L’Autre Canal /
The Hu + Eihwar /
Le 10 Juin 2025 – Nancy (54) /
Notre avis : 5/5.
L’Autre Canal a résonné au rythme des steppes et des forêts ancestrales. Une soirée placée sous le signe des traditions revisitées et de la puissance brute, où deux groupes bien distincts mais complémentaires se sont partagé l’affiche : Eihwar, fers de lance du viking metal à la française, et The Hu, ambassadeurs incontestés du metal mongol. Entre percussions tribales, instruments traditionnels et riffs lourds, c’est un véritable voyage sonore et spirituel qui attendait les spectateurs. Retour sur une soirée où le passé et le présent se sont unis dans un même cri de guerre.
EIHWAR
Depuis leur émergence en 2023, Eihwar attise la curiosité et trouble les repères. Ce soir à L’Autre Canal, le duo français formé d’Asrunn et Mark prouve qu’il est une expérience sensorielle totale. Masqués, drapés dans une esthétique tribale futuriste, les deux artistes transforment la salle en un champ rituel, où les frontières entre concert, cérémonie et transe s’effacent. Dès les premières percussions, le public est happé dans une spirale sonore envoûtante. Eihwar déploie sa « Viking War Trance » avec une intensité brute. Tambours martelés avec rage, nappes synthétiques sombres, samples de chants anciens et beats oppressants s’enchaînent sans répit. Chaque morceau semble invoquer une mémoire oubliée, un instinct primitif. L’influence de Danheim se fait sentir dans les ambiances nordiques, mais le groove, parfois inspiré du neo-metal, évoque aussi les fulgurances de King Crimson et même des touches de soul vintage dans certaines inflexions vocales. La scénographie, minimaliste mais puissante, joue sur les ombres, les stroboscopes et les silhouettes imposantes des musiciens. Eihwar ne cherche pas à séduire par l’image, mais à absorber par l’énergie. Moment inédit, mêlant guimbarde, lignes de basse hypnotiques et incantations hurlées, déclenche une véritable transe collective. Ici, l’acte de jouer devient rituel, presque mystique.
Eihwar : Facebook / Instagram / TikTok / Youtube / Site Officiel
Les photos de la soirée : ici.
THE HU
Dès les premières notes, le chant diphonique, signature vocale hypnotique du groupe, résonne dans l’espace, captant l’attention de l’auditoire. Accompagnés de leurs instruments traditionnels — guimbarde, morin khuur (vièle mongole) et autres percussions tribales — les musiciens tissent un pont entre modernité et héritage culturel, dans un style unique qu’ils définissent eux-mêmes comme du « Hunnu Rock ». Les jeux de lumières ciselés, alliés à une scénographie contemporaine et des costumes traditionnels somptueux, transforment le concert en une véritable immersion sensorielle. L’ambiance oscillait entre transe mystique et intensité guerrière, comme si l’esprit de Gengis Khan planait au-dessus de la scène. Chacun des morceaux, tantôt épiques, tantôt introspectifs, transporte les spectateurs bien au-delà des murs de la salle nancéienne, vers les plaines infinies de Mongolie. Mention spéciale à leurs titres phares comme ‘Yuve Yuve Yu’ ou ‘Wolf Totem’, repris en chœur par un public conquis. « The Trooper », d’Iron Maiden fait également sensation. Ce concert de The Hu est une performance musicale, une expérience totale, entre tradition millénaire et rock viscéral. Un moment suspendu, rare, qui séduit aussi bien les fans de metal que les curieux en quête de sonorités nouvelles. Pour qui aime les voyages sonores puissants et authentiques, The Hu en live est une étape incontournable. Véritable phénomène musical venu d’Asie centrale, The Hu a fait vibrer L’Autre Canal au rythme des steppes mongoles. Dans une salle comble et chargée d’adrénaline, le groupe a livré une performance électrisante, mêlant puissance brute du rock à la spiritualité ancestrale de la tradition mongole.
The Hu : Facebook / Instagram / Twitter / TikTok / Youtube / Site Officiel
Les photos de la soirée : ici.
Photos : Fabrice A.
#Live / #Report / #LiveReport / #Review / #LiveReview / #Photos / #Pictures
The Hu + Eihwar /
Le 10 Juin 2025 – Nancy (54) /
Notre avis : 5/5.
L’Autre Canal a résonné au rythme des steppes et des forêts ancestrales. Une soirée placée sous le signe des traditions revisitées et de la puissance brute, où deux groupes bien distincts mais complémentaires se sont partagé l’affiche : Eihwar, fers de lance du viking metal à la française, et The Hu, ambassadeurs incontestés du metal mongol. Entre percussions tribales, instruments traditionnels et riffs lourds, c’est un véritable voyage sonore et spirituel qui attendait les spectateurs. Retour sur une soirée où le passé et le présent se sont unis dans un même cri de guerre.
EIHWAR
Depuis leur émergence en 2023, Eihwar attise la curiosité et trouble les repères. Ce soir à L’Autre Canal, le duo français formé d’Asrunn et Mark prouve qu’il est une expérience sensorielle totale. Masqués, drapés dans une esthétique tribale futuriste, les deux artistes transforment la salle en un champ rituel, où les frontières entre concert, cérémonie et transe s’effacent. Dès les premières percussions, le public est happé dans une spirale sonore envoûtante. Eihwar déploie sa « Viking War Trance » avec une intensité brute. Tambours martelés avec rage, nappes synthétiques sombres, samples de chants anciens et beats oppressants s’enchaînent sans répit. Chaque morceau semble invoquer une mémoire oubliée, un instinct primitif. L’influence de Danheim se fait sentir dans les ambiances nordiques, mais le groove, parfois inspiré du neo-metal, évoque aussi les fulgurances de King Crimson et même des touches de soul vintage dans certaines inflexions vocales. La scénographie, minimaliste mais puissante, joue sur les ombres, les stroboscopes et les silhouettes imposantes des musiciens. Eihwar ne cherche pas à séduire par l’image, mais à absorber par l’énergie. Moment inédit, mêlant guimbarde, lignes de basse hypnotiques et incantations hurlées, déclenche une véritable transe collective. Ici, l’acte de jouer devient rituel, presque mystique.
Eihwar : Facebook / Instagram / TikTok / Youtube / Site Officiel
Les photos de la soirée : ici.
THE HU
Dès les premières notes, le chant diphonique, signature vocale hypnotique du groupe, résonne dans l’espace, captant l’attention de l’auditoire. Accompagnés de leurs instruments traditionnels — guimbarde, morin khuur (vièle mongole) et autres percussions tribales — les musiciens tissent un pont entre modernité et héritage culturel, dans un style unique qu’ils définissent eux-mêmes comme du « Hunnu Rock ». Les jeux de lumières ciselés, alliés à une scénographie contemporaine et des costumes traditionnels somptueux, transforment le concert en une véritable immersion sensorielle. L’ambiance oscillait entre transe mystique et intensité guerrière, comme si l’esprit de Gengis Khan planait au-dessus de la scène. Chacun des morceaux, tantôt épiques, tantôt introspectifs, transporte les spectateurs bien au-delà des murs de la salle nancéienne, vers les plaines infinies de Mongolie. Mention spéciale à leurs titres phares comme ‘Yuve Yuve Yu’ ou ‘Wolf Totem’, repris en chœur par un public conquis. « The Trooper », d’Iron Maiden fait également sensation. Ce concert de The Hu est une performance musicale, une expérience totale, entre tradition millénaire et rock viscéral. Un moment suspendu, rare, qui séduit aussi bien les fans de metal que les curieux en quête de sonorités nouvelles. Pour qui aime les voyages sonores puissants et authentiques, The Hu en live est une étape incontournable. Véritable phénomène musical venu d’Asie centrale, The Hu a fait vibrer L’Autre Canal au rythme des steppes mongoles. Dans une salle comble et chargée d’adrénaline, le groupe a livré une performance électrisante, mêlant puissance brute du rock à la spiritualité ancestrale de la tradition mongole.
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Photos : Fabrice A.
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By Fabrice A. • Reportage Concert, Reportages 0 • Tags: Eihwar, L'Autre Canal, LAC, Nancy, The Hu