2017 – 13 titres – 57’37 Label : Autoproduction Style : Chanson, Rock, Pop, Folk Origine : France, IDF, Paris (75) Date de sortie de l’album : 2 mars 2017
Notre avis :
par Mike S.
Auteur-Compositeur, Vincent Villard, alias Vincent V, est un musicien et un architecte du son. Cela lui a permis dans un premier temps d’accompagner d’autres musiciens dans des tournées planétaires, notamment avec Genesis et Phil Collins. Mais aujourd’hui, il donne une forme plus professionnelle aux esquisses d’album qu’il avait fait en 2007.
Baptisé « Son », ce véritable premier album de Vincent V. est produit par l’irlandais Dave Odlum (Gemma Hayes) et se présente comme un ensemble de balades Pop Folk, qui alterne entre le français et l’anglais et entre la mélancolie et l’espoir. A l’instar de I swear, premier single de cet album, clipé en forme d’ode à la nature, avec un certain regard sur l’environnement. Plus qu’un clip, c’est un court métrage de près de 7 mn plein d’élégance cinématographique et plein d’ondes positives, comme pour essayer de se persuader qu’il y a encore un espoir pour les terriens que nous sommes en ce début de XXIe siècle. On notera la présence de Maïtena Biraben, comme vous ne l’avez jamais vu.
Débutant sur Osez le bonheur, l’album prend immédiatement une couleur sépia, avec des paroles à contre courant du climat neurasthénique qu’il diffuse doucement. La voix de Vincent et la mélancolie ambiante n’est pas sans rappeler Cyril Collard (avec 2 L…) et son single Là-bas, qui illustrait le film Les nuits fauves. Une couleur qu’il conserve tout au long de ses 57 mn et de ses 13 chansons qui le composent, par intermittence, par séquençage.
« Mais comment me manquerais-tu, Si tu ne partais pas ? »
Car il y a de nombreux titres qui essaient de nous entrainer dans un registre plus Pop-Rock, plus animé, plus coloré, Show (me your love), Fondre la Tour Eiffel, New York City ou encore Helsinki, comme autant d’invitations au voyage. Mais à chaque fois, tout de même, Vincent V. vire de bord, et nous entraine à nouveau dans ses idées sombres, comme c’est le cas avec Coulent les encres, un titre qui vous cloue définitivement dans le spleen d’un dimanche de février où l’ennui n’a d’égal que la lente pluie qui s’abat contre la fenêtre.
Mais c’est à vous de voir, maintenant, laquelle de ces deux faces prendra le pas sur l’autre…. Même si chacun sait que les deux sont complémentaires, et Vincent V vient sans doute de nous l’expliquer en 57 minutes.
Entre le Yin et le Yang, le Son de Vincent V. balance doucettement.
Tracklist : 01 Oser le bonheur
02 Show (me your love)
03 I swear
04 Fondre la Tour Eiffel
05 The sparks
06 New York City
07 Son
08 A ton image
09 Helsinki
10 Coulent les encres
11 Lilya 4-ever
12 I hear your voice
13 Oser le bonheur (théme instrumental)
Vincent V – Son
2017 – 13 titres – 57’37
Label : Autoproduction
Style : Chanson, Rock, Pop, Folk
Origine : France, IDF, Paris (75)
Date de sortie de l’album : 2 mars 2017
Notre avis :
par Mike S.
Auteur-Compositeur, Vincent Villard, alias Vincent V, est un musicien et un architecte du son. Cela lui a permis dans un premier temps d’accompagner d’autres musiciens dans des tournées planétaires, notamment avec Genesis et Phil Collins. Mais aujourd’hui, il donne une forme plus professionnelle aux esquisses d’album qu’il avait fait en 2007.
Baptisé « Son », ce véritable premier album de Vincent V. est produit par l’irlandais Dave Odlum (Gemma Hayes) et se présente comme un ensemble de balades Pop Folk, qui alterne entre le français et l’anglais et entre la mélancolie et l’espoir. A l’instar de I swear, premier single de cet album, clipé en forme d’ode à la nature, avec un certain regard sur l’environnement. Plus qu’un clip, c’est un court métrage de près de 7 mn plein d’élégance cinématographique et plein d’ondes positives, comme pour essayer de se persuader qu’il y a encore un espoir pour les terriens que nous sommes en ce début de XXIe siècle. On notera la présence de Maïtena Biraben, comme vous ne l’avez jamais vu.
Débutant sur Osez le bonheur, l’album prend immédiatement une couleur sépia, avec des paroles à contre courant du climat neurasthénique qu’il diffuse doucement. La voix de Vincent et la mélancolie ambiante n’est pas sans rappeler Cyril Collard (avec 2 L…) et son single Là-bas, qui illustrait le film Les nuits fauves. Une couleur qu’il conserve tout au long de ses 57 mn et de ses 13 chansons qui le composent, par intermittence, par séquençage.
Car il y a de nombreux titres qui essaient de nous entrainer dans un registre plus Pop-Rock, plus animé, plus coloré, Show (me your love), Fondre la Tour Eiffel, New York City ou encore Helsinki, comme autant d’invitations au voyage. Mais à chaque fois, tout de même, Vincent V. vire de bord, et nous entraine à nouveau dans ses idées sombres, comme c’est le cas avec Coulent les encres, un titre qui vous cloue définitivement dans le spleen d’un dimanche de février où l’ennui n’a d’égal que la lente pluie qui s’abat contre la fenêtre.
Mais c’est à vous de voir, maintenant, laquelle de ces deux faces prendra le pas sur l’autre…. Même si chacun sait que les deux sont complémentaires, et Vincent V vient sans doute de nous l’expliquer en 57 minutes.
Entre le Yin et le Yang, le Son de Vincent V. balance doucettement.
Tracklist :
01 Oser le bonheur
02 Show (me your love)
03 I swear
04 Fondre la Tour Eiffel
05 The sparks
06 New York City
07 Son
08 A ton image
09 Helsinki
10 Coulent les encres
11 Lilya 4-ever
12 I hear your voice
13 Oser le bonheur (théme instrumental)
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