2016 – 10 titres – 33’18 Label : Red Telephone Box / Caroline International / Universal Music Style : Pop Origine : Ecosse, Glasgow Date de sortie de l’album : 29 avril 2016
Notre avis : [star rating= »4.5″ max= »5″]
par Mike S.
Depuis plus de 25 ans maintenant, Travis entretient une relation étonnante avec le Rock et la Pop, et surtout entre le milieu indépendant et les cimes du succès. C’est sans doute ce qui a permis à ce groupe indie écossais de tenir la rampe durant un quart de siècle et livrer sans relâche de nouveaux opus, tous les trois ou quatre ans, en mêlant à la même adresse, une certaine exigence musicale et des mélodies imparables, le tout avec la même humilité qui les caractérisent depuis toujours.
Avec seulement 8 albums au compteur en 25 ans, Travis a su mettre le temps à chaque album, pour l’enregistrer lorsque l’inspiration venait, et non lorsque les maisons de disques l’exigeaient. C’est d’ailleurs sur le propre label que sort ce 8e album, baptisé Everything at Once, que l’on peut traduire par Tout En Même Temps. Une façon d’être encore un peu plus indépendant.
Et avec les trois années que le groupe a mis pour passer de Where You Stand à Everything at Once, il a réussi de nouveau une prouesse en écrivant certainement les 10 plus belles chansons qu’il n’ait jamais écrites. Même ses classiques Turn ou Sing pourraient vous paraitre presque fade, tant les nouveaux titres sont taillées au millimètre, avec les plus beaux matériaux. ça commence avec une chanson d’amour, What Will Come, un titre assez basique, qui reprend les recettes des précédents opus, mais qui conserve cette beauté simple et attachante. Et c’est avec Magnificent Time qu’on entre dans le vif du sujet, avec un single imparable, rempli de rythmes dynamiques, de chœurs enivrants et de bonne humeur. Il n’y a que le clip un peu kitch qui gâche un peu la fête. Mais qu’importe, on se prend au jeu, et on reprend le refrain à tue-tête !
Et le plaisir ne s’arrête surtout pas là, les rythmiques entêtantes se poursuivent sur le titre suivant, Radio song, et dont Travis nous dit dans les paroles, ce qu’on pense en l’écoutant, dès son premier passage : « I love this song, It’s coming on the radio, Bangs like a gong, And outside the night ». Et d’enchainer sur Paralysed, avec des choeurs empruntés à Ennio Morricone, qui vous scotcheront définitivement !
A cet instant, après seulement quatre titres, vous savez que vous détenez là, certainement, le meilleur album de Travis ! Et votre intuition ne vous trompe pas une seconde ! Animals débute sur des cordes, avec une certaine douceur, mais bien sûr, c’est le calme avant la tempête, la voix de Francis Healy se faisant rapidement entendre, avec une petite ressemblance avec celle de Bono, à cet instant, allez savoir pourquoi ! Et cette voix, au combien ensorcelante, vient vous charmer, toujours chaleureusement recouverte par les violons. Everything at once, titre de l’album, mais aussi une chanson, débute sur une note indienne, avant de partir dans un registre plus Rock, taillé pour la scène et pour les stades, n’en doutons pas !
Avec 3 Miles High, sujet d’un autre clip qui fait apparaitre la barbe blanchie de Francis, Travis réduit un instant la cadence, tamise les lumières, pour livrer un nouveau single, tout en nuance, dans la veine de ses classiques, tout comme All of the Places et Idlewild qui le suivent de près. Ce dernier propose un featuring, Josephine Oniyama, jeune chanteuse soul, qui vient donner encore un peu plus de nuances, à cet album, qui en recelait déjà un maximum.
Voilà, une fois n’est pas coutume, cette chronique est un véritable catalogue de La Redoute, énumérant une à une, les plus belles pages de cet album, qui se termine sur Strangers On A Train, une derniere love song, pleine de larmes et d’émotion. Le livret qui reprend l’intégralité des textes se termine par une dédicace à 3 personnalités aussi variées que le footballer nord irlandais George Dunlop, l’écrivain Nick Alexander, décédé au Bataclan en novembre 2015 et David Bowie, avec qui le groupe partageait le don pour les chansons parfaites.
En résumé, Everything at onceest le Meilleur album de Travis !
Tracklisting :
01. What Will Come
02. Magnificent Time
03. Radio Song
04. Paralysed
05. Animals
06. Everything at once
07. 3 Miles High
08. All Of The Places
09. Idlewild
10. Strangers On A Train
Travis – Everything at Once
2016 – 10 titres – 33’18
Label : Red Telephone Box / Caroline International / Universal Music
Style : Pop
Origine : Ecosse, Glasgow
Date de sortie de l’album : 29 avril 2016
Notre avis : [star rating= »4.5″ max= »5″]
par Mike S.
Depuis plus de 25 ans maintenant, Travis entretient une relation étonnante avec le Rock et la Pop, et surtout entre le milieu indépendant et les cimes du succès. C’est sans doute ce qui a permis à ce groupe indie écossais de tenir la rampe durant un quart de siècle et livrer sans relâche de nouveaux opus, tous les trois ou quatre ans, en mêlant à la même adresse, une certaine exigence musicale et des mélodies imparables, le tout avec la même humilité qui les caractérisent depuis toujours.
Avec seulement 8 albums au compteur en 25 ans, Travis a su mettre le temps à chaque album, pour l’enregistrer lorsque l’inspiration venait, et non lorsque les maisons de disques l’exigeaient. C’est d’ailleurs sur le propre label que sort ce 8e album, baptisé Everything at Once, que l’on peut traduire par Tout En Même Temps. Une façon d’être encore un peu plus indépendant.
Et avec les trois années que le groupe a mis pour passer de Where You Stand à Everything at Once, il a réussi de nouveau une prouesse en écrivant certainement les 10 plus belles chansons qu’il n’ait jamais écrites. Même ses classiques Turn ou Sing pourraient vous paraitre presque fade, tant les nouveaux titres sont taillées au millimètre, avec les plus beaux matériaux. ça commence avec une chanson d’amour, What Will Come, un titre assez basique, qui reprend les recettes des précédents opus, mais qui conserve cette beauté simple et attachante. Et c’est avec Magnificent Time qu’on entre dans le vif du sujet, avec un single imparable, rempli de rythmes dynamiques, de chœurs enivrants et de bonne humeur. Il n’y a que le clip un peu kitch qui gâche un peu la fête. Mais qu’importe, on se prend au jeu, et on reprend le refrain à tue-tête !
Et le plaisir ne s’arrête surtout pas là, les rythmiques entêtantes se poursuivent sur le titre suivant, Radio song, et dont Travis nous dit dans les paroles, ce qu’on pense en l’écoutant, dès son premier passage : « I love this song, It’s coming on the radio, Bangs like a gong, And outside the night ». Et d’enchainer sur Paralysed, avec des choeurs empruntés à Ennio Morricone, qui vous scotcheront définitivement !
A cet instant, après seulement quatre titres, vous savez que vous détenez là, certainement, le meilleur album de Travis ! Et votre intuition ne vous trompe pas une seconde ! Animals débute sur des cordes, avec une certaine douceur, mais bien sûr, c’est le calme avant la tempête, la voix de Francis Healy se faisant rapidement entendre, avec une petite ressemblance avec celle de Bono, à cet instant, allez savoir pourquoi ! Et cette voix, au combien ensorcelante, vient vous charmer, toujours chaleureusement recouverte par les violons. Everything at once, titre de l’album, mais aussi une chanson, débute sur une note indienne, avant de partir dans un registre plus Rock, taillé pour la scène et pour les stades, n’en doutons pas !
Avec 3 Miles High, sujet d’un autre clip qui fait apparaitre la barbe blanchie de Francis, Travis réduit un instant la cadence, tamise les lumières, pour livrer un nouveau single, tout en nuance, dans la veine de ses classiques, tout comme All of the Places et Idlewild qui le suivent de près. Ce dernier propose un featuring, Josephine Oniyama, jeune chanteuse soul, qui vient donner encore un peu plus de nuances, à cet album, qui en recelait déjà un maximum.
Voilà, une fois n’est pas coutume, cette chronique est un véritable catalogue de La Redoute, énumérant une à une, les plus belles pages de cet album, qui se termine sur Strangers On A Train, une derniere love song, pleine de larmes et d’émotion. Le livret qui reprend l’intégralité des textes se termine par une dédicace à 3 personnalités aussi variées que le footballer nord irlandais George Dunlop, l’écrivain Nick Alexander, décédé au Bataclan en novembre 2015 et David Bowie, avec qui le groupe partageait le don pour les chansons parfaites.
En résumé, Everything at once est le Meilleur album de Travis !
Facebook / Site officiel
Tracklisting :
01. What Will Come
02. Magnificent Time
03. Radio Song
04. Paralysed
05. Animals
06. Everything at once
07. 3 Miles High
08. All Of The Places
09. Idlewild
10. Strangers On A Train