2016 – 11 titres Label : Caroline international Style : Pop aérienne Origine : UK, London Date de sortie : 27 janvier 2017
Notre avis :
par Mike S.
Peu connu en France, Bombay Bicycle club a eu ses heures de gloire de l’autre coté du Channel (certains les ont vu à Nantes en 1ere partie de Pixies) jusqu’à ce que les musiciens décident de faire une pause en 2014. Pas fatigué pour autant, le bassiste du groupe, Ed Nash, se lance aujourd’hui dans une carriere solo sous le pseudo Toothless, avec un premier album sous le bras, « The Pace of the passing ».
Après des années à ronger son frein, Ed Nash se libère enfin et livre sa vision personnelle de la musique Pop-Rock du XXIe siècle. Celle-ci fait en réalité un pont entre les années 60 et notre époque, en proposant un mix mélodieux entre classique et moderne. Ed reprend ainsi quelques ingrédients du passé, avec des vocaux en canon ou en choeur , à deux, trois ou quatre voix, des claviers aux sons proches de l’orgue hammond et même de la trompette (You Thought I Was Your Friend).
Ainsi, on navigue entre les influences des Beach Boys et celles des Raveonettes ou même de My Bloody Valentine, les guitares électriques en moins. Car, Toothless est extrêmement peu électrique, rappelant par moment Foster the People, d’autres de nos contemporains qui ont gardé un oeil dans le rétroviseur.
Cela donne donc du début à la fin de cet album, The Pace of the passing qu’on pourrait traduire par Le rythme du dépassement, une Pop mélancolique et vintage, pas si éloignée finalament du Bombey Bicycle Club. Mais ce que Ed Nash apporte à son album solo, c’est sans doute plus du côté des textes et des thèmes qu’il aborde. Il y a une forme de fatalité comme dans The Sun’s Midlife Crisis ou Terra, où il est fortement question de fin du monde. Le thème de la mort est d’ailleurs sans doute le fil conducteur de ce disque, à l’image du premier titre du disque, Charon, qui apporte une dimension astronomique et divine. Un univers qu’il explore un peu plus avec Sisyphus (Sisyphe), roi fondateur de Corinthe dans la mythologie grecque, donnant une profondeur mysthique à son ouvrage. Ce sera le premier single de cet album.
A noter enfin qu’Ed Nash a su trouver les ressources nécessaires pour l’accompagner dans l’enregistrement de ce premier opus, invitant la jeune chanteur folk anglaise Marika Hackman sur Palm’s Backside ou Tom Fleming, bassiste des Wild Beasts sur The Midas Touch, un autre titre qui s’inprégne de mythologie. La chanteuse et guitariste Liz Lawrence, croisée sur la tournée des BBC, vient aussi donner de la voix sur cet album, le temps d’une Party For Two. Et c’est sans doute le trio féminin, The Staves, qui marquera le plus les esprits sur The Sirens, qui voit se démultiplier les parties vocales, autre singularité de cet album aux allures discretes en apparence.
Un album à la fois Pop et naïf, qui garde une sorte de mystère et de mélancolie.
Tracklist : Charon
Sisyphus
Palm’s Backside (Feat. Marika Hackman)
Alright Alright Alright
The Midas Touch (Feat. Tom Fleming)
Party For Two (Feat. Liz Lawrence)
You Thought I Was Your Friend (I Want To Hurt You)
The Sun’s Midlife Crisis
The Sirens (Feat. The Staves)
Terra
Toothless – The Pace of the passing
2016 – 11 titres
Label : Caroline international
Style : Pop aérienne
Origine : UK, London
Date de sortie : 27 janvier 2017
Notre avis :
par Mike S.
Peu connu en France, Bombay Bicycle club a eu ses heures de gloire de l’autre coté du Channel (certains les ont vu à Nantes en 1ere partie de Pixies) jusqu’à ce que les musiciens décident de faire une pause en 2014. Pas fatigué pour autant, le bassiste du groupe, Ed Nash, se lance aujourd’hui dans une carriere solo sous le pseudo Toothless, avec un premier album sous le bras, « The Pace of the passing ».
Après des années à ronger son frein, Ed Nash se libère enfin et livre sa vision personnelle de la musique Pop-Rock du XXIe siècle. Celle-ci fait en réalité un pont entre les années 60 et notre époque, en proposant un mix mélodieux entre classique et moderne. Ed reprend ainsi quelques ingrédients du passé, avec des vocaux en canon ou en choeur , à deux, trois ou quatre voix, des claviers aux sons proches de l’orgue hammond et même de la trompette (You Thought I Was Your Friend).
Ainsi, on navigue entre les influences des Beach Boys et celles des Raveonettes ou même de My Bloody Valentine, les guitares électriques en moins. Car, Toothless est extrêmement peu électrique, rappelant par moment Foster the People, d’autres de nos contemporains qui ont gardé un oeil dans le rétroviseur.
Cela donne donc du début à la fin de cet album, The Pace of the passing qu’on pourrait traduire par Le rythme du dépassement, une Pop mélancolique et vintage, pas si éloignée finalament du Bombey Bicycle Club. Mais ce que Ed Nash apporte à son album solo, c’est sans doute plus du côté des textes et des thèmes qu’il aborde. Il y a une forme de fatalité comme dans The Sun’s Midlife Crisis ou Terra, où il est fortement question de fin du monde. Le thème de la mort est d’ailleurs sans doute le fil conducteur de ce disque, à l’image du premier titre du disque, Charon, qui apporte une dimension astronomique et divine. Un univers qu’il explore un peu plus avec Sisyphus (Sisyphe), roi fondateur de Corinthe dans la mythologie grecque, donnant une profondeur mysthique à son ouvrage. Ce sera le premier single de cet album.
A noter enfin qu’Ed Nash a su trouver les ressources nécessaires pour l’accompagner dans l’enregistrement de ce premier opus, invitant la jeune chanteur folk anglaise Marika Hackman sur Palm’s Backside ou Tom Fleming, bassiste des Wild Beasts sur The Midas Touch, un autre titre qui s’inprégne de mythologie. La chanteuse et guitariste Liz Lawrence, croisée sur la tournée des BBC, vient aussi donner de la voix sur cet album, le temps d’une Party For Two. Et c’est sans doute le trio féminin, The Staves, qui marquera le plus les esprits sur The Sirens, qui voit se démultiplier les parties vocales, autre singularité de cet album aux allures discretes en apparence.
Un album à la fois Pop et naïf, qui garde une sorte de mystère et de mélancolie.
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Tracklist :
Charon
Sisyphus
Palm’s Backside (Feat. Marika Hackman)
Alright Alright Alright
The Midas Touch (Feat. Tom Fleming)
Party For Two (Feat. Liz Lawrence)
You Thought I Was Your Friend (I Want To Hurt You)
The Sun’s Midlife Crisis
The Sirens (Feat. The Staves)
Terra
Line up :
Ed Nash + guests