2019 – 10 titres – 70’08 Label : Differ-Ant Style : Post Pop, Contemporain Music Origine : France, IDF, Boulogne-Billancourt (92)
Date de sortie de l’album : 1er mars 2019
Notre avis :
Par Mike S.
Tabula rasa ! Oubliez tout ce que vous avez déjà pu entendre de Watine. Ou presque… Catherine Watine fait table rase de ses précédents projets musicaux, qui alliait sa voix et son piano dans un univers de chansons aérien. Pour son 7e projet musical, la chanteuse oublie sa voix et s’en va se régénérer dans des mondes parallèles, aux frontières de la musique classique ou contemporaine, de la musique électronique et de l’ambiant rock.
En repoussant ainsi ses frontières musicales, Watine réinvente son propre univers n’hésitant à laisser se rencontrer des instruments classiques et modernes. Avec des compositions riches et exigeantes, elle construit des climats cinématographiques qui pourraient parfaitement illustrer de grandes productions dans la veine futuriste et épique de Dune ou de Blade Runner, autant que des films d’auteur à la mélancolique attachante. A l’image de ce long Verrophone qui met en scène un piano classique et des superpositions de couches électroniques à la fois rythmiques et ambiants. Un mariage heureux entre l’organique et le synthétique.
Aidé aussi par l’illustration artistique de l’album empreint d’imaginaire intemporel proche de Magritte ou Dali, la musique de Géométrie sous-cutanées nous entraîne toujours plus profondément dans ce monde de rêves, des paysages irréels, déconnecté du temps, à l’instar de ce Undying Pizzicato dont la guitare acoustique a un son très 70’s alors que les couches electro superposées sont très modernes. C’est à la fois très visuel et émotionnel. Tout l’album vous plonge progressivement et irrémédiablement dans une sorte de léthargie, une hypnose qui transforme votre état de conscience en rêve. Si vous osez lâcher prise, le voyage n’en sera que plus agréable et relaxant. Et si vous croyez aux bienfaits de la musicothérapie, cette Lovesick en est l’outil le plus adapté de ce disque et pourrait vous soigner de bien des maux.
Sur la dernière piste, Jetlag, Watine retrouve Catherine, et sa voix suave et mélancolique, dans un long monologue poétique, rythmé par une percussion synthétique post-industrielle (proche des Neuboten) et des cordes, vrais ou fausses, qui vous font hésiter une fois encore entre rêve et réalité.
Géométrie sous-cutanées ou l’art – mineur ou majeur… – de provoquer des émotions à fleur de peau.
Watine – Géométrie sous-cutanées
2019 – 10 titres – 70’08
Label : Differ-Ant
Style : Post Pop, Contemporain Music
Origine : France, IDF, Boulogne-Billancourt (92)
Date de sortie de l’album : 1er mars 2019
Notre avis :
Par Mike S.
Tabula rasa ! Oubliez tout ce que vous avez déjà pu entendre de Watine. Ou presque… Catherine Watine fait table rase de ses précédents projets musicaux, qui alliait sa voix et son piano dans un univers de chansons aérien. Pour son 7e projet musical, la chanteuse oublie sa voix et s’en va se régénérer dans des mondes parallèles, aux frontières de la musique classique ou contemporaine, de la musique électronique et de l’ambiant rock.
En repoussant ainsi ses frontières musicales, Watine réinvente son propre univers n’hésitant à laisser se rencontrer des instruments classiques et modernes. Avec des compositions riches et exigeantes, elle construit des climats cinématographiques qui pourraient parfaitement illustrer de grandes productions dans la veine futuriste et épique de Dune ou de Blade Runner, autant que des films d’auteur à la mélancolique attachante. A l’image de ce long Verrophone qui met en scène un piano classique et des superpositions de couches électroniques à la fois rythmiques et ambiants. Un mariage heureux entre l’organique et le synthétique.
Aidé aussi par l’illustration artistique de l’album empreint d’imaginaire intemporel proche de Magritte ou Dali, la musique de Géométrie sous-cutanées nous entraîne toujours plus profondément dans ce monde de rêves, des paysages irréels, déconnecté du temps, à l’instar de ce Undying Pizzicato dont la guitare acoustique a un son très 70’s alors que les couches electro superposées sont très modernes. C’est à la fois très visuel et émotionnel. Tout l’album vous plonge progressivement et irrémédiablement dans une sorte de léthargie, une hypnose qui transforme votre état de conscience en rêve. Si vous osez lâcher prise, le voyage n’en sera que plus agréable et relaxant. Et si vous croyez aux bienfaits de la musicothérapie, cette Lovesick en est l’outil le plus adapté de ce disque et pourrait vous soigner de bien des maux.
Sur la dernière piste, Jetlag, Watine retrouve Catherine, et sa voix suave et mélancolique, dans un long monologue poétique, rythmé par une percussion synthétique post-industrielle (proche des Neuboten) et des cordes, vrais ou fausses, qui vous font hésiter une fois encore entre rêve et réalité.
Géométrie sous-cutanées ou l’art – mineur ou majeur… – de provoquer des émotions à fleur de peau.
Site officiel/ Facebook
Line-up :
Catherine Watine
Tracklist :
01 – Over Freeways – 4’27
02 – Sheer Power – 6’11
03 – Undying Pizzicato – 6’22
04 – Verrophone – 7’33
05 – Erratic Soul – 6’27
06 – Melancholia My Love – 5’24
07 – Lovesick – 9’47
08 – Raining Bees – 3’45
09 – Hearth Walking – 4’44
10 – Jetlag – 14’09