Le Hublot 2017Le Hublot

The Ocean + Rosetta

Le 07 Mai 2018 – Nancy (54)

Notre avis :


À l’occasion du dixième anniversaire de l’album « Precambrian », The Ocean était de passage ce lundi soir au Hublot pour nous présenter dans son intégralité le second disque de l’album : « Proterozoïc ». Un show magistral, avec une première partie assurée par Rosetta. 

ROSETTA

C’est donc Rosetta qui nous faisait le plaisir d’ouvrir cette belle soirée. Originaire de Philadelphie, le groupe de post-metal est ouvertement influencé par des formations telles que Neurosis ou Isis. Formé en 2003, Rosetta s’autoproduit depuis 2013 et compte désormais 6 albums à son actif, dont « Utopioid » sorti en 2017. Évoluant dans un univers situé à la croisée du shoegaze, du drone et du post-rock, le groupe nous offre un metal mi-aérien/mi-massif. Les premiers sons de guitares sont envoyés, et le public est invité à s’approcher. Le set est lancé avec « (Untitled III) », extrait de l’album « Quintessential Ephemera » sorti en 2016. La température atteint déjà des sommets au Hublot, et nous continuons avec « Neophyte Visionary ». Le temps des applaudissements, et le très percutant « Oku / The Secrets » nous est ensuite proposé. « Red In Tooth And Claw » est envoyé dans la foulée, et le chanteur n’hésite pas à venir au contact du public. Mike, impérial, chante régulièrement hors micro, invectivant les fans en plantant son regard fou droit dans les yeux de l’assistance. Le show se poursuit avec « King Ivory Tower » et « Qohelet », et à l’issue d’un show envoûtant et percutant, le groupe reçoit une belle ovation avant de quitter la scène. Rosetta nous a offert une belle prestation, mêlant tempo lent et décharge brutale. Un condensé d’énergie emmené par les cris post-core de Mike Armine.

Rosetta 2018

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Rosetta :

Mike Armine au chant.
Matt Weed à la guitare.
Eric Jernigan à la guitare.
BJ McMurtrie à la batterie.
Dave Grossman à la basse.

Les photos de la soirée : ici.

THE OCEAN

Puisant son inspiration dans des influences très variées, allant du rock progressif au sludge, le collectif berlinois nous propose un ensemble maîtrisé à la perfection, un savant mélange d’expérimentations musicales et de mélodies, alternant violence et accalmie. Les protagonistes prennent possession de la scène et lance les festivités avec « Siderian ». Le concert va se dérouler en grande partie dans la pénombre, et le chanteur se fait rapidement porter par la foule. Sous les stroboscopes éblouissants, nous continuons avec « Rhyacian » et « Orosirians ». Les fumigènes ont envahi la scène. Le groupe reçoit une ovation, et le show se poursuit avec « Statherian ». Loïc, qui est au chant, s’est éclipsé lors de ce morceau instrumental. Débutant en douceur, le rythme finit par s’accélérer. Le violoncelle apporte une belle valeur ajoutée à l’ensemble. Une longue intro amène « Calymmian » qui voit le retour de Loïc au chant. Les notes de piano annoncent « Ectasian » qui va progressivement monter en intensité et en puissance. Le groupe reçoit une nouvelle ovation. Les têtes remuent dans la salle, et les titres s’enchaînent : « Stenian », « Tonian » et « Cryogenian ». The Ocean quitte alors la scène pour le traditionnel rappel, et le retour se fait avec « Firmament ». L’accueil est des plus chaleureux encore une fois, et les applaudissements sont nourris. C’est avec « The Quiet Observer » que le set se clôture, à l’issue d’un show magistral et envoûtant.

The Ocean 2018 (1)

The Ocean :

Loïc Rossetti au chant.
Robin Staps à la guitare.
Mattias Hägerstrand à la basse.
Paul Seidel à la batterie.
Dalai Cellai au violoncelle.

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Les photos de la soirée : ici.

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Photos : Dimitri D.