L’Autre Canal /
Ultra Vomit
+ The Manky Melters /
Le 12 Décembre 2025 – Nancy (54) /
Notre avis : 5/5.
Ce soir, L’Autre Canal s’est transformé en véritable chaudron sonore. Entre riffs ravageurs, second degré assumé et une fosse survoltée, la soirée promettait d’être aussi bruyante qu’inoubliable. En ouverture, The Manky Melters ont chauffé la salle à grands coups de punk rock nerveux et sans fioritures, préparant le terrain pour l’explosion finale. Puis Ultra Vomit a pris possession de la scène, déroulant son metal parodique ultra-efficace avec une maîtrise et une énergie communicatives. Retour sur une soirée où l’humour et la puissance ont fait cause commune, pour le plus grand bonheur d’un public conquis.
THE MANKY MELTERS
The Manky Melters embarquent le public dans un univers bouillonnant de folk punk celtique. Originaire de Sélestat, le groupe affiche d’emblée une identité forgée sur l’énergie et le partage. Giada, au chant, monte au front et mène la danse avec un charisme indéniable. La guitare de Jeremy, la basse de Matt et la batterie de Quentin posent une base punk solide et déterminée. Robin au violon, Nico au banjo et à la mandoline ajoutent des envolées virevoltantes. L’écriture est ciselée, la section rythmique précise, le sens de la mélodie évident. Les paroles oscillent entre regard acéré sur la société et appels francs au lâcher-prise. La musique, fougueuse, turbulente et festive, ravit immédiatement L’Autre Canal. Les Manky Melters, que l’on pourrait traduire par “Les Sales Gueulards” en argot Irlandais, savent clairement y faire. Formé de membres passés par The Moorings, Punky Tunes ou Beer Me Up, le groupe maîtrise ses codes. Les influences des Pogues, Dropkick Murphys, Distillers ou Bad Religion sont assumées et équilibrées. Les festivités s’ouvrent avec « Adrift » et « Yolo ». Vous êtes venus faire la fête, vous êtes venus pour danser ?!! Sur « Gin’s My Sin », la salle s’agenouille dans un joyeux chaos collectif. Le premier album « Carry On » et le single en français « Par Dessus Bord ! » trouvent un écho immédiat. « Never Grow Cold » s’adresse à ceux qui veulent garder leur âme d’enfant jusqu’au bout. Giada harangue la foule : L’Autre Canal, j’t’entends pas ! Le public gueule de plus belle. « This Wandering Day », « Shenanigans », « Sister Hymn » et « Yee Ha » défilent sans temps mort. Giada traverse la foule portée par le public pour offrir une bière à l’équipe technique. Le final se joue en wall of death sur « Star Of The County Down ». Plus que convaincant, le set est ovationné. Une petite photo souvenir et le groupe laisse la scène à Ultra Vomit.

The Manky Melters : Facebook / Instagram / TikTok / Soundcloud / Bandcamp / Youtube
Les photos de la soirée : ici.
ULTRA VOMIT
L’Autre Canal affiche complet et, dès l’extinction des lumières, on comprend que la soirée sera placée sous le signe du chaos joyeux. Ultra Vomit attaque sans détour avec « Evier Metal », immédiatement suivi de « Le Coq », déclenchant un pogo et une salle déjà en fusion. La machine est lancée et ne s’arrêtera plus. Le groupe enchaîne ensuite avec une efficacité redoutable « Doigts De Metal » et « Quand J’Étais Petit », rappelant que derrière l’absurde se cache une véritable maîtrise du riff. Le délire continue avec « Takoyaki », qui transforme la fosse en joyeuse cantine sous stéroïdes, avant que « Miction : Impossible (Sonde De B!te) » n’atteigne des sommets de mauvais goût assumé. Porté par un public conquis, Ultra Vomit déroule ses hymnes fédérateurs : « Un Chien Géant » est repris en chœur, « E-Tron (Digital Caca) » fait jumper toute la salle, tandis que « Mechanical Chiwawa » et « Calojira » rappellent que la parodie peut être aussi violente que précise. La dimension festive prend alors le dessus avec « Ricard Peinard » et « Patatas Bravas », véritables célébrations du gras et de la camaraderie, avant que « Tikawahukwa » ne pousse l’interaction à son paroxysme. L’ambiance devient presque religieuse – façon Ultra Vomit – sur « Toxoplasma Gondii (Felinus Santus) », suivie du délire total de « Je Collectionne Des Canards (Vivants) ». Moment attendu, la Minute Manard offre une parenthèse aussi improbable qu’hilarante avec « Le Banana Split » de Lio et l’incontournable « Keken ». Chacun retrouve sa place avec « GPT (À L’Instant) », déjà accueilli comme un classique, avant une messe déglinguée sur « Jésus ». La fin du set est marquée par « Mouss 2 Mass », rejoint sur scène par Léa, qui revient en policière pour l’explosif « Dead Robot Zombie Cop From Outer Space II ». En rappel, Ultra Vomit assène le coup de grâce avec « La Puissance Du Pouvoir », « Kammthaar » et l’inévitable « A.N.U.S. ». Le public ressort hilare et conquis, convaincu d’avoir assisté à une véritable célébration collective du metal et de l’absurde.

Ultra Vomit : Facebook / Instagram / TikTok / Youtube / Site Officiel
Les photos de la soirée : ici.
#Live / #Report / #LiveReport / #Review / #LiveReview / #Photos / #Pictures
Ultra Vomit
+ The Manky Melters /
Le 12 Décembre 2025 – Nancy (54) /
Notre avis : 5/5.
Ce soir, L’Autre Canal s’est transformé en véritable chaudron sonore. Entre riffs ravageurs, second degré assumé et une fosse survoltée, la soirée promettait d’être aussi bruyante qu’inoubliable. En ouverture, The Manky Melters ont chauffé la salle à grands coups de punk rock nerveux et sans fioritures, préparant le terrain pour l’explosion finale. Puis Ultra Vomit a pris possession de la scène, déroulant son metal parodique ultra-efficace avec une maîtrise et une énergie communicatives. Retour sur une soirée où l’humour et la puissance ont fait cause commune, pour le plus grand bonheur d’un public conquis.
THE MANKY MELTERS
The Manky Melters embarquent le public dans un univers bouillonnant de folk punk celtique. Originaire de Sélestat, le groupe affiche d’emblée une identité forgée sur l’énergie et le partage. Giada, au chant, monte au front et mène la danse avec un charisme indéniable. La guitare de Jeremy, la basse de Matt et la batterie de Quentin posent une base punk solide et déterminée. Robin au violon, Nico au banjo et à la mandoline ajoutent des envolées virevoltantes. L’écriture est ciselée, la section rythmique précise, le sens de la mélodie évident. Les paroles oscillent entre regard acéré sur la société et appels francs au lâcher-prise. La musique, fougueuse, turbulente et festive, ravit immédiatement L’Autre Canal. Les Manky Melters, que l’on pourrait traduire par “Les Sales Gueulards” en argot Irlandais, savent clairement y faire. Formé de membres passés par The Moorings, Punky Tunes ou Beer Me Up, le groupe maîtrise ses codes. Les influences des Pogues, Dropkick Murphys, Distillers ou Bad Religion sont assumées et équilibrées. Les festivités s’ouvrent avec « Adrift » et « Yolo ». Vous êtes venus faire la fête, vous êtes venus pour danser ?!! Sur « Gin’s My Sin », la salle s’agenouille dans un joyeux chaos collectif. Le premier album « Carry On » et le single en français « Par Dessus Bord ! » trouvent un écho immédiat. « Never Grow Cold » s’adresse à ceux qui veulent garder leur âme d’enfant jusqu’au bout. Giada harangue la foule : L’Autre Canal, j’t’entends pas ! Le public gueule de plus belle. « This Wandering Day », « Shenanigans », « Sister Hymn » et « Yee Ha » défilent sans temps mort. Giada traverse la foule portée par le public pour offrir une bière à l’équipe technique. Le final se joue en wall of death sur « Star Of The County Down ». Plus que convaincant, le set est ovationné. Une petite photo souvenir et le groupe laisse la scène à Ultra Vomit.
The Manky Melters : Facebook / Instagram / TikTok / Soundcloud / Bandcamp / Youtube
Les photos de la soirée : ici.
ULTRA VOMIT
L’Autre Canal affiche complet et, dès l’extinction des lumières, on comprend que la soirée sera placée sous le signe du chaos joyeux. Ultra Vomit attaque sans détour avec « Evier Metal », immédiatement suivi de « Le Coq », déclenchant un pogo et une salle déjà en fusion. La machine est lancée et ne s’arrêtera plus. Le groupe enchaîne ensuite avec une efficacité redoutable « Doigts De Metal » et « Quand J’Étais Petit », rappelant que derrière l’absurde se cache une véritable maîtrise du riff. Le délire continue avec « Takoyaki », qui transforme la fosse en joyeuse cantine sous stéroïdes, avant que « Miction : Impossible (Sonde De B!te) » n’atteigne des sommets de mauvais goût assumé. Porté par un public conquis, Ultra Vomit déroule ses hymnes fédérateurs : « Un Chien Géant » est repris en chœur, « E-Tron (Digital Caca) » fait jumper toute la salle, tandis que « Mechanical Chiwawa » et « Calojira » rappellent que la parodie peut être aussi violente que précise. La dimension festive prend alors le dessus avec « Ricard Peinard » et « Patatas Bravas », véritables célébrations du gras et de la camaraderie, avant que « Tikawahukwa » ne pousse l’interaction à son paroxysme. L’ambiance devient presque religieuse – façon Ultra Vomit – sur « Toxoplasma Gondii (Felinus Santus) », suivie du délire total de « Je Collectionne Des Canards (Vivants) ». Moment attendu, la Minute Manard offre une parenthèse aussi improbable qu’hilarante avec « Le Banana Split » de Lio et l’incontournable « Keken ». Chacun retrouve sa place avec « GPT (À L’Instant) », déjà accueilli comme un classique, avant une messe déglinguée sur « Jésus ». La fin du set est marquée par « Mouss 2 Mass », rejoint sur scène par Léa, qui revient en policière pour l’explosif « Dead Robot Zombie Cop From Outer Space II ». En rappel, Ultra Vomit assène le coup de grâce avec « La Puissance Du Pouvoir », « Kammthaar » et l’inévitable « A.N.U.S. ». Le public ressort hilare et conquis, convaincu d’avoir assisté à une véritable célébration collective du metal et de l’absurde.
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By Fabrice A. • Reportage Concert, Reportages 0 • Tags: L'Autre Canal, Nancy, The Manky Melters, Ultra Vomit