Den Atelier /
The Afghan Whigs /
Le 30/10/2022 – Luxembourg (Lux) /
Notre avis :
Voici une date que nous attendions avec impatience ! La venue de The Afghan Whigs était notée depuis belle lurette sur nos agendas, excités de retrouver le groupe de rock alternatif qui a marqué les années 90 et que nous avons trop peu l’occasion de voir sur scène. The Afghan Whigs était de passage ce dimanche soir à L’Atelier pour notre plus grand plaisir. Plus de trente ans après leurs débuts, le groupe est toujours là, plus flamboyant que jamais !
THE AFGHAN WHIGS
Fort du nouvel album « How Do You Burn ? » sorti en septembre dernier (le neuvième album studio), The Afghan Whigs est au sommet de sa forme et nous le démontre encore une fois ce soir. Tout est prêt sur le plateau. Le public attend patiemment jusqu’à la petite intro musicale qui annonce le début du show. Les protagonistes débarquent sur scène et les festivités sont lancées 2 titres extraits du nouvel opus : « Jyja », avec une ambiance lourde et pesante, histoire de se chauffer un peu, et « Catch A Colt », rythmé et plus dansant. Par un one, two, three, four… Greg Dulli lance le titre suivant : « Matamoros », qui nous ramène à l’album « Do To The Beast » paru en 2014. Le chanteur adresse ses premiers mots au public. Hello everybody !!! Happy Halloween !!! Le show se poursuit avec « Light As A Feather », « Oriole » et « Toy Automatic », tous extraits de « In Spades » sorti en 2017. Notons que les titres sont joués de façon plus musclée que sur album.
Le groupe parcourt sa discographie et nous ramène en 1993 avec « Gentlemen » et « What Jail Is Like ». Un moment intense et puissant, à l’appui d’un riff staccato effréné et de refrains lourds. Greg Dulli revient sur les récits mordants de remords et d’autodestruction qu’il a écrits il y a près de 30 ans. « Parked Outside » est envoyé dans la foulée, et une reprise nous est ensuite proposée : « Angie », de The Rolling Stones. Un petit moment de douceur et du plus bel effet. Une ambiance western nous est offerte avec « Algiers ». Tout au long du set, le groupe mélange rock alternatif, rock psychédélique, R&B et même country. De lourdes guitares déformées et des murs de larsen pouvant rencontrer des claviers émouvants, un violon et la basse propulsive de John Curley. Greg Dulli peut avoir une présence apaisante et des éclats d’agressivité occasionnels sur une scène exiguë qui offre peu de place pour le mouvement. Le groupe met la musique au centre, sans trop d’artifice. Un titre de Greg Dulli nous est proposé, « The Tide », suivi d’une reprise d’Andrew Lloyd Webber : « Heaven On Their Minds ».
Nous continuons avec « Somethin’ Hot », un hymne de fête avec les meilleurs riffs du groupe et le croon séduisant du chanteur. Greg Dulli délaisse ensuite sa guitare pour nous jouer « Please, Baby, Please » au clavier. La préférée de sa mère, dit-il… Lorsque Greg Dulli s’adresse à la foule, c’était généralement avec des commentaires sardoniques et des blagues pince-sans-rire. Comme pour dire à un spectateur de ne pas utiliser le flash de son téléphone… « Demon In Profile » est également joué au clavier avant de revenir à la guitare pour l’entraînant « A Line Of Shots » qui se fend d’un refrain dramaturgique mémorable. Le show arrive petit à petit à son terme avec « Summer’s Kiss », avec sa lente montée en intensité, et les arpèges rêveurs de « Into The Floor ». C’est avec une reprise de The Smiths que le set se termine : « There Is A Light That Never Goes Out ». Greg Dulli présente le groupe et quitte la scène pendant que ses compagnons terminent un jam prolongé qui comprend le meilleur solo du nouveau guitariste Christopher Thorn. Un final sans fioritures et sans fanfare. Le groupe quitte la scène à l’issue d’une très belle prestation.
The Afghan Whigs : Facebook / Instagram / Twitter / Youtube / Site Officiel
Les photos de la soirée : ici.
Photos : Fabrice A.
#Live / #Report / #LiveReport / #Review / #LiveReview / #Photos / #Pictures
Den Atelier /
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Le 30/10/2022 – Luxembourg (Lux) /
Notre avis :
Voici une date que nous attendions avec impatience ! La venue de The Afghan Whigs était notée depuis belle lurette sur nos agendas, excités de retrouver le groupe de rock alternatif qui a marqué les années 90 et que nous avons trop peu l’occasion de voir sur scène. The Afghan Whigs était de passage ce dimanche soir à L’Atelier pour notre plus grand plaisir. Plus de trente ans après leurs débuts, le groupe est toujours là, plus flamboyant que jamais !
THE AFGHAN WHIGS
Fort du nouvel album « How Do You Burn ? » sorti en septembre dernier (le neuvième album studio), The Afghan Whigs est au sommet de sa forme et nous le démontre encore une fois ce soir. Tout est prêt sur le plateau. Le public attend patiemment jusqu’à la petite intro musicale qui annonce le début du show. Les protagonistes débarquent sur scène et les festivités sont lancées 2 titres extraits du nouvel opus : « Jyja », avec une ambiance lourde et pesante, histoire de se chauffer un peu, et « Catch A Colt », rythmé et plus dansant. Par un one, two, three, four… Greg Dulli lance le titre suivant : « Matamoros », qui nous ramène à l’album « Do To The Beast » paru en 2014. Le chanteur adresse ses premiers mots au public. Hello everybody !!! Happy Halloween !!! Le show se poursuit avec « Light As A Feather », « Oriole » et « Toy Automatic », tous extraits de « In Spades » sorti en 2017. Notons que les titres sont joués de façon plus musclée que sur album.
Le groupe parcourt sa discographie et nous ramène en 1993 avec « Gentlemen » et « What Jail Is Like ». Un moment intense et puissant, à l’appui d’un riff staccato effréné et de refrains lourds. Greg Dulli revient sur les récits mordants de remords et d’autodestruction qu’il a écrits il y a près de 30 ans. « Parked Outside » est envoyé dans la foulée, et une reprise nous est ensuite proposée : « Angie », de The Rolling Stones. Un petit moment de douceur et du plus bel effet. Une ambiance western nous est offerte avec « Algiers ». Tout au long du set, le groupe mélange rock alternatif, rock psychédélique, R&B et même country. De lourdes guitares déformées et des murs de larsen pouvant rencontrer des claviers émouvants, un violon et la basse propulsive de John Curley. Greg Dulli peut avoir une présence apaisante et des éclats d’agressivité occasionnels sur une scène exiguë qui offre peu de place pour le mouvement. Le groupe met la musique au centre, sans trop d’artifice. Un titre de Greg Dulli nous est proposé, « The Tide », suivi d’une reprise d’Andrew Lloyd Webber : « Heaven On Their Minds ».
Nous continuons avec « Somethin’ Hot », un hymne de fête avec les meilleurs riffs du groupe et le croon séduisant du chanteur. Greg Dulli délaisse ensuite sa guitare pour nous jouer « Please, Baby, Please » au clavier. La préférée de sa mère, dit-il… Lorsque Greg Dulli s’adresse à la foule, c’était généralement avec des commentaires sardoniques et des blagues pince-sans-rire. Comme pour dire à un spectateur de ne pas utiliser le flash de son téléphone… « Demon In Profile » est également joué au clavier avant de revenir à la guitare pour l’entraînant « A Line Of Shots » qui se fend d’un refrain dramaturgique mémorable. Le show arrive petit à petit à son terme avec « Summer’s Kiss », avec sa lente montée en intensité, et les arpèges rêveurs de « Into The Floor ». C’est avec une reprise de The Smiths que le set se termine : « There Is A Light That Never Goes Out ». Greg Dulli présente le groupe et quitte la scène pendant que ses compagnons terminent un jam prolongé qui comprend le meilleur solo du nouveau guitariste Christopher Thorn. Un final sans fioritures et sans fanfare. Le groupe quitte la scène à l’issue d’une très belle prestation.
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Photos : Fabrice A.
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By Fabrice A. • Reportage Concert, Reportages • Tags: Den Atelier, Luxembourg, The Afghan Whigs