The Gang Bang Therapy – Time To Die

« The Gang Bang is back ! Nouveau guitariste, nouveau batteur et nouvel album dans les bacs. Sortie Mai 2018 ! ». Voilà comment les malouins ont annoncé leur retour aux opérations, et surtout dans les bacs, avec  » Time To Die « , sortie en vinyle & Cd. « Sortie mondiale ( surtout autour de Saint-Malo ) le Jeudi 24 Mai 2018 ! ». Et de 3 ! 

On avait déjà une petite idée que quelque chose se préparait en mai 2017, puisque le groupe avait joué de nouveaux morceaux – dont Too Late, je m’en souviens, c’était excellent – lors de la 4e édition du Festival Saint Malo Rock City… Et patatras, on avait cru ouïr que le split avait eu lieu pendant l’hiver, après un concert mémorable au mythique Mondo Bizarro !  Mais, après un remaniement de 50% de l’effectif et quelques heures d’enregistrements, c’est officiel, le disque, le troisième opus du groupe… je l’ai entre les mains – merci Tonio – et je n’ai plus qu’à caler le diamant sur les premiers sillons de la galette de vinyle noir, pour l’avoir cette fois, entre les oreilles.

Une première écoute d’abord d’une oreille distraite, où j’ai l’impression que la voix de Cécile est noyée dans le magma sonique, mais où je commence  remarquer les invités un à un… Car il y en une palanqué ! Je passe rapidement à une seconde exploration, où j’essaie d’identifier les mélodies, les refrains, les arrangements. Et puis une troisième, allez, il faut au moins ça, pour apprécier cette fois, l’ambiance générale, les influences avouées et celles inconscientes.

Live 2017 @St-Malo-Rock-City

A partir de la 4e écoute, il y a Too Late qui sort définitivement du lot, avec son riff en boucle, doublé par le rythme binaire de la batterie et son refrain obsédant. Et, en guest, David Mondays, des excellents Black Boys On Moped. Le titre s’enchaîne quasiment sur un autre à l’atmosphère fouillée, épaisse, oppressante, Time To Die, éponyme à l’album. La voix de Cécile est narrative. Les guitares font le reste, en s’entremêlant, interpellant, se répondant. le groupe est alors accompagné du même David Mondays et de (Jean-Louis) Norscq. En bout de course, Time To Die se répète en boucle, jusqu’à l’asphyxie.  Et puis, il y a un peu plus loin, en fin d’album, Dick Pussy Balls (feat. Sam Le Douarin), qui sort aussi du lot. Même si la voix de la chanteuse semble ici un peu à la ramasse, à essayer de suivre le rythme infernal qu’impose déjà le batteur aux guitares, à la manière d’un train lancé à pleine vitesse ou d’un single de Therapy? période Nausea ou Screamager.

Le groupe propose en bonus, 5 versions alternatives sans leur guests. J’y repère alors The Last One, que j’avais moins remarqué en début d’album… et que j’avais aussi entendu en live l’an dernier…. Mais à ce rythme, je vais finir par tous vous les citer, et finalement, ça va être hard pour vous, puisque vous allez devoir vous faire, vous même, votre propre opinion de ce nouveau skud, qu’on n’attendait pas après le crash annoncé, mais dont on a avoir du mal, à se passer, après quelques écoutes encore !

Les TGBT sont comme les chats, ils ont plusieurs vies, et ils nous le prouvent avec le Rock – au courant très alternatif – de ce Time To Die, qui aurait très bien pu s’intituler Time To Born Again, tel un Phoenix sur les cendres encore chaude du précédent line up !