une section rythmique implacable d’Ellis Durand à la basse, d’Henry Holmes à la batterie, et les envolées guitaristiques de Joshua Mobaraki, aussi à l’aise sur son synthé que sur sa six-cordes. La scène devient un véritable laboratoire d’énergie. Entre deux chansons, Rhian et Hester échangent des sourires complices et des plaisanteries pince-sans-rire, insufflant cette touche d’auto-dérision qui fait tout le charme du groupe. Les hymnes du premier album croisent les titres du nouvel opus « Moistifier », présenté ce soir avec un enthousiasme contagieux. Plus percutant et mélodieux, ce disque s’affirme comme une collection de chansons d’amour frénétiques et de ruptures malicieusement orchestrées — la preuve éclatante d’une maturité gagnée sans perdre une once de folie. Des moments suspendus (« Being In Love », « Pond Song ») aux explosions jubilatoires (« Ur Mum », « Angelica », « Chaise Longue »), Wet Leg déroule un set d’une efficacité redoutable. La foule chante, danse — impossible de résister à cette vague d’énergie pop-rock joyeusement incontrôlée. Et quand retentit la bande son finale, « I’m With You » d’Avril Lavigne, c’est avec un large sourire que le public quitte la salle, encore électrisé. Wet Leg confirme ce soir qu’il n’est pas qu’un phénomène passager, mais une machine scénique redoutable, désormais aguerrie par plusieurs années de tournées mondiales. Fun, déjanté et fabuleux, le groupe sait transformer chaque concert en fête collective et libératrice. Une démonstration éclatante de puissance, de sincérité et de plaisir pur.

Setlist :
Catch These Fists / Wet Dream / Oh No / Supermarket / Liquidize / Jennifer’s Body / Being In Love / Pond Song / Ur Mum / Don’t Speak / Davina Mccall / 11:21 / Pillow Talk / U And Me At Home / Too Late Now / Angelica / Chaise Longue / CPR / Mangetout
Wet Leg : Facebook / Instagram / TikTok / X / Youtube / Site Officiel
Les photos de la soirée : ici.
#Live / #Report / #LiveReport / #Review / #LiveReview / #Photos / #Pictures
Wet Leg + Faux Real /
Le 11 Novembre 2025 – Esch Sur Alzette (Lux) /
Notre avis : 5/5.
Mardi soir, La Rockhal a résonné au rythme irrésistible de Wet Leg. Le quintette originaire de l’île de Wight, emmené par Rhian Teasdale et Hester Chambers, a transformé la salle d’Esch-sur-Alzette en un vaste terrain de jeu, mêlant rock indépendant, humour décalé et énergie contagieuse. Dès les premières notes, le ton est donné : décontracté, fun, et diablement efficace. La première partie de soirée était assurée par Faux Real.
FAUX REAL
Difficile de savoir où finit la performance et où commence la transe collective : Faux Real transforme la salle en un cabaret pop expérimental sous tension. Les frères Elliott et Virgile Arndt, en costumes assortis et gestes millimétrés, ouvrent avec « Faux Maux », entre sensualité ironique et frénésie électro. Ils n’hésitent pas à aller au contact du public en descendant dans la fosse. Sur « Rent Free » et « Full Circle », leurs voix s’entrelacent comme deux miroirs déformants, tandis que le public oscille entre rire et fascination. « Scratch » déclenche un déluge de chorégraphies surréalistes, acrobaties comprises. L’énergie de « Absolution » contraste avec la vulnérabilité de « Walking Away From My Demons ». En clôture, « Kindred Spirit » célèbre la fusion totale entre ordre et chaos, réel et illusion. Le public sort de là désorienté, euphorique.
Faux Real : Instagram / TikTok / Youtube / Site Officiel
Les photos de la soirée : ici.
WET LEG
Le groupe prend possession de la scène sous les stroboscopes et dans un nuage de fumigènes. Le public, conquis d’emblée, se laisse emporter par une succession de morceaux aussi accrocheurs que délirants. « Catch These Fists », « Wet Dream », « Oh No » ou encore « Supermarket » s’enchaînent sans répit, portés par une section rythmique implacable d’Ellis Durand à la basse, d’Henry Holmes à la batterie, et les envolées guitaristiques de Joshua Mobaraki, aussi à l’aise sur son synthé que sur sa six-cordes. La scène devient un véritable laboratoire d’énergie. Entre deux chansons, Rhian et Hester échangent des sourires complices et des plaisanteries pince-sans-rire, insufflant cette touche d’auto-dérision qui fait tout le charme du groupe. Les hymnes du premier album croisent les titres du nouvel opus « Moistifier », présenté ce soir avec un enthousiasme contagieux. Plus percutant et mélodieux, ce disque s’affirme comme une collection de chansons d’amour frénétiques et de ruptures malicieusement orchestrées — la preuve éclatante d’une maturité gagnée sans perdre une once de folie. Des moments suspendus (« Being In Love », « Pond Song ») aux explosions jubilatoires (« Ur Mum », « Angelica », « Chaise Longue »), Wet Leg déroule un set d’une efficacité redoutable. La foule chante, danse — impossible de résister à cette vague d’énergie pop-rock joyeusement incontrôlée. Et quand retentit la bande son finale, « I’m With You » d’Avril Lavigne, c’est avec un large sourire que le public quitte la salle, encore électrisé. Wet Leg confirme ce soir qu’il n’est pas qu’un phénomène passager, mais une machine scénique redoutable, désormais aguerrie par plusieurs années de tournées mondiales. Fun, déjanté et fabuleux, le groupe sait transformer chaque concert en fête collective et libératrice. Une démonstration éclatante de puissance, de sincérité et de plaisir pur.
Setlist :
Catch These Fists / Wet Dream / Oh No / Supermarket / Liquidize / Jennifer’s Body / Being In Love / Pond Song / Ur Mum / Don’t Speak / Davina Mccall / 11:21 / Pillow Talk / U And Me At Home / Too Late Now / Angelica / Chaise Longue / CPR / Mangetout
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By Fabrice A. • Reportage Concert, Reportages 0 • Tags: Esch sur Alzette, Faux Real, La Rockhal, Luxembourg, Rockhal, Wet Leg