2024 – 8 titres – 49’34 Label : Microcultures Style : Rock, Folk Origine : USA, New York Date de sortie de l’album : 24 mai 2024 .
Notre avis :
Par Mike S.
Les fans de Orchestre Rouge et Passion Fodder seront heureux d’apprendre la sortie d’un nouvel album de son leader charismatique Theo Hakola. L’auteur du sublime album « Hunger of a Thin Man » (Bondage – 1993) et producteur du tout premier album de Noir Désir, revient avec huit nouvelles chansons.
Difficile de dire combien de fois j’ai pu écouter ce fameux album sorti en 1993, diffusé sur les ondes par Bernard Lenoir, l’inrockuptible, et qui invitait Bertrand Cantat, Philippe Pascal, Serge Teyssot-Gay, Pascal Humbert, Michelle Shocked ou encore Rachel Des Bois… C’était alors le premier album solo du leader de deux groupes quasi mythiques aux albums indispensables. Depuis les disques se sont égrainés tous les 3 ou 4 ans – dont le précédent Water Is Wet en 2020 – alternant avec des bandes originales de films, des pièces de théâtre et quelques livres aussi.
Passionné et passionnant, véritable touche à tout, il revient toujours à la musique. Et c’est avec Shalalalala qu’il nous rend visite cette année, avec une poignée de chansons au contenu dense et à l’orchestration riche et chaleureuse. Pour anticiper sa sortie, un clip et une chanson à la lourde actualité, The russian warship. Les paroles explicites sont récitées dans une longue déclamation accompagnée d’une orchestration folk.
L’album est introduit par The Love Is Song, une chanson qui, d’un coup d’un seul, nous replace dans cet univers personnel et reconnaissable entre mille. Il est accompagné pour ce premier titre par la chanteuse américaine Leslie Woods (& Dark Moutain Orchard), qui m’a fait penser à Kate Pierson. Theo Hakola s’entoure d’ailleurs d’autres voix sur cet album, puisqu’on y croise une autre chanteuse américaine, installée en France, Brisa Roché, sur trois titres dont le titre fleuve The Burning Woman Song. Un morceau qui fait penser à Nick Cave et à ses Murder Ballads, et dont les univers respectifs ne sont pas si éloignés (à moins que ce ne soit qu’une association d’idées… Brisa Roché, John Parrish, PJ Harvey…). On y croise enfin sur The Cat Song, Mélanie Menu, qu’il avait déjà invité notamment sur This Land Is Not Your Land en 2012. Des voix féminines qui participent à part entière à l’univers de la musique de Theo Hakola.
Seulement huit chansons, disais-je, mais d’une telle richesse, d’une telle intensité (The River song, The Dog Song…) et même d’une unité qu’on en vient à écouter le disque en boucle, tout autant hypnotisé par la voix de Theo Hakola que par ses orchestrations aux sons vintage, le plus souvent surlignées par le violon de Bénédicte Villain, qui aura marqué l’ensemble de sa discographie (remontant jusqu’à Passion Fodder) et qui renforce cet accent country folk américain à chaque album.
Est-ce donc besoin de le préciser ? Shalalalala est d’ores et déjà un classique de Mister Hakola, qui demandera tout de même d’être ausculté sous toutes ses coutures, durant plusieurs écoute attentives, tant l’auteur y est prolifique dans ses textes. Mais, c’est sûr, on adore déjà.
Line-up : Produit par Theo Hakola Voix : Leslie Woods (1), Brisa Roché (2, 7 & 8), Mélanie Menu (5), Sébastien Pouderoux (5) Violin: Bénédicte Villain Bandoneon: Pablo Gignoli Voix, guitare, basse, piano, clavier, harmonica : T. Hakola Batterie : Zoé Hochberg, Tatiana Mladenovitch, Cyril Bilbeaud
Tracklist : 1. The Love Is Song – 05:12 2. The Burning Woman Song – 08:12 3. The Baby Song – 07:00 4. The Dog Song – 05:00 5. The Cat Song – 04:54 6. The Chess Song – 06:10 7. The River Song – 08:14 8. The Russian Warship Song – 04:52
Theo Hakola – Shalalalala
2024 – 8 titres – 49’34
Label : Microcultures
Style : Rock, Folk
Origine : USA, New York
Date de sortie de l’album : 24 mai 2024
.
Notre avis :
Par Mike S.
Les fans de Orchestre Rouge et Passion Fodder seront heureux d’apprendre la sortie d’un nouvel album de son leader charismatique Theo Hakola. L’auteur du sublime album « Hunger of a Thin Man » (Bondage – 1993) et producteur du tout premier album de Noir Désir, revient avec huit nouvelles chansons.
Difficile de dire combien de fois j’ai pu écouter ce fameux album sorti en 1993, diffusé sur les ondes par Bernard Lenoir, l’inrockuptible, et qui invitait Bertrand Cantat, Philippe Pascal, Serge Teyssot-Gay, Pascal Humbert, Michelle Shocked ou encore Rachel Des Bois… C’était alors le premier album solo du leader de deux groupes quasi mythiques aux albums indispensables. Depuis les disques se sont égrainés tous les 3 ou 4 ans – dont le précédent Water Is Wet en 2020 – alternant avec des bandes originales de films, des pièces de théâtre et quelques livres aussi.
Passionné et passionnant, véritable touche à tout, il revient toujours à la musique. Et c’est avec Shalalalala qu’il nous rend visite cette année, avec une poignée de chansons au contenu dense et à l’orchestration riche et chaleureuse. Pour anticiper sa sortie, un clip et une chanson à la lourde actualité, The russian warship. Les paroles explicites sont récitées dans une longue déclamation accompagnée d’une orchestration folk.
L’album est introduit par The Love Is Song, une chanson qui, d’un coup d’un seul, nous replace dans cet univers personnel et reconnaissable entre mille. Il est accompagné pour ce premier titre par la chanteuse américaine Leslie Woods (& Dark Moutain Orchard), qui m’a fait penser à Kate Pierson. Theo Hakola s’entoure d’ailleurs d’autres voix sur cet album, puisqu’on y croise une autre chanteuse américaine, installée en France, Brisa Roché, sur trois titres dont le titre fleuve The Burning Woman Song. Un morceau qui fait penser à Nick Cave et à ses Murder Ballads, et dont les univers respectifs ne sont pas si éloignés (à moins que ce ne soit qu’une association d’idées… Brisa Roché, John Parrish, PJ Harvey…). On y croise enfin sur The Cat Song, Mélanie Menu, qu’il avait déjà invité notamment sur This Land Is Not Your Land en 2012. Des voix féminines qui participent à part entière à l’univers de la musique de Theo Hakola.
Seulement huit chansons, disais-je, mais d’une telle richesse, d’une telle intensité (The River song, The Dog Song…) et même d’une unité qu’on en vient à écouter le disque en boucle, tout autant hypnotisé par la voix de Theo Hakola que par ses orchestrations aux sons vintage, le plus souvent surlignées par le violon de Bénédicte Villain, qui aura marqué l’ensemble de sa discographie (remontant jusqu’à Passion Fodder) et qui renforce cet accent country folk américain à chaque album.
Est-ce donc besoin de le préciser ? Shalalalala est d’ores et déjà un classique de Mister Hakola, qui demandera tout de même d’être ausculté sous toutes ses coutures, durant plusieurs écoute attentives, tant l’auteur y est prolifique dans ses textes. Mais, c’est sûr, on adore déjà.
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Line-up :
Produit par Theo Hakola
Voix : Leslie Woods (1), Brisa Roché (2, 7 & 8), Mélanie Menu (5), Sébastien Pouderoux (5)
Violin: Bénédicte Villain
Bandoneon: Pablo Gignoli
Voix, guitare, basse, piano, clavier, harmonica : T. Hakola
Batterie : Zoé Hochberg, Tatiana Mladenovitch, Cyril Bilbeaud
Tracklist :
1. The Love Is Song – 05:12
2. The Burning Woman Song – 08:12
3. The Baby Song – 07:00
4. The Dog Song – 05:00
5. The Cat Song – 04:54
6. The Chess Song – 06:10
7. The River Song – 08:14
8. The Russian Warship Song – 04:52