2019 – 10 titres – 34’16 Label : LaFolie Records Style : Folk, Amaricana Origine : France, Bretagne, Rennes (35) / USA, Texas, Austin Date de sortie de l’album : 25 janvier 2019
Notre avis : [star rating= »3.5″ max= »5″]
Par Mike S.
3 années, presque 4, se sont écoulées depuis la sortie de The Memory Layers, le précédent album de REDEYE. Guillaume Fresneau, à la tête de ce projet, s’est exilé à Austin, au Texas, pour se plonger littéralement dans l’atmosphère aride de l’Americana, genre musical qui hante tout son être depuis des années. En ce début d’année 2019, il ajoute un nouveau chapitre à sa discographie : Desert Eyes.
Dans cet ambiance Folk, tellement typique à ce qu’on imagine de l’Amérique profonde, REDEYE, devenu depuis (This is) REDEYE, nous entraine une nouvelle fois dans les méandres de ses errances musicales à travers le Texas. Il nous prend d’ailleurs à contrepied, dès la première complainte qui introduit l’album, Cold. Comme si on pouvait imaginer un seul instant que le froid puisse un mot qui existe dans le vocabulaire texan, un territoire plus habitué à des fièvres estivales proches de la suffocation et de la déshydratation. Malgré tout, le single nous plonge la tête la première dans un climat moite et fiévreux, propice à se laisser aller au farniente dans un hamacs aux couleurs multicolores. This Bridge May Ice in the Cold, un peu plus loin dans le disque, continuera à jeter le trouble, l’ambivalence entre les mots et la musique.
Le second titre, Name to A Face, se veut plus festif dans son approche, avec des sonorités gaies, qu’on pourrait presque rapprocher d’une certaine scène electro actuelle, si Redeye ne leur préférait pas l’authenticité des instruments de musique traditionnels. Mais ne vous y tromper pas, c’est seulement pour mieux faire passer le message alarmant des images du clip qui l’accompagne, porté par un texte qu’on imagine aussi dramatique.
La voix de Guillaume, une fois encore, joue un rôle prépondérant dans ce décor sonore mélancolique et hypnotique. Elle est chaude et rassurante, comme pour nous dire : » Le bateau coule, mais tout va bien se passer ! « . Mais alors, que se passe-t-il Under the Waterline ? A vous de le découvrir, en écoutant les 10 balades qui composent ce Desert Eyes, dont on aimerait parfois percer le secret de ses textes en anglais, pour mieux en appréhender la puissance et l’âme.
Un album terriblement attachant qui vous caressera avec douceur et bienveillance.
Tracklist : 01 Cold
02 Name to A Face
03 Desert Eyes
04 Under the Waterline
05 Faded
06 This Bridge May Ice in the Cold
07 Pounding Heart
08 Sons & Daughters
09 The Innocent One
10 Don’t You Go
(This is) Redeye – Desert Eyes
2019 – 10 titres – 34’16
Label : LaFolie Records
Style : Folk, Amaricana
Origine : France, Bretagne, Rennes (35) / USA, Texas, Austin
Date de sortie de l’album : 25 janvier 2019
Notre avis : [star rating= »3.5″ max= »5″]
Par Mike S.
3 années, presque 4, se sont écoulées depuis la sortie de The Memory Layers, le précédent album de REDEYE. Guillaume Fresneau, à la tête de ce projet, s’est exilé à Austin, au Texas, pour se plonger littéralement dans l’atmosphère aride de l’Americana, genre musical qui hante tout son être depuis des années. En ce début d’année 2019, il ajoute un nouveau chapitre à sa discographie : Desert Eyes.
Dans cet ambiance Folk, tellement typique à ce qu’on imagine de l’Amérique profonde, REDEYE, devenu depuis (This is) REDEYE, nous entraine une nouvelle fois dans les méandres de ses errances musicales à travers le Texas. Il nous prend d’ailleurs à contrepied, dès la première complainte qui introduit l’album, Cold. Comme si on pouvait imaginer un seul instant que le froid puisse un mot qui existe dans le vocabulaire texan, un territoire plus habitué à des fièvres estivales proches de la suffocation et de la déshydratation. Malgré tout, le single nous plonge la tête la première dans un climat moite et fiévreux, propice à se laisser aller au farniente dans un hamacs aux couleurs multicolores. This Bridge May Ice in the Cold, un peu plus loin dans le disque, continuera à jeter le trouble, l’ambivalence entre les mots et la musique.
Le second titre, Name to A Face, se veut plus festif dans son approche, avec des sonorités gaies, qu’on pourrait presque rapprocher d’une certaine scène electro actuelle, si Redeye ne leur préférait pas l’authenticité des instruments de musique traditionnels. Mais ne vous y tromper pas, c’est seulement pour mieux faire passer le message alarmant des images du clip qui l’accompagne, porté par un texte qu’on imagine aussi dramatique.
La voix de Guillaume, une fois encore, joue un rôle prépondérant dans ce décor sonore mélancolique et hypnotique. Elle est chaude et rassurante, comme pour nous dire : » Le bateau coule, mais tout va bien se passer ! « . Mais alors, que se passe-t-il Under the Waterline ? A vous de le découvrir, en écoutant les 10 balades qui composent ce Desert Eyes, dont on aimerait parfois percer le secret de ses textes en anglais, pour mieux en appréhender la puissance et l’âme.
Un album terriblement attachant qui vous caressera avec douceur et bienveillance.
Site officiel / Facebook
Line-up :
Guillaume Fresneau
Tracklist :
01 Cold
02 Name to A Face
03 Desert Eyes
04 Under the Waterline
05 Faded
06 This Bridge May Ice in the Cold
07 Pounding Heart
08 Sons & Daughters
09 The Innocent One
10 Don’t You Go