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Triggerfinger + Romano Nervoso

Le 13 Décembre 2017 – Luxembourg (Lux)

Notre avis :


C’est une énorme prestation à laquelle nous avons assisté ce mercredi soir à L’Atelier. La soirée affichait complet pour la venue de Triggerfinger qui a déroulé le grand jeu et enflammé la salle. La première partie assurée par Romano Nervoso a également fait sensation.

ROMANO NERVOSO

A 20h00 pétante, la formation prend possession de la scène, et Giacomo Panarisi, au chant, brandit un panneau directionnel sur lequel apparaît le nom de La Louvière. Le groupe revendique pleinement son origine et son appartenance à cette ville métissée, avec une importante communauté italienne et un lourd passé industriel. Giacomo revêt une veste en cuir rouge et un pantalon noir à paillettes, accentuant le côté glam et excentrique du groupe. Nous voilà fin prêts pour le début du show qui débute avec « The Feeling ». D’emblée, l’ambiance est mise, et le set se joue de façon très rythmée. Le groupe va parcourir les 2 albums « Born To Boogie » et « Italian Stallions », et nous présenter quelques extraits du nouvel opus intitulé « I Don’t Trust Anybody Who Doesn’t Like Rock’n’Roll » dont la sortie est prévue en février 2018. « Party Time » est envoyé, et Giacomo descend dans la fosse pour « The Story », avant de poursuivre avec « Rocking Machine ».

Romano Nervoso 2017 (2)

Le maître de cérémonie communique régulièrement avec le public. Bonjour Luxembourg ! Nous sommes Romano Nervoso ! Ça va ?! Nous sommes très contents d’être là ce soir. Il annonce alors « Glam Rock Christmas », suivi de « Rather Kill A Man Than An Animal ». Dans la foulée, nous avons droit à un morceau qui parle des jeudis soirs : « Thursday Night Fever ». Le groupe ne laisse aucun répit au public, et sans temps mort, les morceaux s’enchaînent à la vitesse de l’éclair. « Superstar » et « Blues Is The Teacher » viennent poursuivre le show. C’est le dernier morceau pour ce soir ! Merci à L’Atelier ! Merci à Triggerfinger ! Giacomo présente les musiciens, et « In The Name Of The Lord » vient clôturer le set. Il bénit le public avec son micro. Merci beaucoup mesdames et messieurs ! A la prochaine fois ! Romano Nervoso nous a offert une très belle prestation, avec un mélange de glam rock et de punk. Un set énergique et mené tambour battant !

Romano Nervoso 2017

Romano Nervoso :

Giacomo Panarisi au chant.
Lucas à la batterie.
Mick à la guitare.
Fabrice à la basse.
Ruggero à la guitare.

Romano Nervoso : Facebook / Twitter

Les photos de la soirée : ici.

TRIGGERFINGER

Le temps de changer le plateau, et « Wollensak Walk » annonce le début du show. L’arrivée sur scène de Triggerfinger se fait tout en douceur. Le calme avant la tempête… Comme d’habitude, les protagonistes ont toujours la grande classe et arborent de jolis costumes. Ruben Block est tout de bleu vêtu, tandis que les autres musiciens portent un costard noir. Sur scène, le trio évolue désormais avec le renfort de Geoffrey Burton à la guitare. Ce dernier est connu pour être le guitariste d’Arno et pour avoir également officié avec Bashung. C’est avec « Upstairs Box » que le set est lancé. « And There She Was Lying In Wait » est envoyé dans la foulée. D’emblée, la prestation est survoltée. Le jeu de scène de Ruben Block enflamme la salle avec ses attitudes. Ses postures et ses déhanchés sont d’une efficacité redoutable. « First Taste » nous ramène alors à l’album « What Grabs Ya ? » sorti en 2008. Les riffs sont incendiaires, et Mario, à la batterie, se lève et harangue la foule. Ruben en profite pour grimper à ses côtés. « By Absence Of The Sun » vient poursuivre le show, et le frontman échange quelques mots avec le public pour parler du nouvel album. « Flesh Tight » est envoyé. Le groupe reçoit une ovation, et Ruben en profite pour présenter Geoffrey à la guitare. « Perfect Match » est alors proposé, et un petit moment de douceur nous est offert au lancement de « My Baby’s Got A Gun ». Le jeu de batterie va alors se faire de plus en plus fort, de plus en plus prenant, jusqu’à l’explosion.

Triggerfinger 2017 (1)

Après une nouvelle salve d’applaudissements, « Black Panic » vient poursuivre le show. Monsieur Paul, le bassiste, est alors présenté. Les titres s’enchaînent, et « Bring Me Back A Live Wild One » voit Geoffrey venir faire le show sur le devant de la scène. Le batteur harangue encore une fois la foule et nous offre une belle démonstration. Alors que le public claque des mains, les autres musiciens viennent taper à leur tour sur la batterie. Geoffrey Burton joue des maracas. « All This Dancin’ Around » suit et amène encore une belle ovation. Merci messieurs dames ! Thank you very much ! Ruben saisit l’occasion de nous parler de la bande dessinée intitulée « Highway To Love », une fiction déjantée racontant les déboires de deux amis partis en virée pour assister à un concert des Freaktiger, groupe largement inspiré de Triggerfinger. « Colossus » est ensuite envoyé. La salle chante, et après les remerciements de rigueur, le groupe salue le public avant de quitter la scène. Le retour se fait après un rappel chaleureux. La formation nous propose une reprise de Rihanna avec « Man Down », et une autre d’Iggy Pop avec « Funtime » avant de tirer sa révérence. Triggerfinger nous a offert un set puissant et intense. Les riffs lourds et l’énergie phénoménale déployée par le groupe ont su électriser la salle pour une très belle prestation. Un show impressionnant de puissance et d’efficacité.

Triggerfinger 2017 (2)

Triggerfinger :

Ruben Block à la guitare et au chant.
Mario Goossens à la batterie.
Monsieur Paul à la basse.
Geoffrey Burton à la guitare.

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Les photos de la soirée : ici.

Photos : Dimitri D.