Watts À Bar /
Le 25 Août 2023 /
Bar Le Duc (55) /
Notre avis : [star rating= »5″ max= »5″]
La 12ème édition du Festival Watts À Bar a eu lieu ce week-end à Bar-le-Duc (55). L’Association Be Real a une nouvelle fois tout donné pour que cet événement soit une belle réussite. Comme d’habitude, la première soirée était placée sous les auspices du rock, du punk et du metal, avec comme locomotives : Mass Hysteria, Ludwig Von 88 et Les Wampas. Cleaver, Burning Heads et Darcy nous ont également offert de très bons moments.
LES WAMPAS
C’est avec Les Wampas que nous avons le plaisir de débuter cette très belle soirée. Sur « L’Amour Est Un Bouquet De Violettes », les protagonistes débarquent sur scène et lancent les festivités avec « Sauver Le Monde ». D’emblée, le roi du punk-rock secoue Marbeaumont et réveille très vite les ardeurs du public. « Tempête, Tempête » et « L’Aquarium Tactile » sont envoyés dans la foulée. Le chanteur n’hésite pas à aller au contact de la foule et à déambuler dans la fosse sur « C’Est L’Amour ». Il court partout avec son micro, prend dans ses bras les uns et les autres. Un vent de folie souffle sur le Watts À Bar. « L’Amour, C’Est Politique », lance-t-il. Les titres s’enchaînent : « Le Grand Amour », « Comme Un Punk En Hiver », où un wall of death est organisé. Il titille le public, le provoque pour faire monter encore un peu plus l’intensité et la folie qui règne dans l’enceinte. Vous êtes plus mous que le public de Bigflo et Oli et de Keen V ! Il répète à tue-tête qu’il est un « Punk Ouvrier ». Voici une chanson sur un sujet de la plus grande importance… Une chanson sur mon chien… « Frontignan Blues » est ainsi amené. Le show se poursuit avec le tube « Manu Chao » que le public reprend en choeur. « Rising » nous est ensuite proposé. L’artiste s’installe sur une chaise avec laquelle il va se faire porter par la foule pour « Les Bottes Rouges ». Après « L’Avocat », nous avons droit à « Ce Soir C’est Noël » où il invite Ferdinand (un garçon du public) à monter sur scène. Ça ressemble à une séquence de l’école des fans, où Didier se retrouve dans le rôle de Jacques Martin. Comment tu t’appelles ? Tu habites où ? T’es venu avec ton papa et ta maman ? « Yeah Yeah » est envoyé tel un scud, et nouveau bain de foule encore une fois! Un hommage est rendu à Marco Pantani avec « Rimini ». Le public chante encore et les filles sont invitées à monter sur scène pour danser sur « Où Sont Les Femmes » et « Petite Fille ». « For The Rock » nous amène petit à petit à la fin du set. « C’Est Juste Une Petite Voix » vient terminer ce show complètement fou. Didier finit dans la régie pour saluer la foule, après avoir une nouvelle fois traversé la fosse. Belle entrée en matière pour ouvrir le festival !
Les photos de la soirée : ici.
CLEAVER
C’est un immense plaisir de retrouver Cleaver après les avoir vus en juin dernier au Hellfest ! La formation originaire de Commercy prend possession de la scène et lance les festivités avec « Desperate », extrait de l’album « No More Must Crowl » sorti l’année dernière. Mathis harangue la foule. Si c’est la première fois que vous voyez Cleaver, faites du bruit ! « Sunset » est envoyé dans la foulée et amène des applaudissements nourris. Merci beaucoup ! Cleaver nous propose un metal brut de décoffrage, combinant des riffs intenses, des parties vocales claires et saturées, sans oublier une batterie puissante qui apporte une touche de technicité à l’ensemble. Un metal tranchant, qui mêle intensité, violence et émotion. Le chanteur s’adresse une nouvelle fois au public. Approchez-vous ! On est content d’être ici ! On s’appelle Cleaver, on vient de Commercy ! Le prochain morceau s’appelle « Thudding Stares » ! Le groupe reçoit une nouvelle ovation et le show continue avec « Dressed In Sorrow ». « K.Y.G. (Kill Your Guru) » est envoyé tel un scud. Un nouveau morceau nous est proposé – nous n’avons malheureusement pas le titre – et les déflagrations se poursuivent avec « The Plight ». L’accueil est chaleureux encore une fois. Merci beaucoup ! « Inner Voice », « Light On » et « No More Must Crawl » nous amènent petit à petit à la fin du tour de chant. On arrive au dernier morceau… C’est avec « Grief » que le set se termine. Cleaver nous a offert une très belle prestation. Bravo et merci les gars !
Les photos de la soirée : ici.
LUDWIG VON 88
Ludwig Von 88 propage son punk rock depuis 1983. Après une séparation en 1999, le groupe se reforme en 2016 et ne cesse depuis de tourner dans l’Hexagone. La formation était de passage ce soir au Festival « Watts À Bar ». Les protagonistes débarquent sur scène avec des déguisements qu’il changeront régulièrement au cours de ce tour de chant, en fonction de la thématique de chaque chanson. Bonsoir ! Salut à tous ! On fête nos 40 ans ! Dans le décor fleuri de la scène, les festivités sont lancées avec « HLM ». Merci le Watts À Bar ! Ça va ? Voici un morceau sympathique, dont j’n’ai aucune idée du nom… Un lancer de confettis et nous continuons avec « Oui Oui Et La Voiture Jaune », suivi de « Jean-Pierre Ramone » et « Chuck Norris Dans La Prairie (Si Señor) ». Un morceau de ska nous est ensuite proposé avec « Mon Cœur S’Envole ». Des confettis encore une fois, et « Sur La Vie D’Mon Père » est envoyé dans la foulée. L’accueil est chaleureux. Merci foule adorée ! Les Ludwig nous font voyager en passant par « New Orleans » et « Bilbao ». Le show se poursuit avec « Guerriers Balubas ». Je suis content, car quand j’étais petit, on ne venait jamais en vacances à Bar Le Duc… Je voulais faire astronaute, et finalement j’ai fait un « Job De Merde ». Comme dans un concert de Jean Jacques Goldman ou de Patrick Bruel, on va chanter… Les voyelles d’un côté, les consonnes de l’autre… « Pocahontas (Chaque Fois) » est ainsi annoncé. Des ballons géants sont envoyés dans la foule. Vous connaissez la Bretagne ? Vous aimez le sport ? Et nous voilà partis avec « Louison Bobet For Ever », suivi de « Club Med ». Voici un morceau contre toutes les armées : « Marche » ! « Fistfuck Playa Club » et « Come On Boys », contre le FN, le RN, s’ensuivent. Les briquets et les leds de téléphone s’allument pour « William Kramps Le Tueur De Bouchers ». L’accueil est chaleureux. Merci beaucoup ! Le groupe quitte la scène pour le traditionnel rappel. Le retour est fait avec « 30 Millions D’Amis ». Un vieux morceau nous est ensuite proposé : « Pololop (Les Iroquois À Cheveux Verts) ». Le temps de remercier l’organisation, les bénévoles, les techniciens, le public, et « Houla La ! » vient terminer le set.
Les photos de la soirée : ici.
BURNING HEADS
Le show des Burning Heads est joué pied au plancher et sans fioriture. Les festivités sont lancées avec « Time’s Up », suivi de « Pharmageddon » et « Not a Robot ». Toujours sur un rythme fou, le set se poursuit avec « All Set To Glow ». Les titres s’enchaînent : « Little Bird », « Fine », « Endless Loop (In My Head) ». Les applaudissements sont nourris. Merci beaucoup ! Burning Heads ne laisse aucun répit au public. Toujours aussi fougueux, le tour de chant se poursuit avec « C.O.L.L.A.P.S.E. », « Gigi Pirate », « Push Me ». Le groupe nous présente « Wrong Direction » qui figure sur l’album sorti en avril 2022. « Reaction » est envoyé dans la foulée. Sans pilote automatique, voici une petite chanson sur la vie, sur le punk rock… « Autopilot Off » est ainsi amené. Toujours à la vitesse de l’éclair, « Break Me Down » est envoyé tel un scud. Un rythme un peu plus chaloupé nous est proposé avec « Fear », avant d’envoyer un petit message aux lobbies pharmaceutiques qui nous vendent du rêve en boîte avec « Pop A Pill ». « Anger Of Yesterday », « Gwardeath & Nasty » et « Angry Sometimes » s’ensuivent. « Super Modern World » nous amène petit à petit à la fin du show. C’est avec « Handcuffed » que le set se termine. Fondé en 1988, et originaire d’Orléans, Burning Heads excelle toujours dans le punk rock, flirtant avec le hardcore mélodique californien.
Les photos de la soirée : ici.
MASS HYSTERIA
Les premiers sons retentissent avec « Mass Veritas ». L’excitation est palpable et le public claque des mains. Il est déjà chaud bouillant ! Mouss s’adresse d’emblée à la foule. Bonsoir les furieux !!! Bonsoir les furieuses !!! Le groupe reçoit une ovation dès le départ. Les bras se lèvent et Marbeaumont hurle sa joie. Les slams sont lancés sur « Positif À Bloc », envoyé tel un scud. « Plus Qu’aucune Mer » et « Chien De La Casse » sont envoyés dans la foulée. Quelle débauche d’énergie mes amis ! Le prochain morceau est pour oublier le quotidien, avec la joie comme vengeance : « Vae Soli ! ». Guitaristes et bassiste naviguent et occupent pleinement la scène, se postant en première ligne, renforçant la sensation de puissance. Mouss parcourt également la scène de long en large, saluant les résistants culturels. « Notre Complot » vient poursuivre le show. Les applaudissements sont chaleureux. Merci les comploteurs ! « Nerf De Boeuf » amène une nouvelle ovation, suivi de « Se Brûler Sûrement ». Il vous reste un peu de jus ?!! « Reprendre Mes Esprits » déclenche un nouveau circle-pit. La déferlante se poursuit avec « Arômes Complexes ». Le public s’agenouille avant de se relever énergiquement. « L’Enfer Des Dieux » et « Encore Sous Pression » sont envoyés dans la foulée et les titres s’enchaînent « Tout Est Poison », « Le Grand Réveil », « Contraddiction ». Des petits soucis techniques, de son, de lumière, n’empêchent pas la suite du show. Le groupe se fait éclairer avec les leds des téléphones portables. « Furia » nous amène petit à petit à la fin du set. Le groupe fait monter les enfants sur scène. C’est avec « Plus Que Du Metal » que le set se termine. Jump et wall of death sont de la partie. Quelle débauche d’énergie ! Un show intense et mémorable !!!
Les photos de la soirée : ici.
DARCY
Dans un registre rock, écorché et révolté, Darcy démarre son concert pied au plancher avec « Cuidado », dans un bruit étouffé, un son un peu dégueu, d’où peine à sortir la voix d’Irvin, le chanteur du groupe. C’est d’autant plus dommage que les textes de Darcy sont des brûlots vindicatifs qui ont tendances à clouer l’auditeur ! C’est le chant de la colère qu’il déverse sur « Notre Hymne » que le public reprend en choeur. Un morceau contre le RN nous est proposé avec « Rediaboliser ». Le son s’améliore petit à petit. Le concert est puissant, presque punk hardcore. « Machine De Guerre » et « Viens Chercher Pogo » sont envoyés dans la foulée. Ce set détonant se poursuit avec « L’Étincelle Au Brasier » qui nous amène à une petite reprise : « La Bière », des Garçons Bouchers. Les titres s’enchaînent : « Solution », « La Marine », « La Force ». Nous arrivons petit à petit à la fin du tour de chant avec « Enragé ». C’est avec « Fangio » que le set se termine. Une belle découverte sur scène, qui demande juste une petite mise au point du coté des balances !
Les photos de la soirée : ici.
Watts À Bar : Facebook / Instagram / Twitter / Site Officiel
Photos : Fabrice A.
#Live / #Report / #LiveReport / #Review / #LiveReview / #Photos / #Pictures
Le 25 Août 2023 /
Bar Le Duc (55) /
Notre avis : [star rating= »5″ max= »5″]
La 12ème édition du Festival Watts À Bar a eu lieu ce week-end à Bar-le-Duc (55). L’Association Be Real a une nouvelle fois tout donné pour que cet événement soit une belle réussite. Comme d’habitude, la première soirée était placée sous les auspices du rock, du punk et du metal, avec comme locomotives : Mass Hysteria, Ludwig Von 88 et Les Wampas. Cleaver, Burning Heads et Darcy nous ont également offert de très bons moments.
LES WAMPAS
C’est avec Les Wampas que nous avons le plaisir de débuter cette très belle soirée. Sur « L’Amour Est Un Bouquet De Violettes », les protagonistes débarquent sur scène et lancent les festivités avec « Sauver Le Monde ». D’emblée, le roi du punk-rock secoue Marbeaumont et réveille très vite les ardeurs du public. « Tempête, Tempête » et « L’Aquarium Tactile » sont envoyés dans la foulée. Le chanteur n’hésite pas à aller au contact de la foule et à déambuler dans la fosse sur « C’Est L’Amour ». Il court partout avec son micro, prend dans ses bras les uns et les autres. Un vent de folie souffle sur le Watts À Bar. « L’Amour, C’Est Politique », lance-t-il. Les titres s’enchaînent : « Le Grand Amour », « Comme Un Punk En Hiver », où un wall of death est organisé. Il titille le public, le provoque pour faire monter encore un peu plus l’intensité et la folie qui règne dans l’enceinte. Vous êtes plus mous que le public de Bigflo et Oli et de Keen V ! Il répète à tue-tête qu’il est un « Punk Ouvrier ». Voici une chanson sur un sujet de la plus grande importance… Une chanson sur mon chien… « Frontignan Blues » est ainsi amené. Le show se poursuit avec le tube « Manu Chao » que le public reprend en choeur. « Rising » nous est ensuite proposé. L’artiste s’installe sur une chaise avec laquelle il va se faire porter par la foule pour « Les Bottes Rouges ». Après « L’Avocat », nous avons droit à « Ce Soir C’est Noël » où il invite Ferdinand (un garçon du public) à monter sur scène. Ça ressemble à une séquence de l’école des fans, où Didier se retrouve dans le rôle de Jacques Martin. Comment tu t’appelles ? Tu habites où ? T’es venu avec ton papa et ta maman ? « Yeah Yeah » est envoyé tel un scud, et nouveau bain de foule encore une fois! Un hommage est rendu à Marco Pantani avec « Rimini ». Le public chante encore et les filles sont invitées à monter sur scène pour danser sur « Où Sont Les Femmes » et « Petite Fille ». « For The Rock » nous amène petit à petit à la fin du set. « C’Est Juste Une Petite Voix » vient terminer ce show complètement fou. Didier finit dans la régie pour saluer la foule, après avoir une nouvelle fois traversé la fosse. Belle entrée en matière pour ouvrir le festival !
Les photos de la soirée : ici.
CLEAVER
C’est un immense plaisir de retrouver Cleaver après les avoir vus en juin dernier au Hellfest ! La formation originaire de Commercy prend possession de la scène et lance les festivités avec « Desperate », extrait de l’album « No More Must Crowl » sorti l’année dernière. Mathis harangue la foule. Si c’est la première fois que vous voyez Cleaver, faites du bruit ! « Sunset » est envoyé dans la foulée et amène des applaudissements nourris. Merci beaucoup ! Cleaver nous propose un metal brut de décoffrage, combinant des riffs intenses, des parties vocales claires et saturées, sans oublier une batterie puissante qui apporte une touche de technicité à l’ensemble. Un metal tranchant, qui mêle intensité, violence et émotion. Le chanteur s’adresse une nouvelle fois au public. Approchez-vous ! On est content d’être ici ! On s’appelle Cleaver, on vient de Commercy ! Le prochain morceau s’appelle « Thudding Stares » ! Le groupe reçoit une nouvelle ovation et le show continue avec « Dressed In Sorrow ». « K.Y.G. (Kill Your Guru) » est envoyé tel un scud. Un nouveau morceau nous est proposé – nous n’avons malheureusement pas le titre – et les déflagrations se poursuivent avec « The Plight ». L’accueil est chaleureux encore une fois. Merci beaucoup ! « Inner Voice », « Light On » et « No More Must Crawl » nous amènent petit à petit à la fin du tour de chant. On arrive au dernier morceau… C’est avec « Grief » que le set se termine. Cleaver nous a offert une très belle prestation. Bravo et merci les gars !
Les photos de la soirée : ici.
LUDWIG VON 88
Ludwig Von 88 propage son punk rock depuis 1983. Après une séparation en 1999, le groupe se reforme en 2016 et ne cesse depuis de tourner dans l’Hexagone. La formation était de passage ce soir au Festival « Watts À Bar ». Les protagonistes débarquent sur scène avec des déguisements qu’il changeront régulièrement au cours de ce tour de chant, en fonction de la thématique de chaque chanson. Bonsoir ! Salut à tous ! On fête nos 40 ans ! Dans le décor fleuri de la scène, les festivités sont lancées avec « HLM ». Merci le Watts À Bar ! Ça va ? Voici un morceau sympathique, dont j’n’ai aucune idée du nom… Un lancer de confettis et nous continuons avec « Oui Oui Et La Voiture Jaune », suivi de « Jean-Pierre Ramone » et « Chuck Norris Dans La Prairie (Si Señor) ». Un morceau de ska nous est ensuite proposé avec « Mon Cœur S’Envole ». Des confettis encore une fois, et « Sur La Vie D’Mon Père » est envoyé dans la foulée. L’accueil est chaleureux. Merci foule adorée ! Les Ludwig nous font voyager en passant par « New Orleans » et « Bilbao ». Le show se poursuit avec « Guerriers Balubas ». Je suis content, car quand j’étais petit, on ne venait jamais en vacances à Bar Le Duc… Je voulais faire astronaute, et finalement j’ai fait un « Job De Merde ». Comme dans un concert de Jean Jacques Goldman ou de Patrick Bruel, on va chanter… Les voyelles d’un côté, les consonnes de l’autre… « Pocahontas (Chaque Fois) » est ainsi annoncé. Des ballons géants sont envoyés dans la foule. Vous connaissez la Bretagne ? Vous aimez le sport ? Et nous voilà partis avec « Louison Bobet For Ever », suivi de « Club Med ». Voici un morceau contre toutes les armées : « Marche » ! « Fistfuck Playa Club » et « Come On Boys », contre le FN, le RN, s’ensuivent. Les briquets et les leds de téléphone s’allument pour « William Kramps Le Tueur De Bouchers ». L’accueil est chaleureux. Merci beaucoup ! Le groupe quitte la scène pour le traditionnel rappel. Le retour est fait avec « 30 Millions D’Amis ». Un vieux morceau nous est ensuite proposé : « Pololop (Les Iroquois À Cheveux Verts) ». Le temps de remercier l’organisation, les bénévoles, les techniciens, le public, et « Houla La ! » vient terminer le set.
Les photos de la soirée : ici.
BURNING HEADS
Le show des Burning Heads est joué pied au plancher et sans fioriture. Les festivités sont lancées avec « Time’s Up », suivi de « Pharmageddon » et « Not a Robot ». Toujours sur un rythme fou, le set se poursuit avec « All Set To Glow ». Les titres s’enchaînent : « Little Bird », « Fine », « Endless Loop (In My Head) ». Les applaudissements sont nourris. Merci beaucoup ! Burning Heads ne laisse aucun répit au public. Toujours aussi fougueux, le tour de chant se poursuit avec « C.O.L.L.A.P.S.E. », « Gigi Pirate », « Push Me ». Le groupe nous présente « Wrong Direction » qui figure sur l’album sorti en avril 2022. « Reaction » est envoyé dans la foulée. Sans pilote automatique, voici une petite chanson sur la vie, sur le punk rock… « Autopilot Off » est ainsi amené. Toujours à la vitesse de l’éclair, « Break Me Down » est envoyé tel un scud. Un rythme un peu plus chaloupé nous est proposé avec « Fear », avant d’envoyer un petit message aux lobbies pharmaceutiques qui nous vendent du rêve en boîte avec « Pop A Pill ». « Anger Of Yesterday », « Gwardeath & Nasty » et « Angry Sometimes » s’ensuivent. « Super Modern World » nous amène petit à petit à la fin du show. C’est avec « Handcuffed » que le set se termine. Fondé en 1988, et originaire d’Orléans, Burning Heads excelle toujours dans le punk rock, flirtant avec le hardcore mélodique californien.
Les photos de la soirée : ici.
MASS HYSTERIA
Les premiers sons retentissent avec « Mass Veritas ». L’excitation est palpable et le public claque des mains. Il est déjà chaud bouillant ! Mouss s’adresse d’emblée à la foule. Bonsoir les furieux !!! Bonsoir les furieuses !!! Le groupe reçoit une ovation dès le départ. Les bras se lèvent et Marbeaumont hurle sa joie. Les slams sont lancés sur « Positif À Bloc », envoyé tel un scud. « Plus Qu’aucune Mer » et « Chien De La Casse » sont envoyés dans la foulée. Quelle débauche d’énergie mes amis ! Le prochain morceau est pour oublier le quotidien, avec la joie comme vengeance : « Vae Soli ! ». Guitaristes et bassiste naviguent et occupent pleinement la scène, se postant en première ligne, renforçant la sensation de puissance. Mouss parcourt également la scène de long en large, saluant les résistants culturels. « Notre Complot » vient poursuivre le show. Les applaudissements sont chaleureux. Merci les comploteurs ! « Nerf De Boeuf » amène une nouvelle ovation, suivi de « Se Brûler Sûrement ». Il vous reste un peu de jus ?!! « Reprendre Mes Esprits » déclenche un nouveau circle-pit. La déferlante se poursuit avec « Arômes Complexes ». Le public s’agenouille avant de se relever énergiquement. « L’Enfer Des Dieux » et « Encore Sous Pression » sont envoyés dans la foulée et les titres s’enchaînent « Tout Est Poison », « Le Grand Réveil », « Contraddiction ». Des petits soucis techniques, de son, de lumière, n’empêchent pas la suite du show. Le groupe se fait éclairer avec les leds des téléphones portables. « Furia » nous amène petit à petit à la fin du set. Le groupe fait monter les enfants sur scène. C’est avec « Plus Que Du Metal » que le set se termine. Jump et wall of death sont de la partie. Quelle débauche d’énergie ! Un show intense et mémorable !!!
Les photos de la soirée : ici.
DARCY
Dans un registre rock, écorché et révolté, Darcy démarre son concert pied au plancher avec « Cuidado », dans un bruit étouffé, un son un peu dégueu, d’où peine à sortir la voix d’Irvin, le chanteur du groupe. C’est d’autant plus dommage que les textes de Darcy sont des brûlots vindicatifs qui ont tendances à clouer l’auditeur ! C’est le chant de la colère qu’il déverse sur « Notre Hymne » que le public reprend en choeur. Un morceau contre le RN nous est proposé avec « Rediaboliser ». Le son s’améliore petit à petit. Le concert est puissant, presque punk hardcore. « Machine De Guerre » et « Viens Chercher Pogo » sont envoyés dans la foulée. Ce set détonant se poursuit avec « L’Étincelle Au Brasier » qui nous amène à une petite reprise : « La Bière », des Garçons Bouchers. Les titres s’enchaînent : « Solution », « La Marine », « La Force ». Nous arrivons petit à petit à la fin du tour de chant avec « Enragé ». C’est avec « Fangio » que le set se termine. Une belle découverte sur scène, qui demande juste une petite mise au point du coté des balances !
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Photos : Fabrice A.
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By Fabrice A. • Reportage Festival, Reportages • Tags: Bar le Duc, Burning Heads, Cleaver, Darcy, Les Wampas, Ludwig Von 88, Mass Hysteria, WAB, Watts A Bar