THISIS REDEYE & ARIANNA MONTEVERDI
American Folk from Rennes !
Date : 23 mars 2019
Style : Folk, Americana, Country
Lieu : Le Riff Magnétique, Saint-Malo (35)
Notre avis : [star rating= »4″ max= »5″]
Par Mike S.
Quelques semaines après la sortie de son nouvel album, Desert Eyes, Thisis Redeye offrait une sorte de répétition générale pour les malouins, en prélude à une tournée. Pour l’aider à prendre ses marques, 3 musiciens accompagnaient Guillaume Fresneau, dans une formation classique guitare / basse / batterie. Et pour ouvrir la soirée, c’est Arianna Monteverdi, qui nous a fait découvrir quelques unes de ses compositions épurées.
Seule sur la petite scène de la cave pavée du Riff magnétique, Arianna Monteverdi ouvre donc la soirée, aidée de sa seule guitare, une petite Gibson électrique, au son brut et grave. La nantaise, sérieuse et appliquée, a quelque chose de fragile dans sa posture mais une réelle maîtrise de sa voix et de ses compositions. Sa voix, parlons-en ! Elle l’utilise avec force, n’hésitant pas à monter dans la gamme, et à la laisser s’étirer sur les notes, offrant des complaintes mélancoliques, dans la veine de Chris Isaak ou Tarnation, ou bien encore Dolly Parton, dont elle revendique la filiation ou l’admiration.

Arianna Monteverdi a voyagé dans le sud des USA, elle s’est inspirée de l’atmosphère du Texas et de l’Arizona. Elle y a d’ailleurs croisé Guillaum Fresneau sur sa route. Une route qu’ils continuent à cheminer chaque fois que l’occasion se présente. A l’instar de cette soirée, moment idéal pour se faire mieux connaitre, avec une poignée de balades folk, toutes écrites sur le format guitare / voix, et toutes empreintes d’une certaine mélancolie. Une mélancolie attachée aux sentiments amoureux comme sur le titre Never fall in love again (de mémoire). Deux EP et une démo à son actif que l’on peut écouter sur bandcamp et dans lesquels on peut découvrir un univers plus large mais tout aussi envoûtant que sur ce petit set qui nous aura bien mis en jambe !
C’est ensuite au tour de Guillaume Fresneau de prendre possession de la scène, avec quelques amis musiciens. Le set, m’a-t-il indiqué avant le concert, est à 100 % consacré à Desert Eyes, le nouvel album. Il tient lieu de « Release Party » pour une poignée d’amis fidèles venus le voir jouer à nouveau de ce côté de l’Atlantique. Car le musicien avait largué les amarres après la fin de Dahlia, passant plusieurs années à Austin à fignoler les nouveaux contours de sa musique aux influences plus américaines que jamais.

Pour cette soirée, 8 titres ont été choisis pour faire tenir le set en une heure environ. Pas le temps de se lasser (mais le pourrait
-on ?). Juste le temps de s’imprégner de ces ambiances chaudes et arides du Sud américain, qu’on imagine sur des images de Paris Texas ou d’Arizona Dream.
Cela débute mi-tempo avec Under the waterline, la voix de Guillaume déjà bien assurée, et son timbre incomparable qui nous prend rapidement aux trippes. Une fois qu’il nous tient, il ne nous lâche pas, et Pounding Heart, à peine plus rapide, et assez répétitif dans sa composition, a quelque chose d’entêtant. Tout comme Cold, premier titre de ce nouvel album, et premier temps fort de ce concert, par son refrain facilement identifiable et tout aussi facile à chanter, même en yaourt (;-) …
Les musiciens qui accompagnent Guillaume sont super concentrés et regardent le chef d’orchestre, histoire d’être sûr que tout se passe bien. On voit qu’il n’y a pas
des heures de vols entre ces 4 musiciens, mais cela ne se ressent pas plus que ça dans leur musique. Le climat Americana Folk de l’album est très bien reproduit dans cette version live, jusqu’au dernier titre, Sons & Daughters, qui marque la fin du set et l’envie, déjà, de les revoir très vite, dans un contexte plus adapté, comme par exemple, la grande scène de La Nouvelle Vague ? Et comme les choses sont bien faites, le chanteur nous informe que ce sera une réalité, pas plus tard qu’en mai prochain, dans le cadre du Festival Saint Malo Rock City, 6e édition ! Elle est pas belle la vie !
En tout cas, ce fut une soirée pleine de belles émotions, avec deux sets différents et originaux, dans une ambiance très intimiste d’une quarantaine de spectateurs. Cela donne toujours l’impression, d’être un peu privilégié ! Mais ne vous y trompez, ces occasions sont nombreuses ! Il suffit parfois d’un peu de curiosité en allant voir les programmations des petits bars de Saint Malo et d’ailleurs ! On ne vous le dira jamais assez : il n’y a rien de mieux que de vivre la musique en live !
[hr color= »red »]
THISIS REDEYE & ARIANNA MONTEVERDI
American Folk from Rennes !
Date : 23 mars 2019
Style : Folk, Americana, Country
Lieu : Le Riff Magnétique, Saint-Malo (35)
Notre avis : [star rating= »4″ max= »5″]
Par Mike S.
Quelques semaines après la sortie de son nouvel album, Desert Eyes, Thisis Redeye offrait une sorte de répétition générale pour les malouins, en prélude à une tournée. Pour l’aider à prendre ses marques, 3 musiciens accompagnaient Guillaume Fresneau, dans une formation classique guitare / basse / batterie. Et pour ouvrir la soirée, c’est Arianna Monteverdi, qui nous a fait découvrir quelques unes de ses compositions épurées.
Seule sur la petite scène de la cave pavée du Riff magnétique, Arianna Monteverdi ouvre donc la soirée, aidée de sa seule guitare, une petite Gibson électrique, au son brut et grave. La nantaise, sérieuse et appliquée, a quelque chose de fragile dans sa posture mais une réelle maîtrise de sa voix et de ses compositions. Sa voix, parlons-en ! Elle l’utilise avec force, n’hésitant pas à monter dans la gamme, et à la laisser s’étirer sur les notes, offrant des complaintes mélancoliques, dans la veine de Chris Isaak ou Tarnation, ou bien encore Dolly Parton, dont elle revendique la filiation ou l’admiration.
Arianna Monteverdi a voyagé dans le sud des USA, elle s’est inspirée de l’atmosphère du Texas et de l’Arizona. Elle y a d’ailleurs croisé Guillaum Fresneau sur sa route. Une route qu’ils continuent à cheminer chaque fois que l’occasion se présente. A l’instar de cette soirée, moment idéal pour se faire mieux connaitre, avec une poignée de balades folk, toutes écrites sur le format guitare / voix, et toutes empreintes d’une certaine mélancolie. Une mélancolie attachée aux sentiments amoureux comme sur le titre Never fall in love again (de mémoire). Deux EP et une démo à son actif que l’on peut écouter sur bandcamp et dans lesquels on peut découvrir un univers plus large mais tout aussi envoûtant que sur ce petit set qui nous aura bien mis en jambe !
C’est ensuite au tour de Guillaume Fresneau de prendre possession de la scène, avec quelques amis musiciens. Le set, m’a-t-il indiqué avant le concert, est à 100 % consacré à Desert Eyes, le nouvel album. Il tient lieu de « Release Party » pour une poignée d’amis fidèles venus le voir jouer à nouveau de ce côté de l’Atlantique. Car le musicien avait largué les amarres après la fin de Dahlia, passant plusieurs années à Austin à fignoler les nouveaux contours de sa musique aux influences plus américaines que jamais.
Pour cette soirée, 8 titres ont été choisis pour faire tenir le set en une heure environ. Pas le temps de se lasser (mais le pourrait
-on ?). Juste le temps de s’imprégner de ces ambiances chaudes et arides du Sud américain, qu’on imagine sur des images de Paris Texas ou d’Arizona Dream.
Cela débute mi-tempo avec Under the waterline, la voix de Guillaume déjà bien assurée, et son timbre incomparable qui nous prend rapidement aux trippes. Une fois qu’il nous tient, il ne nous lâche pas, et Pounding Heart, à peine plus rapide, et assez répétitif dans sa composition, a quelque chose d’entêtant. Tout comme Cold, premier titre de ce nouvel album, et premier temps fort de ce concert, par son refrain facilement identifiable et tout aussi facile à chanter, même en yaourt (;-) …
Les musiciens qui accompagnent Guillaume sont super concentrés et regardent le chef d’orchestre, histoire d’être sûr que tout se passe bien. On voit qu’il n’y a pas
des heures de vols entre ces 4 musiciens, mais cela ne se ressent pas plus que ça dans leur musique. Le climat Americana Folk de l’album est très bien reproduit dans cette version live, jusqu’au dernier titre, Sons & Daughters, qui marque la fin du set et l’envie, déjà, de les revoir très vite, dans un contexte plus adapté, comme par exemple, la grande scène de La Nouvelle Vague ? Et comme les choses sont bien faites, le chanteur nous informe que ce sera une réalité, pas plus tard qu’en mai prochain, dans le cadre du Festival Saint Malo Rock City, 6e édition ! Elle est pas belle la vie !
En tout cas, ce fut une soirée pleine de belles émotions, avec deux sets différents et originaux, dans une ambiance très intimiste d’une quarantaine de spectateurs. Cela donne toujours l’impression, d’être un peu privilégié ! Mais ne vous y trompez, ces occasions sont nombreuses ! Il suffit parfois d’un peu de curiosité en allant voir les programmations des petits bars de Saint Malo et d’ailleurs ! On ne vous le dira jamais assez : il n’y a rien de mieux que de vivre la musique en live !
[hr color= »red »]