2016 – 8 titres – 37’00
Label : Freemount Records / Differ-Ant
Style : Blues Rock
Origine : France, Auvergne-Rhône-Alpes, Moulins (03)
Date de sortie : 4 novembre 2016
Notre avis :
par Mike S.
C’est dans une atmosphère Blues du Delta du Mississippi que le trio The Marshals propose de vous faire voyager pendant près de trois quart d’heure avec leur nouvel album au titre « live » de Les Courriers Session. Une voix chaude et grave, un harmonica omniprésent et chauffé à blanc, une basse qui vous donne des frissons, voici le décors utilisé pour vous accompagner dans ce voyage pas si immobile que ça.
Avec Gave My Wallet To The Poor, le groupe débute plutôt sur un Rock n’Roll patiné de Blues, avant de laisser Good Old Day prendre les reines et offrir ses premiers frissons notamment grace à la partie instrumentale qui étend le titre jusqu’à près de 8 minutes intenses et psychées, qui ravira les fans des Doors et de This is the End !
Après ce coup de génie, le groupe nous prend à revers avec ce Blues de déterré, à la gueule de bois, qu’on pourrait imaginer d’un réveil éthylique derrière les barreaux (Folsom Prison Blues). Hommage non dissimulé à Johnny Cash, sans nul doute.
La suite de l’album se poursuit, toujours à grand renfort d’Harmonica, qui se veut autant mélodique et que métronomique, en doublant la basse par la bande, à de nombreuses occasions. C’est puissant. C’est rageur. C’est du grand art. Et ce qui doit être une guitare rythmique, au son étouffé comme une basse, fait parfois penser à celle de Noir Desir dans ses instants les plus bleus. Pas désagréable non plus.
Et au final, l’album parait bien trop court, et on est obligé de vite y retourner et se refaire Good Old Days en long et en large en apprécier toutes les nuances de couleurs. Une fois encore, c’est sans doute en live, qu’on en ressentira les effets les plus profonds. A moins que cela ne soit avec les craquements du microssillon ? Car l’album sort dans une version vynile pour les puristes !
Un beau voyage dans ce que le Blues peut vous apporter de plus renversant !
Label / Facebook
Tracklist :
- I Gave My Wallet To The Poor 03:43
- Good Old Days 07:47
- Folsom Prison Blues 05:45
- Six Feet Tall 04:01
- Lullaby 03:57
- Long Night 04:54
- Something To Hide 03:18
- Keep My Gold 06:27
Line up :
Julien Robalo – Guitare / Chant
Thomas Duchézeau – Batterie
Laurent Siguret – Harmonica
The Marshals – Les Courriers Session
2016 – 8 titres – 37’00
Label : Freemount Records / Differ-Ant
Style : Blues Rock
Origine : France, Auvergne-Rhône-Alpes, Moulins (03)
Date de sortie : 4 novembre 2016
Notre avis :
par Mike S.
C’est dans une atmosphère Blues du Delta du Mississippi que le trio The Marshals propose de vous faire voyager pendant près de trois quart d’heure avec leur nouvel album au titre « live » de Les Courriers Session. Une voix chaude et grave, un harmonica omniprésent et chauffé à blanc, une basse qui vous donne des frissons, voici le décors utilisé pour vous accompagner dans ce voyage pas si immobile que ça.
Avec Gave My Wallet To The Poor, le groupe débute plutôt sur un Rock n’Roll patiné de Blues, avant de laisser Good Old Day prendre les reines et offrir ses premiers frissons notamment grace à la partie instrumentale qui étend le titre jusqu’à près de 8 minutes intenses et psychées, qui ravira les fans des Doors et de This is the End !
Après ce coup de génie, le groupe nous prend à revers avec ce Blues de déterré, à la gueule de bois, qu’on pourrait imaginer d’un réveil éthylique derrière les barreaux (Folsom Prison Blues). Hommage non dissimulé à Johnny Cash, sans nul doute.
La suite de l’album se poursuit, toujours à grand renfort d’Harmonica, qui se veut autant mélodique et que métronomique, en doublant la basse par la bande, à de nombreuses occasions. C’est puissant. C’est rageur. C’est du grand art. Et ce qui doit être une guitare rythmique, au son étouffé comme une basse, fait parfois penser à celle de Noir Desir dans ses instants les plus bleus. Pas désagréable non plus.
Et au final, l’album parait bien trop court, et on est obligé de vite y retourner et se refaire Good Old Days en long et en large en apprécier toutes les nuances de couleurs. Une fois encore, c’est sans doute en live, qu’on en ressentira les effets les plus profonds. A moins que cela ne soit avec les craquements du microssillon ? Car l’album sort dans une version vynile pour les puristes !
Un beau voyage dans ce que le Blues peut vous apporter de plus renversant !
Label / Facebook
Tracklist :
Line up :
Julien Robalo – Guitare / Chant
Thomas Duchézeau – Batterie
Laurent Siguret – Harmonica