Watts À Bar /

Le 23 Août 2024 /

Bar Le Duc (55) /

Notre avis :


Nous ne remercierons jamais assez toute l’équipe de WATTS À BAR de nous offrir de si beaux moments ! Pour cette 13ème édition, la journée du vendredi, placée sous les auspices du rock, du metal et du punk, nous proposait une affiche parfaite. Pas de temps mort ! Pour notre plus grand plaisir, les groupes se sont enchaînés de la plus belle des manières. Merci à l’organisation, Be Real, et à l’ensemble des personnes et bénévoles qui ont contribué à cette belle réussite ! Au top, comme d’habitude ! Merci !!! Merci !!! Merci !!! 

Vendredi 23 Août 2024

GOING FORWARD

C’est avec Going Forward que nous avons le plaisir de débuter cette édition. Originaire de Paris, le groupe évolue dans le punk rock. Fort du premier EP « Such A Story » sorti en septembre 2023, Going Forward nous offre une jolie démonstration de son savoir faire. Les festivités sont lancées avec « The Life I Want » qui met l’ambiance dès le départ. Le public, séduit, s’approche petit à petit de la scène. Les sonorités ont tout pour plaire et l’accueil est chaleureux. L’enchaînement est fait avec « Dim-witted » et « Here I Go Again ». Les applaudissements sont nourris encore une fois. « Untouchable » est envoyé dans la foulée. Le temps de remercier l’organisation, d’évoquer le tremplin de Be Real, et la déferlante se poursuit. Les titres sont joués sur un rythme effréné : « Drown », « Alone Again ». C’est avec le « 2nd Single » que le set se termine. Going Forward nous a livré un set efficace. Le groupe quitte la scène en donnant rendez-vous à minuit pour une deuxième session.

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LES GARÇONS BOUCHERS

Suite à la disparition François Hadji-Lazaro le 25 février 2023, un vibrant hommage lui a été rendu à La Fête de L’Humanité en septembre dernier. Le spectacle « Tchao François » a réuni les anciens membres des Garçons Bouchers et de Pigalle. Suite à cette soirée émouvante, le collectif a décidé de partir en tournée pour prolonger cet adieu. Pierre Favre, alias Pierrot Sapu, au chant, et toute la bande étaient ce soir au Parc de Marbeaumont. Le groupe prend possession de la scène et lance les festivités avec « Chariot ». L’enchaînement est fait avec « Le Ska Des Garçons Bouchers » et « Carnivore ». La scène du festival s’est transformée en un véritable abattoir musical, où les Garçons Bouchers ont dépecé les morceaux les plus emblématiques de leur répertoire. L’ambiance est festive et débridée. Le public chante, danse, s’en donne à coeur joie. Les fidèles de la première heure et les nouveaux adeptes sont aux anges. La fête se poursuit avec « La Marche De Ménilmontant » qui amène un accueil des plus chaleureux. Un bel hommage est rendu à François Hadji-Lazaro, applaudi longuement au lancement du « Rap Des Garçons Bouchers ». Les titres s’enchaînent : « Bourré Bourré Ratatam », « Guerre », « Super, Ce Matin J’Ai Rencontré Dieu ». La voix de François Hadji-Lazaro apparaît en bande-son pour « Punkifiée ». 2 titres de Pigalle nous sont ensuite proposés : « Sophie De Nantes » et « L’Éboueur ». Toujours avec la même énergie débordante, « Du Beaujolais (No Milk Today) », « Quelquefois » et « La Bastringue » font vibrer la foule. « Les Vieux À La Poubelle », écrite il y a 35 ans, et « Forte Tête » nous amènent au traditionnel rappel. Le retour est fait avec « La Lambada On N’aime Pas Ça », repris en choeur par la foule. Le tour de chant se poursuit avec « Madeleine » de Los Carayos (groupe de François), et le set arrive petit à petit à son terme avec « La Bière ». Pierrot descend à la crash-barrière pour faire chanter le public en lui tendant le micro. C’est avec « Dans La Salle Du Bar-Tabac De La Rue Des Martyrs » que ce joli moment et cette très belle prestation se termine.

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BOB’S NOT DEAD

Auteur, compositeur, l’artiste chante la vie, l’amour, la révolte. Seul sur scène avec ses guitares et sa boîte à rythmes, le chanteur nous embarque dans son univers, présentant chacun de ses morceaux avec cette gouaille qui lui est propre. Certains diront qu’il nous rappelle Renaud dans les années 70/80. Fort du nouvel album « Les Os Sur La Peau » sorti en 2023, Bob’s Not Dead nous en présente quelques extraits ce soir, dont le titre éponyme, ainsi que « Moi L’Auvergnat », « Un Rayon De Soleil », « Gitan Refoulé » (évoquant Toma Feterman de La Caravane Passe), « Tanguy Tango »… Tour à tour nostalgique, émouvant et drôle, avec le mot juste et la formule qui tue, Bob’s Not Dead nous offre une vraie poésie du quotidien et une tendresse infinie.  Le chanteur à texte punk n’roll musette, comme il se présente lui-même, a ravi le public venu très nombreux au pied de la scène. Une très belle prestation et  des applaudissements nourris à l’issue du set !

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LA RUDA

Le groupe emblématique de ska-rock prend possession de la scène et lance les festivités avec « L’Instinct Du Meilleur ». Le set démarre de façon très rock et très rythmée. D’emblée, La Ruda enflamme Watts À Bar. La foule est en ébullition. L’ambiance et le tempo montent encore d’un cran avec  » La Trajectoire De L’Homme Canon ». Quelle énergie mes amis ! Le show se poursuit avec « Le Bruit Du Bang », « Tant D’Argent Dans Le Monde » et « L’Odyssée Du Réel ». L’accueil est des plus chaleureux. Le public, compact et déterminé, scande chaque mot avec une ferveur qui donne des frissons. Les mélodies envoûtantes de La Ruda créent une communion parfaite entre le groupe et ses fans. Les titres s’enchaînent avec le même engouement : « Que Le Bon L’Emporte », « Profession Détective », « Go To The Party », « Trianon ». Les cuivres sont à l’honneur au lancement de « 1982 ». La Ruda navigue entre le rock, le ska et le reggae sans aucun problème. Le public est aux anges avec ce mélange de styles, déclenchant une vague de danses et de sauts frénétiques. Chaque chanson est accueillie par une ovation. L’énergie des festivaliers ne faiblit pas, bien au contraire, elle monte crescendo à chaque nouveau titre. « Unis », « Le Prix Du Silence » et « Roots Ska Goods » nous amènent petit à petit à la fin du set. C’est avec « L’Art De La Joie » et « L’École Des Sous-Sols » que le set se termine. Le groupe nous a offert une prestation explosive et un moment de pure euphorie collective.

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DIDIER SUPER

Le Festival Watts À Bar accueille ce soir un artiste pas comme les autres, un OVNI. L’inclassable Didier Super apparaît avec une longue chevelure rousse, et embarque le public dans ses délires et ses chansons. Le parterre est noir de monde. Accompagné d’un bassiste, d’un batteur et de 3 charmantes choristes, il provoque malignement les féministes, les politiques, etc. Il n’hésite pas à sortir toutes les horreurs possibles. Totalement déjanté, il fait sensation auprès du public qui en prend également plein les dents. Très trash et corrosif sur l’âge, la vie ratée, l’homosexualité… Tout y passe. Mi-concert, mi-one man show, le délire est absolument complet. Le spectacle de Didier Super part dans tous les sens. Il se retrouve à la régie pour interpréter quelques titres et revient sur scène en se faisant porter par la foule. Didier Super nous a offert un moment de pur délire, où la musique, l’humour et la critique sociale se sont mêlés pour une performance unique dans l’irrévérence. Ceux qui s’attendaient à un concert classique en ont eu pour leur argent – ou plutôt pour leur dérision.

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TAGADA JONES

Une petite intro musicale annonce le début du show. Des flammes font leur apparition dans des bidons sur lesquels apparaissent les lettres T G D J N S. Quelques explosions sonores et lumineuses, et l’arrivée des protagonistes se fait sous les applaudissements. Le set est lancé avec « Le Dernier Baril », extrait de l’album « À Feu Et À Sang » sorti en 2020. Des feux d’artifice sortent du sol. L’ambiance est détonante dès le départ. Niko adresse ses premiers mots au public. Bonsoir Bar Le Duc !!! On est Tagada Jones !!! L’enchaînement est fait avec « Je Suis Démocratie », militant pour la liberté d’expression. « Nous Avons La Rage » est dédié à tous ceux qui sont en lutte. Le morceau fait allusion aux différentes manifestations qui ont donné lieu à une répression terrible des forces de l’ordre. Quelle furie et quel rythme les amis !!! Les pogos et les slams ont fait leur apparition dans la fosse. Les titres s’enchaînent : « Zéro De Conduite », « Cargo », « De L’Amour Et Du Sang », « Combien De Temps Encore ? ». L’ambiance est électrique, les textes virulents et engagés. Les Rennais, avec leur punk metal, sont toujours aussi affutés. Niko, très investi dans la performance, au chant furieux, embarque le public avec ses compagnons de scène tout aussi énergiques. Les protagonistes naviguent sur le plateau en le parcourant de long en large. La déferlante se poursuit avec « Le Poignard » et « Vendredi 13 ». Une chanson qu’on a écrite après les attentats… La séquence est forte en émotion. Le public chante avec le poing en l’air, en souvenir des victimes du Bataclan. « Elle Ne Voulait Pas » et « Manipulé » nous amènent au classique « De Rires & De Larmes ». Chaque morceau est accueilli par une clameur générale. Entre deux morceaux, Nico harangue la foule sur des sujets d’actualité, en rappelant l’importance de rester mobilisés face aux injustices sociales et aux dérives politiques. La prestation semble gagner en intensité à chaque nouvelle chanson. Les guitares grondent, la batterie martèle, et la voix de Nico, toujours aussi rageuse, résonne avec une puissance intacte. « Nation To Nation » met « Le Feu Aux Poudres », et « Mort Aux Cons » nous amène petit à petit à la fin du set. C’est avec « Cayenne » de Parabellum que le set se termine. Le groupe remercie l’organisation, les techniciens… et quitte la scène sous les applaudissements au son de « Porcherie ». Quelle énergie !!! Quelle ambiance !!! Une prestation exceptionnelle !!!

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SIDILARSEN

Les protagonistes débarquent sur scène et lancent les festivités avec « Intox ». Le groupe adresse ses premiers mots au public. Est-ce que vous êtes prêts à « Retourner La France » ?!! David harangue la foule. Y a t-il une chance de retourner Watts À Bar ?!! Je crois que la réponse est clairement oui… Le parterre exulte et offre une ovation. Merci !!! « Money Game » est envoyé dans la foulée. Le public est aux anges et le fait savoir une nouvelle fois par ses applaudissements. Merci cher public !!! Le nouvel album « Que La Lumière Soit » est mis à l’honneur avec « On Revient sur Terre » et « Du Sang Sur Les Fleurs ». La déferlante se poursuit avec « Comme On Vibre ». David harangue encore une fois la foule. Watts À Bar !!! Est-ce que tu aimes le rock’n roll ?!! Est-ce que tu veux du rock’n roll ?!! « Back To Basics » est envoyé et nous amène au traditionnel rappel. Le retour est fait avec « À Vif » et « On Va Tous Crever ». Le temps de remercier l’organisation, les techniciens, les bénévoles, les autres groupes et le public, et c’est avec « Des Milliards » que le show se termine. Le public reprend en choeur pour un final monumental. Contre une élite ! Impossible qu’ils nous évitent !!!! Quelle soirée ! Quelle ambiance ! Quel rythme ! Sidilarsen nous a offert un très grand moment. Un show intense et survolté !

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Photos : Fabrice A.

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